La lettre ci-dessous a été refusée par la Tribune de Genève :

Cyclisme: ne pas confondre drogues et stimulants naturels!

28 Juillet 2007 | Général

Le sang et des composants biologiques comme l'érythropoïétine, la testérone ou la somatotropine ne provoquent pas -contrairement aux drogues proprement dites- la production de dopamine en activant les circuits d'autorécompense. Si les dosages sont bien calculés, ce qui relève des médecins spécialisés, il n'y a donc ni dépendance ni détérioration de l'organisme. L'hygiène relève de choix individuels et doit être encouragée car le seul entraînement musculaire déclenche la production de cellules souches par la moelle épinière et d'endorphines par le cerveau. Par ailleurs, il est démontré que les végétariens ont de meilleures performances physiques dans les sports de fond comme la course et le cyclisme. Ces stimulants naturels renforcent les capacités de l'organisme sans l'affaiblir, contrairement aux drogues dopaminergiques. Ces stimulations biochimiques sont donc tout à fait acceptables si elles sont bien gérées. Faire passer les sportifs (et bientôt les voyageurs) au détecteur de mensonges et au scanneur radiologique -comme cela est déjà proposé- s'apparente à l'hystérie sécuritaire qui règne actuellement dans les aéroports mais n'apporte aucune solution véritable. La réforme du Tour de France se trompe donc de cible: que le meilleur gagne, à ses risques et périls! Denis Bloud

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