Cellules souches

(mise à jour du mardi 28 août 2012)

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Comme les cellules cancéreuses, les cellules souches sont « immortelles » car elles peuvent se diviser à l’infini, alors que les autres cellules (dites somatiques) meurent après une quarantaine de divisions. A chaque mitose, l’ADN présent dans le noyau de la cellule somatique subit en effet un raccourcissement de ses télomères qui finit par l’invalider définitivement par apoptose. Seules les cellules souches, germinales et cancéreuses disposent d’une enzyme –la télomérase- leur permettant de reconstituer leurs télomères indéfiniment, comme s’ils étaient protégés par un capuchon.

Les virus de l’hépatite (B/C), de la schizophrénie et de la sclérose en plaques infectent d’abord des cellules souches !

Un résumé des intéressantes recherches du Dr Marie-Hélène Groussac (immunologiste) a paru dans la revue Effervesciences d’avril 2010 (p. 8-16) sous le titre « De nouveaux horizons en immunologie ». Cellules souches, immunorégulation, viroses chroniques : ce puzzle compliqué prend enfin tout son sens. A partir d’un suivi d’une quarantaine de patients avec pour but premier une meilleure compréhension de l’hépatite, Marie Hélène Groussac a pointé un nombre important d’incohérences dans la vision actuelle de cette maladie. En incorporant des données nouvelles sur le développement incessant des cellules souches dans l’organisme, cette chercheuse indépendante fait apparaître une floraison de concepts novateurs dans des domaines bien plus vastes, comme la psychiatrie ou les maladies auto-immunes. Les cellules souches sont invisibles par le système de défense immunitaire inné. Celui-ci possède une fonction endocrine (immunocrinie) et une fonction anti-infectieuse : l’équilibre entre ces deux fonctions est assuré par le réseau idiotypique.

Le virus de l’hépatite B ou C, par exemple, n’infecte pas directement les hépatocytes mais d’abord des cellules souches qui vont ensuite se spécialiser comme hépatocytes infectés. Avant que l’hépatite soit déclarée (pas de transminases, hépatocytes intacts), on peut mesurer en effet une production d’ADN viral. Les lymphocytes issus de cellules souches infectées tendent à produire trop longtemps des anticorps, ce qui entraîne logiquement diverses maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, les thyroïdites, la schizophrénie, etc. Cette infection virale des cellules souches peut être déclenchée par la vaccination car si celle-ci est efficace contre des virions, elle ne l’est pas du tout contre le second mode de réplication viral, qui est la duplication des génomes viraux. Ce second mode infecte la descendance cellulaire des cellules souches infectées sans que les anticorps produits par la vaccination puissent les atteindre. Vouloir éradiquer des viroses chroniques par la vaccination est donc un pari très aléatoire car si le virus est attendu à une porte de sortie, il va prendre une autre voie (le second mode de réplication) et va induire des pathologies plus graves. La grande variabilité de l’hépatite C (temps de latence, résurgences à long terme après disparition de toute trace virale) laisse à penser que le virus peut être contenu dans des cellules qui ont ces trois propriétés : 1) elles sont capables de multiplication pendant toute la vie de l’individu ; 2) elles ne sont pas reconnues par les lymphocytes et macrophages ; 3) elles possèdent un système interne d’expulsion des ADN viraux avant qu’ils puissent devenir virions. C’est là le portrait robot des cellules souches ! Dans le cas de la sclérose en plaques, il s’agit d’une apoptose (sorte de « suicide ») de lymphocytes T provoquée par des cellules souches infectées et suivie d’une atteinte inflammatoire locale appelant un afflux local de lymphocytes B surnuméraires. Le virus de l’hépatite et les vaccins sont plus inducteurs de sclérose en plaques qu’ils ne le sont de schizophrénie.

En résumé, pour le Dr Marie-Hélène Groussac, il ne faut pas stimuler les cellules souches au cours d’une infection car il y a danger. Une fois l’infection résolue, il faut toutefois réparer. Afin d’agir sur les cellules souches, il faut les activer par des auto-anticorps qui leur font émettre en surface des récepteurs aux immunoglobulines. Les traitements les mieux adaptés aux hépatites seront donc les anticorps anti-tissulaires, organothérapiques ou homéopathiques comme Tuberculinum + T.K., T.R., Thuya argentocculta, Thuya occidentalis. Afin d’équilibrer le réseau idiotypique, notamment dans la bascule entre immunoglobulines anti-infectieuses et auto-anticorps naturels à fonction immunocrine, les thérapeutiques les plus appropriées sont : la méthode du Dr Robert Roudier (micro-immunothérapie), les autovaccins bactériens dilués et les nosodes homéopathiques suivants : Colibacillinum, Sérum d’anguille, Sérum anti-colibacillinum, Serum equi. Dans le cas de la sclérose en plaques et de la schizophrénie plus particulièrement (déficience de la fonction immunocrine), on utilisera les immunoglobulines anti-organiques.

La méthode du Dr R. Roudier (Lyon), qui est une homéopathie extrême, encore plus individualisée que la pratique habituelle puisqu'elle s'appuie sur le groupe génétique du patient, permet une amélioration indéniable des maladies auto-immunes ou dégénératives. Sa méthode a été reprise par le Dr Cornette de Saint-Cyr près de Vannes (lui téléphoner entre 20h et 21h au numéro 02 97 45 57 35) ainsi que par l’Institut International de Micro-Immunothérapie (3 IDI), 5 rue de Turbigo, 75001 Paris (01 44 88 24 06).

