La Crise est due à la confusion entre dépôts et créances,

ainsi qu’à la soumission aux marchés privés

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(Tribune de Genève du mercredi 19 décembre 2012, p. 2)

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L’Union européenne moribonde est sous perfusion monétaire suisse :

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(Tribune de Genève, 5 novembre 2012, p. 2 ; « Cuisine monétaire »)

 

ACHAT D’EUROS = ACHAT D’OBLIGATION D’ETAT =  PRÊT A FONDS PERDUS =EFFACEMENT DE DETTE = DON !

 

Il faut bien comprendre ceci : lorsque la BNS (ou la BCE ou la Chine ou d’autres investisseurs) « achètent de l’euro », ils achètent de la dette sous forme d’obligations d’Etat (titres de créance). Ces réserves de devises ne sont évidemment pas injectables dans l’économie du prêteur (sauf revente de ces créances), de sorte que ces achats « illimités » ne peuvent pas être inflationnistes. Acheter de l’emprunt revient à prêter mais comme il n’y a aucun espoir de récupérer le capital ainsi prêté (et encore moins les éventuels intérêts) dans le cas des Etats européens, ces achats reviennent finalement à des dons ! Grosso modo, la Suisse sert donc de banque centrale à l’Europe car elle fait le même travail d’effacement (rachat) de dette que maintenant la BCE avec son « nouveau plan de rachats » (« illimités ») :

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(Tribune de Genève – 24 novembre 2012 – p. 13)

Ces créances pourries (car jamais honorées) soulageront les emprunteurs. Elles seront finalement détruites comme un ticket de métro utilisé mais personne n’aura rien perdu ni sorti de sa poche puisque le prêteur n’aura fait qu’inscrire des chiffres à l’actif de son bilan, en contrepartie des dettes étrangères mises à son passif (opérations purement comptables de création monétaire ex-nihilo) !

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En tant que linguiste et professionnel de la langue française (traducteur-réviseur P4 dans une organisation internationale des Nations Unies), je tiens à dénoncer une grave confusion sémantique qui peut expliquer la Crise structurelle. Les termes très vagues de « monnaie », de « fonds » ou d’«argent » correspondent en effet à plusieurs masses monétaires différentes car –grosso modo et en sciences économiques élémentaires- il faut distinguer d'une part les dépôts (c’est-à-dire les agrégats M1-M2 – dépôts et fonds propres - Bargeld en allemand) et d'autre part les créances (agrégat M3 -  argent-crédit - Schriftgeld). Pourquoi confondre dépôts d’argent réel avec les créances  d’argent virtuel, alors que celles-ci ne correspondent à aucune sortie d'actifs et ne sont que des lignes d’écritures comptables de crédit ?

 

Le seul prix Nobel français de Sciences économiques (1988), Maurice Allais, a toujours dénoncé l’illogisme consistant à appliquer aux crédits créés ex-nihilo (simples écritures comptables) les mêmes règles économiques qu’aux dépôts réels, c’est-à-dire :  remboursement du capital prêté plus intérêts. C’est ainsi que l’économiste-journaliste Paul Fabra a pu écrire dans le quotidien Le Monde du 28 octobre 1988 cette phrase incroyable : « Les idées d’Allais sur l’émission monétaire et du crédit ne sont pas moins radicales. Il faut dire qu’il n’y a pas de différence aujourd’hui entre le métier de banquier et celui de faux-monnayeur. »

 

Une fois cette distinction sémantique clairement établie, toute la base de la « Crise » s’effondre d’elle-même : pourquoi payer des intérêts sur des emprunts purement scripturaux ? La dette de 1 700 milliards € de notre pays a déjà été payée sous forme d’intérêts sur un « capital » inexistant puisqu’il ne s’agit que d’écritures purement comptables. Gerald Celente, directeur du Trend Research Institute, expose clairement le résultat de cette arnaque monétaire dans la  vidéo ci-dessous du 7 août 2012 (13 min 53 s) :

 

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La Tribune de Genève du 27 août 2012 confirme la réalité de la création ex-nihilo de monnaie scripturale par la Banque Nationale Suisse (opération interdite aux Etats européens par l’article 123 du Traité de Lisbonne) :

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Représentation graphique de la dette scripturale des Etats-Unis d’Amérique sous forme de billets imprimés de 100 USD :

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C’est amusant, mais on « n’imprime » plus l’argent de nos jours (les billets imprimés ou « currency » -en vert ci-dessous- sont marginaux) :

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car les banques écrivent (ex-nihilo) des lignes de crédit (M3), c’est-à-dire de la monnaie scripturale, laquelle est assimilée abusivement à des dépôts (M1/M2) d’argent-travail réel (c’est-à-dire : remboursement + intérêts sur de simples écritures comptables sans sortie d’actifs)!

