Toxicité des amalgames dentaires ("plombages") au mercure-argent

(Introduction au Document-Santé 18 : « Plombages ou amalgames d’obturation au mercure : Danger ! » ainsi qu’au livret du Dr Max Daunderer : «Les Effets néfastes des Amalgames»

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La maladie de Parkinson est "la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer"(réf. Science et Vie, 8/09, p. 31). Dans les deux cas, il y a insuffisance en dopamine et inflammation cérébrale. La cause de cette inflammation est un dérèglement biochimique dû à une lente intoxication par des métaux toxiques comme le mercure (obturations dentaires), le plomb (gaz d'échappement) et l'aluminium (batteries de cuisine), ainsi que par des substances comme les pesticides ou insecticides (les organochlorés doublent le risque de Parkinson (réf. Science et Vie, 8/09, p. 31)) pour ne citer que les sources les plus courantes.

Interdit en Norvège depuis janvier 2008, reconnu toxique par la FDA américaine, l’amalgame dentaire, matériau utilisé en dentisterie depuis plus de 150 ans, composé principalement de mercure, d’argent, de cuivre et d’étain, est largement toléré en France. La position officielle des autorités sanitaires est que le mercure contenu dans les amalgames est parfaitement confiné et qu’il ne peut donc pas migrer dans l’organisme. Chaque amalgame dentaire contient environ un gramme de mercure. On est au-delà des normes de sécurité préconisées en Europe. Optez toujours pour des obturations en composite ou en céramique qui allient esthétique et innocuité.

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C'est surtout le mercure contenu dans ces alliages qui est toxique (voir le livre de Chales-de-Beaulieu) mais d'autres métaux dangereux peuvent se trouver en bouche, comme le béryllium. Celui-ci est utilisé en alliage avec l'or afin de le rendre plus dur. Mais "on a découvert que ce produit chimique est cancérigène pour les personnes qui le manipulent, c'est-à-dire les prothésistes et au final les patients, puisqu'ils l'ont dans la bouche. Du coup, les alliages ne peuvent en contenir que 0,02 % en France. Mais comment savoir si le fabricant chinois ou malgache n'introduit plus de béryllium dans ses alliages ? On ne peut donc que se fier aux documents fournis par l'importateur." (réf. Femme Actuelle, 1er février 2009, p. 7 – article de Marie-Laure Zonszain).

Irritabilité, nervosité, perte de la mémoire immédiate, insomnies, fourmillement des mains, sentiment de brûlure constante avec endormissement des membres inférieurs, léger tremblement des mains. Mais aussi saignement des gencives, mauvaise haleine, sentiment de brûlure sur les lèvres, la langue et le visage, abcès buccaux. Dans la région de la tête, vertiges, sifflements des oreilles, troubles de l’audition, baisse de la vision des contrastes et des couleurs. Outre des symptômes légers, on soupçonne le mercure d’induire des infections virales, des mycoses, la tuberculose, des cancers, la sclérose en plaques, des maladies auto-immunes, des dérèglements de la glande thyroïde, des maux de tête, des allergies inexpliquées, des problèmes dermatologiques, pieds et mains froids, suées nocturnes.

Les voies de pénétration du mercure dépendent de sa forme chimique. Ainsi, les vapeurs provenant de ce métal sont liposolubles. Elles diffusent facilement à travers la membrane des alvéoles pulmonaires par inhalation puis passent dans le sang. L’absorption peut atteindre 80 %. Une partie des vapeurs peut traverser la cavité nasale et remonter jusqu’aux bulbes olfactifs, puis gagner le système nerveux central : cerveau, hypothalamus, et surtout hypophyse. L’absorption après ingestion est quant à elle de 90 % à 100 % au niveau du tractus intestinal. Certains composés organomercuriques, ainsi que le mercure métallique, peuvent traverser la peau. On se souvient de la mort accidentelle en 1996 d’une chimiste américaine après absorption percutanée à travers un gant en latex.

Le mercure absorbé se retrouve dans le sang. Là encore, le transport, la métabolisation et la toxicité vont dépendre de la forme chimique du métal. Absorbé au niveau des poumons ou des cavités nasales, il traverse facilement la barrière hémato-encéphalique et se retrouve dans le cerveau, où il est oxydé et piégé dans le tissu cérébral. Il franchit aussi facilement la barrière placentaire.

Sous sa forme ionisée, le mercure est transporté de la même manière dans le plasma sanguin, complexé avec l’albumine. Et dans les hématies, après s’être lié avec l’hémoglobine et le glutathion. Ne pouvant sous cette forme traverser facilement la barrière hémato-encéphalique et la barrière placentaire, il s’accumule dans les organes, particulièrement le foie et les reins.