La noix de coco favorise les cellules souches

D’après le thérapeute Pierre Arzant, le cholestérol à haute densité (HDL) et l’acide laurique (ou dodécanoïque) favorisent le développement des cellules souches réparatrices de la gaine de myéline. L’acide laurique (en C12) se trouve principalement dans l’huile de coprah extraite de la pulpe des noix de coco (Cocos nucifera), dans l’huile de palmiste extraite des graines du palmier Elaeis guineensis (dont la pulpe fournit l’huile de palme, excellente par ailleurs sous sa forme non raffinée et rouge, comme expliqué dans ma page sur le cholestérol), ainsi que dans l’huile de colza ou canola (Brassica napus).

La noix de coco protège les bébés

Les acides gras saturés de la noix de coco (sous forme d’huile de coprah ou de pulpe) présentent la vertu de renforcer les propriétés antibiotiques du lait maternel (leur effet hypercholestérolémiant étant laissé ici de côté). Une étude parue en 1998 a prouvé que les acides laurique et caprique protégeaient contre des virus tels que l’herpès et le HIV ainsi que contre des parasites protozoaires tels que le lamblia ou giardia intestinalis et contre des bactéries telles que le chlamydia et l’helicobacter. Des taux de 21 % d’acide laurique et de 6 % d’acide caprique ont été constatés dans le lait de femmes allaitantes consommant de la noix de coco, contre respectivement 3 % et 1 % dans le lait de femmes n’en consommant pas.

Les cellules souches peuvent être obtenues à partir de cellules de la peau

Il n’est plus nécessaire actuellement (août 2008) de faire appel à des cellules souches issues de fœtus humains car des chercheurs japonais et américains sont parvenus pour la première fois à créer des cellules souches à partir de cellules de la peau ! Ecouter en direct les précisions données par Virginie Matter lors du journal de 12h30 du 21 novembre 2008 à la Radio Suisse Romande, suivies de l’interview de Yann Barrandon, professeur à l’UNIL et directeur du Laboratoire de dynamique des cellules souches à l’EPFL.

Les recherches précédentes faisaient en effet appel à des fœtus humains afin d’obtenir les cellules souches réparatrices des gaines nerveuses de myéline.  La revue Cell Stem Cell du 04.05.08 rapporte les résultats suivants : des souris présentant des atteintes graves du système nerveux ont pu recouvrer une activité cérébrale quasi normale grâce à des injections de cellules souches provenant d’un fœtale humain.

« La lignée de souris en question est très particulière. Ces animaux souffrent à la fois d’une dépression de leur système immunitaire et d’une anomalie majeure de la structure de leur système nerveux central caractérisée par l’absence de myéline. Sans cette substance grasse qui gaine les fibres nerveuses, le système de communication entre les neurones est défaillant.

La dégradation de la myéline se retrouve dans de nombreuses maladies neurologiques de la petite enfance ainsi que dans la sclérose en plaques. Les souris de laboratoire utilisées par l’équipe dirigée par le docteur Steven A. Goldman (université du centre médical de Rochester, Etat de New York) présentent, quant à elles, une série de déficits graves avec une espérance moyenne de vie de cinq mois.

Une partie de celles (6 sur 26) auxquelles les chercheurs ont greffé, dans le cerveau, des cellules souches fœtale humaines, ont présenté une amélioration notable des symptômes pathologiques. Quatre ont en outre pu vivre une année en montrant tous les signes d’une quasi-guérison. Les analyses post mortem pratiquées sur ces animaux ont démontré que la catégorie des cellules souches qui avaient été injectées dans le système nerveux central avait permis une remyélinisation de l’ensemble du cerveau ainsi que de la moelle épinière.

« Les résultats publiés sont impressionnants en ce qui concerne la colonisation par les cellules greffées, souligne le docteur Anne Baron-Van Evercooreen qui, au sein de l’unité 546 de l’Inserm, dirige l’équipe « Approche fondamentale et thérapeutique de la remyélinisation ». Il faut néanmoins garder en mémoire que les greffes sont pratiquées dès la naissance et que la colonisation se fait en fonction du développement du cerveau qui, à ce stade, est en pleine myélinisation. Il possède de ce fait tous les facteurs nécessaires pour favoriser la migration et la différenciation des cellules greffées. »

Pour Anne Baron-Van Evercooreen, un des apports majeurs des chercheurs américains est d’avoir créé un modèle de souris à la fois démyélinisées et immunodéficientes, ce qui a permis d’utiliser des cellules fœtale humaines sans rejet. Un autre apport a été de mettre au point un système d’injection dans différentes régions du système nerveux central. Quant au recours à des cellules humaines d’origine fœtale, il s’inscrit clairement dans le projet de mener à terme des essais cliniques sur l’homme.

« Ces résultats ouvrent réellement des perspectives pour certaines leucodystrophies comme la maladie de Pelizaeus-Merzbacher », estime la spécialiste française. Cette maladie neurologique démyélinisante d’origine héréditaire est très rare (1 cas sur 400 000 naissances). Elle se manifeste par de graves troubles de la motricité. Dans les formes les plus sévères, l’espérance de vie ne dépasse pas l’adolescence. Si d’autres équipes parviennent à reproduire de tels résultats dans d’autres modèles d’affections neurologiques démyélinisantes aujourd’hui incurables, on peut raisonnablement imaginer que des essais cliniques pourront rapidement être lancés. »

Cette importante information a été reprise également par la revue Science et Vie, août 2008, p. 34.

 

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