Les "Faiseurs d'ailes"

(WingMakers)

"Assimilés à des Dieux, les Faiseurs d'Ailes sont porteurs de vie et maîtres concepteurs généticiens, insérant des modèles ADN sur toutes les planètes compatibles, dans toutes les galaxies, pour l'un (le nôtre) des superunivers parmi les 7 existants. En tout état de cause, cette histoire vaut d'être connue, car si elle était fausse, la somme fantastique de ses éléments imbriqués en fait une épopée de science-fiction qui surclasse, ou du moins égale, les meilleurs récits d'un Bradbury, Asimov, Clarke ou Herbert, pour n'en citer que quelques-uns. Pour ma part, je pense que tout cela a de très fortes chances d'être vrai. Car c'est tout bonnement fantastique de voir prendre chair et forme le "Paradise Lost" de Milton ("Le Paradis Perdu"), mais à une échelle galactique. Avec les légions déchues et surpuissantes des "Animus" (= création de Lucifer...) contrées par les "Faiseurs d'Ailes" pour défendre la création et permettre à l'homme (Créature à l'Image de Dieu) de poursuivre son cheminement spirituel, pour que grandisse et s'étende toujours plus loin et plus haut "Tout Ce Qui Est". Je trouve tout cela sidérant. Pour le texte original de l'introduction, avec ses différents liens, il faut aller ici : http://www.Faiseurs d'Ailes.com/fullintro.html " (texte de Cristobal affiché sur le forum d'Onnouscachetout)


Sites à consulter :
Le site original des Faiseurs d'Ailes (en anglais)
Une présentation en français très complète de l’historique des Faiseurs d'Ailes

Les pages PDF téléchargables du site des Faiseurs d'Ailes (les versions en français, espagnol, italien, allemand, suédois et chinois se trouvent au bas de la page)
Les musiques des Faiseurs d'Ailes (avec des échantillons téléchargables)
Le site original de Lyricus

Un forum en français

La revue Nexus n°3 a publié un article à ce sujet au cours de l'été 1999.


L’histoire des Faiseurs d'Ailes

« Nous appartenons comme vous à la Tribu de la Lumière. Seuls nos corps sont différents. Tout le reste demeure dans la claire Lumière de la Permanence. Nous sommes à la fois votre avenir et votre passé. Vous êtes venus sur cette planète oublieuse de qui vous êtes et de pourquoi vous êtes ici. Maintenant vous allez vous souvenir. Maintenant vous nous aiderez puisque vous l'avez accepté. Maintenant vous vous réveillerez à la raison de votre présence sur cette Terre. »

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En 1940, plusieurs découvertes d'ovnis écrasés justifièrent un budget spécial du gouvernement américain pour financer une nouvelle structure au sein des services ultrasecrets de la NSA (Agence Nationale de Sécurité), qui serait responsable de la mise en sûreté, de la protection et de l'analyse des technologies trouvées dans des vaisseaux spatiaux extraterrestres. Le "Laboratoire des Projets Spéciaux" fut ainsi créé. Il allait bientôt devenir le plus secret de tous les laboratoires de recherche fédéraux américains. Basé dans le haut désert près de Palm Springs, en Californie, ce complexe lourdement fortifié et dissimulé, a accueilli durant des années de grands scientifiques venus d'autres laboratoires gouvernementaux et qui disposaient d’autorisations de sécurité préexistantes.

"L'Impératif E.T.", comme on l'appelait dans les années 1950, était considéré par le gouvernement américain comme étant d'une importance cruciale pour la sécurité nationale des États-Unis et, en fait, pour la planète entière. L'Organisation de Renseignement et de Contacts Avancés (ACIO) fut alors créée et chargée d'analyser les technologies extraterrestres récupérées, sous quelque forme qu'elle soient trouvées, afin de découvrir les façons des appliquer à la fabrication de missiles, de systèmes de guidage, de radars, d’avions de combat, à la surveillance et aux communications, pour permettre à l’Amérique de dominer les arènes de la guerre et de l'espionnage. Au milieu des années 1950, plusieurs vaisseaux spatiaux extraterrestres furent ainsi récupérés avec des créatures extraterrestres encore vivantes à l'intérieur. Ces incidents se produisirent non seulement aux Etats-Unis d'Amérique, mais aussi en Union Soviétique et en Amérique du Sud. Lors de l'un de ces incidents survenus en Bolivie, un brillant expert en électronique, Paulo Neruda, [à ne pas confondre avec l'écrivain chilien Pablo Neruda – DBL] récupéra certains équipements de navigation à bord d'un ovni écrasé et négocia avec succès d'être embauché à l'ACIO en échange de l'utilisation de ses découvertes.

Paulo Neruda et son fils alors âgé de quatre ans, Jamisson, devinrent citoyens des États-Unis en 1955. Neruda père obtint rapidement un poste de directeur de haut niveau dans l'ACIO avant qu'il ne meure en 1977. Son fils, Jamisson, rejoignit l'ACIO peu de temps après sa mort et devint son meilleur expert en linguistique, en chiffrage et en technologies de décodage.
Le jeune Neruda était un génie des langues et des ordinateurs, qu'ils soient de conception humaine ou extraterrestre. Son don fut rapidement considéré à l'ACIO comme un élément essentiel dans son interaction avec l'intelligence extraterrestre.

Les découvertes d'extraterrestres vivants des années 50 avaient entraîné la création d’un nouvel ordre du jour pour l'ACIO. Un Programme de Transfert de Technologie (TTP) vit notamment le jour après la découverte d'extraterrestres de deux races étrangères distinctes connues comme les Zêtas Reticuli (Petits-Gris) et les Corteum. Des technologies issues de ces races furent fournies à l'ACIO en échange de divers services et de privilèges importants accordés par les États-Unis ou d'autres gouvernements aux émissaires de ces deux races. L'ACIO devint le lieu de centralisation et d’étude des technologies issues du TTP avec les Zêtas et les Corteum. Puis la compétence de l'ACIO fut élargie pour mettre au point ces technologies et en faire des technologies non militaires qui furent disséminées dans le monde entier et utilisées dans le secteur public aussi bien que dans le secteur privé. Les circuits intégrés et les lasers font partie de ces technologies "en avance sur leur temps" issues de la collaboration de l'ACIO avec les Zêtas et les Corteum.

En 1972, un artefact plus sophistiqué que ceux des Zêtas ou des Corteum fut découvert « par hasard » au beau milieu du désert du Nouveau-Mexique [où avait eu lieu l'accident de Roswell en juillet 1947 – DBL] par un groupe d’étudiants en randonnée, avant d’être transmis au laboratoire de l’ACIO. Son examen en 1977 par l’équipe de Neruda révéla qu’il était conçu et construit d’une seule pièce sans aucune trace d’assemblage, ne correspondait à aucune codification ni nomenclature déjà inventoriés et répertoriés par l’ACIO. Il semblait contenir un alphabet multi-rangées migrant d'un code cryptographique bidimensionnel à un modèle fractal tridimensionnel, et faisait penser à une sorte de carte topographique. Selon le rapport des jeunes qui l'avaient découvert, ceux qui tenaient l'artefact entre les mains étaient rapidement victimes d'hallucinations.

Certains membres de l’équipe de Neruda possédaient un intellect - un Q.I. - bien supérieur à celui de la moyenne des scientifiques de haut niveau, grâce à une technologie d’amélioration mentale obtenue des Corteum et connue à l’ACIO sous le nom de "Technologie Minyaur". L’un de ses plus proches collaborateurs suggéra que l’artefact ait été intentionnellement abandonné par des voyageurs du temps. Alors qu’il examinait l’artefact, Neruda constata un jour avec stupéfaction qu’une lumière commençait à se former autour de lui selon les mêmes glyphes qui le dessinaient. Un mirage de lumière d'or miroitante, serpentine et sculpturale semblait hésiter au-dessus de sa tête. Il observa de toute l'intensité dont il était capable, et à sa surprise ils commencèrent à se déplacer, pas les glyphes, mais quelque chose à l'intérieur des glyphes, quelque chose circulait en eux comme du sang courant à l'intérieur d'une artère.

Quoi que ce fût, le phénomène commença à s'accélérer. Puis Neruda perçut un son ronronnant, semblable au bourdonnement de l'électricité, mais infiniment plus doux. Cela commença par un son sourd qui se mit ensuite à monter et à osciller en lui, jusqu’à ce qu’il puisse entendre des mots se former. Rien d'intelligible pour commencer, mais c'était assurément une ébauche de langage. Son esprit et tous ses sens se concentrèrent alors vers ce son, essayant désespérément d’y discerner des mots. Puis cela se produisit. C’était de l'anglais, des mots qu'il pouvait comprendre : « Vous êtes des amis. Ne ressentez aucune crainte. Détendez-vous et écoutez simplement nos paroles. » Les mots étaient prononcés avec une diction parfaite, comme articulés par un acteur shakespearien. « Ce que nous vous communiquerons sera stocké à l'intérieur de votre esprit pour y être retrouvé plus tard. En vous réveillant, vous n'aurez aucun souvenir de notre réunion. Nous regrettons cela, mais c'est nécessaire en ce moment. »

Neruda pouvait sentir son cerveau former une protestation mais elle fut comme dissoute avant qu’il pût la formuler. « Ce que vous désirez, c'est activer notre technologie » reprit la voix. « Mais vous ne comprenez pas encore le contexte dans lequel notre technologie a été placée sur votre planète. Cette compréhension viendra, mais cela prendra du temps. Restez cependant assurés que nous surveillons le processus, attentifs et toujours vigilants à protéger vos intérêts et ceux de notre mission. Nous sommes ce que vous deviendrez. Vous êtes ce que nous avons été. Ensemble, nous sommes ce qui définit l'âme humaine. Notre nom, traduit dans votre langue, est Faiseurs d'Ailes (Les Faiseurs d’Ailes). Nous sommes profondément pénétrés de la Lumière de la Source Première. Vous vivez dans une lumière plus faible qui a été réduite pour vous recevoir. Nous apportons le Langage de l'Unité dans cette lumière plus faible pour que vous puissiez voir comment vous deviendrez unifiés à une nouvelle structure cosmologique dont vous ne pouvez pas même imaginer l'architecture et la splendeur.

Vous n'avez pas été capables de comprendre la Langue de l'Unité parce que vous ne comprenez pas l'Intégrité. Vous ne comprenez pas le grand Univers dans lequel vous vivez et dans lequel vous respirez. Vos plantes ont des systèmes de racines qui pénètrent dans la Terre et absorbent sa substance. De cette façon, toutes les plantes sont reliées. Maintenant, imaginez que chaque plante ait une racine secrète qui soit invisible, mais qu'elle soit néanmoins connectée au centre même de la planète. À ce point de convergence, chaque plante est réellement unifiée et consciente que son identité réelle réside dans ce système fondamental de racines interconnectées et que ces racines secrètes sont une ligne d’énergie par laquelle la vie a été apportée à la surface de la Terre. De cette même façon, l'humanité a une racine secrète qui forme une spirale la reliant au Royaume inexploré de l'Univers Central et de la Source Première. Cette racine secrète ressemble à un cordon ombilical qui connecte l'entité humaine avec l'essence nourrissante de son Créateur. Elle est le transpondeur du Langage de l'Unité. Et c'est cette langue que nous sommes venus enseigner.

Toute la vie est incorporée dans ce que nous nommerons un "Navigateur d'Intégrité". C'est votre sagesse fondamentale. Il vous tire pour vous amener à percevoir l'existence fragmentaire comme un passage dans l'Intégrité et l'Unité. Il est éternel et sait que la racine secrète existe, bien que cela puisse sembler intangible à vos sens humains. Le Navigateur d'Intégrité est le moteur inlassable qui transforme l'expérience de vie fragmentaire en expression de la vie unifiée. C'est ce pont immuable que toute forme de vie peut franchir en parfaite sécurité. L'Âge de les Illumination est l'âge de l’accès à l'Univers multidimensionnel et de l'appréciation de la vie dans l’intégrité de sa structure et dans sa perfection, pour ensuite exprimer cette appréciation en corps et en esprit à travers les différentes densités du temps et de l'espace. C'est la vision de graine du Navigateur d'Intégrité, l'empreinte de son but.

Nous sommes ici pour aider les êtres comme vous à conceptualiser puis ensuite à éprouver l'Univers multidimensionnel tel qu’il est vraiment, non seulement à travers la langue de votre monde, mais à travers celle de l'Unité, comme vous le voyez dans ces glyphes ! Au fur et à mesure que cette expérience se déroulera à travers vous, vous vous transformerez. Le Navigateur d'Intégrité sera capable de déposer une nouvelle perception de votre Soi alignée sur l'image de la Source Première. C'est cette nouvelle image, révélée par votre Navigateur d'Intégrité, qui changera le cours de ce système planétaire. Nous sommes ici pour accélérer la formation de cette image dans l'esprit de l'humanité.

Si l'humanité comprend que cette racine secrète existe et qu’elle porte en elle la Langue de l'Unité, alors les humains peuvent prendre en charge la responsabilité non seulement de la Terre et de son système solaire, mais de sa galaxie et de son univers. Les humains peuvent se hisser au niveau de l'âme humaine et se transformer en ce que nous sommes. Indépendamment de notre position sur la ligne du temps de l'évolution, nous sommes tous codés pour remonter dans l'escalier de l'Univers. C'est notre chemin migrateur. Quelques-uns débutent et finissent plus tôt que d'autres, mais tous feront le voyage.
»

Neruda et ses collaborateurs acquirent rapidement la conviction que l’artefact représentait avant tout une intelligence, pas une technologie et qu’il était en quelque sorte vivant. Il semblait avoir été conçu pour éliminer les intrus et être capable de s’auto-protéger. Il explorait la conscience de ses visiteurs pour déterminer leurs intentions et pendant qu'il les testait, il démantibulait leurs pensées tout en les neutralisant durant toute la durée de son évaluation de leurs intentions.

Les employés de l’ACIO acceptent tous depuis longtemps d’être contrôlés à l’aide d’un implant de la taille d'un grain de riz inséré à gauche de leur colonne vertébrale. La technologie dite du "bodyprint" transmet l’empreinte vibratoire de chaque individu à un réseau satellite géré conjointement par la NASA et l’ACIO. Cette technologie permet théoriquement non seulement de repérer immédiatement et précisément les porteurs d’implant où qu’ils se trouvent, et donc d’empêcher d’éventuelles désertions, mais également de contrôler les pensées et de ramener éventuellement à la raison les esprits rebelles, séparatistes ou récalcitrants.

Neruda avait eu beaucoup de mal à accepter l’idée de se soumettre lui-même au dispositif du bodyprint, car c’était essentiellement un être épris de liberté. Mais, en présence de l’artefact, il accepta volontiers de s’abandonner à l’influence d’une énergie psychique qu’il ne contrôlait pas. Car son intuition lui disait qu’il ne courait aucun risque. « Nous sommes ce que tu recherches, ce que tu as toujours recherché » reprit la voix. Elle était autoritaire, mais douce. « Vous êtes guidés, même en ce moment, pour trouver ce que nous avons laissé pour vous. C'est déjà à votre portée et quand vous sentirez vos doigts l'atteindre, fermez-les solidement sans hésitation. Sans crainte. Nous vous disons que c'est la seule manière. Vous ne trouverez notre monde que si vous passez sans crainte. C'est la seule barrière vers notre monde qui soit impénétrable.

Nous sommes dans votre espèce depuis sa création sur cette planète que vous appelez la Terre. Nous sommes codés dans votre ADN, dans les structures invisibles qui entourent et soutiennent votre ADN. Notre monde est à la fois en vous et plus éloigné que votre esprit ne peut le comprendre. Vous trouverez notre monde parce que vous avez besoin de notre aide pour éveiller une partie de votre nature qui est cachée de votre vue derrière les mots de vos langues.

Votre planète intéresse une espèce extraterrestre dont vous n'êtes pas conscients en cette époque. C'est une espèce plus avancée et plus dangereuse que vous ne pouvez l'imaginer. Si l'humanité est destinée à gérer cette bibliothèque génétique appelée la Terre, que nous avons soigneusement cultivée et que nous avons exportée dans cette galaxie, alors elle devra se défendre contre cette race de prédateurs.

Votre planète fait partie d'un univers interconnecté qui fonctionne dans le chaos ordonné extérieur aux instruments, aux technologies et aux inventions formulées par vos scientifiques. Il y a quelque chose au-dessous de la particule et de l'onde, au-dessous du subconscient, au-dessous de la résonance spirituelle des plus grands enseignants de la Terre et ce Langage de l'Unité reste caché de vous. Il est codé dans votre ADN. Nous avons fait cela. Et nous avons placé dans votre ADN les déclencheurs qui éveilleront votre capacité à survivre à un changement dans votre apparence génétique.

Après cette rencontre, vous sentirez une nouvelle confiance dans vos pouvoirs d'investigation. Vous êtes une entité holographique capable de s’éveiller, grâce à ce sentiment de confiance, jusqu’à une fréquence de votre conscience qui vous guidera dans notre monde. Vous n'avez aucune raison de nous croire, et cependant vous savez que nos mots n'ont aucun autre but que d'éveiller une partie de vous longtemps inerte. Nous sommes les Faiseurs d'Ailes. Nous vous quittons dans la Lumière qui est Une.
»

Au contact de l’artefact, Samantha, une collaboratrice de Neruda qu’il avait tenu à faire engager par l’ACIO en raison de ses capacités médiumniques, eut une vision suggérant la possibilité de découvrir une grotte où des révélations importantes leur seraient transmises. Ils eurent alors tous deux l’idée de ramener l’artefact jusque dans ce coin de désert où il avait été initialement découvert par de jeunes étudiants et d’établir autour de lui un dispositif complexe et sophistiqué d’identification et de repérage.

Et c’est ainsi qu’une grotte fut effectivement découverte, renfermant 24 cavités, 23 chambres et une antichambre, reliées entre elles à partir d’un couloir en forme de spirale. Neruda y découvrit un disque brillant d'environ 7 centimètres de diamètre, une sorte de disque optique, une capsule temporelle conçue sous la forme d’un ensemble de quarante-six artefacts, dont la-moitié est de l'art, et l’autr moitié de la technologie.

C'était comme si une civilisation extraterrestre avait planté ces artefacts afin qu’ils puissent être récupérés et analysés ultérieurement. La ressemblance de l’agencement des 23 chambres à partir d’un couloir en forme de spirale faisait irrésistiblement penser à la structure d’un brin simple d’ADN et aux 23 paires de chromosomes que renferme chaque cellule de notre corps. Neruda en conclut que des extraterrestres étaient probablement à l’origine de cette découverte et qu’ils essayaient de nous dire que notre ADN est endommagé ou inachevé.

Les observations et déductions de Neruda l’amenèrent bientôt à penser que des représentants d’une civilisation extraterrestre, vraisemblablement originaire de la double galaxie M51, étaient venus sur la Terre il y a 850 ans dans cette région du Nouveau-Mexique alors occupée par les Indiens Anasazi (qui sont d’ailleurs réputés pour avoir mystérieusement disparu de notre planète autour de l’an 1150), et en étaient repartis en abandonnant derrière eux un appareil d'autoguidage dont ils avaient prévu qu’ils serait récupéré presque 850 ans plus tard, c’est-à-dire à notre époque.

Les premières analyses du disque et des cryptogrammes révélèrent que leurs auteurs se font appeller les Faiseurs d'Ailes. Ils affirment être impliqués dans notre génétique, car ils sont originaires de la Race Centrale dont toutes les races qui peuplent notre univers seraient issues. Il semblerait qu’ils vivent à l'intérieur de nous à un certain niveau et qu'ils vivent en même temps à une grande distance, très loin, probablement dans la galaxie M51. Ils ont également lancé un avertissement à notre humanité actuelle à propos du besoin que nous aurons prochainement de nous défendre contre une autre race d'êtres, une race extraterrestre qui possède une technologie plus avancée que ce que nous pouvons imaginer. Ils affirment qu’ils vont essayer de déclencher quelque chose dans notre ADN qui nous permettrait de résister à un proche changement, un changement génétique, et que tout cela est nécessaire parce que nous aurons besoin de défendre notre planète.

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En 1972, dans un coin perdu au nord du Nouveau-Mexique, un groupe de randonneurs découvrit un objet et des pictogrammes peu communs dans un canyon inconnu. Un archéologue de l'université du Nouveau-Mexique analysa cet objet et entreprit des fouilles dans la zone où il avait été découvert, mais sans résultat: rien ne permettait de dire que des hommes préhistoriques s'étaient installés dans ce canyon. On a alors supposé qu'une tribu nomade indienne avait choisi cet endroit pour établir un camp provisoire, puis était partie en laissant quelques objets, témoins de leur passage. Il restait toutefois deux points très obscurs. D'une part, tous les objets dataient du 8e siècle après J.C., à l'exception d'un seul, appelé "la boussole", dont la technique était très inhabituelle. Il avait été trouvé au milieu d'objets plus typiques comme des poteries et de simples outils. Il était recouvert d'étranges symboles hiéroglyphiques qu'on retrouvait en partie sur la poterie. D'autre part, les pictogrammes retrouvés dans cette zone étaient apparus de façon inexplicable et étaient très différents des autres gravures rupestres découvertes dans le Sud Ouest ou même sur le reste du continent.

En raison de ces deux anomalies, les objets ainsi que le projet tout entier devinrent vite la propriété du gouvernement américain ou, plus précisément, la propriété de la NSA (Agence de Sûreté de l'État). Ils témoignaient peut-être du passage sur Terre d'extraterrestres pendant la préhistoire, et la NSA avait les moyens de lancer une expédition scientifique à grande échelle en vue de déterminer la nature et l'importance du site. Des fouilles entreprises en 1973 sur tout le site par un service secret de la NSA permirent de découvrir quelques nouveaux objets mais aucun d'entre eux ne prouvait la présence éventuelle d'extraterrestres. D'autres pictogrammes furent mis au jour, mais leur décodage était très difficile et très frustrant. On fit alors appel à des experts mais personne ne put se mettre d'accord sur leur signification. Le projet rejoignit alors les archives de la NSA, sous le nom de code "Ancient Arrow" [Flèche Antique], aussi vite qu'il était devenu une enquête prioritaire.

Vingt et un ans plus tard, en 1994, une série de glissements de rochers creusa une partie du site Ancient Arrow. Le canyon est situé dans une zone inconnue de parc boisé appartenant à l'état du Nouveau-Mexique. Après sa découverte en 1972, il fut officiellement interdit aux randonneurs et aux campeurs et laissé dans son état naturel. De temps en temps, des scientifiques financés par la NSA visitaient le site, espérant découvrir de nouveaux indices, mais sans succès.

Peu de temps après les glissements de rochers, une petite équipe d'agents de la NSA se rendit dans le canyon afin de poursuivre les recherches. Ils découvrirent l'entrée d'une caverne qui s'enfonçait profondément à l'intérieur des parois du canyon. Au fond de cette caverne il y avait une entrée bien cachée qui permettait de pénétrer dans la structure rocheuse du site; là, ils trouvèrent un système de tunnels et de chambres qui avaient été creusés dans la masse rocheuse. Il y avait en tout 23 chambres, toutes reliées de façon assez complexe à un couloir intérieur, et dans chacune d'elles des peintures murales, des séries de pictogrammes, des hiéroglyphes ainsi que ce qui semblaient être des techniques extraterrestres en attente d'être mises au jour.

Après cette découverte, un rapport fut immédiatement transmis au responsable du projet ; puis officiellement placé sous la compétence de l'ACIO (Organisation de Renseignements et de Contacts Avancés) qui mit en place une équipe de recherche interdisciplinaire afin d'évaluer la nature exacte du site et d'essayer de découvrir d'autres preuves d'une visite extraterrestre.

L'ACIO est en fait un département non reconnu ou tenu secret de la NSA. Son quartier général est en Virginie mais elle a également des hommes en Belgique, en Inde et en Indonésie. C'est un service totalement inconnu, même de certains responsables hauts placés de la NSA. L'ACIO est l'organisation la plus discrète de tous les services de renseignements. Sa mission consiste à rechercher, assimiler et reproduire toute technique ou découverte d'origine extraterrestre. Elle est constituée principalement de scientifiques qui gardent l'anonymat et perçoivent toutefois des salaires de plus de 400 000 dollars par an en raison de leur habilitation sécuritaire et de leur Q.I. Cette organisation secrète possède non seulement des cerveaux mais également des techniques beaucoup plus perfectionnées que toutes celles des autres centres de recherche de la planète. En un mot, c'est la meilleure.

Les objets trouvés sur le site Ancient Arrow étaient quasiment incompréhensibles pour l'équipe de recherche. Il y avait encore de nombreux mystères. Pourquoi une culture aussi avancée aurait-elle laissé des objets lui appartenant dans un ordre aussi précis ? Quel était le message qu'ils essayaient de nous transmettre ? Que représentaient réellement leurs techniques et pourquoi les avoir laissées ? Les créateurs de ce site s'étaient-ils mêlés aux tribus indiennes ou s'étaient-ils isolés ? Qui étaient-ils et pourquoi étaient- ils à cet endroit au 8e siècle ? Avaient-ils l'intention de revenir ? Ce ne sont que quelques-uns des mystères auxquels se trouvait confrontée l'équipe de recherche. Après 7 mois de restauration, d'inventaire et d'analyses, le projet Ancient Arrow restait une énigme. On s'affairait plus à la préservation des objets qu'à la découverte de leur histoire, même si les spéculations allaient bon train.

Petit à petit, l'équipe commença à formuler une hypothèse: une colonie extraterrestre s'était installée sur Terre au 8e siècle et s'était isolée dans le canyon de Ancient Arrow; de plus, elle avait une mission bien précise qui consistait à laisser une énorme "capsule témoin" qui devait être découverte à la fin du 20e siècle. Bien que l'équipe de recherche n'eût pas la compréhension de la nature exacte de cette capsule témoin, il devait probablement s'agir d'une sorte d'échange culturel et non d'une invasion.

Une fois les travaux de restauration terminés, il fallut près de deux ans à une équipe de chercheurs pour déchiffrer partiellement les objets trouvés dans les chambres. Les 23 chambres semblaient reliées entre elles afin de transmettre un message spécifique ou une mission déterminée. Dans la vingt-troisième et dernière chambre, ils découvrirent un petit disque optique qui était supposé renfermer des informations numériques pouvant être la clé du déchiffrage des objets. Des scientifiques se dépêchèrent d'analyser le disque mais l'accès à son contenu fut impossible . On fit alors appel aux plus grands experts en informatique de l'ACIO afin d'essayer de décoder le disque mais en vain. Des mois durant, ils essayèrent toutes les méthodes possibles et imaginables mais rien ne marchait. Pour la première fois depuis près d'un an, le projet se trouvait dans une impasse et l'ACIO interrompit rapidement le financement. Après deux mois supplémentaires d'efforts infructueux, ils reconnurent qu'ils ne possédaient pas la technique qui permettait de lire le disque. Tous les objets qui avaient été découverts dans le canyon ainsi que le disque optique allaient être précieusement stockés dans un endroit sûr en attendant que de nouvelles techniques permettent de décoder le disque et de prendre connaissance de son contenu. On supposait qu'il renfermait des cartes du ciel, des répertoires et des glossaires de traduction, ainsi que toutes les réponses aux mystères entourant ses créateurs, et peut-être, chose plus importante, leurs intentions concernant la Terre. Le disque optique étant la clé permettant de comprendre la signification de la capsule témoin, l'ACIO n'avait d'autre choix que de suspendre le projet et d'attendre l'arrivée de nouvelles techniques pour pouvoir déverrouiller le disque.

Toutefois, deux scientifiques de l'équipe de recherche pensèrent que le disque pouvait être décodé en essayant de comprendre la signification des peintures murales de chacune des vingt-trois chambres. Selon eux, il ne s'agissait pas d'un problème complexe de technique mais plutôt d'un problème de langue ou de traduction. Après de nombreux efforts de persuasion, l'ACIO permit aux deux chercheurs d'assembler une réplique du contenu de la capsule témoin. Il s'agissait de dessins et de photographies détaillés de tous les objets trouvés dans les vingt-trois chambres, y compris des photos à haute résolution des peintures murales. Les deux scientifiques avaient l'autorisation de poursuivre leurs recherches sur leur temps libre à condition qu'ils gardent le plus grand secret sur leurs activités et qu'ils rendent compte de leurs découvertes directement au chef de division et directeur du projet.

Le disque optique fut mis en sûreté dans une chambre forte au sein même de l'ACIO. Officiellement, le projet fut suspendu jusqu'à nouvel ordre et tout le personnel associé fut assigné (avec une promotion) à d'autres tâches. Il n'était plus question d'en parler en attendant que de nouvelles techniques ou tout autre moyen permettent de déverrouiller le disque optique et de lire son contenu. Les scientifiques passèrent près de cinq mois à essayer de décoder, mais en vain, les objets de l'Ancient Arrow et de trouver les moyens de déverrouiller le disque. Pendant ce temps, l'ACIO expérimentait régulièrement de nouvelles techniques ou de nouvelles méthodes mais sans plus de succès. Un jour, à la fin de l'été 1996, l'un des scientifiques (un linguiste) eut l'idée de réduire les symboles figurant sur les peintures murales jusqu'à ce qu'ils se rapprochent le plus possible de ceux qui figurent dans un texte ancien sumérien. Même si la langue sumérienne n'existe plus, elle était suffisamment compréhensible pour que ce scientifique décode les symboles des peintures ; puis il plaça les vingt-trois mots dans le même ordre que les chambres et put enfin déverrouiller le disque optique. Le lien entre la langue sumérienne et la capsule témoin était la percée que l'équipe de l'ACIO avait tant attendue. Un simple jeu de 23 mots tirés du disque optique sur 8 000 pages de données. Malheureusement, ces données restaient incompréhensibles car il n'y avait pas dans l'ordinateur de jeu de caractères capables d'imiter les hiéroglyphes et les symboles particuliers de la langue. Il fallait donc mettre au point une traduction, ce qui leur prit encore six autres mois.

Une fois ce répertoire rentré dans l'ordinateur, les données, bien que pouvant être imprimées ou visualisées sur l'écran sous leur apparence de hiéroglyphes, devaient encore être traduites en anglais. C'était une tâche extrêmement fastidieuse qui ne pouvait être menée à bien par l'informatique en raison de la subtilité de la langue et du rapport complexe avec les peintures murales et pictogrammes du site Ancient Arrow. Alors qu'une traduction commençait à prendre forme, ils découvrirent que même à l'intérieur du disque optique, les données étaient fragmentées en 23 unités. Chaque unité semblait correspondre à une chambre particulière. Une fois les deux premières chambres traduites, il s'avéra que chaque unité renfermait des documents philosophiques et scientifiques, de la poésie, de la musique ainsi qu'une présentation de la culture et de l'identité de ses créateurs.

Les créateurs de la capsule témoin parlaient d'eux en employant le terme "Faiseurs d'Ailes " [les Créateurs Volants ou Constructeurs d'ailes]. Ils représentaient (au 8e s.) une version future de l'humanité vivant 750 années dans notre futur [donc à peu près maintenant-DBL]. Ils se disaient être des Porteurs de Culture, ceux qui apportent les graines de l'art, de la science et de la philosophie à l'humanité. Ils avaient laissé en tout sept capsules-témoins dans différentes parties du monde qui devaient être découvertes selon un schéma bien précis. Ils avaient apparemment l'intention d'aider les prochaines générations d'humains à développer une culture à l'échelle mondiale, un système unifié de philosophie, de sciences et d'art.

Au début de 1997, le scientifique de l'ACIO qui était à l'origine de la découverte du code d'accès du disque optique se trouva étrangement attiré par la mission des Faiseurs d'Ailes. Il était convaincu que l'ACIO ne ferait jamais part de cette découverte au grand public et il était persuadé que c'était une nouvelle trop importante pour ne pas la divulguer. Il prétendait également communiquer avec les Faiseurs d'Ailes, qu'ils surveillaient les progrès de l'ACIO et qu'en temps voulu ils feraient connaître au public la capsule témoin ainsi que son contenu. Cette affirmation inquiéta l'ACIO et plus particulièrement le responsable du programme Ancient Arrow qui finit par accorder un congé au scientifique et par l'écarter sommairement du programme. Le scientifique, craignant que l'on trafique ses mémoires ou même qu'on les détruise, quitta l'ACIO (il était bel et bien le premier à le faire !). Peu de temps après son départ de l'ACIO, il disparut. Toutefois, avant sa disparition, il confia certains documents sur les Faiseurs d'Ailes et leur capsule témoin à une journaliste qu'il avait choisie au hasard, Sarah.

Témoignage de la journaliste "Sarah"

"Je suis journaliste et suis en possession de photos, de musique, de poésie, d'artisanat, de répertoires de traduction, de copies de documents secrets et de différents textes philosophiques qui proviennent tous du programme Ancient Arrow. J'ai pris toutes les précautions nécessaires afin de conserver mon anonymat et de ne pas être retrouvée. Je suis convaincue que ces documents sont divulgués contre la volonté d'une organisation secrète très puissante, inconnue du gouvernement des Etats-Unis d'Amérique.

Avant que le scientifique de l'ACIO (que je nommerai Dr Neruda) prenne contact avec moi, je ne m'intéressais guère, voire même pas du tout, au problème des voyages dans le temps, aux extraterrestres, aux organisations secrètes ou toute autre chose de ce genre. Lorsque j'ai entendu l'histoire pour la première fois, j'ai trouvé cela grotesque ; mais j'ai gardé mon objectivité de journaliste, ai rencontré le Dr Neruda et ai dû reconnaître à contre-cœur qu'il était improbable qu'un individu ait inventé cette histoire avec autant de détails et de preuves à l'appui tout en souhaitant rester anonyme.

Le Dr Neruda avait apporté des dossiers contenant des photos et des dessins de techniques très étranges comportant des symboles encore plus étranges gravés sur leur revêtement extérieur, des rapports concernant des tables de traduction, des protocoles chiffrés, des cartes du ciel et des dizaines de mémos provenant des responsables de l'ACIO et concernant le programme Ancient Arrow. Tous ces documents, y compris environ 400 pages de texte philosophique, avaient une telle authenticité que je ne pouvais les rejeter ou même les ignorer.

Il faut dire, à la décharge de ceux qui penseront que j'aurais dû vérifier toutes les données avant de présenter ces documents, que je suis incapable de corroborer son histoire tout simplement en raison de la nature même de l'ACIO. Cependant, et quelle qu'en soit la raison, j'ai toute confiance en ce Dr Neruda qui m'a remis ces documents. Il ne m'a rien demandé en retour. Il ne voulait ni argent ni reconnaissance. La seule chose que je devais faire était de choisir le meilleur moyen de porter ces documents à la connaissance du public. Il m'a juste conseillé de ne pas enquêter auprès de l'ACIO car il était convaincu que le NSA utiliserait une tactique de désinformation qui me ferait perdre mon temps et rendrait la divulgation de ces documents difficile si ce n'est impossible. Je n'ai approché aucun autre bureau du gouvernement car le Dr Neruda m'avait dit que l'ACIO, qui a des agents de haut rang à la NSA et à la CIA, serait immédiatement informée et qu'une tactique de désinformation s'en suivrait de la part de l'une ou de l'autre.

Je suis en possession de certains documents qui ne figureront pas sur le site des Faiseurs d'Ailes et si quelque chose devait m'arriver, j'ai fait le nécessaire pour que ces documents soient répartis entre les principaux médias que je connais. Ce sont là mes seules garanties.

