L'HYSTERIE DE LA "PANDEMIE" DE GRIPPE A-H1N1
(mise à jour du mardi 15 septembre 2009)
Le vaccin
de la grippe porcine est lié à la paralysie - 'par F. William Engdahl -
Le 12 septembre 2009
Une prétendue "grippe porcine" ou un
"virus" H1N1 ne sont pas un danger pour la vie de nos chers
petits, nos enfants, nos femmes enceintes. C'est littéralement la panique
grâce à l'OMS, au CDC, au gouvernement US et à des médias serviles
incapables de demander quelles sont les doses légales de toxines pour se
protéger contre une maladie moins grave qu'un rhume ordinaire. Les
quelques détails qui ont commencé à filtrer concernant les fluides que les
principales firmes pharmaceutiques veulent injecter dans nos veines, j'ai
commencé à en parler dès l'émergence de la grippe porcine du côté de l'usine de
porcs à Veracruz au Mexique. La déclaration de l'OMS de "pandémie de
niveau 6", urgence globale de santé, fut une décision politique
sans rapport réel avec une "menace virale". Par contre il s'agissait
d'une opération injectant plusieurs milliards de dollars de profits dans
les coffres-forts d'une poignée de méga multinationales des vaccins - GlaxoSmithKline,
Roche (Gilead Science Inc), Baxter Labs, Novartis, Sanofi Pasteur et
quelques autres géants des médicaments. De plus, les différents propagateurs de
la campagne de peur de l'OMS, l' Institut allemand Robert Koch, le CDC
du gouvernement US, sont sujets à caution car leur préoccupation n'est pas la
sauvegarde de la santé publique, mais plutôt un projet à long terme de contrôle
des populations à travers des méthodes délibérées pour les rendre malades,
faibles, partiellement paralysées ou en tout cas trop faibles pour réagir à la crise
sociale objective que nous affrontons: la destruction complète du système fondé sur le dollar.
Pour quelle autre raison les gouvernements respectifs des Etats-Unis, de la
République Fédérale d'Allemagne, de Grande-Bretagne et de France
avaleraient-ils un tel canular sur la santé ? Une simple recherche effectuée
par un lycéen dans les sources de l'OMS et/ou gouvernementales peut le
démontrer. Si vous en doutez, donnez un peu d'argent de poche à vos ados pour
qu'ils prouvent, en n'utilisant que les sources officielles publiées sur
Internet qu'il n'y a pas de raison sensée - de santé publique - de
déclarer des mesures spéciales, pas de raison qui justifie le développement en
catastrophe de nouveaux vaccins, non testés, pour les injecter massivement à la
population. Dites-leur que l'élève qui fera le meilleur argumentaire à partir
des sources officielles aura droit aux honneurs de la classe.
Un rapport britannique sur les effets neurologiques du vaccin
Selon une lettre confidentielle d'avertissement du 29 juillet 2009, dont une
copie parvint au quotidien anglais Daily Mail, l'Agence de Protection de la
Santé du gouvernement britannique, Prof. Elizabeth Miller, à la tête du
Département d'Immunologie, prévint les neurologues britanniques que le vaccin
de la grippe porcine - qui fut brièvement utilisé dans une vaccination de masse
en 1976 aux USA, jusqu'à ce qu'il soit brutalement retiré à cause de ses
effets secondaires dangereux - est lié au syndrome de
Guillain-Barré (GBS ou paralysie ascendante de Landry),
destructeur du système nerveux central, menant à la paralysie et même à
la mort. Le syndrome attaque la gaine des nerfs, causant la paralysie et
l'impossibilité de respirer, et peut être fatal. Il peut causer la paralysie
des muscles respiratoires, causant la mort par suffocation. La lettre de mise
en garde du Prof. Miller précise :"Il fut prouvé que les vaccins utilisés