Lorsqu’il est absorbé sous forme de cation, le mercure passe à 90 % dans le sang. Une partie traverse la barrière hémato-encéphalique, mais la plus grande partie suit un cycle entéro-hépatique : foie, bile, intestin. Très lipophile, il passe facilement la barrière placentaire. L’activité cytotoxique du mercure est liée d’une part à sa grande affinité pour le soufre, qui entraîne la modification de la structure des protéines (enzymes, récepteurs d’hormones et de neuromédiateurs, myéline) et le blocage de leur activité. Et d’autre part à sa capacité à entrer en compétition avec le zinc, inhibant ainsi les enzymes spécifiques à ce métal indispensable à l’organisme.

Aussi, le mercure inhibe les systèmes de protection cellulaire contre les radicaux libres. Et provoque la lyse des membranes cellulaires. Des effets clastogènes (aberration chromosomique structurelle) du mercure ont été observés dans des lymphocytes, les globules blancs du sang, qui interviennent dans la réponse immunitaire, chez des sujets ayant ingéré des poissons contaminés par du méthylmercure : cassure de chromosomes, chromosomes surnuméraires…

Mais ce n’est pas tout. Les scientifiques ont découvert que le mercure perturbe la synthèse de l’ADN, qu’il a une action mutagène et qu’il  aggrave les effets des rayonnements ionisants en inhibant les mécanismes de réparation de l’ADN cellulaire, tout en stimulant la production d’anticorps anti-ADN. Il convient par précaution d’éviter de consommer plusieurs fois par mois des gros poissons de haute mer comme la daurade, l’espadon, le marlin, le requin, le thon. Mais aussi les poissons prédateurs d’eau douce, comme le brochet, qui peuvent également être contaminés. Un poisson contaminé peut contenir jusqu’à 23 mg de mercure par kg de poids humide soit près de 100 000 fois la concentration de l’eau environnante.

En 1527, Paracelse préconisait déjà le mercure en poudre comme principe actif d’onguent pour guérir la syphilis. C’est l’arrivée de la pénicilline qui a mis un terme à cette utilisation. Autre remède largement utilisé par nos ancêtres, le calomel (chlorure mercureux) toxique par ingestion, inhalation et par contact et qui était préconisé au XVIIe siècle comme diurétique et purgatif. C’est ce produit qui aurait causé la mort d’Agnès Sorel, favorite du roi de France Charles VII et dont l’autopsie, effectuée en 2004, a révélé une grave intoxication au mercure. Plus récemment, en 1996, des cas d’intoxications mercurielles dues à la présence de calomel ont été rapportés aux États-Unis près de la frontière mexicaine. Le produit incriminé est une crème de blanchiment fabriquée à Mexico et renfermant plus de 8 % de mercure en masse. En Afrique, l’utilisation de ce type de crèmes, qui contiennent souvent du calomel, est en passe de devenir la deuxième cause de mortalité des femmes par après le paludisme.

Plus pernicieux, le thiomersal, un sel composé d’éthylmercure et de thiosalicylate, fréquemment utilisé comme anti-infectieux et conservateur pour assurer la stérilité de préparations médicales telles les gouttes ophtalmiques ou nasales, les solutions pour lentilles ophtalmiques, les immunoglobulines et, plus grave, les vaccins pour enfants et nourrissons. De nombreux effets secondaires lourds ont été signalés à maintes reprises.

À titre de précaution, mais surtout à cause de l’indignation d’organismes de santé indépendants et du mécontentement public, les laboratoires tendent aujourd’hui à limiter au maximum son usage dans les vaccins au profit d’autres conservateurs. Les enfants ne sont pas seuls concernés. Le thiomersal est actuellement présent à l’état de traces dans tous les vaccins contre la grippe (comme la Fluvirine du laboratoire Celltech Pharma), mais aussi dans tous les vaccins monovalents contre l’hépatite B et dans les vaccins antitétaniques, la diphtérie ou encore la coqueluche.

Il n’existe aucune fonction métabolique pour laquelle on sache que le mercure serait indispensable. Il faut donc s’en débarrasser. Le traitement allopathique se fait par chélation. Les chélateurs les plus couramment utilisés sont le DMSA (acide dimercaptosuccinique) et le DMPS (acide di-mercaptopropane sulfonique). Le DMSA est administré oralement. Il est soluble dans l’eau, très peu dans les lipides. C’est pour cela qu’on l’associe à l’acide alphalipoïque liposoluble qui traverse parfaitement la barrière encéphalique. Attention, mal pratiquée, la chélation peut se révéler plus nocive que bénéfique. Le DMSA est en effet non seulement un chélateur des métaux lourds mais également un chélateur des minéraux. Avant le traitement, il faut donc supplémenter en oligo-éléments zinc et sélénium en particulier. Par ailleurs, comme l’exposition chronique aux vapeurs de mercure déprime les stocks de vitamine C dans les glandes surrénales, et diminue du coup la réponse de l’organisme au stress et aux infections, une supplémentation en vitamine C sous formes lipo et hydrosoluble est essentielle à une détoxification systémique du mercure.

La médecine naturelle utilise les plantes et les algues comme antidote.

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