Ma seule préoccupation est la divulgation de ces documents au public, qui par la suite décidera de ce qu'il doit en faire : faire pression sur les hommes politiques ou décider autre chose ; le choix lui appartiendra. Je suis convaincu que cette histoire est trop importante pour être laissée aux mains d'une organisation élitiste dont l'unique intérêt est de reconstruire les techniques découvertes sur le site Ancient Arrow et des appliquer à leur propre programme, qu'il ait une cause noble ou pas. Je me rends compte également que le serveur Internet qui accueille ce site pourrait être examiné ; s'il subit des pressions pour se défaire de ce site, je me trouverai également dans l'obligation de distribuer les documents en question. Que je me fasse bien comprendre : ces documents fournissent la preuve indéniable de l'existence de cette organisation secrète connue sous le nom de ACIO ; ses dirigeants sont nommés et leur véritable identité dévoilée.

Cela fait des mois que je me torture l'esprit pour trouver le moyen de présenter ces documents et il m'a semblé que la meilleure chose à faire était des mettre sur Internet pour permettre à un large public d'y avoir accès. C'est un ami très proche, en qui j'ai une totale confiance, qui a créé ce site. A part lui, personne (y compris mon serveur Internet) ne connaît mes intentions. Vous allez probablement vous demander pourquoi j'ai choisi de divulguer à si grande échelle les documents que m'a remis le Dr Neruda. Tout ce que je peux vous dire c'est que je n'ai pas l'intention de créer une ambiance de fête foraine autour de cette découverte. Cela pourrait au bout du compte se retrouver dans les mass-médias mais, pour l'instant, mon instinct m'incite à garder profil bas à la fois pour ces documents et pour moi-même. De cette manière, j'espère préserver un certain sens de la dignité de ces objets, et le plus longtemps possible.

Je n'ai jamais été impliquée dans une histoire de cette envergure et je suis convaincue qu'en passant un peu de temps sur ce site Internet et en mettant de côté votre incrédulité, ne serait-ce pendant quelques minutes, vous prendrez conscience de l'importance de la découverte de cette capsule témoin. La meilleure façon d'aider est de faire passer le mot sur cette découverte et d'ouvrir les yeux de vos députés. Si vous possédez un site Internet, reliez-le aux sites des Faiseurs d'Ailes.

Le Dr Neruda m'a prévenue que l'ACIO possède la version d'une technique de pointe fondée sur ce qu'il appelle "la vision à distance". D'après ce que j'ai compris, quelqu'un entraîné à cette technique peut localiser une personne par le biais d'une sorte de télépathie. Je sais que cela semble tiré par les cheveux mais le Dr Neruda a bien insisté sur le fait qu'ils avaient cette capacité et que c'est l'une des techniques qui effraient le plus les membres de l'ACIO. Dans le fond, c'est ce qui rend fidèle son personnel. Malheureusement, je me trouve contrainte de rester dans l'ombre et au cours des prochains mois je devrai être très mobile ; ne vous attendez donc pas à de grands changements sur le site Internet.

Croyez-moi, je sais que toute cette histoire peut vous paraître impossible mais je peux vous dire que j'ai vu des dessins et des photos très détaillés des objets trouvés sur le site Ancient Arrow et, à mes yeux, cela ne ressemble à aucune chose de notre temps ni de notre monde. Je n'ai jamais rien vu de tel. Ou les Faiseurs d'Ailes existent vraiment, ou alors quelqu'un s'est donné beaucoup de mal pour me le faire croire ; je ne suis qu'une simple journaliste sans aucun intérêt à servir concernant les missions secrètes du gouvernement, les extraterrestres, le voyage dans le temps ou même les objets d'un autre monde. Mon but n'est pas de convertir qui que ce soit. Et d'ailleurs il n'y a aucun sujet de conversion. Je veux seulement faire connaître ces documents et laisser à chacun le soin des assimiler comme il l'entend. D'autres documents et objets suivront."

Entretien 1

Sarah : Vous avez affirmé des choses remarquables concernant le programme Ancient Arrow. Pourriez-vous nous raconter quel était votre rôle dans ce programme et pourquoi vous avez décidé de le quitter de plein gré ?
Dr Neruda : On m'a choisi pour participer au décodage et à la traduction des symboles découverts sur le site en question. J'ai une très grande expérience des langues et des textes anciens. Je parle couramment plus de 30 langues différentes et une douzaine de langues mortes. J'ai été choisi pour cette tâche en raison de mes compétences en linguistique et de mon aptitude à décoder des symboles tels que les gravures rupestres ou les hiéroglyphes. Je participais au programme "Ancient Arrow" depuis le début quand l'ACIO a succédé à la NSA. J'ai participé dès le départ à la découverte du site et à sa restauration, en compagnie d'une équipe de sept autres scientifiques de l'ACIO. Nous avons restauré chacune des 23 chambres de la capsule témoin des Faiseurs d'Ailes et répertorié tous les objets s'y trouvant. Lorsque la restauration a été terminée, je me suis de plus en plus intéressé au décodage de leur langue très particulière ainsi qu'à la réalisation d'un répertoire de traduction en anglais. Mon élan a été contrarié par la découverte, dans la 23e chambre, d'un disque optique que nos techniques actuelles ne pouvaient déverrouiller. Nous avons supposé que ce disque renfermait la plupart des informations que les Faiseurs d'Ailes voulaient nous transmettre les concernant. Toutefois, nous n'arrivions pas à trouver la relation entre les symboles découverts sur les peintures murales des chambres et l'accès au contenu du disque. J'ai décidé de quitter le programme après avoir réussi à trouver le code d'accès au disque optique. Peu de temps après, j'ai eu la sensation d'une présence, comme si lesFaiseurs d'Ailes étaient à côté de moi. J'avais l'impression qu'ils me rendaient visite, qu'ils m'aidaient même dans mon travail.
Sarah : Quand vous dites " me rendaient visite " , quelles preuves aviez-vous que les Faiseurs d'Ailes étaient peut-être là ?
Dr Neruda : Je passais 70 heures par semaine à travailler sur le décodage des symboles et cela a duré pratiquement huit mois. J'essayais toutes les combinaisons possibles qui me permettaient de créer un code d'accès au disque optique. J'étais convaincu que c'était la seule façon de l'ouvrir. J'étais également persuadé que la difficulté était intentionnelle, du moins pour nos cerveaux. C'était presque comme si la difficulté que j'éprouvais à décoder leur langage faisait travailler une partie de mon cerveau ou de mon système nerveux me permettant de communiquer avec eux. J'ai commencé aux entendre me parler. Il y a eu d'abord un mot ou deux puis une phrase, peut-être une fois par jour. Ce que j'entendais n'avait pas beaucoup de sens. Mais un jour, alors que j'étais en train de travailler sur une peinture murale, j'ai vu quelque chose bouger dans cette peinture. L'un des symboles a bougé et je peux vous assurer que ce n'était ni une illusion ni un effet de lumière. J'ai alors réalisé que les Faiseurs d'Ailes pouvaientcommuniquer avec moi, qu'ils voyageaient dans le temps et que d'une certaine façon leurs peintures représentaient la porte par laquelle ils voyageaient dans le temps. Par la suite, j'ai commencé à entendre leurs instructions ou, plus précisément, leurs pensées. Je percevais des images qui m'indiquaient comment utiliser la langue sumérienne pour décoder leurs symboles. Je pensais que j'étais en train de devenir fou. J'avais l'impression que mon esprit me jouait des tours, que je travaillais trop et que j'avais besoin de vacances, mais j'écoutais quand même les voix car les instructions qu'ils me donnaient me semblaient plausibles. Lorsque j'ai trouvé le code d'accès et vérifié qu'il marchait, j'ai su que je communiquais vraiment avec eux.
Sarah : En avez-vous parlé à quelqu'un, je veux dire de votre communication avec les Faiseurs d'Ailes ?
Dr Neruda : Non, j'ai gardé le secret. Je n'étais pas sûr de pouvoir expliquer le phénomène et je ne voulais pas éveiller les soupçons ; j'ai donc vaqué à mes occupations et ai commencé la rédaction des répertoires de traduction des 8 110 pages de texte découvertes à l'intérieur du disque optique. Il était essentiel d'avoir un index le plus complet possible afin de mieux appréhender la signification de leur langage ; c'est ce que nous appelons une "traduction granulaire" . Et lorsque j'ai commencé la traduction du disque optique, j'ai perçu des fragments d'images des Faiseurs d'Ailes, une sorte d'hologramme qui apparaissait et disparaissait en quelques secondes. Ils m'ont rendu visite en tout trois fois, toujours chez-moi et la nuit, et m'ont dit que j'avais été choisi pour être leur contact ou porte-parole. Bien sûr, je leur ai demandé " pourquoi-moi et pas Fifteen?" ; ils m'ont répondu que Fifteen ne pouvait pas parler en leur nom car il était déjà le pion des Corteum.
Sarah : Parlez-moi de Fifteen. Qui est-il ?
Dr Neruda : Fifteen est un génie doté d'un savoir et d'une intelligence hors pair. C'est le dirigeant du "Labyrinth Group" (groupe du labyrinthe) depuis sa création en 1963. Il n'avait que 22 ans quand il est entré à l'ACIO en 1956 [il est donc né en 1934 et a 74 ans en 2008-DB]. Je crois qu'il a été découvert bien avant de pouvoir se faire une réputation dans le monde universitaire. C'était un génie rebelle qui voulait construire des ordinateurs suffisamment puissants pour voyager dans le temps. Pouvez-vous imaginer le sentiment que cette ambition, au milieu des années 50, a pu provoquer chez ses professeurs ? Inutile de dire qu'il n'était pas pris au sérieux ; on l'a prié de bien vouloir se conformer aux règles de l'université et de mener des recherches sérieuses. Fifteen est entré à l'ACIO grâce à une collaboration avec les laboratoires BELL LABS. Je ne sais comment, ils avaient entendu parler de ce génie et l'ont engagé; mais rapidement, il a devancé leur programme de recherches et voulait appliquer sa conception du voyage dans le temps.
Sarah : Pourquoi était-il si intéressé par le voyage dans le temps ?
Dr Neruda : Personne n'est vraiment sûr. Ses raisons peuvent avoir changé avec le temps. Le but était de mettre au point une Blank Slate Technology (BST). La BST est une forme de voyage dans le temps qui permet de récrire l'histoire à des moments précis, appelés "points d'intervention". Les points d'intervention sont les centres d'énergie causale qui créent un événement important comme l'éclatement de l'Union Soviétique ou le programme spatial de la NASA. La BST est la technique la plus avancée, et sincèrement, quiconque est en sa possession peut se défendre contre n'importe quel agresseur. C'est, comme Fifteen aimait à le dire, "la clé de la liberté" . Il ne faut pas oublier que l'ACIO a été la principale interface entre les techniques extraterrestres et le moyen des adapter à notre société traditionnelle ainsi qu'aux applications militaires. Nous étions exposés aux extraterrestres et avions connaissance de leur mission. Certains d'entre eux collaient une sacrée frousse à l'ACIO.
Sarah : Pourquoi ?e, paant comme, par exemple,nt]enis dire que tu n'avais pas récupéré le diaporama ?
Dr Neruda : Il y avait des accords avec notre gouvernement, en particulier avec la NSA, afin de coopérer avec une espèce extraterrestre plus couramment appelée les " Gris ", en échange d'une promesse de rester cachés et de mener leurs expériences biologiques en secret. Il y a eu également un programme raté de transfert de technique (PTT), mais c'est un autre problème. Toutefois, tous les Gris n'agissaient pas selon un programme unifié. Certains groupes traitaient les humains comme nous traitons les animaux de laboratoire. Ils enlèvent les humains et les animaux, et cela depuis les 48 dernières années. Ils pratiquent principalement des expériences biologiques afin de déterminer de quelle façon leur génome peut être compatible avec la structure génétique des humains et des animaux. Leur intérêt n'est pas encore très clair, mais d'après leur programme ce serait pour pérenniser leur espèce qui est en voie d'extinction. Ils craignent que leur système biologique manque de développement émotionnel pour pouvoir exploiter leur prouesse technique de manière responsable. Fifteen a été approché par les Gris à l'ACIO ; ils voulaient fournir un programme de transfert technique à grande échelle, mais Fifteen a refusé. Il avait déjà établi un PTT avec les Corteum, et il pensait que les Gris étaient trop désorganisés pour mener à bien leurs promesses. De plus,la technique des Corteum était supérieure en bien des points à celle des Gris, à l'exception peut-être de leur implant de mémoire et de leurs techniques d'hybridation génétique. Cependant, Fifteen et tout le Groupe du Labyrinthe a pris soin d'envisager une alliance avec les Gris, ne serait ce que pour être tenu au courant de leur programme. Fifteen aimait bien être informé ; nous avons donc fini par établir une alliance qui consistait en un modeste échange de renseignements. Nous leur donnions accès à nos systèmes de renseignements sur les populations génétiques et leurs uniques prédispositions selon différents critères tels que les comportements mentaux, émotionnels et physiques. De leur côté, ils nous informaient de leurs découvertes génétiques. Les Gris, ainsi que la plupart des extraterrestres de ce type, communiquent avec les humains exclusivement par le biais d'une forme de télépathie, que l'on appelait "la télépathie suggestive", car on avait l'impression que par leur communication ils essayaient de mener une conversation jusqu'à un point bien précis. En d'autres termes, ils avaient un programme et on ne savait jamais si l'on n'était qu'un pion ou si nos pensées nous appartenaient vraiment. Je pense que c'est pour cette raison que Fifteen ne leur faisait pas confiance. Il pensait qu'ils utilisaient la communication pour servir leurs propres intérêts au lieu des partager. En raison de ce manque de confiance, Fifteen refusait de former toute alliance ou PTT intrinsèque à nos activités à l'ACIO ou au Groupe du labyrinthe.
Sarah : Est-ce que les Gris connaissaient l'existence du Groupe du labyrinthe?
Dr Neruda : Je ne le crois pas. Ils étaient en général convaincus que les humains n'étaient pas assez intelligents pour masquer leurs programmes. D'après nos études, les Gris avaient une fausse idée de leur sécurité en évaluant mal les faiblesses de leur ennemi. Je ne dis pas que nous étions ennemis, mais nous ne leur avons jamais fait confiance - ce qu'ils savaient, sans aucun doute. Ils savaient également que l'ACIO possédait des techniques et des esprits supérieurs à la majorité de la population terrestre et avaient pour cela un minimum de respect ; nos capacités leur faisaient peut-être même un peu peur. Toutefois, nous ne leur avons jamais montré nos techniques fondamentales ni ne leur avons parlé de façon très approfondie de la cosmologie ou de nos nouvelles lois physiques. Ils s'intéressaient de toute évidence à nos bases de données de renseignements et c'était là leur priorité concernant l'ACIO. Fifteen était leur principale interface car ils ressentaient chez lui une intelligence comparable à la leur. Les Gris le considéraient comme le PDG de notre planète.
Sarah : Comment est-ce que Fifteen est devenu le dirigeant de l'ACIO et du Groupe du labyrinthe?
Dr Neruda : C'était le directeur de la recherche en 1958 lorsque les Corteum se sont fait connaître de l'ACIO.

[On lira plus loin ceci: "Sarah : Maintenant pour le bénéfice éventuel de ceux qui liront cette entretien, de quoi ont l'air les Corteum ? Dr Neruda : Je pensais que vous ne le demanderiez jamais. Ils ont une taille d'environ 3 mètres de haut et ont des têtes et des corps très allongés. Leur peau est très claire... Presque translucide, comme vous pourriez vous attendre en voyant un habitant des cavernes. Leurs yeux sont relativement grands et ont des couleurs variées en fonction de leur âge et dans certains cas en fonction de leur état émotionnel. Ce qui est vraiment unique au sujet des Corteum est qu'ils s'articulent autour d'un incroyable système nerveux qui leur permet de définir virtuellement tout ce qui survient dans leur environnement, y compris les pensées des autres. Ce qui signifie que lorsque vous êtes en leur présence, vous devez avoir le contrôle de vos pensées ou bien vous pouvez potentiellement les offenser. Ils sont très sensibles émotionnellement." DBL]

De par sa fonction, il était logique que Fifteen soit chargé d'évaluer leur technique et de démontrer sa valeur à l'ACIO. Les Corteum se sont immédiatement pris d'affection pour lui et l'une des premières décisions de Fifteen a été d'utiliser sur lui-même l'accélérateur d'intelligence des Corteum. Après environ trois mois d'expérimentations, dont la majeure partie ne figurait pas dans les rapports qu'il transmettait au directeur exécutif de l'ACIO, Fifteen fut envahi par une énorme vision surla manière de créer la BST. Le Directeur exécutif fut effrayé par l'intensité du programme BST de Fifteen et estima que cela détournerait une part trop importante des ressources de l'ACIO au profit d'un programme contestable. Mais Fifteen avait l'esprit tellement rebelle qu'il demanda l'aide des Corteum pour créer le Groupe du labyrinthe. Les Corteum s'intéressaient à la BST pour les mêmes raisons que Fifteen. La Clé de la Liberté, comme on l'appelait parfois, constitua le tout premier programme du Groupe du labyrinthe ; les Corteum et Fifteen furent ses tout premiers membres. Pendant les années qui suivirent, Fifteen sélectionna les meilleurs scientifiques de l'ACIO pour tester un programme d'accélérateur d'intelligence semblable à celui qu'il avait testé, dans l'intention de créer un groupe de scientifiques qui pourraient, en coopération avec les Corteum, inventer avec succès une BST. D'après Fifteen, l'ACIO était trop sous le contrôle de la NSA qui, de son côté, avait des dirigeants trop peu matures pour prendre la responsabilité de mettre au point des techniques qui seraient développées comme une excroissance du Groupe du labyrinthe. Fifteen envisagea donc de prendre le contrôle de l'ACIO et fut aidé par ses nouvelles recrues. Ces événements se sont produits quelques années avant que j'arrive à l'ACIO en tant qu'étudiant et interne. Mon beau-père était très favorable au programme de Fifteen et l'aida à devenir le Directeur Exécutif de l'ACIO. Celle transition entraîna une période d'instabilité, mais après environ un an, Fifteen contrôlait entièrement les programmes de l'ACIO et du Groupe du labyrinthe. Quand j'ai dit tout à l'heure qu'il étaitconsidéré comme le PDG de la planète, c'est bien ce qu'il est. De tous les extraterrestres qui coopèrent avec l'humanité, seul les Corteum comprennent le rôle de Fifteen. Il a une vision unique des choses dans le sens où elle mène tout droit à la création de la BST, et il se rapproche des éléments humains et techniques essentiels à sa création.
Sarah : Qu'est-ce qui rend la BST aussi impérative pour Fifteen et le Groupe du labyrinthe?
Dr Neruda : L'ACIO a accès à de nombreux textes anciens qui renferment les prophéties concernant la Terre. Ces textes anciens ne sont pas connus des institutions universitaires, des médias, de la société ; ils dépeignent de façon magistrale le 21e siècle. Fifteen a eu connaissance de textes très tôt, lorsqu'il est devenu Directeur de Recherche à l'ACIO, attisant son désir de créer la BST.
Sarah : Que contenaient ces prophéties et qui les a faites?
Dr Neruda : Elles ont été faites par différentes personnes qui sont, pour la plupart, inconnues ou anonymes; si je vous donnais leur nom, cela ne vous apporterait rien de plus. Vous voyez, le voyage dans le temps peut se faire par l'âme à un niveau d'observateur, c'est-à-dire que certains individus peuvent se déplacer dans ce que nous appelons "le temps vertical" et voir très nettement des événements futurs sans pouvoir intervenir ni les changer. Il y a aussi ces individus qui, selon nous, sont rentrés en contact avec lesFaiseurs d'Ailes et ont reçu des messages sur le futur qu'ils ont retranscrits en symboles et en langues mortes comme le sumérien ou le maya. Les messages ou prophéties contenaient différents fils conducteurs ou thèses qui étaient supposés se passer au début du 2le siècle, vers 2011. Le plus important était l'infiltration des principaux gouvernements du monde, y compris les Nations Unies, par une race alien. Il s'agissait de prédateurs avec des techniques extrêmement sophistiquées leur permettant de s'intégrer à la race humaine ; c'est-à-dire qu'ils pourraient se faire passer pour des humanoïdes tout en étant un mélange d'humains et d'androïdes. D'après les prophéties, ces aliens créeraient un gouvernement mondial et représenteraient le pouvoir exécutif. Ce serait là le dernier défi à l'intelligence et à la survie du genre humain. Ces textes sont cachés du public car trop terrifiants ; ils seraient probablement source de représailles apocalyptiques et de paranoïa générale.
Sarah : Est-ce que vous êtes en train de me dire ce que je pense ? Que des prophètes anonymes, venus de Dieu sait où, ont eu une vision de l'humanité remplacée par des robots ? Je veux dire, vous vous rendez compte du côté incroyable de la chose?
Dr Neruda : Oui, je sais que cela semble incroyable, mais il existe des versions atténuées de cette même prophétie dans nos textes religieux ; la différence est que les aliens sont décrits comme étant l'Antéchrist, comme si la race alien était incarnée en Lucifer. Cette forme de prophétie était acceptée des gardiens de ces textes, c'est pourquoi ils ont autorisé sa diffusion ; mais la notion d'alien a été supprimée.
Sarah : Pourquoi ? Et qui se donne le droit de décider de ce que nous pouvons lire ou non ? Est-ce que vous êtes en train de dire qu'il existe un comité secret de rédaction qui sélectionne les livres avant leur diffusion?
Dr Neruda : C'est un sujet très complexe et il me faudrait une journée entière pour vous parler seulement de la structure générale de ce contrôle d'informations. La plupart des principales bibliothèques du monde possèdent des recueils d'informations qui ne sont pas disponibles au grand public. Seuls les spécialistes sont autorisés à consulter ces documents et uniquement sur place. De la même façon, il existe des manuscrits qui étaient controversés ainsi que des théories avancées nettement différentes des croyances de l'époque. Ces manuscrits ou écrits ont été bannis par différentes sources, y compris le Vatican, les universités, les gouvernements et diverses institutions. Ces écrits sont recherchés par des organisations secrètes qui ont pour mission des collecter et de conserver ces renseignements. Ce sont des organisations très puissantes et bien financées qui peuvent acheter ces manuscrits originaux pour une somme d'argent relativement modique. Étant donné que ces écrits passent pour être des supercheries, les bibliothèques sont généralement d'accord pour s'en débarrasser pour une dotation ou une modeste contribution. De plus, la plupart de ces documents sont des originaux qui n'ont jamais été publiés étant donné qu'ils proviennent d'une époque antérieure à l'invention de l'imprimerie. Il y a un réseau d'organisations secrètes vaguement reliées par l'intermédiaire des marchés financiers et de leurs intérêts commerciaux. Ce sont généralement les sièges du pouvoir pour les systèmes monétaires au sein de leur pays respectif et ce sont des élitistes de premier ordre. L'ACIO est affiliée à ce réseau uniquement parce qu'il est reconnu que l'ACIO possède la meilleure technique du monde, et que cette technique peut être déployée en vue de profits par le biais de manipulations commerciales. Quant à un comité éditorial ... Eh bien non, ce réseau d'organisations secrètes ne révise pas les livres avant leur parution. Ils ne s'intéressent qu'aux manuscrits anciens et aux textes religieux. Ils s'intéressent de très près à la prophétie car ils croient au concept du temps vertical et sont vivement intéressés par les changements macro-écologiques qui peuvent avoir une incidence sur l'économie. Vous savez, pour la plupart d'entre eux, le seul jeu sur cette planète qui vaut la peine d'être joué est l'acquisition de richesses et de pouvoirs toujours plus grands par le biais de manipulations bien orchestrées des variables essentielles qui actionnent les moteurs économiques de notre monde.
Sarah : Alors, s'ils sont si préoccupés par l'avenir et s'ils croient ces prophéties, que font-ils pour nous aider à nous protéger de ces envahisseurs?
Dr Neruda : Ils ont aidé à la création de l'ACIO. Cet ensemble d'organisations possède une énorme fortune, bien supérieure à celle de la plupart des gouvernements. L'ACIO leur fournit la technique dont ils ont besoin pour manipuler les marchés monétaires et amasser des dizaines de milliards de dollars chaque année. Je ne connais même pas l'étendue de toute leur fortune. L'ACIO perçoit également des fonds provenant de la vente de ses techniques à ces organisations pour leur propre sécurité et protection. Nous avons confié les systèmes de sécurité les plus subtils, qui sont à la fois indétectables et invincibles, à des puissances extérieures comme la CIA ou l'ex KGB. La raison pour laquelle ils ont fondé l'ACIO estqu'ils pensent que Fifteen est l'homme le plus brillant qui existe et ils sont au courant de son programme qui vise à mettre au point la BST. Ils pensent que cette technique est la garantie suprême contre la prophétie et leur aptitude à garder un contrôle relatif des économies nationales et mondiales. Ils connaissent aussi la position stratégique de Fifteen vis-à-vis des techniques extraterrestres et espèrent que, entre son génie et les techniques alien que l'ACIO intègre, il sera possible de mettre au point la BST avant que la prophétie se réalise.
Sarah : Mais pourquoi cet intérêt soudain pour la capsule témoin desFaiseurs d'Ailes ? Quel est son rôle dans toute cette histoire de BST?
Dr Neruda : Au départ, on ne connaissait pas le lien entre le programme Ancient Arrow et la BST. Vous devez comprendre que la capsule témoin est un ensemble de 23 chambres littéralement gravées dans les parois d'un canyon au milieu de nulle part à environ 130 km au nord est du Chaco Canyon au Nouveau-Mexique. C'est, sans aucun doute, la découverte archéologique la plus étonnante de tous les temps. Si les scientifiques pouvaient examiner ce site avec tous ses objets intacts, cette incroyable découverte les remplirait à la fois de crainte et d'admiration. Nous avons tout d'abord supposé que ce site était une sorte de capsule témoin, laissée par des extraterrestres qui étaient venus sur Terre au 8e siècle. Mais on n'arrivait pas à comprendre pourquoi l'art était si représentatif de la Terre - si toutefois il s'agissait d'une capsule témoin. La seule conclusion logique était que cela représentait une version future de l'humanité. Mais nous n'en étions pas sûrs jusqu'à ce que nous trouvions l'accès au disque optique et traduisions le premier jeu de documents contenus dans le disque. Une fois que nous avons compris de quelle façon les Faiseurs d'Ailes voulaient se faire connaître, nous avons commencé à tester leurs affirmations en analysant les peintures murales, la poésie, la musique, la philosophie et les objets. Par cette analyse, nous étions pratiquement sûrs de leur authenticité, ce qui signifiait qu'ils n'étaient pas seulement des voyageurs dans le temps mais qu'ils étaient également en possession d'une sorte de BST.
Sarah : Pourquoi supposiez-vous qu'ils avaient la BST ?
Dr Neruda : Nous pensions qu'il leur avait fallu au minimum deux mois pour créer leur capsule témoin. Ce qui implique qu'ils avaient probablement été obligés d'ouvrir, et de maintenir ouverte, une fenêtre temporelle et d'opérer à l'intérieur de ce cadre temporel. C'est un besoin fondamental de la BST. En outre, il est nécessaire de pouvoir sélectionner les points d'intervention avec précision, à la fois en termes de temps et d'espace. Nous pensions qu'ils avaient cette faculté et qu'ils l'avaient prouvé avec leur capsule témoin. De plus, les différents objets qu'ils avaient laissés témoignaient d'une technique tellement en avance sur la nôtre que nous n'étions même pas en mesure des comprendre. Aucune des espèces extraterrestres dont nous avions connaissance ne possédait des techniques si avancées que nous ne pouvions ni les tester, ni les intégrer ou même les copier. Les techniques laissées sur le site Ancient Arrow restaient un vrai mystère et imperméables à nos études. Nous pensions qu'elles étaient si avancées que nous ne pouvions même pas les percevoir ni les utiliser - ce qui, bien que cela semble étrange, est le signe d'une technique très avancée.
Sarah : Vous en avez donc conclu que les Faiseurs d'Ailes étaient en possession de la BST, mais comment alliez-vous vous y prendre pour acquérir leur savoir?
Dr Neruda : Nous ne le savions pas, et à ce jour nous n'avons pas la réponse à cette question. L'ACIO a placé ses meilleurs éléments sur ce programme depuis plus de quatre ans. J'ai avancé la théorie selon laquelle la capsuletémoin était un moyen de communication codé. D'après-moi, si l'on faisait l'effort de communiquer avec les différents symboles et si l'on s'immergeait dans l'art et la philosophie de la capsule témoin, cela agirait sur notre système nerveux central de manière à améliorer notre intelligence. C'était, selon-moi, le but principal de la capsule témoin pour que la BST ne puisse pas seulement être mise au point mais également utilisée.
Sarah : Je ne vous suis plus. Quel est le rapport entre la BST et l'intelligence?
Dr Neruda : La BST est une forme spéciale de voyage dans le temps. La science fiction considère le voyage dans le temps comme quelque chose de relativement facile à concevoir et à mettre au point, et principalement unidimensionnel. Aussi avancée que soit la technique des Corteum et des Gris, il leur reste à produire l'équivalent de la BST. Ils peuvent utiliser le voyage dans le temps dans sa forme élémentaire, mais ils ne peuvent communiquer avec l'époque vers laquelle ils se rendent. En d'autres termes, l'individu et la technique doivent correspondre avec précision. Le Groupe du labyrinthe possède déjà la BST mais il lui manque l'équivalent d'un astronaute pour voyager dans le temps et manipuler judicieusement la technique en temps réel et effectuer les réglages à la seconde près. Le Groupe du labyrinthe n'a jamais pensé sérieusement à l'élément humain de la BST et de quelle manière il est intrinsèque à la technique elle-même. Certains de ceux qui étaient impliqués dans les dictionnaires de traduction des Faiseurs d'Ailes ont commencé à penser que c'était la nature de la capsule témoin d'accroître l'intelligence et d'activer de nouveaux courants sensoriels décisifs pour l'expérience de la BST.
Sarah : Mais je ne comprends toujours pas ce qui vous a conduit à cette conclusion.
Dr Neruda : Quand nous avons terminé de traduire les 30 premières pages du texte contenu dans le disque optique, nous avons appris des choses intéressantes sur les Faiseurs d'Ailes et leur philosophie; à savoir qu'ils pensaient que le domaine des trois dimensions et des cinq sens que les humains ont adopté est la raison pour laquelle nous n'utilisons qu'une partie de notre intelligence. Ils prétendaient que la capsule témoin serait le tremplin entre le tridimensionnel et les cinq sens d'un côté et le multidimensionnel et les sept sens de l'autre. Selon-moi, ils voulaient nous dire que, afin d'appliquer la BST, il fallait que le voyageur opère à partir du multidimensionnel et des sept sens. Sinon, comme le dit le proverbe, c'était chercher une aiguille dans une botte de foin ; en d'autres termes, impossible.
Sarah : Cela me semble enfin plausible. Mais pourquoi était-ce si difficile à croire pour l'ACIO?
Dr Neruda : Cette initiative a été menée par le Groupe du labyrinthe et non par l'ACIO ; je fais cette remarque par souci d'exactitude et non pour critiquer votre question. Pour Fifteen, c'était difficile de croire qu'une capsule témoin pouvait activer ou construire un tremplin qui permettrait à quelqu'un de voyager. C'était comme une possibilité incroyablement éloignée dans le temps. Il pensait que la capsule témoin renfermait peut-être la technique nécessaire à la création de la BST mais il ne croyait pas qu'il s'agissait simplement d'une expérience pédagogique ou liée au développement. L'autre conséquence de l'immersion dans le contenu de la capsule témoin fut un sentiment de loyauté envers la philosophie des Faiseurs d'Ailes et leur façon d'aborder la vie. Je devenais de moins en moins technocentrique, et de plus en plus attiré par la spiritualité. De plus, il y avait une forme d'endoctrinement provoquée par leur enseignement que je ne pouvais pas expliquer. Pour je ne sais quelle raison, j'ai commencé à perdre mon objectivité de chercheur et à me prendre plus pour l'avocat des Faiseurs d'Ailes.
Sarah : Que voulez-vous dire par "avocat"?
Dr Neruda : Simplement que j'adhérais à ce que j'interprétais comme le programme des Faiseurs d'Ailes.
Sarah : Et en quoi consistait, ou plutôt, en quoi consiste leur programme àvotre avis?
Dr Neruda : D'après-moi, leur programme consiste à déclencher, par le biais de leurs capsules témoins, la nouvelle conscience qui permet d'accéder à la BST. Je pense que les Faiseurs d'Ailes essaient de nous aider à développer notre conscience - nos pleines capacités pour que nous puissions utiliser avec succès la BST comme arme de défense. Mais de façon plus générale, je pense que cette nouvelle conscience est également, en elle-même, une arme de défense.
Sarah : Mais si les Faiseurs d'Ailes voyagent eux-mêmes dans le temps et possèdent la BST, pourquoi ne peuvent-ils pas s'occuper des aliens hostiles de 2011?
Dr Neruda : Je ne sais pas. Croyez-moi, j'y ai pensé des centaines de fois, tout comme l'équipe travaillant sur le programme. Peut-être que la BST n'est pas leur préoccupation majeure en ce qui nous concerne, mais le désir de nous aider à passer du stade des trois dimensions et des cinq sens à la conscience plus puissante du multidimensionnel et des sept sens. Peut-être qu'ils ne peuvent pas accéder à leurs points d'intervention car il leur manque un renseignement fondamental; Ou peut-être ne sont-ils pas au courant de la nécessité car nous aurons déjà résolu le problème en 2011. Tout ce que je sais, c'est que nous avons environ six hypothèses différentes mais pas assez de données pour tirer des conclusions. Rappelez-vous qu'environ 7 % seulement du texte découvert dans le disque optique a été traduit en anglais et placé en lieu sûr. L'ACIO doit encore obtenir pas mal de renseignements pour pouvoir comprendre la vraie nature des capsules témoins ainsi que l'objectif des Faiseurs d'Ailes.
Sarah : Faisons une pause. Nous reprendrons après une bonne tasse de café. D'accord?
Dr Neruda : D'accord.
(Pause d'environ 10 minutes et reprise de l'entretien)
Sarah : Pendant la pause, je vous ai posé des questions sur le réseau d'organisations secrètes dont vous avez parlé et dont l'ACIO fait partie. Pouvez-vous m'en dire plus sur ce réseau et sur son programme?
Dr Neruda : Il y a de nombreuses organisations qui ont un extérieur noble et un intérieur secret. En d'autres termes, ils ont des programmes externes qu'ils présentent à leurs employés, à leurs membres et aux médias, mais il y a également un programme secret et bien caché que seul le noyau de l'organisation connaît. Les réseaux extérieurs ou membres protecteurs, comme on les appelle quelquefois ne sont là que pour épater la galerie et masquer le vrai programme de l'organisation. Le FMI, le Foreign Relations committee (Comité des Relations Extérieures), la NSA, le KGB, la CIA, la Banque Mondiale et la Réserve Fédérale en sont des exemples. Leur noyau est soudé pour former une société secrète et élitiste avec sa propre culture, sa propre économie et son propre système de communications. Ce sont les puissants et les plus riches qui se sont unis en vue de manipuler les systèmes sociaux, économiques et politiques pour favoriser leur propre programme. Ce programme, d'après ce que j'en sais, vise tout d'abord à contrôler l'économie mondiale et ses ressources vitales, réserves de gaz, d'or, de pétrole, platine, diamants, etc. Ce réseau secret a utilisé la technique de l'ACIO afin d'obtenir le contrôle de l'économie mondiale. Ils sont en train de créer une économie mondiale mixte fondée sur un équivalent numérique du papier-monnaie. Cette infrastructure est en place, mais il faut plus de temps que prévu pour la mettre en application en raison de la résistance de puissances concurrentielles qui ne comprennent pas la nature exacte de ce réseau secret, mais qui intuitivement devinent son existence. Ces puissances concurrentielles sont généralement des hommes politiques et des hommes d'affaires qui sont pour une économie numérique générale, mais qui veulent avoir un certain contrôle sur le développement de cette infrastructure ; en raison de leur importance et de leur position sur le marché, ils peuvent avoir une influence considérable sur ce réseau secret. La seule organisation que je connaisse est totalement indépendante quant à son programme et de ce fait est donc l'organisation la plus puissante: c'est le Groupe du labyrinthe. Il occupe cette place grâce à ses techniques fondamentales et à l'intelligence de ses membres. Toutes les autres organisations, qu'il s'agisse d'organisations appartenant à ce réseau secret ou de sociétés multinationales très puissantes, ne contrôlent pas l'exécution de leur programme. Elles sont en fait prises dans une lutte de concurrence.
Sarah : Mais si tout cela est vrai, alors c'est essentiellement Fifteen qui dirige ce réseau secret?
Dr Neruda : Non. Le programme de ce réseau secret ne l'intéresse pas. Il l'ennuie même. Ni le pouvoir ni l'argent ne l'intéressent. La seule chose qui l'attire, c'est la mission qui consiste à mettre la BST au point pour déjouer les attaques extraterrestres hostiles prédites il y a 12 000 ans. Pour lui, la seule mission qui vaille la peine de déployer le pouvoir intellectuel considérable du Groupe du labyrinthe est celle du développement de l'arme de défense ultime, ou Clé de la Paix. Il est convaincu que seul le Groupe du Labyrinthe a une chance d'y parvenir avant qu'il soit trop tard. Vous devez vous souvenir que le Groupe du Labyrinthe est composé de 118 êtres humains et d'environ 200 Corteum. La capacité intellectuelle de ce groupe, aligné derrière la mission centrale du développement de la BST avant la prise de pouvoir extraterrestre, est véritablement une entreprise remarquable qui fait paraître le Projet de Manhattan ridicule en comparaison. J'exagère peut-être un peu mais c'est pour vous faire réaliser que Fifteen mène là un programme bien plus crucial que tout ce qui a pu être entrepris dans l'histoire de l'humanité.
Sarah : Alors si Fifteen mène son propre programme, et si c'est exactement comme vous le dites, pourquoi abandonneriez-vous une telle organisation?