pour combattre une grippe porcine à venir en 1976 étaient liés au GBS et ils
furent retirés du marché". Ce scandale de la grippe porcine de 1976
obligea le gouvernement US à payer des millions de dollars de dédommagements
aux victimes du GBS qui avaient reçu le vaccin. Le gouvernement britannique
prévoit de vacciner 13 millions de citoyens britanniques dès début octobre avec
des vaccins H1N1 quasiment non testés. L'unité britannique de surveillance
neurologique (BNSU), qui fait partie de l' Association Britannique des
Neurologues, a été invitée à surveiller de près tous les cas de GBS pendant la
mise en route des vaccinations. Un neurologue senior a dit en aparté à la
presse: "Je ne voudrais pas avoir la piqûre de la grippe porcine à
cause du risque de GBS". D'après certaines informations, la lettre de
Miller fut envoyée à 600 neurologues britanniques le 29 juillet, signe d'une
préoccupation au plus haut niveau, du fait que le vaccin lui-même pourrait
causer des complications sérieuses. La lettre fait remarquer, à propos du même
processus de vaccination contre la grippe porcine aux USA en 1976, que "plus
de gens moururent de la vaccination que de la grippe porcine elle-même;
environ 500 cas de GBS furent identifiés; les vaccins peuvent avoir multiplié
par 800 % le risque de GBS; les vaccins américains furent retirés après
seulement 10 semaines quand les scientifiques officiels finirent par confirmer
le lien avec le GBS ; le gouvernement US dut payer 10 millions de dollars aux
victimes. La surveillance a duré des jours, on collecta les symptômes de GBS
chez ceux qui avaient été immunisés et 25 personnes moururent, ne
pouvant plus respirer des suites d'une paralysie sérieuse. Une personne sur 80
000 fut touchée. Par contre, une seule personne mourut de grippe porcine.
" Remarque importante: l'administration Obama a émis une règle
particulière exemptant de toute poursuite judiciaire les industriels du vaccin.
Le plus inquiétant dans ce contexte, c'est le fait que les nouveaux vaccins
n'ont pas été suffisamment testés et que les conséquences sont inconnues,
surtout sur les enfants. Cependant les petits enfants et les femmes enceintes
seront vaccinés en priorité selon les directives de l'OMS. Cependant, comme les
épidemiologistes européens les plus influents le confirment en privé, les
effets de la dénommée grippe A H1N1 ou grippe porcine sont pour le moment très
légers, comme un rhume ordinaire, et disparaissent avec quelques jours
de repos au lit. Le CDC et les autres agences de santé durent l'admettre : les
décès ont tous eu lieu chez des patients qui avaient déjà de très sérieux
problèmes respiratoires ou autres maladies graves, et on n'a jamais pu prouver
qu'ils étaient causés par la grippe porcine. Il s'agissait de décès «
opportunistes » c'est-à-dire de "coïncidences » et il n'y avait pas de
cause à effet. En fait, le GBS dont on croit qu'il est lié aux adjuvants
présents dans les nouveaux vaccins, peut causer la paralysie et la mort. Une
femme, Hilary Wilkinson, fut atteinte du GBS et devait être nourrie par goutte-à-goutte,
tout en ayant besoin d'une trachéotomie rien que pour respirer. Il lui fallut 3
mois pour réapprendre à marcher et à parler. Elle déclare aujourd'hui, à propos
de la grippe porcine : « Ca me rend méfiante que le gouvernement lance cette campagne
de vaccination sans avoir une idée précise du risque GBS. Je ne souhaiterais
cette maladie à personne. »
Une augmentation de 800% du risque de GBS
Une autre lettre met en garde contre le vaccin de la grippe porcine; elle vient
de l'association des neurologues britanniques et est signée par le Dr.