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Un non-paiement (ou effacement, ou décote, ou restruscturation…) de dettes scripturales n’a d’incidence que d’ordre comptable sur le bilan des banques prêteuses et ne représente aucune perte d’argent réel, comme l’ont déjà démontré récemment la « décote » de 50 % effectuée pour la Grèce ou l’effacement total de la dette du Togo (106 millions €). Le compte « Pertes et profits » suffit à régler la question sur le simple plan comptable du bilan des banques car il n’y a eu au départ qu’une création de monnaie ex nihilo (sans aucune sortie d’actifs). C’est en tout cas ce que sait faire la Banque Nationale Suisse (BNS) d’après ce courrier de lecteur :

Jusqu’en janvier 1973, la Banque de France prêtait à l’Etat sans intérêts, ce qui était son devoir régalien ; mais par la loi de finances du 3 janvier 1973 (dite « loi Pompidou-Rothschild »), l’Etat français s’est lui-même lié les mains en s’obligeant à emprunter aux banques privées contre intérêts ! Cette obligation masochiste sinon suicidaire fait maintenant l’objet de l’article 123 du Traité de Lisbonne pour tous les Etats membres de l’Union européenne. C’est , à mon avis, la deuxième cause de la « crise » car les intérêts exponentiels de ces emprunts ne peuvent logiquement jamais être compensés puisque la monnaie correspondante n’a jamais été créée : on doit donc prendre sur le capital emprunté ou recouvré par le Trésor public pour les honorer ; mais c’est là un « jeu de l’avion » (interdit en droit commun) dans lequel on est finalement et forcément perdant, comme on s’en rend compte aujourd’hui dans ce qui m’apparaît comme un incompréhensible et absurde sado-masochisme financier où les marchés prêteurs demandent des prêts aux Etats afin de pouvoir les leur reprêter (par l’intermédiaire du FMI ou d’un autre relais) !

 

En réalité, la France a déjà payé sa dette de 1700 milliards d’euros, en seuls intérêts sur ce qui n’était au départ que de simples écritures comptables de crédit (Schriftgeld en allemand ou agrégat M3). Leur effacement ne serait qu’une perte virtuelle puisque personne n’a sorti de sa poche personnelle d’argent réel (Bargeld en allemand ou grosso modo les agrégats M1/M2, hors crédits) lors de la création ex-nihilo du capital. Ce scandale de la création monétaire ex-nihilo (simples écritures comptables de crédit) par des institutions privées et de la confusion entre l’argent réel et l’argent virtuel est dénoncé par d’autres économistes mais n’a pas encore éclaté au grand jour (malgré mes efforts en ce sens depuis 1968). J’ai déjà exposé cette véritable arnaque sur la page intitulée « Les Dettes sont Virtuelles » qui résume la page principale intitulée « L’Explication monétaire de la fausse Dette et de la fausse Crise », qui compiles mes recherches à ce sujet depuis mai 1968.

 

A ce jour, on doit honnêtement constater que seul le Front National a –quoique partiellement à mon sens- compris le fond du problème car ce parti veut redonner à la Banque de France son rôle régalien normal (création de monnaie centrale sans intérêts) comme le fait p. ex. la Banque Nationale Suisse afin d’échapper aux marchés privés. Cette vidéo de 9 min est tout à fait claire.

Dans cette vidéo, Alain Bonnet de Soral (frère de l’actrice Agnès Soral) a toutefois mieux compris l’imposture monétaire :

La loi Pompidou-Rothschild de 1973 est dénoncée en 4 min dans cette 3e vidéo :

L’arnaque de l’article 123 du traité de Lisbonne (refusé par les Français à 55 %) est expliquée dans cette vidéo de 13 min :

Cette 4e et dernière vidéo (13 min), plus didactique, explique clairement l’origine de la Dette publique dans le système bancaire actuel :

 

LA SOLUTION PROPOSEE PAR BRUNO LEMAIRE

 

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(suite et données historiques sur l’arnaque de la création monétaire ex-nihilo à consulter sur http://dbloud.free.fr/monnaie.htm)

Merci de ton attention.

 

Denis Bloud (citoyen français expatrié, né en 1941, ADN : Celtes alpins)

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