Dr Neruda : L'ACIO possède une technique d'implantation de mémoire capable d'éliminer efficacement les souvenirs sélectionnés avec une précision chirurgicale; par exemple, cette technique pourrait éliminer votre souvenir de cette entretien sans perturber aucun de vos souvenirs précédents ni les suivants. Vous auriez peut-être simplement conscience d'un moment manquant, mais ne vous souviendriez de rien de plus. J'ai compris par intuition que j'allais peut-être subir cette procédure en raison des comportements que j'affichais par déférence pour les Faiseurs d'Ailes. Autrement dit, on me prenait pour un sympathisant de leur culture, de leur philosophie et de leur mission ou du moins de ce que j'en savais. Je représentais donc une menace pour le projet. Le Groupe du Labyrinthe craignait véritablement ses propres membres à cause de leur colossale intelligence et de leur capacité de ruse. Un état perpétuel de paranoïa s'installa, ce qui veut dire que l'on eut recours à la technique pour s'assurer de la soumission de chacun au programme de Fifteen. La plupart de ces techniques étaient envahissantes, et les membres du Groupe du labyrinthe se soumirent volontiers à cette invasion afin de résoudre plus efficacement ce problème de paranoïa. Il y a quelques mois, j'ai commencé à stopper systématiquement ces techniques gênantes, d'une part pour voir quelle serait la réaction de Fifteen, d'autre part parce que j'en avais assez de la paranoïa. Tandis que je le faisais, il m'apparut clairement que les suspicions s'intensifiaient et qu'ils allaient bientôt me demander de me soumettre à la thérapie de la mémoire. Je ne voulais pas oublier ce que j'avais appris de la capsule témoin des Faiseurs d'Ailes. Je ne veux pas perdre ces connaissances. Elles sont maintenant au centre de mes croyances et de la façon dont je veux vivre ma vie.
Sarah : N'auriez-vous pas pu tout simplement partir sans chercher de journaliste qui veuille raconter cette histoire? Je veux dire, n'auriez-vous pas pu tout simplement partir vivre votre vie sur une île sans jamais révéler l'existence du Groupe du labyrinthe et des Faiseurs d'Ailes?
Dr Neruda : Vous ne comprenez pas, le Groupe du labyrinthe est intouchable. Ce que je divulgue aux médias ne les effraie pas du tout. Leur seule préoccupation, c'est ma terrible défection sans précédent. Je suis le premier. Personne n'est jamais parti avant-moi. Leur crainte, c'est que si je réussis à partir, d'autres le feront aussi. Et si jamais cela arrive, la mission sera compromise et la BST ne se fera peut-être jamais. Fifteen et ses Directeurs prennent leur mission très au sérieux. Ce sont des fanatiquesde premier ordre, ce qui est à la fois bon et mauvais - bon dans le sens où ils sont concentrés et travaillent dur pour développer la BST ; mauvais dans le sens où le fanatisme nourrit la paranoïa. Je m'adresse à une journaliste comme vous pour partager ce savoir parce que je ne veux pas que la capsule témoin des Faiseurs d'Ailes soit interdite d'accès à l'humanité. Je pense que son contenu devrait être partagé. Je pense que c'était leur but.
Sarah : Vous allez trouver ma question bizarre, mais pourquoi les Faiseurs d'Ailes cacheraient-ils leur capsule témoin et en coderaient-ils ainsi le contenu d'une manière ultra-complexe s'ils voulaient le partager avec l'humanité ? Si le citoyen moyen avait trouvé cette capsule témoin ou même un laboratoire d'État, quelle chance auraient-ils eue de pouvoir la déchiffrer et d'accéder au disque optique?
Dr Neruda : Ce n'est pas une question si bizarre que cela, en fait. Nous nous la sommes posée nous-mêmes. Il semblait clair au Groupe du labyrinthe qu'il avait été l'organisation choisie pour découvrir le disque optique. Pour répondre franchement à votre question, si la capsule témoin avait été découverte par une autre organisation, il y a de fortes chances pour que son disque optique n'ait jamais été accessible. Je ne sais pas pourquoi, mais cette coïncidence que la capsule témoin ait fini dans les mains du Groupe du labyrinthe semble être un processus orchestré. Et même Fifteen partageait cette vision des choses.
Sarah : Alors Fifteen pensait que les Faiseurs d'Ailes avaient sélectionné le Groupe du labyrinthe pour décider du sort du contenu de la capsule témoin?
Dr Neruda : Oui.
Sarah : Alors ne serait-il pas normal de supposer que Fifteen attendait d'en savoir plus sur le contenu de la capsule témoin avant de le rendre public par le biais de la NSA ou d'un autre organisme d'État?
Dr Neruda : Non. Il n'est pas certain que Fifteen aurait révélé quelque information que ce soit concernant le projet de l'Ancient Arrow à qui que ce soit en dehors de l'ACIO. Il n'est pas du genre à partager des informations qu'il juge être la propriété du Groupe du labyrinthe, en particulier si elles concernent la BST.
Sarah : Alors, maintenant que vous avez fait ces déclarations, cela ne va-t-il pas affecter l'ACIO ? Est-ce que personne ne va poser de questions ni commencer à fureter à la recherche de réponses?
Dr Neruda : Peut-être. Mais je connais bien leurs systèmes de sécurité ;il est absolument impossible qu'une enquête politique les détecte. Et il est absolument impossible que le réseau secret d'organisations que j'ai mentionné plus tôt puisse exercer quelque influence que ce soit sur eux: c'est à l'ACIO que ces organisations secrètes doivent toutes les techniques qui leur permettent de manipuler les marchés économiques. Commeje l'ai déjà dit, "l'ACIO et le Groupe du labyrinthe" sont intouchables. Leur seule préoccupation est la défection, la perte de capital intellectuel.
Sarah : Quelle conséquence aura votre défection sur l'ACIO ou sur le Groupe du labyrinthe?
Dr Neruda : Une très petite conséquence. J'ai terminé la plupart de mes articles concernant la capsule témoin. J'ai développé quelques autres projets ayant trait aux techniques de chiffrement, et ceux-ci auront je pense un impact plus important.
Sarah : Pouvez-vous donner plus de détails sur les Faiseurs d'Ailes ? Qui sont-ils d'après vous ou qui représentent-ils?
Dr Neruda : Je ne sais pas qui ils sont, mais ils se présentent comme des humains voyageant dans le temps et venant du milieu du 28e siècle. Ils pourraient très bien être la future version du Groupe du labyrinthe, ou de tout autre organisation puissante. Ils semblent posséder une culture qui leur est propre et qu'ils ont très bien intégrée; dans le sens où leur langage est manifestement un mélange de plusieurs langues mortes dont ils ne pourraient avoir connaissance que s'ils avaient accès aux systèmes d'information de l'ACIO ou s'ils étaient effectivement des voyageurs du temps ou les deux, j'imagine. En supposant qu'ils se présentent correctement, ils sont très en avance sur le plan technique. Le Groupe du labyrinthe estime que la BST est la technique la plus avancée imaginable. Quiconque la possède et peut l'utiliser avec succès, est nettement plus en avance que notre culture humaine contemporaine ou que tous les extraterrestres avec lesquels nous avons actuellement des relations.
Sarah : Mais si les Faiseurs d'Ailes ont une telle avance technique, pourquoi les capsules témoins ? Pourquoi ne pas juste apparaître un jour et annoncer ce qu'ils veulent nous faire partager ? Pourquoi ce jeu de cache-cache et de capsules témoins cachées?
Dr Neruda : Leurs motifs ne sont pas clairs. Je pense qu'ils ont fabriqué ces capsules témoins afin d'amener la culture et la technique de leur temps au nôtre. Et ils ont décidé de le faire en laissant derrière eux ces structures miraculeuses ou capsules témoins qui, une fois découvertes, amèneraient les gens à une nouvelle philosophie ou à un autre niveau de compréhension. Je pense que notre horizon philosophique les intéresse autant que notre découverte de la BST. Peut-être plus même. Quant à savoir pourquoi ils ne se contentent pas d'apparaître pour nous donner les informations cela est, je pense, leur génie. Ils ont créé sept capsules témoins et les ont placées dans différentes parties du monde. Je crois que tout cela fait partie d'un plan ou d'une même stratégie de maître pour occuper nos intelligences et nos esprits d'une façon totalement inédite ; pour démontrer comment l'art, la culture, la science, la spiritualité- comment toutes ces choses sont liées. Je crois qu'ils veulent que nous le découvrions sans qu'ils nous le disent. S'ils arrivaient tout bonnement ici dans votre salle de séjour et vous annonçaient qu'ils étaient les Faiseurs d'Ailes du 28e siècle, je crois bien que vous seriez surtout fascinée par leurs personnalités, leurs caractéristiques physiques et leur façon de vivre. Cela bien sûr en supposant que vous les ayez crus. Les aspects de ce qu'ils voulaient COMMUNIQUER, la culture, l'art, la technique, la philosophie, la spiritualité, ces questions-là pourraient se perdre de par le phénomène de leur présence. Dans le texte que j'avais traduit, il était également évident que les Faiseurs d'Ailes avaient voyagé dans le temps à plusieurs reprises. Ils ont interagi avec des gens de nombreuses époques différentes et se sont attribué le titre de Porteurs de Culture. On les prenait probablement pour des anges ou même pour des dieux. D'après ce que nous en savons, il se peut en effet que les références les concernant soient fréquentes dans les textes religieux.
Sarah : Donc vous pensez qu'ils veulent que ces capsules témoins soient partagées avec l'humanité tout entière?
Dr Neruda : Vous voulez dire les Faiseurs d'Ailes?
Sarah : Oui.
Dr Neruda : Je n'en suis pas absolument sûr. Mais je pense qu'elles devraient être partagées. Je n'ai personnellement rien à gagner à révéler ces informations au public. Cela est contraire à tout ce pour quoi j'ai été formé et me fait courir un danger et, en tout cas, perturbe irrémédiablement mon style de vie. pour moi, la capsule témoin de l'Ancient Arrow est l'unique et la plus grande des découvertes de l'histoire de l'humanité. Des découvertes d'une telle ampleur devraient relever du domaine public. Elles ne devraient pas être gardées jalousement à l'abri par l'ACIO ou toute autre organisation.
Sarah : Alors pourquoi tient-on ces découvertes et tout ce qui concerne les extraterrestres hors de portée du public?
Dr Neruda : Ceux qui ont accès à ces informations aiment se sentir uniques et privilégiés. C'est la psychologie des organisations secrètes et la raison pour laquelle elles prospèrent. Les informations confidentielles sont l'ambroisie des élitistes. Elles leur donnent un sentiment de puissance, or l'ego humain aime à se nourrir de pouvoir. Ils ne l'avoueraient jamais, mais le caractère enivrant du contact extraterrestre et d'autres phénomènes mystérieux ou paranormaux est extrêmement captivant et d'un intérêt vital pour quiconque est de nature curieuse, particulièrement les hommes politiques et les scientifiques. Et le fait d'évoquer ces sujets lors des réunions confidentielles derrière des portes fermées, avec tout le secret qui les entoure, crée un sentiment d'action absent de la plupart des autres activités. Ainsi vous voyez, Sarah, on devient vite accro au côté théâtral du secret. À présent bien sûr, ils vous diraient qu'ils tiennent tout cela loin du domaine public pour des raisons de sécurité nationale, stabilité économique et ordre social. Et dans une certaine mesure, je suppose qu'il y a du vrai à cela. Mais ce ne sont pas les vraies raisons.
Sarah : Notre Président a-t-il conscience de la situation extraterrestre? ( Note du webmaster: C'était à l'époque le président Clinton )
Dr Neruda : Oui.
Sarah : Que sait-il?
Dr Neruda : Il est au courant pour les Gris. Il connaît l'existence de bases extraterrestres sur des planètes de notre système solaire. Il est au courant pour les Martiens.
Sarah : Oh mon Dieu ! Vous n'allez pas me dire que les petits hommes verts venus de la planète Mars existent vraiment ?
Dr Neruda : Si je vous disais tout ce que je sais sur la situation extraterrestre, je crois bien que je perdrais toute crédibilité à vos yeux. Croyez-moi, la réalité de la situation extraterrestre est d'une importance et d'une complexité telles que je n'aurais pas le temps ce soir de vous en dresser l'état, et si je vous en faisais un compte rendu superficiel je pense que vous le trouveriez impossible à croire. Je vais donc me contenter de vous donner des vérités partielles et être très vigilant quant au choix de mes mots. Les Martiens sont une race humanoïde issue du même groupe de gènes que nous. Ils vivent dans des bases souterraines sur Mars et ne sont pas nombreux. Certains ont déjà immigré sur Terre, et en modifiant légèrement leur apparence physique ils pourraient passer pour des humains en plein jour. Le Président Clinton a conscience de ces problèmes et a réfléchi à des moyens substitutifs pour communiquer avec les extraterrestres. A cejour, une forme de télépathie est utilisée comme interface de communication primaire. Toutefois cette forme de communication n'est pas jugée fiable, en particulier par notre personnel militaire. Pratiquement tous les radiotélescopes du globe ont été utilisés, à un moment ou à un autre, pour communiquer avec les extraterrestres. Cela a donné des résultats mitigés, mais il y a eu des réussites dont notre président est conscient.
Sarah : Clinton est-il donc engagé dans le réseau secret que vous avez mentionné tout à l'heure?
Dr Neruda : Pas volontairement. Mais il y exerce manifestement une grande influence, et est traité avec le plus grand soin par les agents secrets de haut niveau du réseau.
Sarah : Vous dites donc qu'il est manipulé ?
Dr Neruda : Cela dépend de votre définition de la manipulation. Il peut prendre toutes les décisions qu'il désire. Au fond il a le pouvoir de prendre ou d'influencer toutes les décisions relatives à la sécurité du pays, la stabilité économique et l'ordre social. Mais il recherche en général l'aide de ses conseillers. Et des agents secrets de haut niveau appartenant à ce réseau secret conseillent ses conseillers. Le réseau et ses agents secrets ne se rapprochent guère du pouvoir politique sans cesse observé par les médias dont ils méprisent le regard scrutateur. Tout comme ils méprisent le public en général. Clinton n'est donc pas "manipulé" mais simplement "conseillé". Les informations qu'il reçoit sont parfois falsifiées pour l'amener à prendre les décisions que le réseau pense être les plus bénéfiques pour tous ses membres. Dans la mesure où des informations sont falsifiées, alors je pense que vous pourriez dire que le président est manipulé. Il n'a guère de temps pour vérifier lui-même les faits, et évaluer pleinement des projets substitutifs, c'est pourquoi les conseillers sont si importants et influents.
Sarah : Bon, alors il est manipulé, du moins selon ma définition. Cela arrive-t-il aussi dans d'autres gouvernements comme ceux du Japon ou de la Grande-Bretagne, par exemple?
Dr Neruda : Oui. Ce réseau n'est pas seulement national ou même mondial. Il s'étend à d'autres races et espèces. Son influence est donc plutôt large, tout comme le sont les influences qui l'affectent. C'est réciproque. Comme je l'ai déjà dit, le Groupe du labyrinthe commande le seul programme qui soit vraiment indépendant, et, en raison de son but, il lui est permis d'avoir cette indépendance bien que, en toute honnêteté, personne ne puisse rien faire pour l'en empêcher à l'exception peut-être des Faiseurs d'Ailes.
Sarah : Alors tous les gouvernements du monde sont manipulés par ce réseau secret d'organisations. Quelles sont ces organisations ? Vous en avez mentionné quelques-unes, mais quelles sont les autres? La Mafia en fait-elle partie?
Dr Neruda : Je pourrais nommer la plupart d'entre elles, mais dans quel dessein ? Vous n'en reconnaîtriez pour la plupart aucune ou ne trouveriez aucune référence les concernant. Elles sont comme le Groupe du labyrinthe. En aviez-vous entendu parler auparavant ? Bien sûr que non. Même la direction actuelle de la NSA ne sait rien de l'ACIO. A une époque, ils en avaient connaissance. Mais c'était il y a plus de 35 ans, et les gens circulaient hors de l'organisation tout en gardant leur alliance avec le réseau d'informations secrètes et confidentielles. Et non, il n'y a absolument aucune influence de la mafia ou d'une criminalité organisée dans ce réseau. Le réseau se sert parfois de la criminalité organisée comme d'un masque, mais la criminalité organisée, elle, opère par intimidation, pas par ruse. Ses dirigeants sont d'intelligence moyenne et ont des systèmes d'information dépassés et de ce fait non stratégiques. Le réseau de criminalité organisée est une version beaucoup moins sophistiquée du réseau auquel je faisais référence.
Sarah : Bien, revenons-en un moment aux Faiseurs d'Ailes et je m'excuse pour la façon désordonnée dont je vous questionne ce soir. Mais il y a tellement de choses que je veux savoir, qu'il m'est très difficile de m'en tenir au seul sujet du projet de l'Ancient Arrow.
Dr Neruda : Vous n'avez pas besoin de vous excuser. Je comprends vos réactions. Je suis encore bien réveillé, alors ne vous inquiétez pas pour l'heure.
Sarah : D'accord. Parlons un peu de vos impressions, ou aperçus, de la philosophie et de la culture des Faiseurs d'Ailes.
Dr Neruda : Tout d'abord, je veux vous rappeler que seule une petite partie de leurs écrits a été traduite. Ainsi, quels que soient les aperçus que j'en ai, ceux-ci sont limités par une compréhension partielle -au mieux- de leur culture et de leur philosophie. Je veux également vous rappeler que les Faiseurs d'Ailes ne représentent pas forcément la culture et la philosophie générales de leur temps. D'après nous, ils représentent un sous-ensemble ou un groupe culturel secondaire de leur temps. Ces mises au point faites, je dirais que les Faiseurs d'Ailes ont le bénéfice d'à peu près 750 années supplémentaires de pensée évolutive. Nous pensons que des êtres humains de cette époque sont des membres actifs de la Fédération de notre galaxie.
Sarah : Qu'est-ce que la Fédération ? Vous n'en avez pas encore parlé.
Dr Neruda : Chaque galaxie a une Fédération ou organisation aux liens souples dont font partie toutes les formes de vie sensibles de chaque planète de la galaxie. Ce serait l'équivalent de l'ONU de la galaxie. Cette Fédération possède à la fois des membres invités et des membres observés. Les membres invités sont les espèces qui ont réussi à se comporter de manière responsable pour gérer leur planète et qui allient une technique, une philosophie et une culture leur permettant de communiquer comme une entité globale avec un programme unifié. Les membres observés sont des espèces fragmentées se battant encore les unes avec les autres pour le territoire, le pouvoir, l'argent, la culture, et une quantité d'autres choses qui les empêchent de former un gouvernement mondial unifié. La race humaine sur la planète Terre est l'une de ces espèces et pour le moment elle est simplement observée par la Fédération mais pas invitée à participer à ses décisions politiques et à ses systèmes économiques.
Sarah : Voulez-vous dire notre que notre galaxie possède un gouvernement et un système économique?
Dr Neruda : Oui, mais si je vous en parle vous allez perdre le fil de ce que je voulais réellement vous faire partager concernant les Faiseurs d'Ailes.
Sarah : Je suis désolée de nous éloigner encore une fois de notre sujet. Mais c'est trop ahurissant pour qu'on l'ignore. S'il existe une Fédération d'espèces intelligentes coopérant entre elles, pourquoi ne pourraient-elles pas s'occuper de ces extraterrestres hostiles en l'an 2011 ou au moins nous aider ?
Dr Neruda : La Fédération n'empiète sur aucune espèce que ce soit. Elle est véritablement une force qui facilite les choses, pas une force qui gouverne avec une présence militaire. C'est-à-dire qu'ils observeront et aideront par des suggestions, mais n'interviendront pas pour nous.
Sarah : C'est comme la "directive première", décrite dans Star Trek?
Dr Neruda : Non. C'est plutôt comme un parent qui veut que ses enfants apprennent à se débrouiller afin de pouvoir apporter une plus grande contribution à la famille.
Sarah : Mais une prise de contrôle hostile de la Terre n'affecterait-elle pas la Fédération?
Dr Neruda : Si, sans aucun doute. Mais la Fédération ne prend pas en charge la propre responsabilité d'une espèce quant à sa survie et à la perpétuation de sa génétique. Vous voyez, à un niveau atomique, nos corps physiques sont faits presque littéralement à partir des étoiles. A un niveau subatomique, nos esprits sont les entrepôts non physiques d'un esprit galactique. A un niveau sub-subatomique, nos âmes sont les entrepôts non physiques de Dieu ou de l'intelligence dont l'Univers est imprégné. La Fédération croit que l'espèce humaine peut se défendre parce qu'elle est faite d'étoiles, d'esprit galactique et de Dieu. Si nous ne réussissions pas, et que l'hostilité s'étendisse à d'autres parties de notre galaxie, alors la Fédération y prêterait attention et ses membres défendraient leur souveraineté. Cela est déjà arrivé de nombreuses fois. Et dans ce processus de défense, de nouvelles techniques surgissent, de nouvelles amitiés sont forgées et une confiance nouvelle est ancrée dans l'esprit galactique. C'est pourquoi la Fédération fonctionne comme elle le fait.
Sarah : La BST n'existe-t-elle pas quelque part dans la Fédération?
Dr Neruda : Si, elle existe probablement sur l'une des planètes les plus proches de notre noyau galactique.
Sarah : Alors pourquoi la Fédération n'aide-t-elle pas ? Vous avez dit qu'elle pouvait aider, n'est-ce pas ?
Dr Neruda : Oui, elle peut aider. Et les Corteum ont des MI (membres invités), et ils nous aident. Mais eux-mêmes ne possèdent pas la technique de la BST : c'est une technique très spéciale dont l'acquisition est autorisée à une espèce qui a l'intention de s'en servir uniquement comme arme défensive. Et c'est là qu'est le défi.
Sarah : Qui s'occupe des autorisations ? Voulez-vous dire que c'est la Fédération qui juge du moment où une espèce est prête à acquérir la BST?
Dr Neruda : Non, je pense que cela concerne Dieu.
Sarah : Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai beaucoup de mal à croire que vous croyez en Dieu.
Dr Neruda : Eh bien, j'y crois. Et c'est par ailleurs également le cas de chacun dans le Groupe du labyrinthe y compris Fifteen. Nous avons eu des preuves tellement nombreuses de l'existence de Dieu ou d'une Intelligence supérieure que nous ne pouvons plus en douter. Il serait impossible de refuser d'admettre Son existence, en se fondant sur ce que nous avons observé dans nos laboratoires.
Sarah : Alors c'est Dieu qui décide du moment où nous sommes prêts à utiliser la BST de façon responsable. Pensez-vous qu'Il en décidera avant 2011 ?(J'avoue avoir posé cette question sur un ton sarcastique).
Dr Neruda : Vous voyez, Sarah, le Groupe du labyrinthe a bon espoir que le fait qu'une espèce tout entière soit prête ne soit pas le facteur déterminant, mais qu'un sous-groupe de l'espèce puisse être autorisé à acquérir la technique du moment qu'il est capable de la protéger de toutes les forces non autorisées. On espère que ce sous-groupe soit le Groupe du labyrinthe, et c'est l'une des raisons pour lesquelles Fifteen a investi tant de ressources de l'ACIO dans des systèmes de sécurité.
Sarah : Vous n'avez quand même pas vraiment répondu à ma question. Pensez-vous qu'elle puisse être développée en 12 ans?
Dr Neruda : Je ne sais pas. J'espère vraiment que oui, mais la BST n'est pas notre seule voie de défense. Le Groupe du labyrinthe a inventé plusieurs armes défensives, que je ne vous décrirai pas toutes. La race extraterrestre prédite dans la prophétie n'a actuellement même pas conscience de l'existence de la Terre. Ils viennent d'une galaxie totalement différente. La prophétie dit qu'ils enverront des sondes sur notre galaxie et déclareront que la Terre est la meilleure bibliothèque génétique et la meilleure mine de ressources naturelles de la Voie Lactée qui puissent être rapidement assimilées. Ils visiteront la Terre en 2011. La prophétie dit qu'ils se lieront d'amitié avec nos gouvernements et utiliseront l'ONU comme alliée. Ils se mettront à orchestrer un gouvernement mondial unifié par l'intermédiaire de l'ONU. Et lorsque auront lieu les premières élections en 2018, ils battront l'ONU et prendront la tête du gouvernement mondial, par des moyens frauduleux. Je mentionne ces prophéties car elles sont plutôt précises quant aux dates, et nous avons donc à peu près 3 ans [de 2008 à 2011 – DBL] pour produire et déployer la BST. Dans l'idéal, oui, nous aimerions la terminer afin d'avoir une interface avec les points d'intervention de cette race lorsqu'elle décidera de faire la traversée jusqu'à notre galaxie. Nous aimerions lui faire choisir une autre galaxie ou abandonner totalement sa quête. Mais il se peut qu'il soit impossible de déterminer ce point d'intervention. Vous voyez, la technique d'implantation de mémoire développée par le Groupe du labyrinthe peut être utilisée conjointement avec la BST. Nous pouvons déterminer le point d'intervention où notre galaxie a été sélectionnée comme cible à coloniser, entrer dans ce temps et ce lieu et imposer un nouveau souvenir à leurs dirigeants pour les détourner de notre galaxie.
Sarah : Ou bien je suis très fatiguée, ou alors c'est devenu beaucoup trop compliqué. Vous dites que le Groupe du labyrinthe a déjà des scénarios pour écraser cette chose dans l'œuf même pour empêcher ce groupe d'extraterrestres voleurs d'entrer dans notre galaxie ? Comment savez-vous où ils se trouvent?
Dr Neruda : Pour répondre à votre question, il faudrait que je vous explique avec beaucoup plus de détails la nature précise de la BST et ce en quoi elle se distingue du voyage dans le temps. Je vais essayer de l'expliquer le plus simplement possible, mais c'est complexe, et il faut vous débarrasser de vos idées préconçues sur les notions de temps et d'espace. Vous voyez, le temps n'est pas exclusivement linéaire comme lorsqu'il est représenté par une ligne. Le temps est vertical, avec tous les instants de l'existence empilés les uns sur les autres et coïncidant tous entre eux. En d'autres termes, le temps est la somme de tous les instants de toutes les expériences existant de façon simultanée dans le non-temps, que l'on nomme habituellement "éternité". La notion de temps vertical laisse entendre que l'on peut choisir un instant d'expérience et utiliser le temps et l'espace comme le portail par lequel rendre cette sélection réelle. Une fois la sélection faite, le temps et l'espace deviennent le facteur de continuité qui transforme le temps vertical en temps horizontal ou temps conventionnel.
Sarah : Vous m'avez perdue. En quoi le temps vertical est-il différent du temps horizontal?
Dr Neruda : Le temps vertical concerne les expériences simultanées du temps tout entier, et le temps horizontal, la continuité du temps dans des expériences linéaires, instant après instant.
Sarah : Ainsi vous dites que chacune des expériences que j'ai déjà vécues ou que je vivrai existe à l'instant où nous parlons ? Que le passé et le futur sont en fait le présent, mais que je suis trop manipulée pour le voir?
Dr Neruda : Comme je l'ai déjà dit, c'est un sujet complexe, et si je passe plus de temps à vous l'expliquer maintenant, j'ai bien peur que nous ne perdions de vue des informations plus importantes comme la BST. Peut-être qu'en vous expliquant la nature de la BST, je répondrai par la même occasion à la plupart de vos questions.
Sarah : D'accord, dites-moi ce qu'est la BST. D'après ce que le sigle veut dire, je suppose que cela signifie quelque chose comme effacer un événement et changer le cours de l'histoire, c'est cela?
Dr Neruda : Laissez-moi essayer de vous expliquer ainsi. Le voyage dans le temps est observable dans la nature. A cet égard, l'ACIO et d'autres organismes, même des citoyens individuels, ont la capacité de voyager dans le temps. Mais cette forme de voyage dans le temps est passive. Elle n'est pas équivalente à la BST. Afin de changer précisément le futur, vous devez être capable d'interagir avec le temps vertical, en le feuilletant comme un livre jusqu'à ce que vous trouviez la page précise ou point d'intervention ayant un rapport avec votre mission. C'est là que tout se complique, parce que interagir avec le temps vertical signifie que vous allez changer le cours du temps horizontal. Et la compréhension de ces changements, de leur ampleur et de leurs conséquences requiert un modelage extrêmement complexe. C'est la raison pour laquelle le Groupe du labyrinthe s'est aligné sur les Corteum : leur technique informatique a des capacités de traitement à peu près 3200 fois plus puissantes que nos meilleurs super-ordinateurs. Cela nous permet de créer des modèles de scénarios intégrés et hautement complexes. Ces modèles nous donnent les points d'intervention les plus probables une fois les données appropriées rassemblées, ainsi que les issues les plus probables pour chaque scénario spécifique sélectionné. Comme la plupart des techniques les plus complexes, la BST est une technique composite, qui compte cinq techniques distinctes et interdépendantes. La première technique est une forme spécialisée de vision à distance. C'est la technique qui permet à un opérateur entraîné de se déplacer mentalement dans le temps vertical pour observer les événements et même écouter des conversations relatives à un mode de renseignements. L'opérateur est invisible pour tous les gens du temps dans lequel il voyage, donc c'est parfaitement sûr et discret. Les renseignements obtenus grâce à cette technique sont utilisés pour déterminer l'application des quatre autres techniques. C'est l'équivalent d'une récolte d'informations. La seconde technique, qui est la clé de la BST, est l'équivalent d'un implant de mémoire. L'ACIO la nomme Processus de Restructuration de la Mémoire, ou PRM.Le PRM est la technique qui permet d'éliminer avec précision un souvenir dans la séquence du temps horizontal et d'en insérer un autre à sa place. Le nouveau souvenir est soudé à la structure de mémoire existante du destinataire. Vous voyez, les événements, petits et grands, proviennent d'une seule pensée. Celle-ci devient un souvenir persistant, qui à son tour devient une énergie causale amenant le développement et la matérialisation de la pensée dans la réalité dans le temps horizontal. Le PRM peut se débarrasser de la pensée initiale et ainsi éliminer la mémoire persistante qui fait se produire les événements. La troisième technique consiste à définir le point d'intervention. Dans toute décision importante, il y a des centaines, si ce n'est des milliers, de points d'intervention dans le temps horizontal tandis qu'une pensée se déroule et progresse dans sa phase de développement. Pourtant, dans le temps vertical, il n'y a qu'un seul point d'intervention ou "graine causale", comme nous l'appelions parfois. En d'autres termes, si l'on peut avoir accès aux informations du temps vertical, on peut trouver le point d'intervention qui est la graine causale. Cette technique identifie les points d'intervention les plus probables et classe leurs priorités. Cela permet la mise au point des techniques restantes. La quatrième technique est liée à la troisième. C'est la technique du modelage de scénario. Cette technique aide à évaluer les différents points d'intervention quant à leurs effets secondaires les moins gênants pour les receveurs ; en d'autres mots, quel est le point d'intervention qui, appliqué à un modèle de scénario, produit le résultat désiré avec la plus petite perturbation possible sur les autres événements. La technique du modelage de scénario est un élément clé de la BST parce que, sans elle, la BST pourrait semer d'importantes perturbations dans une société ou une espèce entière. La cinquième technique est la plus étonnante. C'est la technique du voyage dans le temps interactif. Le Groupe du labyrinthe a les quatre premières techniques prêtes à fonctionner, en attendant que la technique du voyage dans le temps interactif devienne opérationnelle. Cette technique nécessite un opérateur, ou un groupe d'opérateurs, pour pouvoir se déplacer physiquement dans le temps vertical et s'insérer dans les temps et lieu précis où le point d'intervention optimal a été déterminé. De là, les opérateurs doivent effectuer un PRM avec succès et revenir dans leur temps d'origine afin de valider le succès de la mission.
Sarah : J'écoute ces explications et je pense en comprendre même une partie, mais cela me semble si surréaliste, Dr Neruda. Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens à l'instant. C'est tellement étrange. C'est si gros, si énorme, je ne peux pas croire que cela se passe ici même sur cette planète. Avant cette entretien, je me tracassais pour l'équilibre de mon compte chèques et me demandais quand ma fichue voiture serait réparée. C'est vraiment trop étrange.
Dr Neruda : Nous ferions peut-être bien de refaire une pause et de faire chauffer notre café.
Sarah : D'accord pour une pause café
(Pause d'à peu près 10 minutes puis reprise de l'entretien)
Sarah : Si le Groupe du labyrinthe a quatre de ses cinq techniques prêtes à fonctionner, et n'attend plus que la partie interactive, ils doivent avoir des modèles de scénarios et des points d'intervention déjà établis sur la façon dont ils comptent s'occuper de cette race extraterrestre, n'est-ce pas?
Dr Neruda : Oui. ils ont à peu près 40 modèles de scénarios et peut-être cinq à huit points d'intervention définis.
Sarah : Et s'il y en a autant, ils ont certainement établi une priorité. Quel est le modèle de scénario le plus probable?
Dr Neruda : Je serai bref sur ce point-là car il s'agit d'informations très confidentielles dont seuls le personnel 14 x et Fifteen ont connaissance. Je suis classé 12 x, aussi n'ai-je accès qu'à des rapports succincts et je risque d'être mal informé en ce qui concerne le modèle de scénario. Tout ce que je peux vous dire, c'est que nous avons beaucoup d'informations sur cette race, grâce aux prophéties ainsi qu'à notre technique. Nous savons par exemple qu'elle vient d'une galaxie qui a été examinée en détail par notre télescope Hubble, et pour laquelle nous avons effectué tous les relevés possibles. Nous savons qu'elle est à 2,5 millions d'années-lumière [il ne peut s'agir que de la galaxie d'Andromède, qui fonce sur la nôtre à 430 000 km/h, voir la page http://dbloud.free.fr/decollage.htm - DBL] et qu'il s'agit d'une race synthétique : un mélange de création génétique et de technique. Cette espèce fonctionne comme une ruche, mais l'initiative individuelle y est appréciée tant qu'elle s'inscrit dans les objectifs explicites de ses dirigeants. Comme il s'agit d'une race synthétique, il est possible de la produire dans un environnement contrôlé, et d'augmenter ou de diminuer sa population selon les caprices des dirigeants...
Sarah : Ne venez-vous pas de dire qu'elle vient d'une galaxie qui se trouve à 2,6 millions d'années-lumière ? En supposant qu'ils puissent voyager à la vitesse de la lumière, il leur faudrait 2,6 millions d'années pour arriver jusqu'à notre planète. Or, vous avez dit précédemment qu'ils ignoraient encore l'existence de la Terre... pour l'instant, n'est-ce pas?
Dr Neruda: Les Corteum viennent d'une planète qui est à 15 000 années-lumière, [la galaxie Omega Centauri est à 17 000 a.l. de la Terre - DBL] et pourtant ils peuvent aller et venir entre leur planète et la nôtre pendant le temps qui nous est nécessaire pour aller jusqu'à la lune, à 1 389 000 km de distance. Ni le temps ni l'espace ne sont linéaires. L'espace est courbe, comme l'ont récemment découvert vos physiciens, mais il est possible de le courber de façon artificielle par des déplacements de champs énergétiques qui déforment l'espace et l'illusion de la distance. Les particules de lumière n'ont pas d'incidence sur l'électricité. Elles suivent une ligne linéaire à travers l'espace. Mais il existe des types d'énergie électromagnétique qui peuvent modifier ou déformer l'espace. Grâce à ce genre de technique, non seulement le voyage spatial, même intergalactique est possible, mais de plus, il est relativement aisé.
Sarah : Pourquoi dites-vous " vos physiciens " ?
Dr Neruda : Je suis désolé. Cela fait partie de mon conditionnement, du fait d'être isolé de la société en général. Quelqu'un qui fonctionne pendant 30 ans dans une organisation secrète telle que le Groupe du labyrinthe, a tendance à considérer que ses compagnons humains... ne sont pas ses compagnons humains mais sont quelque chose d'autre. Les principes scientifiques du Groupe du labyrinthe sont très différents de ceux qui sont enseignés dans vos... ah je recommence! ... dans nos universités. Je dois être fatigué !
Sarah : Je ne voulais pas vous critiquer. Je parlais simplement de la façon dont vous l'avez dit; cela semblait être les paroles d'un étranger ou de quelqu'un de l'extérieur.
Dr Neruda : Je suis quelqu'un de l'extérieur mais certainement pas un étranger.
Sarah : D'accord. Revenons à cette prophétie, ou cette race étrangère. Que veulent-ils ? Pourquoi parcourir une telle distance pour gouverner la Terre?
Dr Neruda : Je trouve votre question plutôt amusante. Ne m'en voulez pas si je ris ! Les humains ne comprennent pas tout ce que la Terre peut avoir de particulier. En ce qui concerne les planètes, il s'agit véritablementd'une planète tout à fait à part, dotée d'une formidable biodiversité et d'une gamme complexe d'écosystèmes, disposant de ressources naturelles uniques et abondantes. C'est une bibliothèque génétique qui équivaut à un zoo galactique. Les étrangers qui viennent souhaitent s'approprier cette planète, et l'ajouter à leurs projets de colonisation. Comme je l'ai déjà dit, il s'agit d'une race de synthèse, une espèce qui peut produire ses propres clones, et fabriquer au fur à mesure toute la population nécessaire à son programme de colonisation. Mais ils souhaitent une plus grande diversité et la Terre sera pour eux un moyen de se diversifier.
Sarah : Alors, où sont ils actuellement?
Dr Neruda : Je suppose qu'ils sont dans leur monde d'origine. À notre connaissance, ils n'ont pas encore franchi notre galaxie.
Sarah : Et comment l'ACIO et le Groupe du labyrinthe sauront-ils quand ils arrivent?
Dr Neruda : Comme je l'ai dit précédemment, l'ACIO a déjà recueilli une quantité importante de données, et a même sélectionné des scénarios et des points d'intervention.
Sarah : Quel est le plan d'action?
Dr Neruda : La démarche la plus logique serait de voyager dans le temps et le lieu d'où est née leur pensée causale pour explorer la Voie Lactée, et de l'extirper de leur mémoire raciale par la technique MRP. des convaincre que parmi toutes les merveilleuses galaxies où la vie existe, la Voie Lactée n'est pas le meilleur choix. Le Groupe du labyrinthe implanterait une mémoire qui amènerait cette race à la conclusion que notre galaxie ne vaut pas la peine d'être explorée.
Sarah : Alors, ils cibleraient une autre galaxie ? Ne serions-nous pas responsables de leur prochaine conquête ? Ne sommes-nous pas nous-mêmes criminels?
Dr Neruda : C'est une bonne question, mais je crains de ne pas connaître la réponse.
Sarah : Pourquoi ne pourrions-nous pas utiliser la technique MRP simplement pour implanter une mémoire non agressive afin de dire à cette race d'arrêter de coloniser de nouveaux mondes qui ne leur appartiennent pas et qu'ils ne peuvent posséder ? Pourquoi ne pourrions-nous pas faire cela?
Dr Neruda : Nous le ferons peut-être. Je ne sais vraiment pas ce que Fifteen envisage mais j'ai confiance en sa démarche et je ne doute pas de son efficacité.
Sarah : Mais vous disiez toute à l'heure que vous craignez pour votre vie..que Fifteen est sans doute sur votre piste au moment même où l'on parle. Pourquoi faites-vous tant confiance à son sens moral ?
Dr Neruda : En ce qui concerne Fifteen, la question de moralité n'entre pas en jeu. Il a son éthique personnelle, et je n'irai pas dire que je le comprends tout à fait. Mais je suis sûr qu'il a pour mission d'empêcher cette race de prendre le pouvoir, et je ne doute pas qu'il choisira la meilleure mesure d'intervention, celle qui aura le moins d'impact sur l'ensemble des espèces de cette race. C'est la seule façon dont il peut obtenir la BST.
Sarah : Nous revenons encore à Dieu, n'est-ce pas?
Dr Neruda : Oui.
Sarah : Donc Dieu et Fifteen ont pensé à tout?
Dr Neruda : Et il n'y a pas d'alliance entre Fifteen et Dieu, pas que je sache. Cela fait partie du système de croyance formalisé par le Groupe du labyrinthe dans le cadre du développement de BST. Il nous paraît logique que Dieu est tout-puissant, et connaît tout car Il agit en tant que champ de l'esprit universel qui est en tout: toute vie, tout temps, espace, énergie... et toute existence. Cette conscience est impartiale mais peut certainement refuser des choses ou plus précisément retarder leur acquisition.
Sarah : Si comme vous l'affirmez Dieu existe partout, pourquoi n'arrête t-Il pas cette race en maraude pour la contraindre à rester à sa place?
Dr Neruda : Là encore c'est une bonne question, mais je ne peux y répondre. Je peux simplement vous dire, comme je l'ai dit précédemment, que le Dieu auquel je crois est impartial, c'est-à-dire qu'Il permet à Sa création de s'exprimer comme elle le souhaite. Au plus haut niveau où Dieu œuvre, toute chose a une finalité... même les espèces agressives qui veulent dominer les autres espèces et les planètes. Fifteen pensait que Dieu ne fait rien mais comprend tout dans l'Esprit universel. Vous vous rappelez que je parlais de l'Esprit galactique?
Sarah : Oui.
Dr Neruda : Il y a des esprits planétaires, des esprits solaires, des esprits galactiques, et un Esprit universel unique. L'Esprit universel est l'Esprit de Dieu. Chaque galaxie a une conscience collective ou un champ mental qui est l'agrégat de toutes les espèces qui existent dans la galaxie. L'Esprit universel crée le modèle initial de chaque galaxie liée à son esprit galactique ou à sa conscience composite. Le modèle initial crée la prédisposition du code génétique imprimé dans une galaxie. Nous, au sein du Groupe du labyrinthe, pensions que Dieu avait conçu les codes génétiques de chaque galaxie en attribuant à chacune une série différente de prédispositions ou de comportements.
Sarah : Et à quelle fin ?
Dr Neruda : Pour que la diversité soit amplifiée par-delà l'univers, ce qui permet à Dieu d'expérimenter le plus grand continuum de vie.
Sarah : Pourquoi est-ce si important?
Dr Neruda : Parce que Dieu aime expérimenter et concevoir de nouvelles façons d'expérimenter la vie dans toutes ses dimensions. Cela pourrait bien être le but de l'Univers.
Sarah : Vous savez que vous vous exprimez comme un pécheur ! Vous affirmez des certitudes ou des vérités qui sont évidentes en soi... mais ce ne sont que des croyances, n'est-ce pas?
Dr Neruda : Oui, ce sont des croyances mais ne pensez-vous pas que les croyances ont leur importance ?
Sarah : Je ne suis pas sûre. Mes croyances changent de jour en jour. Elles ne sont pas stables et ne sont pas ancrées à une vérité profonde et inébranlable.
Dr Neruda : Oui, c'est bien... qu'elles évoluent. Le Groupe du labyrinthe a établi un ensemble de croyances très spécifiques. Certaines s'appuyaient sur nos expériences résultant des techniques de stimulation d'intelligence des Corteum, d'autres s'appuyaient sur l'étude des textes anciens, d'autres provenaient de nos contacts avec des extraterrestres.
Sarah : Vous allez maintenant me dire que nos sympathiques voisins extraterrestres sont des fanatiques religieux !
Dr Neruda : Non... non, je ne veux pas dire qu'ils essayaient de nous convertir à leurs croyances : nous leur avons simplement demandé de nous en parler. En fait, après les avoir écoutés, leurs croyances nous semblaient bien plus scientifiques que religieuses. Je crois que c'est la nature d'une espèce plus évoluée : en fin de compte, ils réalisent que la science et la religion convergent dans la cosmologie et qu'en comprenant l'Univers dans lequel nous vivons, nous parvenons aussi à nous comprendre nous-mêmes, ce qui est... ou devrait être la finalité de la religion et de la science.
Sarah : D'accord. Cela devient un peu trop philosophique à mon goût. Pouvons-nous revenir à la question des Faiseurs d'Ailes ? Si, comme vous l'affirmez, il existe une Fédération Galactique qui dirige la Voie Lactée, comment fonctionnent les Faiseurs d'Ailes au sein de cette Fédération?
Dr Neruda : Je suis impressionné par la nature de vos questions. J'aimerais pouvoir y répondre mais là encore, je ne connais pas la réponse. Je suppose que la Fédération et les Faiseurs d'Ailes agissent de concert, et entretiennent des rapports qui sont profitables aux uns comme aux autres, mais je ne sais pas...
Sarah : Mais si vous pouvez utiliser votre technique d'observation à distance pour écouter aux portes d'une race étrangère dans une tout autre galaxie, pourquoi ne pas observer les Faiseurs d'Ailes et la Fédération?
Dr Neruda : Effectivement, nous avons essayé nos techniques d'observation à distance sur les Faiseurs d'Ailes. C'était une des premières choses que nous avons essayées. Sans succès. En fait, c'était la première fois que notre technique s'avérait impuissante. Nous avons pensé que les Faiseurs d'Ailes avaient mis au point un système de sécurité quelconque pour empêcher l'observation à distance, mais nous n'en étions pas sûrs. Quant à la Fédération, elle est tout à fait au courant de nos capacités d'observation à distance, et en fait, il nous est impossible des écouter car ils peuvent détecter notre présence si nous les observons à distance. Par respect pour leurs vies privées, et parce que nous avons confiance en eux, nous ne nous sommes jamais servi de notre technique auprès de la Fédération...peut-être une ou deux fois seulement.
Sarah : Pardonnez-moi, Docteur Anderson, mais j'ai du mal à croire tout cela. Nous avons effleuré une centaine de sujets différents au cours de cette entretien, et je reviens sans cesse à la même question de base: Pourquoi ? Pourquoi l'Univers serait-il organisé ainsi, et pourquoi personne n'en sait rien sur Terre ? Pourquoi tous ces mystères ? Est-ce que quelqu'un pense que nous autres humains sommes trop bêtes pour comprendre ? Et ce quelqu'un, qui est-il donc?
Dr Neruda : Malheureusement, tout conspire à empêcher le public d'accéder à ces informations vitales, et celles qui lui parviennent sont tellement diluées qu'il ne peut rien en faire. Je comprends que vous soyez insatisfaite. Je peux simplement vous dire qu'il y a des personnes qui sont au courant de ces choses, mais seul Fifteen a connaissance de cette plus grande réalité que nous avons abordée ce soir. En d'autres mots, et c'est ce que vous voulez dire, Sarah, il y a des gens au sein de l'armée, du gouvernement, des réseaux secrets, de la NASA, de la CIA, etc. qui ont une connaissance partielle mais qui ne comprennent pas le tout. Ils ne sont pas en mesure de savoir, et de pouvoir expliquer aux médias ce qui se passe. Ils craignent de se montrer vulnérables, du fait qu'ils ne disposent que de certains éléments. C'est comme l'histoire des trois aveugles qui touchent des parties différentes d'un éléphant : chacun pense que c'est quelque chose de différent. Fifteen ne tient pas à divulguer ses connaissances aux médias et au public, car il ne veut pas être perçu comme un sauveur de l'humanité, ou comme le prochain Messie. Et il n'a surtout pas envie d'être pris pour un cinglé qu'il faudrait enfermer ou pire encore assassiner, sous prétexte qu'on ne le comprend pas. À l'instant même où il révélerait ce qu'il sait, il n'aurait plus de vie personnelle et ne pourrait plus découvrir la BST. C'est pour cela qu'il ne dira jamais rien. La plupart des gens qui ont connaissance de cette grande réalité craignent de se mettre sous la lorgnette du public par peur d'être ridiculisés. Il faut reconnaître que le grand public a peur de ce qu'il ne connaît pas, et les messagers se font tuer.
 Sarah : Mais pourquoi ne pouvons-nous pas avoir ne serait-ce que des vérités partielles, sur cette image de la réalité... sur les extraterrestres et la Fédération ? Quelqu'un, les médias, le gouvernement ou quelqu'un d'autre, nous empêche d'avoir accès à ces informations. C'est comme cette histoire des Martiens que vous m'avez racontée : si elle est vraie, et que Clinton soit au courant, pourquoi personne ne nous dit rien?
Dr Neruda : Il y a le cynique en-moi qui dirait : Pourquoi passez-vous 6 heures par jour devant la télévision, jour après jour? Pourquoi nourrir votre esprit en lui donnant uniquement les opinions des autres ? Pourquoi faites-vous confiance aux politiciens ? Aux gouvernements ? Pourquoi soutenir la destruction de vos écosystèmes et des compagnies et des gouvernements qui perpétuent cette destruction ? L'humanité entière laisse faire ces choses, vous avez les yeux bandés, et il est donc facile de rationner les informations et de concentrer votre attention sur des questions sans importance, comme la météo ou Hollywood.
Sarah : Vous, dont le QI ne peut même pas être mesuré, vous pouvez le dire ! Mais nous, qui avons des intelligences moyennes, que pouvons faire d'autre pour avoir accès à toutes ces informations... à cette grande réalité?
Dr Neruda : Je ne sais pas. Sincèrement, je ne sais pas. Je n'ai pas la prétention d'avoir des réponses. Mais il faut que les humains soient plus exigeants face à leurs gouvernements, et même les médias, car les médias font partie intégrante de cette manipulation, bien qu'ils ne sachent pas comment ils sont devenus les pions de cette campagne de dissimulation des informations. Le fait est qu'on ne peut blâmer personne en particulier. Depuis l'aube de l'humanité, il y a toujours eu des élitistes. Il y a toujours des êtres plus agressifs, plus puissants, qui dominent les plus faibles de leur espèce. C'est cette structure fondamentale qui est à la base de cette dissimulation des informations et se retrouve dans tous les secteurs de la société, y compris la religion, le gouvernement, l'armée, les sciences, le milieu universitaire, et les affaires. Personne n'a créé ce terrain de jeu pour qu'il soit semblable et égal pour tous. Il a été conçu pour permettre le libre arbitre, et le choix de la réalité en fonction des préférences individuelles. Ceux qui sont aptes mentalement à lever un à un les voiles des secrets, découvrent en général des morceaux de cette grande réalité, pour utiliser votre expression. Elle n'est pas entièrement cachée : il existe des livres, des personnes et même des prophéties qui corroborent en grande partie tout ce dont je viens de parler ici ce soir, et qui sont facilement accessibles à quiconque souhaite comprendre ce vaste Univers dans lequel nous vivons. Pour revenir à votre question, ... "que pouvons-nous faire d'autre ?", je dirais : lire et étudier. Je consacrerais du temps pour étudier ce vaste Univers, j'éteindrais la télévision et je me couperais des médias. Voilà ce que je ferais.
Sarah : C'est peut-être le bon moment pour clore notre entretien à moins que vous n'ayez quelque chose à ajouter.
Dr Neruda : Une seule chose: si un jour quelqu'un lit cet entretien, qu'il garde l'esprit ouvert. Celui dont l'esprit est encombré par tout ce qu'il a appris et étudié, toutes ses opinions, trouvera tellement matière à arguments dans mes paroles, qu'il n'entendra rien de ce que je dis. Mon propos n'est pas d'argumenter avec qui que ce soit. Peu m'importe même de convaincre quiconque de ce que j'ai dit. Ma vie continue même si personne ne me croit. Les Faiseurs d'Ailes ont construit une capsule témoin, de leur culture. Elle est superbe. J'aurais aimé pouvoir emmener des visiteurs sur leur premier site, pour qu'ils se tiennent debout devant chacune des 23 chambres et voient les peintures murales de leurs propres yeux. Si vous pouviez le faire, vous comprendriez que l'art peut être un portique, capable de transporter l'âme dans une dimension différente. Ces peintures ont une certaine énergie qui ne peut être traduite par de simples photos. il faut vraiment se tenir debout à l'intérieur de ces chambres, et comprendre quelle est la finalité de la capsule témoin. Je pense que si vous pouviez le faire, vous croiriez tout ce que j'ai dit.
Sarah : Pourriez-vous emmener quelqu'un comme moi sur le site?
Dr Neruda : Non. Malheureusement le système de sécurité autour du site est tellement sophistiqué, que le site est quasiment invisible. Je n'ai que des photos.
Sarah : Vous dites que si je me rends sur le site, je ne pourrai pas le voir?
Dr Neruda : La technique du masque n'est pas qu'un sujet de science-fiction. Cela fait plus de 10 ans qu'elle a été conçue, et elle est utilisée bien plus fréquemment qu'on ne le croit. Je ne vous parle pas de sa version diluée, qui utilise des procédés furtifs. Je vous parle de la capacité à surimposer une construction de la réalité à une réalité existante que l'on souhaite dissimuler. Vous pourriez par exemple vous diriger dans l'entrée du site Ancient Arrow et ne rien voir qui ressemble à une entrée ou une ouverture. L'observateur croit voir une paroi de roche plate, qui présente toutes les caractéristiques de la roche, texture, dureté, etc. Mais il s'agit en fait d'une construction de la réalité qui se surimpose au mental de l'observateur. En réalité, l'entrée est là mais elle ne peut être observée car le mental croit à cette construction de la réalité que l'on projette sur lui.
Sarah : Super ! Alors il n'y a aucun moyen d'entrer sur le site et de faire l'expérience de cette capsule témoin... une fois de plus, nous autres petits humains, nous ne pouvons faire l'expérience, avoir la preuve. Vous comprenez, si nous avons tant de mal à croire, c'est parce que nous n'avons jamais de preuves !
Dr Neruda : Mais la preuve n'est-elle pas dans les yeux du témoin ? En d'autres mots, ce qui constitue une preuve pour vous, ne va peut-être pas convaincre quelqu'un d'autre, ou vice versa. N'est-ce pas ainsi pour toutes les religions et même pour la science ? Les scientifiques affirment avoir la preuve de cette théorie-ci ou de cette théorie-là, et quelques années plus tard, un autre scientifique vient prouver le contraire. Et cela continue encore et encore.
Sarah: Que voulez-vous dire ?
Dr Neruda : La preuve n'est pas absolue. Elle n'est même pas objective. Ce que vous cherchez, c'est une expérience permanente et parfaite dans son expression de la vérité. Cette expérience, si elle existe véritablement, n'appartient à aucun réseau secret, à aucune organisation élitiste ou Fédération Galactique. Vous pourriez faire l'expérience de cette vérité absolue demain, et le lendemain le doute commencerait à s'insinuer en vous, et en quelques semaines ou quelques mois, cette preuve ou cette vérité absolue à laquelle vous aspirez... ne serait plus qu'un souvenir, et un souvenir pas très puissant, car il serait imprégné de doute. Non. Je ne peux donner de preuve absolue, ni à vous ni à quelqu'un d'autre. Je peux simplement vous dire ce que je tiens pour vrai, et m'efforcer de le partager aussi précisément que possible avec tous ceux que cela intéresse. Je ne tiens pas tant à vous entretenir de la cosmologie de l'Univers. Je préfère attirer l'attention du public sur l'histoire des Faiseurs d'Ailes et de leur capsule témoin. Le public devrait connaître cette histoire. Il s'agit d'une découverte sans précédent, qu'il faut partager.
Sarah : Vous réalisez que vous faites de moi votre messager ? Vous m'avez demandé de faire face à l'examen et aux soupçons du public.
Dr Neruda : Je ne vous demande pas de faire quoi que ce soit contre votre volonté, Sarah. Je comprendrai également si vous ne vous servez pas des matériaux que je vous ai donnés. Tout ce que je vous demande, c'est de me les rendre si vous ne les utilisez pas. Si je me présente en tant que messager, je perds ma liberté. Quant à vous, vous risqueriez votre carrière, et pourtant vous faites simplement votre métier. Vous n'êtes pas le messager, vous êtes le transmetteur, le média. Mais vous devez faire ce qui vous semble le mieux. Quoi que vous décidiez, je comprendrai votre décision.
Sarah : D'accord; Nous allons terminer ici. Je ne veux pas que vous imaginiez que je ne crois à rien. Mais je suis journaliste, et je me dois de prouver et vérifier les récits avant des publier. Avec vous, cela est impossible. Et ce que vous êtes en train de me dire, si c'est vrai, est la plus grande histoire jamais racontée. Mais je ne peux apporter cela aux médias, en tout cas pas à la compagnie pour laquelle je travaille car ils ne la publieraientjamais. Pas de preuve... pas d'histoire.
Dr Neruda : Oui, je comprends. Mais je vous ai montré quelques techniques ACIO et quelques photos du site, et de ce qu'il contient, il y a donc des preuves, dans une certaine mesure.
Sarah : pour moi, oui mais cela ne prouve pas tout ce que vous avez affirmé ce soir. Cette technique d'objet fractal holographique que vous m'avez montrée n'a pour moi rien d'inhabituel ou d'extraordinaire... Je ne suis pas très bon juge en la matière... et quand même je le serais, cela ne prouve nullement l'existence d'une fédération galactique ou des Faiseurs d'Ailes.
Dr Neruda : Bien... vous avez sans doute raison, nous devrions arrêter l'entretien maintenant. Je vous ai promis plusieurs entretiens avant mon départ. Est-ce que nous sommes toujours d'accord pour demain soir?
Sarah : Oui.
Dr Neruda : Merci de l'intérêt que vous avez manifesté pour mon histoire. Je sais que cela semble fantasque et bizarre, mais au moins vous avez fait preuve de retenue, vous ne m'avez pas considéré comme un cinglé indésirable ! Je vous en suis très reconnaissant. Bonne nuit, Sarah.
Sarah : Bonne nuit.