Rustam Al-Shahi Salman et le Professeur Patrick Chinnery; elle dit :
"Suite au programme de vaccination de 1976 contre la grippe porcine aux
Etats-Unis, une étude rétrospective a montré une possibilité de multiplication
par 8 de l'incidence du GBS". C'est du 800% après la vaccination de 40
millions d'Américains sur une « alerte sanitaire» équivalente, avant qu'on
arrête tout brusquement. La campagne de vaccination de masse de 1976 fut
abandonnée après que des centaines de cas de GBS furent diagnostiqués, et 25
décès. Un programme de vaccination d'urgence était soutenu par le Président
Gerald Ford cette année-là parce que le patron du CDC (Center for Disease
Control), le Dr. David Sencer, avait convaincu la Maison Blanche que la
souche de la grippe porcine était la même que celle ayant causé la pandémie
de 1918-19, qui selon lui a tué un demi-million d'Américains et 20
millions de gens au niveau mondial. Sencer fut écarté et dut démissionner
quelques mois plus tard. La campagne hystérique du CDC et de l'OMS
actuels sur « la grippe A H1N1 et la grippe porcine » ont beaucoup de points
communs avec celle de 1976. Selon le docteur britannique Tom Jefferson,
coordinateur de la section des vaccins de l'influent cercle Cochrane
Collaboration, un groupe anglais indépendant qui contrôle la recherche
pharmaceutique, "les nouveaux vaccins ne se conduisent jamais comme on
l'aurait supposé. Il se peut qu'il y ait un lien avec le GBS, une affection que
je ne souhaite à personne. Mais il se pourrait que ce ne soit plus lié au
hasard, car un des additifs au vaccin est une substance nommée squalène,
et aucune des études que nous avons compulsées n'en fait mention." Le
squalène, une enzyme existant naturellement, pourrait causer des effets
secondaires aujourd'hui inconnus. En d'autres termes, la nouvelle version de
vaccin pour la grippe porcine H1N1, est un cocktail non testé et
dangereux de produits chimiques et de fragments viraux qui pourraient
vraisemblablement être liés à des dégâts neurologiques très importants, ou
pire. Les médecins et scientifiques tirent la sonnette d'alarme sur ces
dangereux effets secondaires neurologiques parce que le gouvernement ne le fait
pas. Les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques ne veulent pas que les
gens connaissent les risques associés au vaccin, alors ils les passent sous
silence. De même ils ne font pas allusion au fait surprenant que les vaccins
n'ont jamais été testés sur des enfants ou des femmes enceintes, bien qu'il
s'agisse des deux premiers groupes ciblés pour la vaccination. Les vaccins sont
la vache à lait des profits de l'industrie pharmaceutique. Grâce aux vaccins,
l'industrie pharmaceutique prépare des générations de futurs profits venant des
maladies que de nombreuses études ont identifiées comme venant, ou étant amplifiées
par les vaccins, comme la maladie d'Alzheimer, le cancer, l' autisme, la
maladie de Parkinson et bien d'autres. Le porte-parole pour la santé du
parti conservateur britannique, Mike Penning, a déclaré: "La dernière
chose que nous voulons, c'est l'échange de lettres secrètes autour des experts
du NHS (National Health Service). Notre tâche est d'être sûrs que le public
sache ce qui se passe. Pourquoi le gouvernement n'y est -il pas favorable?
C'est aussi très inquiétant que les médecins sensés administrer le vaccin ne
soient pas au courant."
Article original en anglais, Swine Flu Vaccine Linked to Paralysis, Part II:
"It's the Vaccine, Stupid!", publié le 8 septembre 2009. Traduction
de Madeleine Chevassus.