Fin de l'entretien n°1

ARTivision a parfaitement mis en exergue cette surprenante complicité de certains gouvernements avec des extraterrestes, grâce aux extraordinaires révélations d'un certain Phil Schneider placé à :

http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/affaireSchneider.html


et aussi d'un officier de sécurité de la base militaire DULCE aux Etats-Unis d'Amérique, nommé Thomas Edwin Castello et surtout grâce aux fracassantes affirmations de l'entité transcendante Soria, dans l'article : http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/soriarevelations.html

Il est inutile de préciser ici que justement le site ARTivision est fondé sur des recherches astro-archéologiques où l'on parle de ces dieux qui ont apporté la connaissance à l'humanité. Les articles suivants en portent témoignage:

http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/bible.html
http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/peupleciel.html
http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/lettreouverteMHetFR3.html

http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/temporellementvotre.html

http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/dimcos.html
http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/pleure.html
http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/baisermaudit.html
http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/rencontreinso.html
http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/dilconti.html
http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/Soriarevelations.html
http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/Sanguignolentementvotre.html
http://perso.wanadoo.fr/artivision/docs/Ameriquechocretournote.html


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Deuxième entretien

 

Docteur Neruda: Tout d'abord, laissez-moi éclaircir certains points. Le Site de la Flèche Antique a été initialement étiqueté "Capsule Temporelle Extraterrestre" (CTE). Cependant, à mon avis, je ne pense pas que ce soit une capsule temporelle.

Sarah: Bien, commençons donc par là. Alors, qu'est ce que c'est exactement à votre avis?

Docteur Neruda: Le site fait partie d'une structure plus grande, qui est interconnectée avec des moyens que je ne comprends pas. Nous savons que 7 sites ont été construits sur Terre, vraisemblablement au cours du IX° siècle. Nous savons que ces sites ont un but défensif et que les planificateurs de ces sites se présentent eux-mêmes comme des porteurs de la culture. Ce sont très probablement des représentants de la Race Centrale.

Sarah: J'ai beaucoup entendu parler d'arme défensive. Mais comment peut on considérer que les artefacts musicaux et les peintures murales puissent faire partie d'une arme défensive?

Docteur Neruda: Nous savons, d'après nos séances de voyance à distance, que ces sites, conçus par les Faiseurs d'Ailes, sont davantage qu'une arme défensive. Parce que sinon, comme vous le signalez, les objets culturels n'auraient aucun sens. Cependant, la présence de ces objets n'aurait pas plus de sens s'ils n'étaient en rien liés aux objectifs d'une arme défensive. Je ferai l'hypothèse que ce sont des déclencheurs d'ADN.

Sarah: Vous voulez dire qu'ils activeraient quelque chose à l'intérieur de notre ADN, comme vous le décriviez hier soir?

Docteur Neruda: Oui. C'est correct.

Sarah: Et quel est le rapport avec une arme défensive?

Docteur Neruda: Notre hypothèse était que les objets culturels, si on les étudiait ou si on les examinait, activeraient d'une façon ou d'une autre des parties de notre ADN. Nous n'étions pas certains quant au but, mais mon intuition est que cela a quelque chose à voir avec la stimulation de notre intelligence fluide et l'établissement d'entrées sensorielles pendant l'état de sommeil de notre système nerveux central.

Sarah: Pourquoi? Vous avez une hypothèse?

Docteur Neruda: Vraisemblablement, l'amélioration du système nerveux central doit rendre l'arme défensive plus efficace.

Sarah: Ce que vous dites est assez déconcertant. Mais je vais résister à la tentation d'entrer dans un discours neurologique, et de toute façon, je n'y connais rien. Dites-m'en davantage sur votre rôle dans la capsule temporelle des Faiseurs d'Ailes, ou quel que soit le nom que vous lui donnez.

Docteur Neruda: Pour davantage de précision et de cohérence, nous pouvons l'appeler le Site de la Flèche Antique. Comme je le disais auparavant, je ne pense pas que ce soit une capsule temporelle. Pour répondre à votre question, je travaillais avec un ordinateur que nous appelions ZEMI, qui nous aidait à traduire les données contenues sur le disque optique trouvé dans la 23° chambre du site. Il contient des textes, des représentations symboliques, des équations mathématiques et ce qui s'est révélé être des fichiers musicaux. Une fois que le site a été localisé, je me suis concentré sur le décodage du disque optique, sur le déchiffrage des données internes, et j'ai essayé, autant que possible, des rendre applicables à la BST.

Sarah: Certaines données ont été appliquées à la BST?

Docteur Neruda: Pas directement. Du moins, rien de ce que j'ai lu. Le texte était plutôt de nature philosophique. J'ai été le premier à lire leur langue. Une fois que le disque optique a été déverrouillé, nous avons imprimé 8045 pages de symboles, comme ceux que contenaient leur travail artistique, mais plus variés et sur certains points, plus complexes. Il y avait 23 chapitres de textes ou de symboles, chacun d'environ 350 pages. J'ai lu la première partie, ou le premier chapitre de ce texte, et j'ai été ébahi lorsque je me suis rendu compte qu'il y avait des passages du texte - de l'introduction - que j'avais été le seul à pouvoir lire. Ce fut une confirmation de plus du fait que j'avais un rôle à jouer dans la divulgation de ces informations.

Sarah: Etes-vous en train de me dire que le texte a disparu après votre lecture, ou bien que vous l'avez effacé?

Docteur Neruda: Il a disparu. Il s'est effacé tout seul.

Sarah: Seul le premier regard pouvait donc voir le message?

Docteur Neruda: Oui.

Sarah: Et que disait-il?

Docteur Neruda: Je peux vous réciter les mots exacts si vous voulez, mais cela risque de prendre quelques minutes.

Sarah: Faites-m'en un résumé.

Docteur Neruda: L'essentiel de ce passage validait ce que l'ACIO savait déjà, à savoir que les Animus (Gris, Lucifériens) étaient envoyés sur Terre en 2011 pour enquêter. C'était écrit sous forme d'avertissement. Cela énonçait que les Faiseurs d'Ailes avaient installé sur Terre une arme défensive, qui rendrait la planète invisible aux sondes des Animus.

Sarah: Invisible? Comment?

Docteur Neruda: Ce n'était pas expliqué très précisément. Ils ont écrit que de plus hautes fréquences émanaient de l'Univers Central et que ces 7 sites composaient une technique collective qui, d'une façon ou d'une autre, coordonnait ces fréquences ou énergies plus élevées, qui provoqueraient un changement dans la structure vibratoire de la planète, et la vie planétaire pourrait survivre au changement et rester indécelable par les Animus.

Sarah: Toutes les formes de vie?

Docteur Neruda: Techniquement, le texte ne le précise pas.

Sarah: Et cela a été seulement visible par vous?

Docteur Neruda: Oui. L'opérateur ZEMI n'a trouvé aucun signe de cette partie du texte. Elle a complètement disparu.

Sarah: Qu'est ce que cela disait d'autre?

Docteur Neruda: Cela confirmait que nous étions en contrat avec la Race Centrale et que celle-ci voulait que l'on partage les artefacts culturels des 7 sites avec le public. Ces éléments étaient en connexion avec l'efficacité d'une arme défensive.

Sarah: A quel niveau?

Docteur Neruda: Dans le sens où des matières activaient des aspects de notre ADN qui rendraient le changement plus facile, ou peut-être possible. Mais je ne suis pas certain, car ils étaient un peu vagues.

Sarah: Donc, si je lis leur philosophie, je suis censée pouvoir devenir invisible?

Docteur Neruda: Je crois que c'est plus holistique que cela. Ils ont laissé de la poésie, de la musique, des peintures, et même un glossaire. Il me semble que tous ces éléments, en plus de la philosophie, sont liés. Aussi, je suggère que quelque chose change fondamentalement quand ces matières sont absorbées et peut-être que ce changement, quel qu'il soit, correspond à la technique des 7 sites.

Sarah: Cela me semble tiré par les cheveux. Pourquoi y croyez-vous ?

Docteur Neruda: J'ai absorbé ces matières et j'ai noté des changements.

Sarah: Tels que?

Docteur Neruda: J'ai quitté l'ACIO. pour moi, c'est le plus grand changement imaginable.

Sarah: Vous n'êtes quand même pas en train de me dire que les matières que vous avez lues vous ont conduit à passer dans le camp opposé ?

Docteur Neruda: C'était une combinaison de beaucoup de choses, mais cela a certainement eu un impact sur ma décision. Avez-vous lu ce que je vous ai laissé hier soir?

Sarah : Bon, la nuit dernière vous avez mentionné que les Faiseurs d'Ailes vous avaient désigné pour être leur agent de liaison. Vous avez dit aussi qu'ils désiraient que vous soyez leur liaison parce que Fifteen était engagé avec les Corteum: pouvez-vous développer cela ?

Dr Neruda : Apparemment, j'ai été choisi pour être leur porte-parole dans ce temps, et pas seulement une aide pour traduire leurs textes, peintures et symboles picturaux, mais aussi pour amener ces choses à l'attention du public. En d'autres mots, je ne pense pas que les Faiseurs d'Ailes désiraient que le contenu de leur capsule temporelle soit tenu dans un profond dépôt secret à l'intérieur des entrailles du groupe du labyrinthe. Pour Fifteen, les Faiseurs d'Ailes sentaient qu'il était trop impliqué avec les Corteum pour estimer objectivement leur capsule temporelle et déterminer comment l'amener à l'attention du public. Gardez en mémoire que Fifteen a l'unique ambition de déployer avec succès la BST. Dans la mesure où la capsule temporelle des Faiseurs d'Ailes accélérait ou facilitait ce développement, Fifteen aurait été extrêmement intéressé par les Faiseurs d'Ailes. Dans la mesure où ils ne l'ont pas fait, il est vraisemblable que Fifteen aurait fermé le projet et l'aurait mis au fond des oubliettes du groupe du labyrinthe. La culture et la philosophie étaient importantes pour Fifteen, mais seulement à une fin personnelle... Elles n'avaient pas de place dans le programme de recherche du groupe du labyrinthe à moins que d'une manière ou d'une autre elles n'influent directement sur le développement du voyage interactif dans le temps .

Sarah : Mais ne disiez-vous pas que, dans le processus de décodage et de traduction de leur langage, votre intelligence avait suivi et que cela rendrait plus flexible aux contraintes du voyage dans le temps ?

Dr Neruda : Je ne pense pas que ce soit une question d'intelligence. Je pense que c'était plus une conscience multidimensionnelle ou une capacité à sentir les parcours les plus hauts de la conscience, laquelle, je suppose, est une forme d'intelligence. Il me semblait que les Faiseurs d'Ailes étaient particulièrement concernés par le développement d'une perception sensorielle holistique, et que la raison pour laquelle ils avaient codé leur langage était de développer ces sens au plus haut point. De fait, j'affirme que la capacité à voyager interactivement dans le temps requiert 7 perspectives sensorielles multidimensionnelles. Cela ne peut pas être fait dans les 3 dimensions et les 5 sens de la conscience humaine normale.

Sarah : Mais tout de même... Si vous aviez ces améliorations de votre conscience ou de votre intelligence et que vous pensiez qu'elles étaient essentielles au développement de la BST, pourquoi Fifteen ne vous écoutait-il pas ?

Dr Neruda : Il a écouté... C'est juste qu'il n'est pas en accord avec ma théorie. Dès l'instant où j'ai mentionné que j'avais une interaction avec les Faiseurs d'Ailes, il a semblé dédaigner mes assertions.

Sarah : Qu'avaient ces interactions qui semblait le persuader que vous étiez égaré ou pas honnête ?

Dr Neruda : J'étais l'un des premiers à lire leur langage et à le comprendre. Une fois que nous avons cassé le code du disque optique, nous avons listé plus de 8100 pages de hiéroglyphes comme ceux qui sont contenus dans leur travail artistique, à l'exception qu'ils étaient plus variés et, dans quelques exemples, beaucoup plus complexes. Il y avait 23 chapitres de texte ou de hiéroglyphes. Chacun constitué d'environ 350 pages. J'ai décodé le premier segment de ce texte en utilisant une version d'un dictionnaire sumérien que j'avais assemblé pour accéder au code du disque optique. Toutefois, au début du décodage et de la traduction du texte, j'ai commencé à avoir une compréhension de la culture des Faiseurs d'Ailes. Ils avaient des discours philosophiques qui étaient fascinants à lire...

Sarah : J'ai lu ceux que vous m'avez laissés, mais je n'ai pour ainsi dire rien retenu de ce qu'ils disaient. Ils semblaient trop abstraits. Il ont eu un effet sur mes pensées car ils ont réussi à m'endormir chaque fois que j'essayais des lire.

Dr Neruda : Je sais qu'ils sont un peu intenses, mais vous devez admettre qu'ils sont très intéressants et représentatifs de la manière dont les humains - ou au moins quelques humains - penseront dans 750 ans. Ils sont littéralement les seuls témoignages que nous avons de nos systèmes futurs de croyance. Mais ce que j'allais dire avant, c'est qu'ils n'ont pas seulement la philosophie, ils ont aussi la poésie et une notation musicale. Alors j'ai commencé a poser la théorie que chaque chambre avait un jeu d'objets : une peinture, un poème, un discours philosophique, une composition musicale et un artefact (objet) qui portait un message spécifique ou un thème. Et que la capsule était conçue pour être comprise en liant ces thèmes entre eux juste comme j'ai lié les 23 symboles maîtres des peintures pour accéder au disque optique.

Sarah : Et que pensez-vous qu'était le message qu'ils essayaient de transmettre ?

Dr Neruda : Je ne sais pas. Nous n'avions fini de décoder que 2 chambres entières quand je suis parti. Et depuis mon départ, j'ai réussi à décoder le plus gros de la 3e chambre. Toutefois, les artefacts trouvés dans chaque chambre demeurent encore un mystère. Dans la plupart des cas, ils ne peuvent même pas être sondés par notre technique pour déterminer comment les activer et où.

Sarah : Mais vous avez une copie des 8100 pages de texte ?

Dr Neruda : Oui

Sarah : Puis-je les voir ?

Dr Neruda : Oui mais ce n'est pas le genre de chose que je porte sur moi.

Sarah : Je ne comprends toujours pas pourquoi tout ce codage et décodage compliqué et les index sumériens de traduction. Grand dieu ! Ils sont humains n'est-ce pas ? Pourquoi ne parlent-ils pas simplement anglais ou au moins une de ses variantes ? Je veux dire qu'il y a 750 ans, les peuples parlaient a peu près les mêmes langages que ceux qui sont utilisés aujourd'hui. Pourquoi changeraient ils dramatiquement en 750 ans ?

Dr Neruda : Je peux seulement poser l'hypothèse que si le but de la capsule temporelle était d'une manière ou d'une autre d'activer les plus hautes facultés d'apprentissage ou d'intelligence, alors peut-être la capsule temporelle aurait été intentionnellement codée pour forcer à un décodage. Et ce processus de décodage déclencherait l'activation. S'ils l'avaient fait simplement en anglais ou en un autre langage connu actuellement, nous aurions manqué l'activation de nos facultés les plus hautes. C'est mon hypothèse.

Sarah : Vous disiez la nuit dernière que seulement environ 7% du texte est ainsi traduit , et cela après des mois de travail qui suivirent la découverte des dictionnaires. Si vous avez une telle puissance technique en informatique, pourquoi le groupe du labyrinthe ne peut-il pas décoder et traduire cette masse volumineuse de texte avec la clé de décodage ?

Dr Neruda : C'est plus compliqué que cela. Le langage des Faiseurs d'Ailes est fondé sur 98 hiéroglyphes différents par rapport aux 26 lettres de notre alphabet. La base de donnée des dictionnaires a été appliquée au texte entier, mais nous avons trouvé tellement d'incohérences dans la sémantique que c'est réellement impossible d'avoir confiance dans la version des ordinateurs. Leur langage est beaucoup plus précis que le nôtre, donc plus sensible à la sémantique exacte. A cause des différences dans la sémantique, il était nécessaire de faire la traduction manuellement. Laquelle nécessitait de tester ou vérifier la signification environ tout les 5 mots selon la structure de la phrase et du paragraphe dans lesquels ils étaient placés. Et l'unique façon dont cela pouvait être fait était en fait avec moi et mon collègue qui a participé à établir le manuel de traduction.

Sarah : Il me semble encore que cela a pris un temps effroyablement long, juste pour 7% de leur texte...

Dr Neruda : Mais pour chaque page de texte, nous avons passé environ l'équivalent de 20 heures; nous devions être prudents pour nous assurer l'exacte traduction. La traduction est la clé de l'utilité de la capsule temporelle, et cela n'a pas de sens de la bâcler et d'en tirer de mauvaises conclusions dues à des erreurs de sémantique ou de traduction. Dans nos dictionnaires, il y a beaucoup de dimensions où des erreurs peuvent être commises, et à tous les niveaux; si elles ne sont pas évitées, elles se combinent ou s'amplifient dans la traduction au niveau suivant. Par exemple, il y a des index écrits pour chaque lettre ou hiéroglyphe et il y en a un pour chaque combinaison de lettres - le tout pour un alphabet de 98 caractères: Vous pouvez imaginez les variétés de combinaisons. Il y a aussi des index pour la structure de la phrase et un pour le contexte sémantique. Et en premier lieu de ces variables, nous devons prendre en considération la linéarité du langage ou de sa séquence. En outre, comme je l'ai déclaré plus tôt, le texte était plus que de la simple prose. Il y avait aussi de la notation musicale et de la poésie. Alors cela nous à demandé, pour chacun des 23 segments de texte, une traduction capable de discerner toute les nuances de la prose et aussi de la poésie et de la musique.

Sarah : Bien, je suis contente que vous abordiez le sujet de la musique parce que je ne comprends pas ce que cet élément vient faire dans la capsule temporelle.

Dr Neruda : Que voulez-vous dire ?

Sarah : La musique était-elle sur le disque optique et l'avez-vous simplement prise sur le disque, ou était-elle reproduite par le groupe du labyrinthe avec l'aide de la notation musicale trouvée ?

Dr Neruda : En fin de compte, c'est un peu des deux. Leur notation musicale était vraiment précise et ils ont laissé des extraits numériques de chacun de leurs instruments - même vocaux. Alors nous avons simplement converti leurs extraits d'instruments à la norme MIDI et nous avons fait notre propre version de leur musique. De toute les choses que nous avons traduites, la musique était la partie la plus facile, mais aussi la seule dont nous n'étions pas sûrs de l'exactitude.

Sarah : Étiez-vous impliqué aussi dans la traduction de la musique ?

Dr Neruda : Oui, j'ai aidé à la découverte initiale de leur notation musicale et j'ai aidé à  la traduction des index. Je n'étais pas dans la phase de production, bien que je fusse très curieux du résultat que cela pouvait donner.

Sarah : Puis-je écouter quelques-unes de ces compositions ?

Dr Neruda : Oui bien sûr. Quand je suis parti, l'ACIO avait traduit avec succès 10 des 23 compositions musicales. Je les ai. Et elles ont été converties à la norme des K7 et CD. J'ai aussi les fichiers complets des 13 compositions qui restent dans leur forme brute.

Sarah : Comment étaient-elles produites exactement ?

Dr Neruda : Vous voulez dire techniquement ou artistiquement ?

Sarah : Je pense aux deux.

Dr Neruda : En termes techniques, nous avons eu besoin d'abaisser la résolution de leurs extraits à 384 bits afin de pouvoir les utiliser dans nos systèmes informatiques. Quand pour la première fois nous avons entendu les extraits d'instruments, nous étions quelque peu soulagés d'entendre des sons familiers. Certains étaient différents, mais pour la plupart, les extraits numériques qui étaient codés sur le disque optique étaient les mêmes que les instruments musicaux contemporains entendus dans le monde. Une fois que nous avions pris leurs extraits et que nous les avions organisés en octaves, nous avons pris leur notation musicale et laissé essentiellement les ordinateurs sélectionner l'instrumentation musicale fondée sur les extraits. En fin de compte, la résolution a dû être abaissée aux 24 bits de notre système de CD, ensuite c'était pressé sur un CD et enregistré sur une K7. Comme pour la production artistique, il n'y avait pas vraiment plus à faire que ce que nous avons fait. Les ordinateurs ont fait tout le travail d'interprétation et exécuté la production pour cette partie. Nous avions une de nos équipes qui travaillait à l'expérimentation de diverses versions. La musique était très populaire, particulièrement quand vous l'écoutiez dans une résolution de 384 bits.

Sarah : Est-ce que personne ne se demandait pourquoi la capsule temporelle incluait un kit de construction musical au lieu d'avoir juste un enregistrement de musique... je veux dire par là, pourquoi nous amener à une interprétation artistique de leur musique ?

Dr Neruda : On s'est posé toutes les questions au sujet du projet "Ancient Arrow", vraiment toutes. On ne savait pas pourquoi il l'ont fait de cette manière et pas d'une autre. Mais notre hypothèse reste que les Faiseurs d'Ailes n'avaient pas d'autre possibilité d'amener leur musique dans notre monde, nous n'avions pas la technique pour pouvoir l'écouter. Ils l'ont donc décomposée dans un "kit de construction " comme vous l'avez dit, avec lequel nous étions capables de reconstruire la musique pour y être écoutée dans notre technique. C'est la raison la plus logique. Il y avait plusieurs d'entre nous qui étaient capables de ressentir avec les chambres 1 et 2 l'intégration d'une forme d'expression complète, et c'était une expérience très puissante... c'est le moins que je puisse dire. Quand vous écoutiez la musique dans une résolution de 384 bits avec les peintures originales, debout dans la chambre dans laquelle elles étaient placées, c'était vraiment une expérience émouvante et spirituelle. Comme je n'en ai jamais eu auparavant.

Sarah : De quelle manière ?

Dr Neruda : Simplement cette sensation d'être tiré en dehors de votre corps et au-dedans du portail de la peinture est irrésistible. Il y a une très forte sensation de mouvement dans et au-delà de ces peintures, la musique et la peinture ne sont pourtant que deux formes de leur art, la 3e, la poésie est aussi une part de l'expérience.

Sarah : Parlez-moi de la poésie.

Dr Neruda : Les poèmes abordent un large éventail de sujets. Nous pensions pour la plupart à l'ACIO qu'ils auraient pu être écrits par n'importe quel poète contemporain. Il n'y avait vraiment rien qui les désignait comme représentant une culture de 750 ans dans notre futur. Beaucoup de thèmes communs autour de la spiritualité, l'amour, les relations et la mort. La plus grosse partie de la poésie a été traduite parce qu'il n'y a pas énormément de textes... par rapport aux documents philosophiques et scientifiques. En fin de compte, il y a 2 poèmes par chambre, donc un total de 46 poèmes [un par chromosome - DBL].

Sarah : C'est intéressant. Pour toutes les autres choses - les peintures, la musique, les artefacts, la philosophie - on en retrouve un seul exemplaire par chambre. Pourquoi supposez-vous qu'ils aient placé deux poèmes dans chaque chambre à la place d'un seul ?

Dr Neruda : Mon opinion était que c'était pour fournir une large perspective dans chacun des thèmes représentés par sa chambre spécifique. La poésie est amenée de façon à fournir à la fois une perspective personnelle et une perspective universelle dans chacune des chambres... Mais ce n'est encore qu'une hypothèse de travail pour l'instant.

Sarah : Je pense de tous les extraits que vous m'avez laissés que la poésie est aussi un peu moins abstraite comparée à leurs philosophie et peintures. Avez-vous considéré la manière dont la poésie est relatée dans les peintures ?

Dr Neruda : Oui, et je crois que la poésie et les peintures ont la plus forte interconnexion de tous les objets présents dans chacune des chambres. Je pense que les peintures illustrent - d'une manière subtile - les thèmes abordés dans la poésie. Dans quelques cas, quand la peinture représente un assemblage d'objets abstraits, la poésie est aussi plus abstraite. Quand la peinture est plus représentative, la poésie ressemble plus à de la prose.

Sarah : Voulez-vous dire que la poésie porte la principale signification de chaque chambre ?

Dr Neruda : Je ne suis pas sûr, mais il semble que la poésie, d'une manière ou d'une autre, est impliquée symboliquement dans la peinture de la chambre à laquelle elle est associée. Le problème est que la poésie dépend tellement de l'interprétation qu'il est impossible de savoir précisément quel thème est visé. Aussi, et j'aurais dû le mentionner plus tôt, mais la grammaire et la syntaxe de leur langage sont très différents des nôtres en ce qu'ils n'ont pas de ponctuations comme les points et les virgules. En d'autres mots, si nous avions fait une traduction littérale, il n'y aurait eu aucune structure de phrase... plutôt comme une approche syntaxique logique ...Ce qui veut dire que cela aurait été simplement un flux de langage abstrait, pour la plupart des gens très difficile à comprendre. Quand je faisais les traductions de la poésie, je la plaçais dans une structure de phrase fragmentée pour que sa signification soit mieux comprise. Peut-être que, dans le processus j'ai changé non intentionnellement la signification, mais c'était faire cela ou alors la poésie aurait été trop abstraite pour être comprise.

Sarah : Existe-t-il une connexion entre la poésie et la philosophie de chaque chambre ?

Dr Neruda : Mon collègue et moi-même sentions que tous les objets (peintures, poésie, philosophie, artefacts) étaient interconnectés dans la chambre où ils étaient placés... et d'une manière dont nous n'avions aucune idée. Nous étions toujours soucieux du fait que nos dictionnaire étaient imprécis, et cela limitait notre capacité à voir les liens entre les différents objets. Et bien sûr, la connexion la plus bizarre était celle de la technique des artefacts parce que nous n'avions pas de moyen pour sonder ou obtenir des conclusions à propos de leur but et fonction.

Sarah : Parlons un peu des artefacts trouvés dans chaque chambre. Le seul dont j'ai vraiment entendu parler est celui qui a été trouvé dans la 23e chambre, le disque optique. Je sais que vous m'avez montré des photos des autres, mais pourriez-vous les décrire mieux en me disant comment vous les avez analysées, et si vous avez une quelconque idée de leur relation avec la capsule temporelle ?

Dr Neruda : Le disque optique est le seul objet des 23 trouvés que l'ACIO ait décrypté avec succès. Du moins d'après ce que j'en sais. Les autres objets ont tous été pris immédiatement par le laboratoire de recherche du groupe du labyrinthe en Virginie après avoir été découverts. Leur existence n'était pas connues en dessous de l'échelon 12X. Il y avait des rumeurs à l'intérieur de tout l'ACIO qui disaient qu'ils faisaient partie de la technique de la capsule temporelle, mais ils n'ont jamais gagné aucune considération sérieuse, et certainement pas de la part de la NSA. La technique des artefacts était la plus grande curiosité de Fifteen parce qu'elle représentait des solutions possibles pour la BST. Et, comme je l'ai mentionné plus tôt, Fifteen et le plus gros du groupe du labyrinthe en cette matière, sentaient que les Faiseurs d'Ailes peuvent représenter le futur du groupe du labyrinthe essayant de transmettre la technique du voyage temporel interactif à nous, ici, travaillant dans le présent. En conséquence, Fifteen considérait logiquement que ces artefacts très particuliers pouvaient être une pièce du jeu de patience.

Sarah : Mais ce que j'ai vu ne semble pas très avancé ou fondé sur la haute technique. Ils peuvent passer pour de simples cristaux ou roches... ou quelque chose d'organique. Pourquoi le groupe du labyrinthe était-il convaincu à ce point qu'ils portaient les clés du voyage temporel ?

Dr Neruda : Les structures cristallines qui ont été trouvées, dans la plupart des cas, avaient l'air assez ordinaires puisque, examinées par l'œil, elles paraissaient être du cristal, mais quand vous les observiez au moyen d'analyses moléculaires et atomiques variées, il était évident que c'était l'œuvre de la main de l'homme. En d'autres mots, c'était des structures cristallines synthétiques, et nous tenions comme hypothèse que les objets étaient codés avec une information assez proche du disque optique ou des peintures. Nous tenions aussi pour hypothèse qu'ils étaient potentiellement connectés au disque optique puisqu'il était le dernier des objets et semblait être l'équivalent d'une clé de voûte ou d'une clé majeure.

Sarah : Est-ce que, dans le texte traduit à partir du disque optique, il y a des références aux autres artefacts ?

Dr Neruda : Non, à notre grand désespoir, il n'y avait aucune référence... Du moins que je sache.

Sarah : Vous n'avez jamais vraiment répondu à ma question, si vous sentiez qu'il y avait une interconnexion entre la technique des artefacts et les autres objets plus culturels et spécifiques relatifs à chaque chambre.

Dr Neruda : Désolé, je crois que c'est-moi ce soir qui suis un peu dispersé. De toute façon, oui, il y avait des connexions... Nous en étions certains, mais en même temps, parce que nous ne pouvions pas les sonder et aller voir à l'intérieur de ces artefacts, nous ne pouvions pas prouver notre théorie. Par conséquent, nous avons consacré tout notre temps et notre énergie au disque optique parce qu'il semblait être le plus important des objets, et aussi le seul avec lequel nous avions la meilleure chance d'avoir accès avec notre technique.

Sarah : Et encore, quand vous me dites cela, n'aviez-vous pas aussi dit plus tôt que cela vous avait pris plus d'un an pour comprendre comment accéder au disque optique ?

Dr Neruda : Oui, c'est vrai. Mais nous devons garder en tête que la technique des artefacts était extrêmement étrangère à la nôtre. A la différence du disque optique, les autres techniques étaient une combinaison de matériaux synthétiques fondés sur une structure organique, et dans quelques cas en fin de compte, certains tissus possédaient de l'ADN humain dans leur structure.

Sarah : Vous me dites que leurs techniques étaient en partie humaine ?

Dr Neruda : Oui... D'une certaine façon. Mais ce que j'allais dire, c'est que ces artefacts semblaient avoir un système informatique moléculaire de base qui pouvait être activé par le toucher humain. Et nous n'étions pas sûrs s'il s'agissait d'un humain spécifique ou d'une espèce humaine spécifique, ou peut-être de n'importe quel humain dans un état spécial d'émotion ou d'esprit. Nous avons expérimenté 115 essais possibles pour les tester et tous ont échoué. Alors, en fin de compte, nous avons abandonné nos recherches sur l'accès à la base organique des différents artefacts et concentré nos énergies et nos techniques sur l'accès au disque optique.

Sarah : Mais c'est vraiment bizarre... Pourquoi l'ADN humain serait-il à l'intérieur d'une technique ... Et ce à propos des cristaux synthétiques....

Dr Neruda : Nous avions quelques doutes similaires jusqu'à ce que nous soyons capable de traduire une partie du texte trouvé dans le disque optique. Les documents philosophiques des chambres 1 et 2 nous ont convaincus que les Faiseurs d'Ailes pouvaient en effet être authentiques, et nous n'avions aucune autre raison de ne pas croire leur histoire. Cela ne veut pas dire que nous avions mis de côté notre incrédulité et notre prudence, mais la philosophie était une ouverture pour notre compréhension de la perception de leur mission avec l'humanité contemporaine.

Sarah : J'ai lu le premier des deux documents philosophiques que vous m'avez laissés, et je pourrais croire que c'est l'œuvre d'une race étrangère. Je pourrais croire aussi que c'est l'œuvre d'une race trompeuse qui userait de la philosophie et de toute la matière culturelle pour nous laisser croire qu'ils sont bienveillants alors qu'en fait ils ne le sont pas du tout. Je veux dire, n'est-ce pas une part de la prophétie dont vous parliez la nuit dernière ?

Dr Neruda : Bien, je vois que vous restez toujours une journaliste sceptique. En fin de compte, je suis content de voir votre réaction. Sarah, tout ce que je peux vous dire est que quand vous tenez compte de toute cette quantité d' objets culturels trouvés dans le site "Ancient Arrow" et que vous vous immergez dedans ainsi que dans la philosophie, c'est dur de croire qu'ils sont le produit d'une mauvaise intention.

Sarah : A moins que ce ne soit simplement ce qu'ils voulaient que vous croyez.

Dr Neruda : Peut-être, c'est dur de débattre d'une telle chose. Je pense que c'est une décision individuelle. Le groupe du labyrinthe - et j'inclus les Corteum quand je dis cela - était en accord pour penser que c'était une révélation authentique et était assuré que nous n'étions pas en rapport avec une supercherie. Mais nous ne fermons pas la porte à cette éventualité. Nos directeurs des opérations et de la sécurité ont mis des plans en place dans le cas où des événements s'accumuleraient accréditant la thèse de la supercherie ou de la ruse.

Sarah : Une des choses qui me semblait bizarre, après avoir vu les photos des peintures des chambres, était la similarité entre elles. Elles étaient clairement peintes par le même artiste... ou je suppose un groupe d'artistes. Mais quand je pense à la capsule temporelle, j'aurais pensé qu'aurait été inclus un assortiment varié de formes d'art avec un assortiment d'artistes différents représentant diverses tendances et ainsi de suite. Et ce n'est pas le cas ici. Qu'en pensez-vous ?

Dr Neruda : Je ne pense pas que leur motivation ait été de nous informer de leurs artistes ou de la diversité de leur culture artistique. Je pense que leur intention suit la fonction initiale de l'art qui est une forme de communication, et par la suite comme une sorte de voyage temporel ou de mouvement en dehors de la conscience du corps. La continuité des 23 peintures vue dans sa globalité semble être une invitation à la conscience de l'observateur d'aller pleinement à la rencontre des Faiseurs d'Ailes. Comme si c'était des portes. Je l'ai expérimenté-moi-même. Les peintures sont incroyablement brillantes dans leurs couleurs. Vous ne pouvez vraiment pas imaginer l'impact qu'elles ont sur vous quand vous les voyez réellement. Particulièrement après que leur nettoyage et restauration ont été terminés. Mais même quand elles furent découvertes en premier sans avoir été traitées, c'était fascinant la manière dont elles étaient lumineuses et vibrantes dans leurs couleurs après 1150 ans. Plusieurs fois, ceux d'entre nous qui étaient chargés de la restauration et de l'inventaire du site se sont assis dans les chambres pour fixer ces peintures. A plusieurs reprises, je l'ai fait pendant des heures juste en laissant mes yeux se promener à travers la peinture, et imaginant l'esprit de l'artiste et ce qu'il essayait de communiquer. C'était une expérience très, très puissante.... Comme rien de ce que j'ai vécu auparavant.

Sarah : Je pense que cela m'aurait terrifié un peu.

Dr Neruda : Je ris seulement parce que j'ai eu une telle expérience. Une nuit, après une longue journée de travail dans les chambres des artefacts, j'étais le dernier sur le site. J'avais été si absorbé dans ce que je faisais que je me suis juste rappelé m'être dit d'activer le système de sécurité à ma sortie. Environ une demi-heure s'était écoulée, et j'ai finalement réalisé que j'étais tout seul dans la capsule temporelle... Ce silence était incroyable. Je marchais en descendant le couloir qui reliait toutes les chambres en passant devant chacune d'elle, et j'ai commencé à sentir une présence irrésistible. Chaque fois que je voulais passer devant une des chambres je m'attendais à ce que quelque chose bondisse de la peinture vers moi. Elles semblaient littéralement vivantes. Notre lampe halogène portable était vraiment de haute qualité et chaque chambre était équipée des mêmes. Quand j'ai atteint le fond du couloir - que nous appelions la spirale de l'escalier - et regardé dans la chambre 2, j'ai clairement vu un mouvement et j'ai sursauté, pas de peur mais d'excitation je pense, bien qu'il y eût un peu de crainte aussi. Mais ce mouvement était simplement l'image brouillée de quelque chose sortant de la peinture et se dissolvant dans l'air... Je ne pouvais vraiment ...

Sarah : Qu'est ce que c'était ? Était-ce un humain ?

Dr Neruda : Je n'ai pas pu le voir assez clairement pour vous dire ce que c'était, mais maintenant que j'ai eu quelques interactions avec les Faiseurs d'Ailes, je sais que c'était eux. Ils utilisaient d'une manière ou d'une autre ces peintures pour apparaître dans notre temps. C'est juste après cette expérience que j'ai commencé à élaborer la théorie que les peintures étaient en fin de compte des portes qui rendaient le voyage temporel possible ou quelque chose de ce genre.

Sarah : Cela peut sembler bizarre, mais comment savez-vous que ce n'était pas une farce ? Que quelqu'un ou un groupe avait créé tout cela pour avoir l'air d'aliens ou d'une future capsule temporelle juste pour le plaisir de jouer avec vos esprits ?

Dr Neruda : La seule chose que nous tenons pour certaine est que ce n'est pas une farce. Le site "Ancient Arrow" est constitué d'un gigantesque bloc de rocher, lequel a été littéralement creusé en forme d'escalier en spirale desservant tous les 30 mètres une chambre différente - 23 pour être exact. Il aurait fallu une technique incroyable pour bâtir la structure entière. Nous avons avec exactitude daté la création des peintures des chambres, et il a été déterminé de façon définitive que c'était au 9e siècle, et nous sommes certains qu'aucune technique ne permettait de réaliser cela alors.

Sarah : Je n'essaie pas de vous contredire.... Mais si ces artefacts datent vraiment de 750 ans dans notre futur, il semble si étrange qu'ils aient été enterrés dans une énorme structure rocheuse au milieu de nulle part... Au Nouveau-Mexique plus qu'ailleurs. Et c'est étrange aussi qu'ils aient fait tout ce travail pour le rendre si dur à comprendre, diantre, qu'essaient-ils de dire ? Est- ce que vous voyez ce que je veux dire ?

Dr Neruda : Oui, je comprends, et je ne prends pas vos questions comme sujet à controverse. Mais le point que je fais est que cette capsule temporelle, quel que soit le nom que vous lui donniez, est en effet un ensemble d'objets réels qui ne correspondent même pas à la même période dans le temps. Par exemple, au moment où les peintures ont été créées, il y a environ 1150 ans, les artefacts, eux, ne répondent même pas à notre datation carbone et aux analyses biochimiques . Pour compliquer le tout, des pictogrammes qui commençaient à apparaître à l'intérieur et aux alentours du site "Ancient Arrow" ont été datés d'il y a 50 ans, et peuvent très bien avoir été faits un an, un mois, avant que le site soit découvert. Ces objets réels sont indubitablement une énigme, mais ce n'est pas une farce à mes yeux. La vraie question est l'identité des Faiseurs d'Ailes comme ces objets la représentent - un aspect futur de l'humanité ou une race étrangère qui a visité la terre aux alentours de 850 après JC.

Sarah : d'accord, disons que ce n'est pas une farce. Alors dites-moi pourquoi vous êtes à ce point convaincu que c'est une capsule temporelle ? Il me semble à moi que cela pourrait plus être un procédé de communication... Ou peut-être un outil éducatif ou quelque chose dans ce style. Pourquoi une capsule temporelle ?

Dr Neruda : En partie parce qu'il semblait que ses créateurs voulaient partager leur culture avec nous. Quand nous avons commencé les premières analyses du site "Ancient Arrow", nous avons ressenti que tout à l'intérieur des chambres était étranger. Nous étions premièrement convaincus que c'était un site de contact ET, et nous avons même envisagé la possibilité qu'ils avaient laissé ces éléments derrière eux pour les récupérer à une date postérieure....

Sarah : Comme une sorte d'entrepôt de stockage E.T. (aliens) ?

Dr Neruda : Oui, toutefois quelques peintures représentaient des humains et des paysages terriens - spécifiquement la région de la planète dans le nord du Nouveau-Mexique. Alors pour nous, il semblait moins probable que c'était une race étrangère. Nous avons vu aussi avec évidence qu'il y avait des interactions avec les précurseurs des Navajos et peut-être aussi des tribus indiennes Hopi, connues aujourd'hui comme les Indiens Anasazi. Et encore, cela a été déduit des peintures... Lesquelles initialement étaient les seuls témoignages que nous pouvions interpréter. Comme je le rappelle, nous avions un total de 47 scénarios possibles qui ont été étudiés. Le scénario le plus probable - classé par nos systèmes informatiques - était que le site "Ancient Arrow" représentait une race étrangère qui avait laissé derrière elle l'équivalent d'un musée qui témoignait de ses interactions avec les Indiens Anasazi. Notre second scénario le plus probable était que le site représentait une capsule temporelle laissée par la future version du groupe du labyrinthe.

Sarah : Cela reste étrange pour moi... Pourquoi pensiez-vous que c'était la future version du groupe du labyrinthe ?

Dr Neruda : Le groupe du labyrinthe utilise comme symbole d'identification 3 cercles concentriques entourant une sphère . Il y avait de nombreuses descriptions de ce symbole à l'intérieur de leurs peintures. Aussi, cela semblait vraiment singulier pour nous qui avons découvert ce site de la manière dont il le fut... C'est littéralement comme si nous avions été guidés vers ce site. Et de se rappeler que Fifteen était très confiant dans l'aptitude du groupe du labyrinthe à développer la BST, et il savait que la version future du groupe du labyrinthe aurait en quelque manière pris contact avec lui-même. C'était juste une question de savoir quand et comment.

Sarah : Je sais que je dois avoir l'air de la plus grande sceptique que vous ayez jamais rencontrée, mais cela ne veut toujours pas dire que c'est comme une capsule temporelle pour moi.

Dr Neruda : Je ne dis pas que vous avez tort. Je vous dis seulement comment cela est classifié officiellement à l'intérieur du groupe du labyrinthe. Cela peut très bien avoir de multiples significations et buts. Je suis pour le premier, et crois que c'est plus qu'une capsule temporelle, bien que je pense qu'il y ait cet élément dedans aussi.

Sarah : Alors que pensez-vous que soit son but premier ?

Dr Neruda : Si vous prenez les Faiseurs d'Ailes comme valeur nominale, en d'autres termes, la définition que les Faiseurs d'Ailes eux-même donnent, ils disent que c'est une capsule temporelle qui aidera à promouvoir le développement d'une culture planétaire . ils prétendent que d'une façon ou d'une autre, quand les sept capsules temporelles seront découvertes, elles serviront comme pont de communication entre les humains d'aujourd'hui et leur personnalité future.

Sarah : J'ai lu les notes de service que le Dr Sauthers avait écrit et je me souviens de ses déclarations aussi, mais une culture planétaire semble si improbable... Si impossible. Et par ailleurs, comment ces artefacts trouvés dans le site "Ancient Arrow" pourraient-ils être utilisés pour construire une culture planétaire ? Cela me semble un peu naïf.

Dr Neruda : Tout ce que je peux vous dire est que c'est relatif à Internet et à une nouvelle technique de communication que les Faiseurs d'Ailes nomment OLIN ou One Langage Intelligent Network : le réseau de communication intelligent. Si vous lisez le glossaire que je vous ai laissé, vous verrez qu'il y est fait référence. Les Faiseurs d'Ailes semblent assurés que la technique de l'OLIN aidera à créer une culture planétaire à travers Internet. Ces propos correspondent aux prophéties que le groupe du labyrinthe avait personnellement datées comme vieilles de plus de 1500 ans. Bien sûr, la technique décrite n'était pas appelée OLIN, mais une notion de culture planétaire et d'un gouvernement unifié a été prédite il y a plusieurs siècles.

Sarah : Il s'agit de ce que le défunt George Bush avait l'habitude d'appeler l'ordre du nouveau monde , n'est-ce pas ?

Dr Neruda : Oui mais il y a eu 4 autres présidents qui avaient connaissance de ce concept.

Sarah : Qu'est ce qui ferait que les peuples du monde entier décident de s'unifier sous un seul gouvernement, ou en tous cas, créent une culture mondiale... Qu'importe la signification ? Je n'arrive pas envisager que cela se produise... Pas dans mon existence.

Dr Neruda : En accord avec les Faiseurs d'Ailes, cela arrivera à travers l'économie électronique et alors à travers la plate-forme technique de l'Internet OLIN. Et à travers ce réseau mondial, les contenus éducatifs et de divertissement seront mondialisés. C'est la base d'une culture planétaire avec un commerce, un contenu et des communautés unifiées. Une fois ces infrastructures mises en place, alors le besoin de gouverner cette infrastructure se dessinera comme le sujet prépondérant du jour. Et les Nations Unies sont l'organisation logiquement désignée pour une telle tâche. Aussi longtemps que les peuples mondiaux autorisent la numérisation électronique de l'économie et adoptent la plate-forme technique de l'OLIN, un gouvernement mondial et une culture mondiale sont virtuellement assurés d'émerger.

Sarah : Et comme vous disiez l'autre nuit, c'est supposé arriver en 2018 ?

Dr Neruda : En accord avec la prophétie, c'est lorsque les Nations Unies auront tenu des élections initiales pour un gouvernement mondial unifié. Et ce ne sera pas une toute-puissante autorité centralisée mais plutôt une décision politique générale, mondiale et une organisation d'exécution pour des sujets qui touchent le monde en général. Des thèmes comme la pollution, le réchauffement climatique, des querelles de frontières, le voyage spatial, le terrorisme, le commerce, la mise à niveau de la technique OLIN, et la technique générale de transfert de programmes.

Sarah : Alors qu'arrivera-t-il à la souveraineté nationale dans ce nouveau rôle des Nations Unies ?

Dr Neruda : Je souhaite donner à votre question une réponse spéculative, mais je suis aussi conscient que vous m'avez demandé au début de cet entretien de vous rappeler si vous sortiez du sujet. Que voudriez-vous...

Sarah : Non, vous avez absolument raison. Désolée. Retournons à nos artefacts... Quel était l'état du site quand vous êtes entrés pour la première fois.... Ou mieux encore, pourquoi n'avez-vous pas décrit votre première entrée à l'intérieur du site ?

Dr Neruda : J'étais l'un des cinq de l'ACIO qui avait fait le voyage au Nouveau-Mexique pour explorer le site après qu'il a été soupçonné d'avoir des implications potentielles avec les ET. Aucun de nous à ce moment ne savait que cela nous conduirait à conclure que le site " Ancient Arrow " deviendrait une découverte d'une telle importance. La seule indication réelle que nous avions était un objet façonné qui avait été trouvé près de là, qui s'avéra être plus tard comme le portail d'entrée à la capsule temporelle. C'était cet artefact qui a amené le projet sous le contrôle de l'ACIO parce que l'objet était considéré par la NSA comme ayant des origines ET.