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Méfiance du syndicat des Infirmières françaises à propos de la vaccination H1N1
Notre
devoir d'infirmières est d'informer correctement la population, pour que chacun
prenne sa décision en toute connaissance de cause, par un consentement libre et
éclairé, et non par une campagne de publicité et des discours alarmistes. 1er
septembre 2009. Le syndicat des infirmières SNPI CFE-CGC estime qu'une vaccination
massive contre un virus grippal relativement bénin, présente des risques, du
fait d'un vaccin développé trop rapidement, et d'un adjuvant susceptible de
déclencher des maladies auto-immunes. Nous invitons la population à se
vacciner contre la grippe saisonnière : ce vaccin (réalisé dans des conditions
normales) sera disponible dès la quatrième semaine de septembre. Cela
permettra de réaliser rapidement un diagnostic différentiel en cas de
syndrome grippal. Par contre, chacun doit bien mesurer le rapport
bénéfice/risques du vaccin H1N1 : d'un côté une semaine de grippe, de l'autre
une probabilité, faible mais définitive, d'avoir une maladie neurologique (Syndrome
Guillain-Barré) ou auto-immune. Comme nos collègues infirmières de Grande
Bretagne et de Hong Kong, nous craignons que le remède risque d'être pire
que le mal, et nous pensons qu'il faut savoir "raison garder". La
pandémie peut causer une crise économique, et l'Etat s'est très bien organisé
pour y faire face (conseils d'hygiène, masques, Tamiflu). "Mais injecter
94 millions de doses d'un produit sur lequel nous n'avons aucun recul peut
poser un problème de santé publique, et il est de notre devoir d'infirmières
d'informer correctement la population, pour que chacun prenne sa décision en
toute connaissance de cause, par un consentement libre et éclairé, et non par
une campagne de publicité et des discours alarmistes" souligne Thierry
Amouroux, le Secrétaire Général du SNPI, le Syndicat National des
Professionnels Infirmiers. Le virus H5N1, responsable de la grippe
aviaire, possédait une virulence très élevée (le taux de mortalité a
atteint 60 %) couplée à une contagiosité chez les humains très faible (quelques
milliers de cas sur l'ensemble de la planète). Le H1N1 est pratiquement
l'inverse : il est très contagieux mais faiblement agressif : en France,
2 décès de malades atteints de maladies chroniques graves et porteurs du
virus A (H1N1), et 11 cas graves contre environ 2000 morts français de la
grippe saisonnière par an ! Selon l'INVS, au 25.08.09, 85 décès ont été
rapportés en Europe depuis le début de l'épidémie dont 59 au Royaume-Uni et 16
en Espagne. Source : http://www.invs.sante.fr/surveillan...
Selon le comité interministériel de crise réuni jeudi 27 août 2009, pour faire
le point sur l'épidémie de Grippe A : « Les inconnues subsistant encore
concernent : la date de livraison des vaccins par les industriels, la date
d'AMM ainsi que son périmètre (adultes, enfants, femmes enceintes), la
définition précise des personnes à risques et le taux de létalité du virus de
la grippe A(H1N1). » Les décès lors d'une grippe saisonnière sont généralement
liés à des décompensations de pathologies chroniques et des surinfections
bactériennes, or rien ne permet d'affirmer aujourd'hui que ces
complications indirectes seront plus fréquentes avec la grippe A (H1N1).
Risque de Syndrome
Guillain-Barré (SGB)
Le syndrome de Guillain et Barré est une sorte de paralysie ascendante
qui débute aux membres inférieurs pour monter progressivement. Dans les formes
graves, elle peut se compliquer de paralysie des muscles respiratoires et la
personne atteinte devra alors être placée sous respirateur artificiel. La
paralysie peut être irréversible. Comment peut-on éviter une répétition des
complications rencontrées en 1976 aux États-Unis d'Amérique avec le vaccin
contre la grippe porcine ? 46 millions de personnes avaient été
vaccinées, et environ 4000 d'entre elles ont porté plainte par la suite
pour effets secondaires graves. Selon l'OMS "Des études laissent à penser
que la vaccination régulière contre la grippe saisonnière pourrait être
associée à une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré
de l'ordre d'un à deux cas par million de personnes vaccinées. Pendant la
campagne de vaccination antigrippale de 1976, ce risque a augmenté pour
atteindre environ dix cas par million de personnes vaccinées, ce qui a conduit
à un retrait du vaccin." Le vaccin contre la grippe porcine a de nouveau
été associé à une augmentation du risque de SGB en 1993-1994. Les
Américains avaient alors enregistré 74 cas de SGB en 1994, en forte
hausse sur 1993 (37 cas). "Nous sommes tout à fait conscients du
risque lié à la survenue de cas de Guillain-Barré
chez les sujets vaccinés contre la grippe, explique Carmen Kreft-Jaïs,
responsable de la pharmacovigilance à l'Agence française de sécurité sanitaire
des produits de santé (Afssaps) dans un article du Monde du 20.08.09. Nous
suivrons attentivement l'évolution du nombre de Guillain-Barré en cas de
pandémie et de vaccination massive." Des procédures réglementaires
spécifiques ont été conçues pour accélérer l'homologation des vaccins contre la
grippe pandémique. Selon l'OMS, "des questions spécifiques, à propos de
l'innocuité des vaccins contre une grippe pandémique, se posent inévitablement
quand on commence à les administrer à grande échelle. Par exemple, des
événements indésirables, trop rares pour être mis en évidence même au cours
d'essais cliniques de grande ampleur, peuvent apparaître lorsque la
vaccination concerne des populations très nombreuses. Toujours selon l'OMS,
"par manque de temps, les données cliniques seront inévitablement limitées
au moment où on commencera à administrer les vaccins contre la grippe
pandémique. Les tests d'innocuité et d'efficacité devront donc se poursuivre
après avoir commencé à les administrer". Pour toutes ces raisons,
l'OMS conseille à tous les pays qui administreront des vaccins contre la grippe
pandémique de surveiller attentivement leur innocuité et leur
efficacité.