Sarah : Qu'est ce qui a spécifiquement conduit la NSA à conclure que l'objet était étranger ?

Dr Neruda : Comme tous les autres artefacts, il ne montrait aucune réponse aux analyses à la datation carbone et il avait de singulières marques ou symboles qui semblaient venir d'un autre monde. C'était un pur composite de titane-béryllium, lequel, comme vous le savez peut-être, est extrêmement rare. Aussi, et c'est peut-être le plus important, il n'y avait aucune manière évidente d'activer l'objet pour accéder à ses contrôles intérieurs. Son intérieur était imperméable aux analyses spectrales variées - même les simples rayons X étaient incapables de pénétrer l'objet. En fait, cet objet a été essentiellement remis à l'ACIO, lequel estimait qu'il était d'origine ET, et a procédé alors à des investigations dans la région où il a été trouvé. Nous l'avions déjà fait sans résultats, mais lors de la visite suivante nous avons été capables d'utiliser l'objet parce qu'un de nos scientifiques - tout à fait par accident - a compris la manière d'activer l'objet. Nous voulions voir quelles conséquences cela aurait si nous l'activions dans la zone où il avait été trouvé.

Sarah : Est ce l'artefact dont vous m'avez montré les photos ?

Dr Neruda : Oui

Sarah : Pourquoi pensiez-vous qu'il était important de l'activer à l'endroit où il a été trouvé ?

Dr Neruda : Parce que c'était à notre avis une forme de compas ou de phare. Nous n'étions pas sûrs, mais nous ne pouvions déterminer aucun but fonctionnel en laboratoire, alors il semblait comme expérience logique de voir comment l'appareil fonctionnait dans la zone de découverte. C'était la première fois que j'étais invité à aller sur le site. Revenons à mon récit, cette équipe d'exploration de l'ACIO réfléchissait comment utiliser l'appareil pour localiser l'accès à l'intérieur de la falaise du canyon où la capsule temporelle était cachée. L'appareil, une fois activé, semblait transmettre des ondes de pensée ou des images mentales là où il désirait que la personne se rende. Le chef de notre équipe était le seul à tenir l'appareil quand il a été activé en premier lieu en dehors du site, et il a immédiatement commencé à voir des images qui le conduisaient dans une structure caverneuse située 20 - 30 mètres à l'intérieur d'une des fentes de la falaise d'un canyon.

Sarah : Cela semble quelque peu étrange que vous ayez trouvé l'intérieur du site en utilisant cet objet que vous avez mentionné plus haut... Je veux dire, ne semble-t-il pas trop facile de trouver cette chose juste à l'extérieur de l'entrée et alors de se laisser guider à l'intérieur ? N'y avait-il pas déjà une entrée, ou alors avez-vous dû vous frayer votre chemin à la dynamite pour accéder à l'intérieur ?

Dr Neruda : Le chemin guidant à l'intérieur a été intelligemment caché derrière une caverne naturelle, laquelle dans sa partie droite était bien cachée par des broussailles. Cette caverne était profonde d'environ 25 mètres et conduisait à l'intérieur de la falaise du canyon. Nous présumions que c'était une demeure indienne ou quelque chose de ce genre qui avait été abandonné il y a longtemps. Vers le fond de la caverne, il y avait une petite chambre qui se dessinait sur le côté, et à l'arrière de cette chambre il y avait un énorme rocher plat sur le sol... De peut-être 2,50 mètres de côté et de 20 centimètres d'épaisseur. L'appareil, ou l'artefact, qui avait été trouvé plus tôt émettait des images mentales à notre chef d'équipe et l'avait convaincu et conduit vers ce rocher plat. Nous avons essayé d'enlever le rocher, mais c'était clair qu'il était trop lourd pour nous cinq, même pour le bouger. C'est le jour suivant, en fin de compte, que nous sommes retournés sur le site avec des pics, des bêches, des masses et avons commencé la tâche pénible de casser le rocher...

Sarah : Alors vous étiez persuadés qu'il y avait quelque chose sous le rocher ?

Dr Neruda : Nous pensions qu'il y avait une raison pour que l'appareil ait envoyé à notre chef une image si claire de ce rocher plat dans le fin fond de cette caverne. Il semblait logique que l'appareil - si c'était un genre de balise - pouvait nous conduire vers quelque chose qu'il avait été conçu de façon à nous aider à trouver. Après environ deux heures passées à démolir le rocher, nous l'avons finalement cassé en morceaux suffisamment petits pour nous apercevoir qu'il y avait en effet un tunnel en dessous. Le tunnel avait la forme d'un "J" et avait environ 1 mètre de diamètre. Chacun notre tour, nous nous sommes glissés dans le tunnel pour nous retrouver alors debout à l'entrée de l'escalier en spirale.

Sarah : Alors tous les cinq vous étiez dedans… Explorant avec vos torches les alentours de cet escalier en spirale, que vous est-il venu à l'esprit en cet instant ?

Dr Neruda : Nous étions tous très excités et plein d'appréhension aussi. Nous pensions que nous pouvions trouver un site ET, et étions à demi conscients que cela aurait pu être un site habité… Ce qui nous mettait tous sur nos gardes. L'appareil commençait à émettre un son avec une fréquence qui continuait à augmenter en fonction de notre progression dans le tunnel et qui devint muet quand nous sommes arrivés devant la première chambre… comme si sa mission avait été accomplie.

Sarah : Et cette chose entière était creusée dans le roc ?

Dr Neruda : C'était l'œuvre complète de la main de l'homme… Ou d'une main étrangère…. et nous le savions dès la sortie du tunnel de transition. C'était comme naître dans un monde totalement nouveau. C'était absolument silencieux, l'air était frais, sans être inconfortablement froid. Il n'y avait aucun signe de vie, et il semblait que tout prenait un sens nouveau… Un but intelligent qui ne pouvait pas attendre d'être décodé. Ce qui était le plus remarquable c'était l'incroyable sensation de marcher dans un monde surréel - un monde qui avait été créé par quelque chose de complètement étranger. Nous supposions que c'était une construction étrangère dès l'instant de notre sortie du tunnel en "J" .

Sarah : Mais comment avez-vous su immédiatement que c'était une construction artificielle, et pas un ensemble de grottes ou de caves naturelles ?

Dr Neruda : Le début de l'escalier en spirale était orné par des pétroglyphes gravés dans la pierre avec une précision que nous n'avions jamais vu auparavant. De plus, le tunnel entier était bien trop lisse - presque poli - pour être une construction naturelle. Il y avait une notion d'architecture... Un sens que quelqu'un avait dessiné avec une intention et une attention extrême. De façon surprenante, il n'y avait rien sur le sol. Pas même un caillou ou un grain de sable. Chaque surface était complètement propre, lisse, et polie. Il y avait de la poussière, mais juste de la poussière. Et quelque chose comme un enduit polymère qui avait été appliqué sur chaque centimètre carré de la structure, y compris les plafonds. Quand nous sommes arrivés vers la première chambre, qui était seulement à environ 30 mètres de l'entrée, je me souviens clairement avoir éprouvé une sensation de respect ou quelque chose d'approchant une expérience religieuse. Après que nos torches ont illuminé la peinture de la première chambre, personne ne parlait, et cela pendant un bon moment. Toutes les torches convergeaient vers cette peinture, et nous sommes restés tous les yeux écarquillés dans un silence tombal incroyable pendant environ 40 secondes. J'avais été le premier à retrouver ma voix, et je pouvais proclamer définitivement que ce n'était pas l'œuvre des indiens Navajo ou d'une quelconque autre tribu indienne.

Sarah : Avez-vous trouvé toutes les chambres le même jour ?

Dr Neruda : Oui, nous sommes allés de chambre en chambre, à chaque fois en sentant que nous déambulions dans le musée d'une race étrangère. Il faut comprendre que nos torches n'étaient pas de très bonne qualité parce que nous n'en avions pas senti l'utilité. Je me rappelle vivement ma première vision de chaque chambre, les yeux ébahis... Hypnotisés par l'incroyable anachronisme de l'endroit. Jamais je n'avais été dans un environnement si surréel... C'était à la fois effrayant et enchanteur.

Sarah : Quelle taille avait les chambres et les peintures ?

Dr Neruda : Les chambres en elles-mêmes étaient relativement petites... Environ 4 mètres de diamètre avec d'assez hauts plafonds, dans certain cas 6 mètres de haut.

Sarah : A en juger d'après les photos que j'ai vu des peintures, elles ont l'air elles aussi très grandes ?

Dr Neruda : Oui, elles sont grandes et sont toujours face à l'entrée de la chambre. Si vous restez simplement devant l'entrée d'une chambre, vous ne pouvez pas voir la peinture entière, elle est trop grande. Il faut entrer dans la chambre afin de voir la composition entière.

Sarah : Pour le groupe du labyrinthe , quelle est la valeur artistique de ces peintures ?

Dr Neruda : Personne à l'intérieur du groupe du labyrinthe ne revendique être un critique d'art, je peux vous en assurer. Je pense que c'est plus juste de dire que ceux qui ont vu les peintures de ces chambres dans leur environnement original - les chambres elles-mêmes - ont trouvés la valeur artistique très convaincante voire très captivante. Je crois que ceux qui avaient vu uniquement les photos pensaient que cela se rapprochait moins de l'art que d'une illustration de livre d'enfant.

Sarah : Ce n'est pas pour changer de sujet, mais je continue à me demander comment vous est venue l'idée de me choisir... Je veux dire... Je sais que vous avez dit que c'était complètement l'œuvre du hasard, mais pourquoi avez-vous choisi une journaliste inconnue pour partager cette histoire ? Pourquoi pas un scientifique ou quelqu'un qui pouvait au moins vous demander des questions plus sophistiquées ? Je dois confesser que je me sens complètement incompétente pour vous entretiener, en particulier parce que je ne sais même pas quelles questions je devrais vous poser...

Dr Neruda : Vous faites du bon travail.... Vraiment très bon. Vous ne devriez pas vous inquiéter au sujet des questions. Elles sont pleines de sagacité. Et la plupart des gens qui liront ces informations seront plus intéressés par les choses que vous demandez et où la science est impliquée que par un baratin scientifique.

Sarah : Peut-être, mais j'ai cette sensation d'incapacité, et si je pouvais vous poser des questions plus scientifiques alors vous pourriez plus facilement prouver votre histoire ou votre crédibilité. Je pense que je vous handicape d'une certaine façon.

Dr Neruda : Qu'est-ce que vous sentez exactement être incapable de me demander ?

Sarah : Tout ce qui est relatif au voyage dans le temps et à la BST, je présume. La nuit dernière vous parliez de choses qui, après que je les ai relues, m'ont donné la sensation que j'aurais dû approfondir plus complètement ces sujets.

Dr Neruda : Par exemple....

Sarah : C'est le problème, je ne sais pas.

Dr Neruda : Sarah, la raison pour laquelle je vous ai sélectionnée est simple. J'avais besoin de trouver quelqu'un qui savait comment accéder au courant principal des médias, et qui n'avait pas encore de notoriété. Si j'avais choisi un journaliste scientifique d'un journal réputé, j'aurai dû répondre à plus de question scientifiques et moins à des questions au sujet de la culture, l'art, les implications sociales du projet "Ancient Arrow". Dans ma sélection aléatoire, je savais que vous n'aviez pas d'images à protéger, que vous saviez comment accéder aux médias, et que vous pouviez poser des questions qui ne révéleraient pas votre identité. C'est pourquoi nous parlons en cet instant... Avec évidemment le fait que vous ne croyez pas que je sois fou.

Sarah : Je ne vous ai jamais demandé cela avant, mais je suis curieuse, étais-je la première journaliste avec qui vous avez parlé, ou est-ce que quelqu'un vous a envoyé promener avant que vous ne me trouviez ?

Dr Neruda : Non, vous êtes la première et unique personne en dehors du groupe du labyrinthe avec qui j'ai parlé de cette histoire.

Sarah : Je voudrais changer de sujet et que vous me parliez de la personnalité de Fifteen... C'est d'accord ?

Dr Neruda : Oui, c'est bon.

Sarah : Comment est-il comme chef ?

Dr Neruda : Il est extrêmement focalisé, et demande à tous dans son travail de faire de même. Il est un drogué du travail, dort environ 4 heures par nuit et travaille le reste du temps sur la BST. S'il y a des recherches ou des développements de nouvelles techniques qui n'ont pas un impact spécifique et stratégique sur la BST, il ne s'y intéresse pas. Il ne posera même pas de questions à propos des projets de ce type, et généralement à l'intérieur de l'ACIO il y a toujours 3 ou 4 projets qui ne sont pas relatifs à la BST. A l'intérieur du groupe du labyrinthe, tous les projets sont relatifs à la BST.

Sarah : De quoi a-t-il l'air ?

Dr Neruda : Il est de taille moyenne et a des cheveux gris assez longs tombant sur les épaules, lesquels sont habituellement coiffés en queue de cheval. Il me fait toujours penser à Pablo Picasso avec ses cheveux longs... Il a le même regard pénétrant. Il est originaire d'Espagne, alors c'est une coïncidence s'il ressemble à Pablo Picasso. Son trait le plus caractéristique est ses yeux, ils sont espiègles comme quand vous supposez qu'un gamin à fait une bêtise; c'est juste que personne ne comprend cette merveilleuse partie qui se cache derrière ses yeux.

Sarah : Peut-être que je vous l'ai déjà demandé, mais quel âge a-t-il ?

Dr Neruda : Il a environ 60 ans je pense - ou au moins il a l'air d'avoir cet âge. Je sais que lorsqu'il était étudiant, il faisait vieux pour son âge. Je pense qu'il a commencé à avoir les cheveux gris dans la trentaine, et c'est probablement pourquoi on le prenait plus pour un prof que pour un étudiant.

Sarah : Vous disiez plus tôt qu'il avait été renvoyé de l'école. Pourquoi ?

Dr Neruda : Souvenez-vous, même à l'âge où la plupart des adolescents sont intéressés à flirter et à aller en boum, il était à travailler sur la BST... Ou au moins sur l'idée du voyage dans le temps. Il est un de ces visionnaires qui viennent au monde physique et qui connaissent très jeune ce pour quoi ils sont venus. Fifteen était né pour le voyage dans le temps. Un point c'est tout. Il n'y a que cela qui l'intéresse. Dans les années 50, la recherche sur la BST était considérée comme une perte de temps, sans jeu de mot évidemment. C'était simplement trop théorique et isolé de toute pratique. Je suppose que Fifteen a fourvoyé ses professeurs parce qu'il était tellement brillant comme étudiant qu'il les intimidait pour la majorité. Il est aussi très têtu, et quand ses professeurs lui disaient de changer de sujet de recherche pour quelque chose de plus concret, Fifteen leur a apparemment dit qu'ils étaient petits d'esprit... Ou quelque chose dans ce style. Plus tard dans le semestre, il était énergiquement expulsé comme cela m'a été raconté. Pourtant, les laboratoires Bell l'ont embauché pour un court temps pour sa recherche sur les quanta et sur la manière dont la conscience pourrait les influencer, ce qui intéressait beaucoup le laboratoire.

Sarah : Pardonnez-moi, mais qu'est-ce que les quanta ?

Dr Neruda : Ce sont des éléments comme les neutrons ou les électrons. Les quanta sont des blocs fondamentaux qui constituent la matière, et ils peuvent apparaître à la fois sous forme d'onde ou de particule.

Sarah : d'accord, alors Fifteen essayait de prouver que les quanta sont influencés par la conscience. Pourquoi était-ce si dangereux pour la recherche universitaire ?

Dr Neruda : Cette recherche n'était pas si fondamentale, c'était seulement une petite part dans la recherche totale de la construction de la BST en utilisant la physique nouvelle, qui s'était introduite rapidement dans la communauté de la physique quantique. Fifteen a toujours maintenu que la théorie générale de la relativité d'Einstein était défectueuse, ce qui n'est pas une position populaire à prendre. De la même façon que la théorie de la mécanique universelle de Newton est devenue trop rétrécie et incapable d'expliquer tant de phénomènes de forte complexité et théoriquement confus que nous voyons aujourd'hui, Fifteen sentait que la théorie d'Einstein sous-estimait l'influence de la conscience sur les quanta. Dans les années 50 et 60, c'était une hérésie, particulièrement parce que c'était impossible de le prouver par un modèle mathématique ou une formule. Alors Fifteen a continué à développer sa théorie en secret. Il a été remarqué par l'ACIO lorsqu'il a été impliqué dans un projet ayant un rapport avec un système d'apprentissage heuristique fondé sur une technique que l'ACIO avait eu des Gris. Le directeur de projet de l'ACIO a remarqué son intelligence et sa créativité et a commencé à entretenir une relation sympathique avec le jeune homme. Plusieurs mois plus tard Fifteen était recruté pour rejoindre l'ACIO et a essentiellement mis son identité de côté et s'est très vite élevé au poste de directeur de recherche. Il a été plus tard soumis à la technique d'accélération d'intelligence des Corteum.

Sarah : Comment exactement cette technique des Corteum accélère ou développe-t-elle l'intelligence ?

Dr Neruda : Peu de personnes réalisent que leur esprit conscient utilise seulement 15 bits d'information par seconde de temps linéaire. Pourtant dans le temps vertical, l'esprit inconscient effectue approximativement 70, 80 millions de bits d'information. Ainsi, avec une conscience normale les humains ne sont conscients que d'une quantité infinitésimale d'informations qui les maintiennent constamment à un niveau inconscient. La technique des Corteum est destinée à réduire les aspects filtrants de l'esprit conscient et permet aux paquets d'informations des plus hautes fréquences de nourrir cet esprit conscient. En parallèle avec cet effort, les circuits du cerveau - pour faire une image - sont recâblés pour supporter les plus hautes tensions des informations qui nourrissent la conscience, autorisant des capacités comme la mémoire photographique et la pensée abstraite à coexister. Ces capacités deviennent un filtre, une matrice qui tire d'un grenier inconscient les informations la plus appropriée à n'importe quel instant de la tâche en cours.

Sarah : Si j'étais un scientifique comportemental, j'aimerais vous poser des milliers de questions tout de suite. Mais je suis perdue dans ce que vous dites... Je veux dire combien de bits d'information pouvez-vous utiliser maintenant ?

Dr Neruda : Ce n'est pas vraiment une simple question de quantité d'information effectuée. Mais plutôt d'une pertinence des informations dans le temps linéaire fondée sur l'intention de l'individu. Quand quelqu'un passe par la technique des Corteum, leurs capacités à se mettre en accord dans les paquets d'informations sont appropriées à une situation ou à un problème donné et sont immensément améliorées. Pour résoudre une situation donnée, la plupart des gens la confrontent à leur esprit conscient et trouvent la solution dans leur expérience passée. Ainsi, les gens restent dans l'ornière et modélisent leur comportement, tout cela fermant la porte aux paquets d'informations inconscients qui se fondent dans l'analyse de la situation en temps réel et ont une pertinence extrêmement plus haute. Cette technique accélère le processus d'évolution des pensées et active la circulation d'informations entre les aspects conscients et inconscients de l'esprit qui s'écoule dans un modèle en forme de spirale ascendante plus que dans un cercle répétitif. Et c'est à cause de la qualité de la technique des Corteum que se libère l'intelligence innée de l'individu. Alors vous voyez , la technique des Corteum n'augmente pas l'intelligence brute, mais facilite l'intelligence naturelle de la personne.

Sarah : C'est très sympathique. J'aimerais tester cette technique de l'accélérateur des Corteum comme cela je pourrai vraiment vous poser des questions pertinentes ! Bon allez ! Faisons une pause.

10 minutes de pause.

Dr Neruda : Maintenant que vous avez remis en route le magnéto, laissez-moi vous répéter que la technique des Corteum était le seul élément et le plus influent qui a aidé Fifteen à devenir le directeur exécutif à la fois de l'ACIO et du groupe du labyrinthe. Du fait qu'il ait eu un esprit brillant avant de subir le processus d'augmentation d'intelligence des Corteum, mais aussi pour des raisons inconnues, la technique semblait augmenter son intelligence plus que chez les autres... Et à un niveau important.

Sarah : Quelqu'un soupçonnait-il que les Corteum et Fifteen étaient d'une manière ou d'une autre deux choses distinctes du groupe du labyrinthe? Je veux dire, est-ce que quelqu'un envisageait la possibilité qu'ils aient pu avoir un objectif différent... peut-être que la BST n'était pas leur but ultime ?

Dr Neruda : Non, il y avait, et je présume que c'est encore comme cela, une foi absolue en Fifteen et les Corteum. Vous devez comprendre que les Corteum sont une race bienveillante. Nous n'avons jamais constaté d'autres marques que celles de bonnes intentions pour nous assister et, dans la mesure de nos possibilité, nous essayions des aider en retour. C'était un partenariat courtois et totalement réciproque.

Sarah : Vous avez dit la nuit dernière que les Corteum faisaient partie du groupe du labyrinthe, comportant réellement 200 personnes. Comment sont ils devenus partie prenante du groupe du labyrinthe ?

Dr Neruda : En fait, je ne suis pas sûr. Je peux seulement vous dire ce qu'on m'a dit quand j'ai posé la même question à l'un des directeurs qui m'a aiguillé pour mon entrée dans le groupe du labyrinthe. Il m'a dit que Fifteen avait été sélectionné par les Corteum pour être leur liaison avec l'ACIO. Ils l'ont choisi comme le seul à travers qui ils voulaient lancer leur programme de transfert de technique. Fifteen a consenti à être lui-même soumis à la technique d'augmentation d'intelligence que les Corteum offraient. C'est à partir de cette expérience que la vision de Fifteen au sujet de la manière dont la BST devrait être développée s'est cristallisée. Et en particulier créait une ossature et des esquisses. Une des choses que les Corteum possèdent en abondance est l'intelligence logique. Ils sont très forts en terme de recherche scientifique et de raisonnement logique. De leur propre aveu, ils manqueraient de compétence dans l'aspect créatif visionnaire de la découverte, et c'est exactement le domaine où Fifteen excelle...

Sarah : Mais vous êtes en train de parler d'une race qui nous est supérieure dans leurs techniques, comment peuvent-ils manquer de créativité ?

Dr Neruda : Ces choses sont pertinentes. En comparaison virtuelle à tout autre être humain, les Corteum sont créatifs et visionnaires. Mais il y a des principes formateurs de la physique qui demeurent dans une matrice dimensionnelle et qui sont complètement étrangers à tout autre être à l'exception des intellects les plus pénétrants. Et Fifteen a un tel intellect. Les Corteum espèrent que Fifteen, et plus généralement le groupe du labyrinthe, peut développer la BST parce que les Corteum ont leur propre application pour cette technique.

Sarah : Mais la nuit dernière vous m'avez dit qu'il y a d'autres races dans notre galaxie qui ont déjà les facultés du voyage dans le temps. Pourquoi les Corteum ne vont pas simplement voir ces races pour faire un marché avec elles ?

Dr Neruda : comme je l'ai dit auparavant, une espèce qui a, de sa propre initiative, développé le voyage dans le temps ne souhaitera pas le partager avec une autre race. C'est vraiment la technique la plus protégée. Et pas de celles qui s'empruntent lorsqu'on en a besoin. Même quand le besoin est urgent et réel. C'est si facile de devenir dépendant de la technique elle-même. En outre, comme j'essayais de l'expliquer hier soir, il y a une différence considérable entre le voyage dans le temps et la BST. Je n'ai pas connaissance d'espèces ayant une forme de BST du type de celle que le groupe du labyrinthe tente de développer. C'est comme cela, Sarah, la BST requiert un ensemble de techniques discrètes mais interdépendantes, qui nécessitent un révélateur pour appliquer les nouveaux théorèmes, les nouvelles lois de la physique, qui n'ont jamais été découvertes auparavant. Et ensuite construire un ensemble de techniques fondées essentiellement sur une nouvelle matrice de la façon dont marche le monde... C'est une tâche effrayante. Tout ce qui était considéré comme étant vrai a besoin d'être détruit, besoin d'être réinventé, reformulé, puis intégré dans cette nouvelle matrice. C'est l'univers de la BST, vous commencez avec une feuille blanche et réinventez, reformulez, et recréez la conscience de la matière.

Sarah : Doucement... Je ne comprends rien. La conscience de la matière ?

Dr Neruda : Vous vous rappelez ce que j'ai dit au sujet des quanta et comment ils sont influencés par la conscience ?

Sarah : Oui

Dr Neruda : Les quanta deviennent de plus en plus granulaires ou subtils, jusqu'à ce qu'ils deviennent une pure énergie lumineuse et cessent d'avoir une masse. Ils n'ont pas de réalité physique, mais plus un état pur d'énergie. Cette énergie est d'ailleurs segmentée en octaves de vibration. En d'autres mots, cette énergie lumineuse vibre et, comme la musique, il y a des fondamentaux et des harmoniques. Les harmoniques résonnent avec l'énergie de la Vibration fondamentale et l'énergie entière chante comme un chœur... A l'exception que Sa voix est composée de lumière. Ce chant, si vous voulez, est l'équivalent de la conscience qui suinte de toute matière.... De tout objet physique dans l'univers entier. Fifteen a prouvé avec succès cette omniprésente Conscience ou encore ce qu'il appelle Light Encoded Reality Matrix (LERM) (la Matrice codée de la réalité de la lumière, MCRL), pour ceux d'entre nous qui aiment les sigles. De toute façon, la MCRL est juste un des nouveaux théorèmes qui étaient requis afin de concevoir une manière de prouver la possibilité de la BST, et pas juste une vision fantaisiste dans l'esprit de Fifteen.

Sarah : Cette omniprésente Conscience que vous avez mentionnée, êtes-vous vraiment en train de parler de l'Esprit de Dieu ?

Dr Neruda : Exactement.

Sarah : A présent vous allez vite en besogne. Vous êtes en train de me dire que Fifteen a découvert Dieu. Est-ce qu'il a la preuve de l'existence de Dieu ?

Dr Neruda : Oui, d'une certaine façon, mais... Dieu n'est pas le nom qu'on lui donne. C'est la MCRL. Et Fifteen était assez emphatique pour que nous n'ayons jamais fait référence à la MCRL comme étant Dieu. Il préférait penser à la MCRL comme l'ombre de Dieu. La lumière qui projette l'ombre et l'ombre elle-même, il pense qu'il est impossible des prouver à travers la science ou n'importe quelle autre forme objective d'acquisition.

Sarah : d'accord.... d'accord. Mais écoutez-moi une minute. Si la MCRL est l'ombre de Dieu, comme vous le dites, alors cela prouve l'existence de Dieu, d'accord ?

Dr Neruda : Pour tous ceux qui sont à l'intérieur du groupe du labyrinthe et qui comprennent le travail de Fifteen, la réponse est oui.

Sarah : Alors n'est-ce pas plus important que le projet "Ancient Arrow" ? Je veux dire, si quelqu'un avait la preuve de Dieu, ne serait-ce pas de leur responsabilité morale de partager cette information avec le public ?

Dr Neruda : Peut-être, mais la seule façon dont cela pourrait être partagé avec le public est de révéler ce qu'est le groupe du labyrinthe, et ce n'est pas quelque chose que Fifteen prévoit de faire. Il a peur du ridicule et de l'incompréhension qui en résulterait, et croit fermement que personne ne le croirait de toute façon du fait qu'il y a tant de techniques inconnues qui l'ont conduit à cette découverte. Et il n'a aucun intérêt à révéler ces techniques au milieu universitaire, aux institutions gouvernementales ou aux médias. Il deviendrait le prochain Messie ... Ou le Diable, selon le point de vue.

Sarah : Alors il est piégé dans son propre secret ?

Dr Neruda : D'une certaine façon, mais il ne se sent pas piégé. Il est simplement très retiré du tissu social, des communautés scientifiques, du milieu universitaire. Pour des raisons précises, il a coupé les ponts et n'a pas l'intention de traverser le gouffre qui le sépare de tout ce qu'il a laissé derrière lui.

Sarah : Il doit être incroyablement seul ?

Dr Neruda : Je ne pense pas. Il semble extrêmement stimulé et fondamentalement heureux. Il fait exactement ce qu'il a envie de faire, je peux dire que je ne l'ai jamais vu déprimé.

Sarah : Je ne comprends toujours pas la relation entre la MCRL et la BST....

Dr Neruda : Vous voyez, si la matière se fond finalement en octaves de lumière, et que la lumière se dissolve en octaves de conscience, et que la conscience se dissolve en octaves de réalité, alors la matière, la lumière, la conscience, et la réalité sont toutes interdépendantes comme un écosystème; si vous changez un seul élément vous affectez le tout. Si vous prenez n'importe quel élément contenu dans la MCRL pour le changer, cela peut changer la réalité. Et c'est le concept fondamental de la BST. Est-ce que cela répond à votre question ?

Sarah : Je ne suis pas sûre.... Je ne sais pas, peut-être que tout cela n'a pas d'importance. Encore une fois, je ne me sens pas sur mon terrain. Je trouve cela intéressant, mais en même temps frustrant. J'ai même eu un sentiment de ras le bol à propos de tout ce qui vient dans mon monde et dont je ne sais rien... Bon, je veux dire, dont je ne savais rien jusqu'à maintenant. Cela semble comme une injustice pour moi. C'est toujours la même vieille histoire au sujet de ce qu'on a et de ce qu'on n'a pas. Pouvez-vous comprendre comment quelqu'un se sentirait ... En entendant tout cela pour la première fois, et se sentant tenu à l'écart?

Dr Neruda : Oui, je comprends.

Sarah : Pour vous, vous pouvez prendre tout cela pour acquis. Après tout, vous êtes en connaissance de cause. Mais le reste, nous, nous bafouillons à travers nos petites vies en pensant que le monde est ce qu'il est, en nous heurtant simplement aux autres dans le noir. Nous sommes totalement sans indications, n'est-ce pas ?

Dr Neruda : Je ne sais pas... Peut-être que vous avez raison, cela n'a pas d'importance. Je sais simplement ce que je sais et je crois ce que je crois. Rien de plus ; c'est aussi mystérieux pour moi que pour vous. Cela serait une grande erreur de penser que le groupe du labyrinthe ou quiconque de ses membres, y compris Fifteen et les Corteum, comprennent tout. Ce n'est pas le cas. Mais ils travaillent dur pour avoir des réponses, Sarah. Je veux dire vraiment dur. Ils ont consacré leur vie entière à la mission de la BST. Ils ne sont pas simplement tombés dans la connaissance par hasard. Ils ont tenté et raté des milliers d'expériences jusqu'à ce qu'ils aient trouvé l'existence de la MCRL, et probablement ils échoueront encore des milliers de fois avant de trouver la solution de la BST. Mais croyez-moi, ces individus ne sont pas arrivés à leur niveau de connaissance par hasard ou parce qu'ils étaient doués d'une force plus grande.

Sarah : Non, je ne voulais pas dire cela. Je suis contente pour le groupe du labyrinthe... Je veux dire... Je suis heureuse que quelqu'un sur cette planète comprenne cela, ou du moins essaie. C'est juste peu équitable que très peu aient la preuve... La connaissance... L'opportunité de comprendre tout cela. Leurs vies sont si différentes, ils pourraient aussi bien vivre sur une autre planète. Et être aussi bien des extraterrestres.

Dr Neruda : Je ris seulement parce que cela a été une crainte de Fifteen au départ: que si quelqu'un finissait par découvrir l'existence du groupe du labyrinthe et ses objectifs, ils auraient été perçus comme des ET. Et vous êtes ici en train de confirmer sa crainte.

Sarah : Dune certaine façon, j'aurais préféré que vous ne m'ayez pas choisie. Ma vie est si différente maintenant. C'est tout ce que je peux penser. Cela me mange chaque minute de mon temps. Je n'ai aucune idée de la façon dont je vais faire pour publier cette histoire. Aucune idée. Vraiment aucune.

Dr Neruda : Sarah, vous rappelez-vous la première fois que nous avons parlé et que j'ai mentionné les Corteum ? Votre première question était : à quoi ressemblent-t-ils ?

Sarah : Oui, et votre remarque est .... ?

Dr Neruda : Il y aura des questions naturelles que les gens se poseront. La MCRL pourrait intéresser quelques scientifiques, mais j'en doute. Ce qui est dépeint dans ces entretiens est si superficiel que je doute qu'un scientifique le prenne au sérieux. Et pour ceux qui le voudraient, cela se trouverait être un geste pour authentifier un idéalisme monastique, et rien de plus. Alors vous voyez, vous devriez suivre votre première impression. Posez les questions que les gens se poseraient en faisant appel à leur sens élémentaire de la curiosité. Et ne vous inquiétez pas au sujet de changer le monde à travers tout ce que je dis. Je n'ai pas besoin de ce poids sur mes épaules.

Sarah : Oui, vous avez raison. Absolument raison. Si ce n'est que je ne suis pas sûre de la vérité de tout cela. Je ne suis toujours pas convaincue de ce que vous dites.... Pour que les choses soient claires.

Dr Neruda : Et je n'essaye toujours pas de vous convaincre, ou quiconque d'autre. Je réponds juste à vos questions aussi sincèrement que je sais le faire.

Sarah : Touché. Maintenant pour le bénéfice éventuel de ceux qui liront cette entretien, de quoi ont l'air les Corteum ?

Dr Neruda : Je pensais que vous ne le demanderiez jamais. Ils ont une taille d'environ 3 mètres de haut et ont des têtes et des corps très allongés. Leur peau est très claire... Presque translucide, comme vous pourriez-vous y attendre en voyant un habitant des cavernes. Leurs yeux sont relativement grands et ont des couleurs variées en fonction de leur âge et dans certains cas en fonction de leur état émotionnel. Ce qui est vraiment unique au sujet des Corteum est qu'ils s'articulent autour d'un incroyable système nerveux qui leur permet de définir virtuellement tout ce qui survient dans leur environnement, y compris les pensées des autres. Ce qui signifie que lorsque vous êtes en leur présence, vous devez avoir le contrôle de vos pensées ou bien vous pouvez éventuellement les offenser. Ils sont très sensibles.

Sarah : Comment communiquent-ils avec vous ?

Dr Neruda : Ils parlent un anglais ou un français parfait, et l'italien, l'espagnol ou la plupart des langues pour ce qui est de cela. Ils sont des linguistes très doués et peuvent acquérir une habileté linguistique moyenne en quelques semaines, et devenir des maîtres du langage en quelques mois. Leur esprit est comme une éponge, mais comme je l'ai dit plus tôt, tandis qu'il possèdent une incroyable puissance mentale pour absorber de nouvelles informations et les relier avec les informations précédente, ils ne sont pas nécessairement versés dans la création d'informations totalement sans rapport avec les informations existante. C'est précisément ce qui les a tant impressionnés avec Fifteen.

Sarah : Quel est leur intérêt dans le projet "Ancient Arrow" ?

Dr Neruda : Il n'est pas différent de celui de Fifteen je pense. Ils sont complètement absorbés dans l'effort de la création de la BST, et espèrent qu'il y a une technique ou un théorème dans le site "Ancient Arrow" qui peut aider à accélérer le développement de la BST.

Sarah : Et qu'est-ce que les Corteum veulent faire avec la BST ?

Dr Neruda : les Corteum ont un système planétaire dans un état très fragile parce que son atmosphère protectrice dégénère à un niveau alarmant. Leur atmosphère les protège, comme la nôtre, des rayonnements nocifs qui sont produits par leur soleil local et, par extension, par leurs étoiles les plus proches. De toute manière, ces conditions les ont conduits à devenir noctambules, s'aventurant seulement dehors à la nuit, et même encore, pendant un temps aussi court que nécessaire. Au fur et à mesure des générations, cela les a laissés très sensibles à la situation extrême qu'ils sont en train de résoudre. Leur épiderme devient de plus en plus sensible pendant que leur atmosphère devient de moins en moins protectrice. Leurs scientifiques prédisent que dans environ 10, 20 ans ils devront toujours rester dans des communautés souterraines. Cela a eu un impact sur leurs conditions de vie, l'économie, la structure sociale, chaque aspect possible de leur société a été étudié et principalement d'une manière négative, du moins par leurs propres instruments. Ils espèrent que la BST leur permettra d'installer une technique qu'ils ont récemment découverte pour prévenir la détérioration de leur atmosphère.

Sarah : Pourquoi ne peuvent-ils pas déployer cette technique maintenant ?

Dr Neruda : Ce n'est pas une technique régénératrice, c'est une technique préventive. Les techniques régénératrices sont inopérantes une fois que le système a atteint un certain niveau rétrograde. Dans leur scénario, il n'y a que la BST qui puisse restaurer leur environnement.

Sarah : Manifestement, ils possèdent la technique du voyage spatial, pourquoi ne choisissent-ils pas une autre planète et ne la colonisent-ils pas ?

Dr Neruda : Ils ont essayé, mais chaque planète qu'ils ont trouvée et qui convenait à leur espèce était occupée. Et ils n'étaient pas intéressés à être intégrés dans l'existence d'une société et d'une culture différente. Ils veulent leur propre identité et structure sociale. Aussi, il convient que leurs habitations soient extrêmement particulières. Par exemple, ils ont le même problème avec la Terre que celui qu'ils ont avec leur propre planète... En fait, c'est pire ici. Ils doivent vivre dans notre base souterraine pour rester en bon état physique et survivre sur notre planète. Cela nous a demandé de construire un emplacement spécial pour leur vaisseau spatial.

Sarah : Désirent-ils agir avec nos gouvernements et nos peuples ?

Dr Neruda : Initialement, je pense qu'ils l'ont fait. En fait ils ont essayé. Mais ils ont été vivement escortés à l'ACIO et nous avons convaincu la NSA et toutes les autres parties intéressées que les Corteum avaient quitté la Terre ayant peur pour leur vie. Alors... Pour tous nos travailleurs à l'intérieur de la NSA, les Corteum sont partis depuis longtemps, et par bonheur la NSA au même moment était assez préoccupée par d'autres sujets ET, c'est-à-dire les "Gris".

Sarah : Je veux revenir aux Faiseurs d'Ailes pour l'instant. Que pensent les Corteum de la capsule temporelle des Faiseurs d'Ailes, je pense qu'ils ont tout vu ?

Dr Neruda : Oui ils ont été impliqués depuis le commencement. Les Corteum font partie intégrante du groupe du labyrinthe comme chacun de ses membres humains, alors rien ne leur est caché. Le chef Corteum de la mission sur terre est appelé - en anglais - Mahu Nahi, et il est artiste en tout premier lieu, et un scientifique comme seconde nature. Il était toujours enthousiaste pour voir et entendre les sujets de nos trouvailles. Il demandait si nous pouvions créer une piste d'atterrissage sur le site "Ancient Arrow" pour qu'il puisse visiter le site lui-même, mais ce n'était pas possible de le faire sans attirer l'attention.

Sarah : J'ai quelques questions bizarroïdes, alors aidez-moi. En premier lieu, chaque fois que vous mentionnez un membre de l'ACIO, du groupe de labyrinthe, ou des Corteum, c'est toujours en référence à un être masculin. Existe-t-il des femmes dans toutes ces organisations ? Et deuxièmement, pourquoi un artiste serait-il le chef d'une mission spatiale des Corteum ? Cela me semble très étrange.

Dr Neruda : En réponse à votre première question, c'est vrai que le groupe du labyrinthe est très masculin. Je ne crois pas que c'est par intention, mais plus par accident. Un des directeurs est une femme, elle est chargée de la communication et, comme tout directeur, elle est classée au niveau 14. Nous avons aussi peut-être 9 femmes qui sont classées à des niveaux de 12 ou 13, toutes sont très brillantes et capables, et partagent la responsabilité avec leur homologues masculins sans aucune forme de discrimination... Du moins d'après ce que j'ai toujours su. Nous avons même un couple marié. Chaque personne - sans se soucier du sexe - est payé au même salaire et a les mêmes privilèges... Il n'y a pas de distinction quel que soit le rang à l'intérieur du groupe du labyrinthe, et c'est une exigence de Fifteen. Du côté des Corteum, ils sont tous masculins. Leur culture est beaucoup plus dans des rôles définis que la nôtre. Et ce n'est pas dire que les femmes sont traitées comme la partie congrue... Non, en fait il se peut assez que ce soit l'inverse. C'est juste que le voyage spatial et l'interaction avec d'autres espèces sont laissés au sexe masculin jusqu'à ce que les procédures d'interaction avec les différentes espèces soient établies. Que leurs enfants aussi puissent rester avec leur mère et leurs familles moins dispersées. La plupart, pour ne pas dire tous les membres du contingent Corteum, sont mariés. En ce qui concerne votre deuxième question, les Corteum considèrent la science, la religion et l'art comme trois parties égales d'un système de croyance unifié qui définit leur ordre social. Comme je le comprends, le commandement change entre chacun de ces éléments de leur ordre social, en fonction du contact qu'ils établissent avec une race étrangère. Quand pour la première fois ils sont entrés en contact avec les humains, il était décidé que le commandement serait laissé à la catégorie artistique parce qu'ils sentaient que nous étions plus qu'égaux dans ce domaine et qu'ainsi le chef pourrait approximativement mieux comprendre nos motivations et désirs.

Sarah : C'est intéressant, en fin de compte ils pensaient que nous étions plus artistes que scientifiques ou spirituels. Je m'aperçois maintenant, quand j'y pense, que je peux le comprendre. Comme race nous sommes probablement plus enclins à cela que les autres.

Dr Neruda : C'était leur estimation en tout cas.

Sarah : Je voudrais reparler des artefacts pour l'instant. Ces objets fondés sur la technique, où sont-ils maintenant ?

Dr Neruda : Après la découverte initiale du site "Ancient Arrow", tous les objets qui pouvaient être emmenés ont été soigneusement emballés dans des conteneurs et envoyés au laboratoire de recherche de l'ACIO en Virginie, et sont détenus par le groupe du labyrinthe dans son laboratoire. C'est là qu'ils sont encore, au mieux que je sache.

Sarah : Et seul l'appareil qui a servi à trouver l'entrée et le disque optique ont été compris ?

Dr Neruda : C'est exact.

Sarah : Vous savez, quelque chose que vous m'avez dit plus tôt n'a pas de sens pour moi. Si les Faiseurs d'Ailes représentent une version future d'humanité, et disons qu'ils essayaient de fournir la recette complète de la BST à travers cette capsule temporelle, pourquoi ne l'auraient-ils pas transmise à votre PC central en Virginie? Toute cette matière... Les peintures, la poésie, la philosophie, les énigmatiques artefacts, même ce site si élaboré lui-même, pourquoi ne pas donner simplement les croquis à Fifteen pour en finir avec cela ?

Dr Neruda : C'est en fin de compte une bonne question, et je me demandais si vous la poseriez. Il y a quelques faits que nous tenons pour certains. Les Faiseurs d'Ailes peuvent voyager dans le temps et interagir physiquement avec le temps et l'espace qu'ils visitent... C'est clairement établi qu'ils l'ont fait avec le site "Ancient Arrow". Bien que nous ne sachions pas s'ils ont les 5 éléments de la BST. Vous rappelez-vous les éléments qui interviennent dedans ?

Sarah : Oui, il y a celui qui définit quand et en quel point causal du temps intervenir et a le moins d'effets relatifs résiduels, et sépare les événements, c'est cela ?

Dr Neruda : Votre définition oublie seulement une chose, les points d'intervention dépendent à la fois du temps et de l'espace. En d'autres termes, la BST requiert un repère précis à la fois dans le temps et en termes des coordonnées spatiales d'un événement quand il était dans sa phase conceptuelle - ou la phase qui précède la manifestation physique de cet événement. La composante spatiale est habituellement une personne physique ou un événement de nature à être focalisé dans l'espace. C'est une technique très astucieuse, et je crois que les Faiseurs d'Ailes avaient découvert le voyage dans le temps interactif, mais manquent toujours de la technique permettant de définir avec précision les points d'intervention.

Sarah : Ou peut-être l'ont-ils sous la forme d'un jeu de patience.

Dr Neruda : Sous la forme d'un jeu de patience... Exactement.

Sarah : Alors nous ne savons vraiment pas si la BST est possible, n'est-ce pas ?

Dr Neruda : Nous savons que c'est possible, mais c'est comme tout ce qui est extrêmement compliqué et interdépendant, on a besoin d'une compréhension fine de l'environnement total qui entoure le problème avant de pouvoir changer ou modifier l'environnement pour résoudre le problème. Et cela requiert la compréhension de la MCRL qui est en constante évolution au sein du groupe du labyrinthe, et j'ose dire, peut encore nécessiter une autre décade d'expérimentation avant que sa compréhension soit suffisante pour identifier les points d'intervention et les plis du temps de façon à minimiser les effets indésirables.

Sarah : Alors revenons à la discussion de l'ombre de Dieu.....ou la MCRL comme vous l'appelez affectueusement. Pourquoi cette compréhension de la MCRL est-elle si fondamentale pour obtenir la BST ?

Dr Neruda : Parce que la MCRL est l'équivalent de la génétique pour la conscience, et la conscience est l'équivalent de la formulation réelle pour les êtres sensibles. Alors si la MCRL est comprise, il y a une compréhension du système causal qui opère dans le non-temps et le non-espace, lequel fondamentalement construit l'ossature réelle du temps, de l'espace, de l'énergie et de la matière. Les objets quantiques opérant dans la construction de la MCRL ont une existence qui est entièrement différente de ces macro objets que sont cette table ou cette chaise. Les objets quantiques - dans leur vrai état - n'ont jamais été vus par l'être humain. Des scientifiques ont été témoins de ces effets et de quelques-unes des propriétés des objets quantiques, mais leur nature causale reste invisible à travers leurs instruments... Aucune matière, aussi puissante soit-elle, parce que les instruments de mesure scientifique sont physiques et donc ont une relation avec l'espace et le temps. Puisque les objets quantiques n'ont pas de lien avec le temps et l'espace autrement qu'au moyen d'un observateur.

Sarah : Alors vous êtes en train de me dire que les blocs de construction de matière - ces objets quantiques - n'ont aucune existence à moins que quelqu'un ne les observe... Que la conscience les fait apparaître réels et les fixe dans le temps et l'espace? C'est ce que vous dites ?

Dr Neruda : D'une certaine façon, mais pas exactement. Laissez-moi essayer d'expliquer de quoi il s'agit. La conscience dirige ou produit à partir du non-temps et du non-espace une sorte d'énergie qui est une constituante de base de la MCRL . La conscience devient localisée comme elle devient physique. En d'autres mots, la conscience devient humaine, ou animale, ou plante , ou quelque objet qui a des caractéristiques physiques. Vous me suivez ?

Sarah : Oui.

Dr Neruda : Bon. Comme la conscience devient un objet physique localisé, c'est elle qui orchestre essentiellement la MCRL pour se conformer à une matrice réelle qui a été codée avec des propriétés génétiques ou physiques de l'objet qu'il est devenu. En d'autres mots, la conscience sort du non-espace et du non-temps pour devenir matière, et alors elle orchestre la MCRL de façon à produire une réalité physique logique à partir des propriétés génétiques codées de l'objet physique qu'elle est devenue. Si l'objet est un être humain, alors le déclencheur génétique qui est uniquement humain devient l'instrument de la conscience à partir duquel il construit sa réalité. La MCRL est essentiellement un champ infini de possibilités, ou, comme disait Aristote, un potentat. Ce potentat est comme un sol fertile d'où chaque objet physique est créé. Ceux qui peuvent orchestrer la MCRL à travers l'application de leur conscience sont capables de manifester la réalité et pas simplement d'y réagir. Cette manifestation peut être instantanée parce qu'encore, l'origine des objets quantiques est dans le non-temps et le non-espace...

Sarah : Je n'ai pas l'intention de devenir excessivement religieuse ici, mais est-ce que vous parlez vraiment de ce que Jésus ou d'autres prophètes ont fait... Des choses comme transformer l'eau en vin ou guérir un malade ?

Dr Neruda : Oui, c'est le même principe, seulement je l'ai décrit à la place de l'accomplir. C'est plus facile de l'accomplir que de le décrire.

Sarah : Alors maintenant vous allez me dire que vous pouvez changer l'eau en vin ?

Dr Neruda : En fin de compte je n'ai jamais essayé avant, mais oui, tous les membres du groupe du labyrinthe peuvent faire naître des objets à partir de la MCRL. C'était en fin de compte un des résultats de la découverte de Fifteen. Ce procédé orchestrant la MCRL et créant des objets physiques à la demande.

Sarah : d'accord, maintenant vous avez définitivement mon attention, mais je me sens un peu coupable parce que j'ai juré que je resterai sur le sujet des Faiseurs d'Ailes et le projet "Ancient Arrow" . Alors dites-moi, pouvez-vous m'apprendre comment faire naître des choses du vide ?

Dr Neruda : Oui, mais cela demandera un peu de temps... Probablement quelques semaines.

Sarah : Pouvez-vous me montrer des exemples de ce que vous faites ?

Dr Neruda : Comme cela ?

Sarah : A l'intention de ceux qui liront cette retranscription plus tard. Le Dr Neruda à juste fait apparaître une pelote de ficelle de nulle part. Et il l'a aussi bien fait disparaître de la même manière. A présent elle reparaît encore. C'est incroyable. Il ne la tient pas, ce n'est pas comme un magicien qui fait apparaître de sa manche ou de derrière ses mains. Cela apparaît et disparaît littéralement sur la table à environ un mètre devant lui, laquelle est à environ 2 mètres de moi. Je peux tout voir très clairement. J'ai pris la pelote de ficelle et c'est vraiment un objet physique... Pas simplement un mirage ou un hologramme. Elle a toutes les qualités requises... Poids... Texture... C'est légèrement chaud au toucher, mais en tout autre aspect c'est exactement comme cela que je m'attends à trouver une pelote de ficelle.

Pouvez-vous faire apparaître quelque chose d'autre ?... Quelque chose de plus complexe, comme un million de dollars en liquide ?

Dr Neruda : Oui

Sarah : d'accord voyons cela !

Dr Neruda : Vous voyez, c'est le problème avec ce genre de découvertes et de facultés. Si je produisais un million de dollars en liquide tout de suite, vous auriez un dilemme. Que faire avec un million de dollars ? Pourrez-vous supporter le fait que je le fasse disparaître aussi facilement que je l'ai fait apparaître ?

Sarah : Vous êtes fou ? Depuis que je vous ai rencontré, je n'ai jamais cru ce que vous avez dit jusqu'à maintenant. Et je ne dis pas que je vous crois totalement maintenant, mais je n'en peux plus. Non, les gens en général ont besoin de voir les choses avec leurs yeux. Nous avons besoin de croire ce que nos yeux nous disent parce que - de tous les sens - ils semblent fixer la réalité. Et vous m'avez finalement montré que c'est tangible... D'après ce que j'ai vu. Je demande juste une confirmation de plus de votre capacité. Je veux dire qu'une pelote de ficelle ne semble pas être un marché impossible... Non que cela ne m'ait pas impressionnée. Mais si vous pouviez produire un million de dollars en liquide... Maintenant c'est un marché qui vaut la peine.

Dr Neruda : Et le dilemme ?

Sarah : d'accord, j'ai une proposition à vous faire. J'aurais besoin de quitter mon travail pour au moins quelques mois pour porter cette histoire à la connaissance du public et peut-être déménager ou vivre de manière clandestine. Et si je gardais juste... 10 000 $ pour m'aider dans les mois prochains ? Est-ce que cela marche pour vous ?

Dr Neruda : Oui, je peux faire cela.

Sarah : Je suis en train de regarder une pile lâche de billets de 100 $ qui passent pour être des répliques parfaites. Je les touche... Ils semblent encore légèrement chauds au toucher, ils ont l'air absolument réels...

Wow... Je ne peux pas le croire. Mais cela ne peut pas être un million de dollars, vous avez seulement produit 10 000 $, n'est-ce pas ?

Dr Neruda : Oui, donné ou pris quelques centaines de dollars.

Sarah : Est-ce que vous réalisez que vous sapez votre crédibilité pour ceux qui liront cette transcription? Vous vous rendez dur à croire. Je ne suis même pas sûre que je devrais inclure cela parce que personne ne le croira et que cela peut mettre en doute votre crédibilité dans tous les autres sujets que vous avez révélés jusqu'ici. Ce n'est vraiment pas une expérience crédible à moins que vous ne l'ayez vu de vos propres yeux. Que devrai-je faire ?

Dr Neruda : Sarah, le fait que personne ne me croie n'est pas important. Personne ne croit rien tant qu'il ne l'a pas expérimenté et, même dans ce cas, la plupart doutent encore. Les croyances sont mortelles et toujours remises en question, comme cela devrait être. Même le croyant le plus dévoué est dans le doute la plupart du temps sans se soucier de ce qu'il dit. Alors ne vous inquiétez pas d'ébrécher ou non ma crédibilité. Je m'en moque. Cela n'a pas d'importance parce que je ne cherche à convaincre personne de rien. J'essaie juste d'amener les informations au sujets des Faiseurs d'Ailes aux personnes qui veulent se faire leur propre opinion de ce qui est vrai et crédible.

Sarah : Autant pour moi, c'est la dernière fois que je m'inquiète pour votre crédibilité. Si vous pouvez produire de l'argent comme cela si facilement, pourquoi avez-vous besoin d'être payé ? Je veux dire travailler pour gagner de l'argent ?

Dr Neruda : Quand cette technique a été découverte, elle était uniquement partagée à l'intérieur du groupe du labyrinthe, et était utilisée seulement pour des expériences approuvées par Fifteen. Le même principe serait applicable à la BST ou à toute autre technique découverte par le groupe du labyrinthe qui pourrait être utilisée pour des gains ou des bénéfices personnels.

Sarah : Vous devez être un groupe très discipliné. Je ne pense pas que je puisse résister.

Dr Neruda : La vérité est, je suis sûr, que tous les membres du groupe du labyrinthe ont, de temps en temps, expérimenté cette technique en privé chez eux.

Sarah : Pourquoi vous référez-vous à cela comme à une technique ? Il me semble que c'est une chose mentale. Vous n'utilisiez rien d'autre que votre esprit, n'est- ce pas ?

Dr Neruda : C'est une technique seulement du point de vue de la compréhension du processus mental. Il n'y a rien d'électronique ou de mécanique, si c'est ce que vous voulez dire. Mais c'est plus qu'un contrôle de l'esprit. C'est vraiment une croyance dans la MCRL et Son processus de création parfait - déplaçant les objets quantiques à partir du non-temps et du non-espace vers le monde de la matière dans notre temps et notre espace. C'est plus étroitement relatif à la foi qu'à la technique... Aussi bizarre que cela puisse être.

Sarah : Effectivement, j'imagine que si Jésus et les autres qui sont venus sur Terre pouvaient faire ce genre de chose il y a des milliers d'années, cela n'a pas plus trait à la technique. Mais quand vous voyez ces phénomènes de vos propres yeux, vous avez tendance à penser qu'il y a une technique en coulisse qui permet de le faire. Comme si cela ne pouvait pas être juste un pouvoir naturel des humains... Cela ne me semble pas possible pour je ne sais quelle raison.

Dr Neruda : Je comprends, mais néanmoins, c'est vraiment une perspective de la matière, et une fois que vous avez la perspective sur la MCRL et qu'Elle devient une construction fondamentale de votre système de croyance, cela devient incroyablement facile de faire cela. C'est un peu comme une illusion d'optique sophistiquée fondée sur un hologramme qui vous prend plusieurs mois de concentration pour voir l'image qui est subtilement encastrée, mais dès l'instant où vous la voyez, vous pouvez instantanément vous reposer sur vos lauriers tout le reste de votre vie sans effort. Cela opère comme cela. Quelques-uns peuvent l'amener dans la matière en quelques jours, pour d'autres cela peut demander plusieurs centaines d'heures, mais ce que tous ont en commun c'est qu'une fois que vous possédez cette faculté, cela devient aussi naturel que de respirer.

Sarah : Et vous pensez que vous pourrez m'apprendre cela en quelques semaines, alors que cela a pris à vos collègues - avec des QI de génies, je pourrais ajouter… des centaines d'heures pour apprendre la technique ?

Dr Neruda : ce n'est pas relatif au QI. C'est relatif à la compréhension et à la croyance. La compréhension vient de la vue de l'existence de la MCRL et de la façon dont Elle fonctionne à son niveau fondamental. Que vous ayez une intelligence moyenne ou de génie, cela n'a aucun rapport, aussi longtemps que vous comprenez et croyez ce que vous comprenez.

Sarah : Alors comment pensez-vous m'amener à croire dans la MCRL ?

Dr Neruda : Vous y croyez déjà profondément au fond de vous. C'est votre esprit conscient qui rejette votre compréhension et vos croyances profondes. Alors je voudrais vous aider à comprendre consciemment ce que vous savez déjà à un niveau profond de votre être. Et je voudrais faire cela en vous montrant la MCRL.

Sarah : Et comment feriez-vous cela ?

Dr Neruda : Vous auriez besoin de venir dans le centre de recherche du groupe du labyrinthe en Virginie. C'est le seul endroit au monde où je peux vous montrer l'incontestable évidence de la MCRL.

Sarah : Vu les circonstances, ce n'est pas un scénario qui semble possible d'arriver. Il doit y avoir une autre possibilité... Ou une autre façon; qu'est-ce que je pourrais voir dans ce centre de recherche que je ne pourrais pas voir ailleurs... Ou par d'autres moyens ?

Dr Neruda : Je ne dis pas que l'unique moyen d'acquérir cette faculté est de voir de visu la MCRL en action, mais c'est très convaincant. Le groupe du labyrinthe a une technique - conçue par Fifteen lui-même - qui permet assez parfaitement à un individu d'expérimenter la MCRL. Il y a aussi des moyens mystiques ou shamaniques, mais il est loin d'être vraisemblable qu'ils surviennent dans une période de 15 jours. Ces méthodes semblent indépendantes des circonstances et plus dépendantes de certaines autres plus profondes, d'un réveil prédestiné ou précodé dont l'individu ne s'aperçoit pas consciemment, mais néanmoins déclenchent ce réveil qui provoque la transformation de leur compréhension par eux-mêmes. Dans quelques exemples, ce réveil inclut la faculté de faire apparaître des objets physiques, mais généralement c'est fait sans la connaissance consciente de ce qui se passe. Cela marche, c'est tout.

Sarah : d'accord, alors supposons que je ne sois pas destinée à être mystique ou shaman, que verrais-je avec cette technique qui me convaincrait de ma faculté de faire ce que vous avez fait ?

Dr Neruda : Je ne peux pas vraiment vous le dire. C'est une de ces expériences que les mots ne peuvent absolument pas transcrire ou expliquer. Tout ce que je peux vous dire est que la MCRL est expérimentée à travers cette technique, et essentiellement, à la suite de l'expérience, recâble votre système électrique interne. Dans ce processus, de nouveaux circuits sont établis dans votre système nerveux, et ces nouveaux circuits permettent d'utiliser la MCRL comme une excroissance de votre expérience à son propos. Je doute que cette explication vous convienne . Je n'ai jamais essayé de l'expliquer auparavant, et je peux voir sur votre visage que j'ai échoué misérablement...

Sarah : Non, ce n'est pas cela. Je suis juste fatiguée de me sentir toujours comme si j'avais vécu sur une autre planète toute ma vie. Que j'ai raté tout cela... c'est vraiment pénible pour moi quand j'y pense. Je me souviens avoir lu une biographie au sujet d'Einstein et il était cité quelque chose comme quoi nous, humains, utilisions seulement environ 2% de notre capacité intellectuelle. Bien, c'est à peu près dans cet état que je me sens maintenant. Que j'ai vécu ma vie à environ 2% du niveau total - en fin de compte - et je commence juste à voir ce qu'il voulait dire. Je n'ai jamais eu de comparaison avant qui m'aurait laissé entrevoir comment pourraient être les autres 98%. Ce n'est pas entièrement plaisant de voir ce qui a été détruit ou gardé secret ou sous-estimé.

Dr Neruda : Je comprends.

Sarah : Autre chose, vous disiez plus tôt que certaines techniques comme la MCRL et la BST n'étaient pas autorisées à être utilisées pour un intérêt personnel par les membres du groupe du labyrinthe. De fait, si la BST existait, est-ce que tout le monde ne se précipiterait pas pour demander à l'utiliser ? Je sais que je le ferais. Il y a beaucoup d'événements dans ma vie que je voudrais changer si je le pouvais. Une fois la porte ouverte à cela, comment la BST pourrait-Elle être gardée sous le boisseau ?

Dr Neruda : Comme tout, il y a des implications morales et des considérations éthiques qui doivent être prises en compte. L'une des choses où Fifteen et plus généralement le groupe du labyrinthe excellent, est de considérer ces implications dans l'ordre social dans un large spectre. Fifteen, depuis son plus jeune âge, a toujours senti que la technique de la BST et de la MCRL devraient être utilisées seulement à condition que les organisations honorent correctement les considérations éthiques qui étaient dictées pas la technique elle-même. C'est l'une des chartes fondamentales du groupe du labyrinthe, et tous ses membres la prennent très au sérieux. Comme avec chaque nouvelle technique découverte, il y a toujours des membres de l'équipe qui s'occupent des implications éthiques de la technique et sont responsables de l'usage, de la ligne de conduite et des lois de déploiement. C'est une partie intégrante de n'importe quel projet de développement.

Sarah : C'est bon de l'entendre, mais une telle charte pourrait aussi être utilisée pour prévenir de divulguer ces techniques à une audience plus large ?

Dr Neruda : Incontestablement, une technique comme la BST - une fois développée et testée - pourrait, à terme, devenir une technique pour les consommateurs. Mais aussi longtemps que le groupe du labyrinthe existe, il voudra protéger la BST de toute autre force extérieure. A l'intérieur du groupe du labyrinthe, il y a un comité appelé "the Technology Transfer Program" (programme de transfert de technologie) ou comité TTP. Ce comité a deux missions, l'une est d'estimer l'approche des techniques assimilées qui viennent des ET. Et la deuxième est que le comité est responsable de ces techniques et du niveau de dilution avec lequel elles seront transférées à nos partenaires industriels privés, NSA, ou militaires. Le comité TTP contrôle l'état pur des techniques qui sont développées par le groupe du labyrinthe. Ces états purs des techniques ne sont virtuellement jamais transférés à des organisations extérieures. Même le personnel de l'ACIO qui ne fait pas partie intégrante du groupe du labyrinthe n'est pas conscient de ces états purs de techniques, et quand...

Sarah : Mais si je place les transcriptions de ces entretiens sur Internet ou quelques autres médias de publication pour raconter cette histoire, beaucoup de monde, et bien plus que les membres du personnel de l'ACIO seront au courant de tout cela. Est-ce que cela ne va pas lever le voile sur l'existence du groupe du labyrinthe ?

Dr Neruda : Non, le groupe du labyrinthe est plus qu'une organisation secrète. Pour tout but pratique, il n'existe pas. L'ACIO n'existe pas. Personne ne serait capable de trouver l'ACIO et encore moins le groupe du labyrinthe. Leurs techniques en matière de sécurité sont si immensément supérieures qu'ils sont complètement invulnérables de ce côté. Rien de ce que je dis, ou de ce que vous publiez, ne les rendra plus vulnérables. Comme je l'ai dit précédemment, leur unique intérêt sera le précédent créé par ma défection et comment par la suite cela pourrait en amener d'autres.

Sarah : Pourquoi quelqu'un voudrait partir... Je comprends bien votre cas... Vous ne vouliez pas qu'on change votre mémoire ou qu'on l'efface. Mais ils ne font pas cela couramment, n'est-ce pas ?

Dr Neruda : Pas souvent, mais je ne suis certainement pas le premier à être désigné comme cible pour subir les sessions d'implantation de mémoire ou d'autres formes envahissantes de mesures de sécurité. Elles font toutes partie de la culture du groupe du labyrinthe et de l'ACIO. Quiconque entrant dans l'une de ces organisations, comprend qu'il doit s'y soumettre lui-même. C'est très clair que la paranoïa doit faire partie de la culture. Mais à la longue, certains individus la trouvent étouffante. Et ces individus sont ceux qui ont le plus de risques de voir en ma défection une raison de faire de même. Je peux entièrement me tromper à propos de cela, mais je crois qu'il y a environ 10 ou 20 personnes qui voudraient quitter l'ACIO ou le groupe du labyrinthe si le choix leur était donné sans répercussions.

Sarah : Mais je pensais que vous disiez la nuit dernière que ces personnes étaient amoureuses de leur travail à cause de l'accès spécial à des techniques et à des laboratoires de recherches qui étaient si avancés et sans pareils ? Si c'est le cas, que feraient-ils dans une société normale ?

Dr Neruda : Je le découvrirai, je serai le premier à expérimenter la société normale... Comme une personne normale.

Sarah : Bien, au pire vous n'avez aucun souci pour trouver du travail... Ce que je dis c'est que vous n'aurez même pas besoin de travailler. J'oubliais que vous pouvez faire naître votre argent du vide.

Dr Neruda : Vous seriez surprise de savoir que je vis une vie fort simple. Ma voiture est une Honda Accord de 92 et j'habite dans un modeste F3 en banlieue dans un quartier modeste...

Sarah : Vous vous moquez de moi ?

Dr Neruda : Non.

Sarah : Vous gagnez 400 000 $ par an, exemptés d'impôts... Vous avez un arbre à fric dans la tête, et vous vivez comme moi je vis? Si cela ne vous dérange pas, que faites-vous avec votre argent ?

Dr Neruda : Je contribue à des œuvres de charité, et pour le reste je collecte des fonds pour des causes qui ont généralement trait à l 'environnement

Sarah : Est-ce que tous les membres du groupe du labyrinthe sont comme vous ?

Dr Neruda : Vous voulez dire par rapport à l'argent et aux possessions ?

Sarah : Oui

Dr Neruda : La plupart des membres ont un train de vie plus haut que moi, mais cela fait partie de notre culture de vivre modestement et aucun des membres n'a un style de vie prétentieux. Fifteen paye les gens à leur valeur, non pas parce qu'il veut qu'ils jettent l'argent par les fenêtres en vivant de façon flamboyante, mais parce qu'il veut que ses collègues soient en mesure de faire des dons aux œuvres de charité de leur choix, ou de fonder de nouvelles œuvres caritatives qui aident nos communautés locales. Il croit fort en cela, et lui-même, même plus que moi, vit humblement.

Sarah : Je trouve cela vraiment dur à croire, je pense à tout ce que vous m'avez dit et c'est une des choses les plus dures à croire. J'en suis toute déconcertée...

Dr Neruda : Je peux comprendre cela, mais ce que je vous dis est la vérité. La façon dont étaient recrutées de nouvelles personnes pour rejoindre l'ACIO au commencement y est pour une grande partie à cause du stimulant pécuniaire. Ceux- ci sont extrêmement brillants et doués et peuvent aisément trouver des postes stables dans les universités ou dans l'industrie privée et gagner 200 000 $ par an. L'ACIO les a séduits pour au minimum doubler leur salaire et aussi en leur offrant un contrat d'emploi à vie. Mais ceux qui en fin de compte gagnent le droit d'accéder au niveau 12 sont alors intégrés au groupe du labyrinthe et, avec le temps, pour un individu qui a atteint ce statut, l'argent est devenu incroyablement peu important... Particulièrement après avoir expérimenté l'accélérateur d'intelligence des Corteum... Après l'expérience de la MCRL, cela diminue même encore plus. Vous trouverez peut-être intéressant que Fifteen vit dans un petit 3 pièces dans une communauté courante, où la valeur moyenne d'une propriété est d'environ 200 000 $ ce qui est peu au regard d'une maison normale sur la côte Est. Sa voiture doit avoir au moins 161 000 km au compteur, pas d'air conditionné, et il est parfaitement content de sa situation. Les nouvelles recrues de l'ACIO sont toujours stupéfaites de l'économie de Fifteen... je pense que perplexes est plus juste. Mais ensuite, ils apprennent à le respecter non pas comme un excentrique, mais comme un génie entièrement consacré qui aime simplement vivre comme les autres gens et se mêler à eux.

Sarah : d'accord... Je vais être plus personnelle ici, et je sais que j'ai totalement trahi le déroulement de cet entretien, mais vous m'en avez déjà dit un peu... Qu'est-ce que vos voisins pensent que vous faites ?

Dr Neruda : Je ne connais pas mes voisins très bien. Je travaille 80 heures par semaine depuis que j'ai 18 ans. Quant à ma vie sociale, c'est généralement avec mes collègues. Il y a très peu de temps pour établir d'autres styles de relations. Mais pour répondre directement à votre question, je ne tiens pas pour sûr ce qu'ils pensent que je fais... Je leur ai seulement dit que j'étais un chercheur scientifique pour le gouvernement. Pour la plupart cela satisfait leur curiosité.

Sarah : Mais alors, si vous aviez rencontré une femme et étiez tombé amoureux, elle aurait voulu savoir ce que vous faisiez et combien vous gagnez et plus encore... qu'auriez-vous répondu ?

Dr Neruda : Je travaille pour la NSA, je suis un chercheur en langues et décodage et je gagne 85 000 $ par an.

Sarah : Mais vous mentiriez ?

Dr Neruda : Cela fait partie de la culture du groupe du labyrinthe. Nous ne pouvons pas dire la vérité. Si nous le faisions, la grande majorité des gens penserait que nous sommes fous. C'est aussi pourquoi nous restons entre nous... nous pouvons y dire la vérité.

Sarah : Quand pour la première fois vous m'avez parlé de l'ACIO et de sa mission secrète, de votre défection et de la peur pour votre vie, je pensais que l'ACIO était de mauvais goût, un type d'organisation pour contrôler le monde. Ensuite, avec l'argent que vous gagniez, j'imaginais une bande de snobs intellectuels roulant en Mercedes blindée et habitant des manoirs stylés... Et vous cassez mon image. Vous l'avez complètement détruite. Alors pourquoi avez-vous si peur ?

Dr Neruda : Le groupe du labyrinthe, à cause de ces connexions avec l'ACIO, est toujours en relation avec le réseau secret d'organisations qui contrôlent bon nombre des monnaies et la propriété des ressources naturelles. Ce réseau d'organisations aura connaissance de ma défection à l'instant même où les document que je vous ai donné seront publiés dans la presse ou sur Internet. Ils sauront que c'est authentique simplement en lisant ces 2 entretiens. Bien qu'ils ne puissent rien faire contre l'ACIO ou le groupe du labyrinthe, ils peuvent me rendre la vie très difficile. Et ils essaieront plus que certainement. Je sais tout au sujet de leurs techniques et de la manière dont ils les déploient. Je sais qui tire les ficelles et la façon dont ils opèrent. J'ai conscience que je vous en ai dit une très petite fraction. Et cette connaissance rendrait certains individus - des individus très très puissants - très mal à l'aise. C'est extrêmement rare, mais quand un employé de " haut niveau " déserte, ils sont comme des chiens de chasse jusqu'à ce qu'ils l'aient retrouvé. Puis ils s'en débarrassent, ou, s'il sert un objectif avancé, sa mémoire est effacée sélectivement. C'est une des réalités malencontreuses d'avoir fait un marché avec ces organisations.