Problèmes
de l'adjuvant du vaccin H1N1
Un adjuvant est une substance chimique qui est utilisée pour rendre le vaccin
plus efficace et qui peut permettre d'utiliser une dose d'antigènes plus
faible. La question est de savoir l'impact que pourrait avoir un nouvel
adjuvant sur les maladies auto-immunes qui sont justement causées par un
dérèglement du système immunitaire. Un adjuvant, le AS03 utilisé pour le vaccin
préparé par GlaxoSmithKline (GSK), permet d'utiliser de très faibles doses d'antigène,
multipliant ainsi le nombre de doses possibles. Le système de surveillance qui
sera en place devra garantir que les personnes qui ont une maladie auto-immune
(diabète, hypothyroïdie, arthrite, sclérose en plaques, etc.) ne verront
pas leur problèmes s'aggraver. Le vaccin H1N1 contient 10 fois moins d'antigène
(pour accélérer la production, vu les quantités à produire rapidement) grâce à
la présence de l'adjuvant AS03, un amplificateur d'effet qui consiste en
un mélange de squalène et de polysorbate. Un tel adjuvant n'a jamais
été utilisé auparavant dans un vaccin commercialisé à large échelle, et
peut donc déclencher des réactions immunitaires excessives et augmenter la
probabilité et la fréquence d'effets secondaires rares, mais graves et
dangereux, tels que le syndrome de Guillain-Barré.
Les additifs et adjuvants peuvent influencer la sécurité des vaccins de façon
complètement imprévisible, comme on l'a vu avec le vaccin
anti-méningo-enchéphalite à tiques TICOVAC, qui a dû être retiré
du marché en 2001, 14 mois à peine après son lancement, pour cause d'effets
secondaires graves et fréquents. La composition du Ticovac ne différait de
celle de son prédécesseur que par deux additifs qui ont été éliminés
depuis : l'albumine et un conservateur contenant du mercure. En
conséquence, le produit est interdit en Allemagne, et en France la posologie a
été réduite de moitié, et l'indication a été retirée chez les enfants de moins
de 3 ans. (détails dans les conclusions de la Commission de la transparence de
la Haute Autorité de Santé). Pourquoi ne pas continuer à miser sur les méthodes
de production conventionnelles et éprouvées par les décennies d'expérience des
vaccins contre la grippe saisonnière ? Car, contrairement à ces vaccins
classiques, l'utilisation massive de vaccins nouveaux contenant des substances
qui renforcent la réponse immunitaire pose des problèmes : - Notre expérience
et nos connaissances des adjuvants amplificateurs de la réponse immunitaire
sont très faibles, et chaque firme pharmaceutique utilise ses propres mélanges,
dont elle détient les brevets. - Le passage des essais cliniques à
l'administration systématique est une phase particulièrement sensible dans
l'utilisation des médicaments. S'il a des effets secondaires inattendus,
ceux-ci peuvent affecter un nombre très important de personnes avant qu'on
puisse faire marche arrière. La vaccination immédiate de dizaines de millions
de personnes par un vaccin peu testé est inquiétante : c'est une
expérimentation grandeur nature. - La stimulation du système immunitaire
par trois doses de vaccin antigrippal en quelques semaines est une nouveauté
: la grippe saisonnière en septembre, puis deux doses de vaccin anti-pandémique
adjuvanté à trois semaines d'intervalle.