Sarah : Mais vous étiez juste un scientifique... Un linguiste, grand dieu ! Comment cela peut-il faire de vous un traître pour ces organisations secrètes ?

Dr Neruda : J'étais le premier à avoir créé la technique fondamentale de codage pour leur système de sécurité qui recouvre leur logiciel de modèle de prédictions pour les bourses mondiales. Je peux être un simple scientifique à vos yeux, mais mon talent pour les langues n'est pas le seul que je possède. Je suis aussi doué dans le domaine du chiffrement. Et dans le monde de l'économie, je suis simplement le meilleur. Et ce talent a été mis à la disposition de certaines organisations pour les aider, et c'est ainsi que j'ai appris au sujet de ces organisations la manière dont elles opèrent. Cela fait de moi un risque.

Sarah : Pourquoi ? Je veux dire si l'ACIO et le groupe du labyrinthe ont tant d'argent... Pourquoi travailler avec ces organisations malfaisantes?

Dr Neruda : Premièrement, elles ne sont pas malfaisantes. Ces organisations se composent d'élitistes bien éduqués qui sont auto-absorbés peut-être, mais pas malfaisants. Ils voient le monde comme une expérience biologique où le plus fort survit, le puissant prospère, et le contrôle est secret. Ils aiment avoir le contrôle de l'expérience. Ils sont drogués d'avoir le contrôle final mais pas pour une sorte d'adoration ou de gratification de l'ego, mais pour l'authentique certitude qu'ils pensent être les meilleurs pour prendre les décisions politiques qui affecteront le monde de l'économie et de sa sécurité. Alors, ne confondez pas avec des intentions malveillantes. Ce n'en est pas nécessairement une ou quelque chose de ce genre. C'est le jeu qu'ils ont choisi de jouer. Le fait qu'ils se font d'incroyables sommes d'argent est simplement une partie du jeu, mais ce n'est pas la raison pour laquelle ils sont assis à la place du conducteur de l'économie mondiale... Ils veulent simplement protéger leur mode de vie comme tout le monde le ferait. C'est juste en fin de compte qu'ils sont en position de le faire. Ils tirent leur sécurité d'être au sommet de la chaîne alimentaire économique.

Sarah : Mais ils manipulent les gens et gardent les informations pour eux: si ce n'est pas malfaisant , qu'est-ce que c'est ?

Dr Neruda : Avec votre définition, notre gouvernement national, notre gouvernement local, virtuellement chaque entreprise ou organisation,est malfaisante. Tout le monde manipule et garde les informations cachée. Les gouvernements, les organisations, et les individus.

Sarah : Vous déformez mes propos. C'est relatif n'est-ce pas ? Je veux dire, c'est une chose si je ne vous dis pas ma vraie couleur de cheveux et une autre si, comme faisant partie de ce réseau secret, je retiens les informations au sujet de la façon dont je manipule l'économie mondiale. C'est entièrement à une autre échelle. Vous ne pouvez pas les comparer. Je continue de penser que c'est malfaisant quand les organisations manipulent et contrôlent les choses pour leur propre profit.

Dr Neruda : Croyez-moi, je n'ai pas l'intention de défendre ces organisations, mais vous avez besoin de comprendre cela parce que c'est important et que cela peut vous affecter dans les jours qui suivent. Ce réseau secret de puissantes organisations est plus aligné sur les buts du groupe du labyrinthe qu'avec nos gouvernements mondiaux et, en particulier, nos chefs militaires. Si vous vous inquiétez au sujet de quelque chose, vous seriez mieux avisée de vous inquiéter plus au sujet de l'administration, du congrès et du département de la défense... Pas seulement des Etats-Unis d'Amérique, mais dans chaque pays.

Sarah : Comment pouvez-vous dire cela ? Êtes-vous en train de me dire que notre gouvernement et les dirigeants militaires nous font du tort en secret et que ces organisations manipulatrices essaient de nous aider ?

Dr Neruda : Je dis que le commandement dans la communauté des nations mondiales est inepte et peut être acheté avec le Saint dollar. Et ce n'est pas le réseau secret dont j'ai parlé auparavant qui manipule notre gouvernement et ordonne à nos dirigeants militaires d'investir des quantités colossales d'argent dans des forces destructives comme les bombes nucléaires ou biologiques. Cela, ils le décident par eux-mêmes. Les organisations dont je parle sont à l'opposé de ces développements militaires parce que cela injecte une part d'incertitude dans leur modèles pour le contrôle de l'ordre économique et social. Les dirigeants politiques et militaires sont les seuls qui investissent du temps, de l'énergie et de l'argent dans les armes de destruction massive et si une telle chose peut être considérée comme malveillante, alors elle l'est.

Sarah : d'accord, je vois votre point de vue. Mais vous sous-entendiez que ces organisations secrètes essaieraient de nous tuer si nous publiions et distribuions tout cela ? Je ne vois toujours pas ce qui les rend si honorables.

Dr Nerudaa : Je ne pense pas que vous soyez concernée par ces organisations secrètes. Vous n'en savez pas assez pour être dangereuse pour elles. En outre elles flairent les journalistes curieux qui cherchent aux exposer. Aucun n'a réussi de manière significative. Des douzaines de livres ont été écrits à leur sujet. Alors elles ne viendront pas vous embêter. Leur intérêt reposera sur moi et moi seul. C'est l'une des raisons pour lesquelles je suis prudent dans ce que je vous dis. Je sais qu'elles liront ces transcriptions comme le feront la NSA, la CIA, l'ACIO, et le groupe du labyrinthe en entier. Je vous autorise à enregistrer ces conversations parce que je sais qui entendra ces mots exacts, et je veux qu'ils sachent précisément ce que j'ai partagé avec vous, et à travers vous avec les autres. Je ne fais pas un jugement de valeur pour dire si ces organisations secrètes sont honorables ou pas. Je remarque simplement qu'elles ne sont pas les seules gaspillant d'énormes sommes d'argent et un capital intellectuel avec des armes de destruction massive. Elles sont indubitablement plus compétentes pour gouverner que nos dirigeants militaires et politiques, c'est mon opinion.

Sarah : Je ne saisis toujours pas, si le groupe du labyrinthe, l'ACIO et ce réseau secret d'organisations sont si honorables et bienveillants, pourquoi avez-vous peur pour votre vie ? Et pourquoi se cachent-ils du public comme des cafards ?

Dr Neruda : Pour répondre à votre première question, j'ai peur pour ma vie parce que je connais des informations qui pourraient causer des dégâts irréparables à diverses organisations secrètes... Quoique je n'aie aucune intention de le faire.

Sarah : Mais simplement parce que vous savez ces choses ils vous poursuivront et vous tueront ? Cela semble être un groupe sympa pour moi, certainement pas malfaisant...

Dr Neruda : Souvenez-vous... Ils sont affamés de pouvoir, de contrôle. Ils n'aiment pas se défaire de quelqu'un qui pourrait causer des dégâts. Si je le voulais, je pourrais les réduire à néant. J'en sais tant au sujet de leurs algorithmes informatiques de leur technique de codage.

Sarah : Mais comment voudriez-vous accéder à leur système, il me semble que vous vous mettriez en grand danger si vous essayiez de le faire.

Dr Neruda : Je n'ai pas besoin d'aller dans leur système pour faire des dégâts, j'ai besoin d 'aller dans leur système pour empêcher de causer des dégâts justement. Ils m'inviteront dans leur système.

Sarah : Je ne comprends pas...

Dr Neruda : Quand j'ai développé le système initialement, il y avait certains algorithmes de délais qui ont été écrits pour survenir à des moments spécifiques, et s'ils ne sont pas maintenus le programme s'autodétruira, chose que ces organisations n'ont pas les moyens de se permettre.

Sarah : Pourquoi étaient ils d'accord avec cela ?

Dr Neruda : Cela fait partie des droits que le groupe du labyrinthe arrache de ses clients. D'une manière plus importante, cela assure que nos techniques - même dans leur état dilué - sont mises en œuvre avec notre agrément et pas détournées. J'ai les codes d'accès à ce système et la clé codée pour faire l'opération de prévention et de maintenance afin d'éviter la destruction du programme. Je me suis assuré d'être la seule et unique personne a en avoir connaissance.

Sarah : Vous me dites qu'avec toute cette mémoire visuelle photographique qui court dans les couloirs du groupe du labyrinthe, vous seriez le seul à savoir les codes ?

Dr Neruda : Je n'ai pas reporté exactement les bons chiffres quand j'ai mis à jour leur système la dernière fois... Alors oui, je suis le seul qui connaisse le code correct. J'ai prévu cela pour assurer ma sécurité...

Sarah : Mais avec tous ces génies dans le groupe du labyrinthe, vous me dites qu'ils ne peuvent pas résoudre ce problème eux-mêmes ?

Dr Nerudaa : Non sans une quantité énorme de temps... Ce qui est quelque chose que Fifteen ne consentira pas à faire. C'est trop dispendieux et une distraction majeure pour la recherche de la BST.

Sarah : Est-ce qu'ils sont déjà au courant de cela ?

Dr Neruda : Oh oui, je les ai informés brièvement après ma défection.

Sarah : Ils doivent être furieux.

Dr Neruda : Ce n'était pas une conversation plaisante.

Sarah : Je pensais à toutes ces techniques sophistiquées que le groupe du labyrinthe détient, mais je ne comprends pas quelque chose. Comment les fabriquez-vous ? Je suppose qu'INTEL n'assure pas la construction, n'est-ce pas ?

Dr Neruda : Exact. Il n'y a personne sur cette planète capable de produire ces techniques. Elles sont toutes fondées sur la technique des Corteum - laquelle est d'environ 150 générations en avance sur nos meilleures techniques informatiques ici sur Terre. Par exemple, le projet de la MCRL utilisait seulement une technique intérieure dans un éventail de 200 techniques différentes, et c'était une part insignifiante du projet ...

Sarah : Qu'est-ce que c'était ?

Dr Nerudaa : C'est un dérivatif de la technique du laser à télémétrie que l'ACIO a développé il y a environ 20 ans, mais cela remplissait un besoin spécifique du projet de la MCRL parce qu'il était fondé sur des protocoles analogues, lesquels étaient nécessaires pour l'application dans cette partie spécifique de l'expérience.

Sarah : Alors les Corteum exécutent toute la production de ce que le groupe du labyrinthe conçoit. Que se passerait-il si les Corteum, pour une raison quelconque, décidaient soudainement de ne pas partager ces techniques ? Est-ce que le groupe du labyrinthe cesserait d'exister ?

Dr Neruda : Peut-être. Mais Fifteen est ingénieux et a mis certaine contingences en place pour aider à s'assurer que rien de tel n'arrivera jamais. Gardez en mémoire que les Corteum sont au pire au moins aussi motivés que nous pour développer cette technique, peut-être plus. Ils ont un respect immense pour Fifteen aussi bien que pour n'importe quel autre contingent humain du groupe du labyrinthe. Pourtant, quand le groupe du labyrinthe a été initialement formé, Fifteen négociait avec les Corteum pour partager tous les codes sources des projets qui sortiraient de la recherche sur la BST. Toutes les bases techniques ont été copiées en double exemplaire pour des laboratoires de recherches séparés. Il y a complète redondance jusqu'à l'alimentation électrique.

Sarah : Est-ce que les chefs de ces différentes organisations secrètes n'essaieront pas de faire pression sur Fifteen pour vous retrouver... Avec leur technique de vue à distance, ne peuvent-ils pas vous retrouver facilement ?

Dr Neruda : Les chefs de ces organisations secrètes savent bien qu'ils n'ont aucune prise sur Fifteen. Après qu'ils auront lu cette information, ils sauront qu'ils auront même encore moins de prise. Fifteen et le groupe du labyrinthe ont conçu et développé tous leurs systèmes de sécurité. Jusqu'au dernier. Ils savaient qu'ils avaient à être redevables au groupe du labyrinthe pour certaines techniques qui les ont rendus - en parlant par métaphore - invisibles. Fifteen ne peut pas subir de pression. En fait, c'est le contraire, Fifteen peut les mettre sous pression..... Bien que je pense qu'il ne le fera jamais. Pour Fifteen, ces organisations représentent simplement la meilleure solution de remplacement de nos propres gouvernements pour prendre le contrôle des moteurs économiques et des ordres sociaux de l'infrastructure mondiale. En conséquence, il sympathise avec eux et essaie des aider dans la mesure où il peut y consacrer son temps et son énergie.

Sarah : Comment vous cacherez-vous d'eux ?

Dr Neruda : J'ai commencé mon processus de désertion il y a presque 1 an. Comme je vous l'ai déjà dit, j'ai commencé systématiquement à me défaire moi-même des précautions de sécurité envahissantes de l'ACIO... Lesquelles incluent des capteurs électroniques implantés sous la peau de la nuque . Je me suis soustrait efficacement à ces dispositifs, alors j'aurai donc la chance de demeurer introuvable jusqu'à ce qu'une solution raisonnable puisse être trouvée.

Sarah : Je suppose que la police ou le FBI ne peuvent rien faire pour vous aider ?

Dr Neruda : En tout cas , rien qui m'intéresse.

Sarah : Mais que ferez-vous pour vous protéger ?

Dr Neruda : Comme vous l'imaginez, Sarah, il y a certaines informations que je ne peux pas partager avec vous étant donné la nature de ces entretiens. C'est un exemple, je ne peux pas vous en dire plus que ce que je vous en ai dit.

Sarah : Pouvez-vous rester plus longtemps, j'ai encore pas mal de questions ?

Dr Neruda : Je peux rester aussi longtemps que vous voulez ce soir.

Sarah : Parfait, je ne pense pas que je prendrai beaucoup de temps. Je voudrais en revenir aux Faiseurs d'Ailes. En fait, je ne suis habituellement pas si dispersée. C'est juste que vous me dites des choses qui me conduisent dans des centaines de directions en même temps et j'ai du mal à rester focalisée. Pardon... Bon, parlez-moi plus de votre expérience avec les Faiseurs d'Ailes. Vous disiez plus tôt que vous avez eu des visites de leur part... C'est cela ?

Dr Neruda : Bien, je suppose que la meilleure façon des décrire est qu'ils étaient comme un rêve lucide. En fin de compte, la première fois que j'ai eu une interaction avec eux, j'étais en train de faire la sieste au laboratoire et je me suis soudainement réveillé comme si quelqu'un m'avait mis une main sur l'épaule pour m'éveiller, et quand je me suis retourné, il n'y avait personne. J'ai haussé les épaules comme si j'avais rêvé et suis retourné à ma sieste. La dernière chose dont je me souviens, c'est de m'être réveillé et d'avoir vu 2 objets lumineux de la taille d'un être humain avec l'apparence générale d'un corps... Bien qu'ils fussent trop brillants pour que je puisse les regarder directement.... Alors je n'étais pas sûr de leur apparence première. La lumière avait la qualité d'une pulsation rythmique et cette pulsation semblait entraîner ma propre conscience. C'était comme... Comme la sensation de quelque chose d'extrêmement puissant, mais également délicat.... L'effet du dipôle était très inhabituel, je n'avais aucune crainte de ces objets émotionnellement, mais mentalement je ne me sentais pas en accord avec ma foi, comme si je devais me sentir effrayé. Je dois être resté à demi conscient pendant cette expérience, peut-être pendant environ 20 secondes, puis j'ai senti mon esprit comme relié à celui de ces êtres. Ils m'ont dit qu'ils étaient les Faiseurs d'Ailes et qu'ils étaient entrés dans mon temps pour m'aider. Ils étaient uniquement intéressés par le fait de révéler leur codage parce qu'ils sentaient que leur capsule temporelle était tombée dans de bonnes mains. Ils ont codé leurs documents pour deux raisons : l'une pour assurer la sécurité de leur capsule temporelle et son contenu, et la deuxième afin d'avoir la certitude que ceux qui la découvrirait serviraient les buts des Faiseurs d'Ailes et non pas les leurs.

Sarah : Alors vous dites qu'ils sentaient que le groupe du labyrinthe n'allait pas suivre leurs désirs ? Si c'est le cas, je ne pense pas que ces Faiseurs d'Ailes aient beaucoup de perspicacité dans le groupe du labyrinthe.

Dr Neruda : Excepté pour une petite hypothèse. Les Faiseurs d'Ailes sont le groupe du labyrinthe.... Seulement dans 750 ans dans notre futur.

Sarah : Vous vous moquez, comment cela ?

Dr Neruda : C'est presque exactement ce que je me suis dis à l'époque, seulement c'était exprimé avec plus de stupéfaction. Nous avions envisagé cette possibilité comme une des 4 hypothèses plausibles, mais cela n'a jamais été pris au sérieux parce que nous n'avions jamais eu une preuve évidente autre que des représentations symboliques. De toute façon, c'était essentiellement ce qu'ils voulaient me communiquer dans cette première interaction consciente. Ils m'avaient choisi, pour une raison ou une autre, pour être leur liaison et étaient concentrés à m'aider pour amener le contenu de leur capsule temporelle au domaine public, et plus spécifiquement, sur Internet. C'était l'essence de leur instruction. Alors quand...

Sarah : Je ne comprends toujours pas comment ils peuvent représenter le groupe du labyrinthe... S'ils ont la BST, alors pourquoi ne pas la transmettre comme j'ai dit auparavant ? Où est leur intérêt ?

Dr Neruda : Comme la plupart des choses qui concernent la BST, vous devez vous libérer de tous vos concepts conventionnels au sujet de la façon dont tourne le monde avant de pouvoir comprendre la nature de la BST. Les Faiseurs d'Ailes sont le résultat d'une nouvelle et entière évolution de l'humanité. Ils ne sont pas limités par le temps. Ils sont capables de séparer leur moi physique de leur moi non physique et, dans l'état final, de voyager à travers le temps vertical et d'interagir avec lui. Je ne suis pas sûr que c'est exactement la forme de BST que Fifteen a en tête... Cela ressemble plus à de la bilocation à l'exception que c'est dans différentes périodes de temps au lieu de l'espace. Tandis que dans le temps étranger ils peuvent rematérialiser leur corps physique et interagir avec l'environnement physique s'ils veulent. Ils peuvent même emmener des objets avec eux et transférer ces objets dans un temps étranger, comme ils l'ont fait dans le cas du site "Ancient Arrow". Mais pour donner la BST, ou un de ces aspects, à chaque individu, organisation, ou gouvernement, vous devez au départ les comprendre totalement, avoir foi en eux. Cela prend du temps et c'est une expérience d'attention. Cela demande aussi des essais. Et je pense que c'est ce que font les Faiseurs d'Ailes avec leurs capsules temporelles. Ils testent le groupe du labyrinthe, et Fifteen en particulier, pour voir quelles sont ses réelles intentions.

Sarah : Je sais que ma question va être un peu embrouillée, mais les Faiseurs d'Ailes sont en 750 ans dans notre futur, c'est cela ?

Dr Neruda : Oui.

Sarah : Et dans leur futur, ils représentent le groupe du labyrinthe, c'est cela ?

Dr Neruda : Oui c'est cela.

Sarah : Et ils n'ont pas confiance dans l'actuel commandement et /ou adhésion du groupe du labyrinthe. C'est cela ?

Dr Neruda : Apparemment pas suffisamment pour simplement transmettre leurs techniques.

Sarah : C'est peut-être pourquoi ils ont placé leur connaissance de la BST dans 7 capsules temporelles et les ont disséminées dans ou sous des formations rocheuses ou ailleurs. Mais j'ai lu dans une note de service de l'ACIO... Ou peut-être que c'est vous qui me l'avez dit...que la dernière capsule temporelle ne serait pas découverte avant l'année 2023 et que ce serait après la prise de pouvoir de cette force étrangère hostile. Cela n'a aucun sens.

Dr Neruda : Je comprends le sens de votre question. Malheureusement, mes interactions avec les Faiseurs d'Ailes sur bien des sujets différents non pas été aussi loin. Peut-être que, plus tard j'en apprendrai plus de leurs plans, aussi loin que les élections de 2018 et la prise de pouvoir des forces étrangères hostiles. J'ai eu seulement 3 interactions avec eux, et toutes les 3 ont été de brèves rencontres, et plus spécialement à sens unique de communication... Ils me communiquent des messages.

Sarah : Je ressens le besoin d'amener cet entretien à sa fin. Mon esprit surchauffe. Je pense que si vous me dites quelque chose de profond à l'instant, cela me passerait entre les oreilles sans laisser de traces. Pouvons-nous nous rencontrer encore ce mercredi et peut-être reparler de ces interactions que vous avez eu avec les Faiseurs d'Ailes ?

Dr Neruda : Oui, cela colle avec mon emploi du temps.

Sarah : d'accord, fini pour ce soir

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3e entretien

Il est indispensable de lire auparavant les entretiens des 27 et 28 décembre. Ce qui suit est un entretien du Dr Neruda  que j'ai enregistrée le 30 décembre 1997. Il m'a donné la permission d'enregistrer ses réponses à mes questions. C'est l'une des cinq fois où j'ai été en mesure de mettre sur cassette nos conversations. J'ai préservé cette retranscription dans l'état original. Sarah

Sarah : Bonsoir Docteur Neruda, êtes-vous prêt ?

Dr Neruda : Oui je suis prêt, quand vous voulez.

Sarah : Une des choses que je trouve dur à concevoir au sujet de toute cette affaire est que le concept de voyage dans le temps a toujours semblé être une technique tout à fait facile à développer. Je sais que cette impression vient de Star trek ou d'autres films du genre passant à la télévision, mais ce que vous m'avez décrit semble être si difficile à développer que nous ne réussirons jamais. Est-ce vraiment si difficile à réaliser ?

Dr Neruda : La façon dont le voyage dans le temps est présenté dans les films amoindrit la complexité de cette technique, et le voyage interactif dans le temps ou la BST, comme défini par Fifteen, est la plus sophistiquée des techniques. C'est le sommet technique à partir duquel toutes les autres techniques peuvent virtuellement être dérivées. Aussi, en créant la BST, on établit un raccourci ou une voie accélérée dans l'acquisition virtuelle de toutes les autres techniques. C'est pourquoi la BST est si difficile à développer. La science-fiction viole la plupart des hypothèses scientifiques ayant un rapport avec notre compréhension du voyage dans le temps. Et la BST en particulier est une application extrêmement sophistiquée de principes scientifiques qui ne sont pas simplement établis dans la science-fiction, principalement parce que les gens aiment les effets spéciaux du voyage dans le temps plus qu'ils n'ont d'appétit pour la compréhension de la science qui est derrière. Alors, les scénaristes, surtout ceux de la télé et du cinéma, ridiculisent le degré de complexité qui entoure cette technique de haut vol.

Sarah : Mais vous n'avez pas vraiment répondu à ma question… Réussirons-nous à la développer ?

Dr Neruda : J'ai un léger doute quant au fait que le groupe du Labyrinthe réussisse à réaliser la BST. La question est de savoir si c'est le meilleur intérêt pour l'humanité à long terme. Il s'est passé plusieurs semaines à partir du début de leurs premiers tests à grande échelle juste avant que je déserte. Ils avaient prévu au niveau directeur que la BST était une matière de 5 ou 6 mois d'essais avant de réussir.

Sarah : Quel était le plus gros obstacle à cette réussite ?

Dr Neruda : Simplement de savoir si le groupe du Labyrinthe a la capacité de définir et d'accéder aux points d'intervention qui avaient le moins d'impact sur les événements relatifs dans le temps horizontal, comme l'avait prescrit Fifteen. C'est le plus subtil et encore le plus important composant de toute cette énorme chaîne de techniques.

Sarah : Pouvez-vous expliquer en termes plus simples ?

Dr Neruda : C'est une technique extrêmement difficile à réaliser. Définir le point d'intervention optimal, accéder à ce point d'intervention et en revenir sans avoir été détecté. C'est le problème de relier le temps au niveau causal avec le minimum de distorsion. C'est un défi équivalent au fait de vouloir jeter un caillou dans un étang sans avoir de vagues.

Sarah : Pourquoi tout ce souci pour minimiser la distorsion ? Je veux dire, dans le cas des Animus, n'essaient-ils pas d'annihiler l'Humanité ? Pourquoi devrions-nous faire attention à ne pas distordre leur mode de vie ?

Dr Neruda : Premièrement, les Animus ne viennent pas pour annihiler l'Humanité. Ils viennent pour contrôler la librairie génétique connue comme "Terre". Leur intention n'est pas entièrement comprise, mais ce n'est pas pour tuer nos populations animales ou l'espèce humaine. Cela a plus un lien avec la génétique et la manière dont leur espèce peut la modifier pour la rendre capable de contenir une conscience spirituelle. Ils veulent accéder sans entrave à notre ADN en bon état pour conduire des expérimentations. Derrière cela, ils veulent coloniser la Terre, mais dans quelle fin ultime, nous ne le savons pas. En réponse à votre question, le souci au sujet de minimiser les impacts de l'intervention de la BST a à faire avec des intérêts plus égoïstes qu'altruistes. Quand les événements sont altérés ou changés, ils peuvent avoir des conséquences imprévisibles et inattendues. Par exemple, nous pourrions détourner les Animus de notre galaxie avec succès, mais dans le processus, les envoyer involontairement sur une autre planète. Cet acte aurait des conséquences pour notre planète que nous ne pourrons jamais prédire.

Sarah : Parlez-vous de Karma ?

Dr Neruda : Non, cela a à voir avec la physique et la nature inhérentes aux systèmes complexes. L'énergie causale est éternelle. Elle bondit d'événement en événement. Dans certains cas elle dirige les événements, dans d'autres cas elle les crée. L'énergie causale est la plus puissante force de l'Univers et quand elle est redirigée - à une échelle globale - elle rebondit dans d'innombrables et imprévisibles façons.

Sarah : Alors c'est le défaut de la BST… Ne pas connaître les conséquences des événements qu'on change ? Supposez-vous qu'on puisse réussir à détourner les Animus de notre planète, et être victime quelques années plus tard de quelque autre catastrophe qui détruirait notre planète ?

Dr Neruda : Non, cela ne se passe pas de cette façon. Le système d'énergie qui a été redirigé pourrait rebondir simplement au point où il a été redirigé. La manière dont il rebondirait est si complexe qu'il serait impossible de prédire la nature de ces réactions. Je suppose qu'il pourrait attirer un cataclysme ou quelque chose du genre. Mais cela ne veut pas dire que l'humanité serait punie, si c'est ce que vous essayez d'insinuer.

Sarah : Je pense que c'est ce que je supposais. Mais n'est-il pas vrai que le Karma existe ? Et si nous détournons les Animus vers une autre planète grâce à la BST nous nous exposerions à une réaction négative.

Dr Neruda : Non, cela signifie que nous recevrions une réaction, et la nature de cette réaction peut être sans rapport avec l'énergie causale redirigée, et sans que personne sache que c'était la réaction. C'est la nature de l'énergie causale, elle rebondit sur sa propre force et intelligence. Ce n'est pas une simple réaction à une action.

Sarah : Je pensais que le karma, et même la physique, comportait pour chaque action une réaction égale et opposée. Qu'est-il arrivé à ce principe ?

Dr Neruda : Il est vivant et bien vivant. Il ne s'applique simplement pas aux systèmes d'énergie causale ou à la dimension du temps vertical.

Sarah : d'accord, je vais éviter une autre question sur la physique pour préférer découvrir pourquoi vous pensez que la BST donnera le succès escompté à notre discussion de ces dernières minutes.

Dr Neruda : C'est une des raisons principales de ma défection.

Sarah : Comment expliquez-vous cela ?

Dr Neruda : L'incertitude concernant les systèmes d'énergie causale a toujours été le point de rupture de la BST. Au moins théoriquement. Fifteen croit savoir comment contrôler cela. Je ne suis pas certain qu'il puisse le faire, particulièrement après mon exposition à la présence des Faiseurs d'Ailes où j'ai acquis un peu de la compréhension de leur solution au sujet des Animus.

Sarah : Je sais que vous avez un peu parlé de cela auparavant, mais rafraîchissez ma mémoire, quelle est leur solution ?

Dr Neruda : Je n'ai juste que quelques indices, alors je ne vais pas me positionner définitivement sur ce sujet.

Sarah : Et quelle est la nature de ces sources ?

Dr Neruda : Il y a une session R.V. (lecture à distance) qui a mis au clair un aperçu. J'en ai lu plus à ce sujet dans le texte d'introduction sur le disque optique.

Sarah : Une fois lu le texte avait totalement disparu ?

Dr Neruda : Oui, mais je l'ai gardé en mémoire intégralement.

Sarah : Quoi d'autre ?

Dr Neruda : J'ai eu une communication directe avec ce que je crois être une représentation des Faiseurs d'Ailes .

Sarah : Comment ? Quand ?

Dr Neruda : C'est une histoire compliquée, mais Samantha, la lectrice à distance assignée à notre projet a eu des connexions de plus en plus fortes avec les Faiseurs d'Ailes. Malheureusement, ils étaient si forts que Fifteen n'a pas eu d'autre choix que de la soumettre à une MRP (effacement de la mémoire). Je l'ai rencontrée juste avant la procédure, et elle a soudain commencé un communication télépathique avec une présence que je suppose être venue de la Race Centrale.

Sarah : Et c'est avec ces trois sources que vous vous êtes fait votre idée de la manière dont les Faiseurs d'Ailes planifient de protéger leur librairie génétique.

Dr Neruda : Correct.

Sarah : Et qu'est-ce que l'entité de la communication télépathique à dit ?

Dr Neruda : Elle a premièrement mis l'accent sur le fait que notre technique nous ferait échouer.

Sarah : Et par technique, elle entendait la BST ?

Dr Neruda : C'était mon interprétation.

Sarah : Vous faites confiance à cette Samantha ?

Dr Neruda : Qu'importe, je n'avait aucun doute à son sujet. Elle était simplement notre meilleur RV (lectrice à distance), et peut-être même notre meilleure intuitive naturelle que nous ayons jamais eu à l'ACIO.

Sarah : Revenons à ce quelque chose que vous avez sous-entendu il y a une minute. Ai-je bien compris que vous avez déserté l'ACIO à cause des désaccords que vous aviez avec Fifteen au sujet de la BST et de la solution de défense des Faiseurs d'Ailes ?

Dr Neruda : Oui, c'était mon premier motif .

Sarah : Pouvez-vous donner plus de détails à ce sujet ?

Dr Neruda : Fifteen pensait que Samantha - notre RV - pourrait compromettre notre mission à cause de ses capacités à entrer en contact avec les Faiseurs d'Ailes. En 2 ou 3 sessions de RV qu'elle a accomplies, ils ont détecté sa présence et ils ont commencé à la sonder. Fifteen - une fois que nous avons eu la confirmation que ces êtres étaient, selon toute vraisemblance, de la Race Centrale - s'est alarmé et a mis un point d'arrêt à toute autre session de RV. Quand je lui ai demandé pourquoi, il a paru avoir une certaine appréhension sur leur compétence à ressentir notre travail accompli sur la BST. Et il m'expliqua qu'il craignait que peut-être ils y mettent fin.

Sarah : Pourquoi ?

Fifteen : Parce que ce sont des êtres très puissants. Ce que la plupart des gens considèrent commme Dieu, amplifié par le facteur 1000 et vous seriez proche du niveau de faculté et de puissance que ces êtres peuvent exercer.

Sarah : Voulez-vous dire que ces êtres sont plus puissants que Dieu ?

Dr Neruda : Le problème avec votre question est que je ne sais pas à quel Dieu vous faites référence. La conception de Dieu dans la Bible ou la plupart des écrits saints de la planète ne porte aucune ressemblance de l'image de Dieu que j'ai à l'esprit.

Sarah : d'accord, je veux revenir sur ce thème parce que cela a vraiment un intérêt pour moi, mais je veux compléter aussi notre discussion au sujet de votre désertion. Pouvez-vous expliquer ce qui est arrivé ?

Dr Neruda : Tout simplement, j'ai commencé à sentir que les armes défensives installées sur cette planète par les Faiseurs d'Ailes s'avéraient être une meilleure chance de réussir que la BST. Toute la logique qui a dicté cela est vraie. Fifteen, pourtant, n'était pas d'accord. Au plus, il aurait autorisé une investigation dans la manière de trouver les sites des Faiseurs d'Ailes et de la façon dont communiquer avec eux, mais il n'aurait jamais partagé la technique ou quoi que ce soit de relatif avec le grand public.

Sarah : Et les divergences à ce sujet ont causé votre désertion ?

Dr Neruda : Oui.

Sarah : Revenons sur le sujet de Dieu. Dites-moi votre définition de Dieu ?

Dr Neruda : Dieu est une Force unifiée, primale et éternelle. Cette Force est la force originelle qui a engendré la vie à partir d'elle-même pour devenir à la fois son compagnon et son voyage. La vie qui a été engendrée a été expérimentée plusieurs fois jusqu'à ce qu'une âme porteuse soit formée et puisse prendre une particule de cette force à l'extrême, poussant les Univers à l'expansion.

Sarah : Je suppose que cette âme porteuse à laquelle vous faites référence est la Race Centrale ?

Dr Neruda : Correct.

Sarah : Sont-ils l'équivalent des anges ?

Dr Neruda : Non, la Race Centrale est plus apparentée aux planificateurs génétiques et aux architectes de l'Univers. [=les Kadistu chez Anton Parks-DBL] . Ils ne sont pas bien compris et pas bien connus non plus. Même dans les cosmologies les plus avancées tenues par les Corteum.

Sarah : Je présume que si les anges sont réels, ils sont une autre réalisation de la Race Centrale ?

Dr Neruda : Correct.

Sarah : Alors Dieu ou cette Force comme vous l'avez décrite n'a rien créé d'autre que la Race Centrale, et est retournée alors dans sa demeure au centre de l'Univers. Cela sonne comme si la Race Centrale faisait tout le travail.

Dr Neruda : La Race Centrale est juste une version décalée dans le temps de la Race humaine.

Sarah : Oh !

Dr Neruda : La Race Centrale détient la génétique de l'archétype de la Race humaine, qu'importe la forme qu'elle prend, ou dans quel temps, ou dans quel endroit de l'Univers. Cet Archétype est comme une force magnétique. Il dessine les versions sous-développées à son image. Toutes les versions d'espèces humanoïdes sont purement une version "en temps décalé" de la Race Centrale - ou du moins c'est l'avis des Corteum.

Sarah : Arrêtez une seconde. Voulez-vous dire que je suis faite du même ADN que la Race Centrale ? Que je suis essentiellement la même, génétiquement parlant ? Juste dans un temps et un espace différent ? Comment est-ce possible ?

Dr Neruda : C'est possible car la Race Centrale a conçu cela de cette façon. L'ADN n'est pas juste quelque chose qui transmet les caractères physiques ou les prédispositions. Il transmet notre concept du temps, de l'espace, de l'énergie, de la matière. Il transmet nos filtres conscients et inconscients. Il transmet notre réceptivité, pulsion intérieure de la pensée originale, et cette réceptivité est ce qui définit le mouvement de l'être.

Sarah : Le mouvement de l'être ?

Dr Neruda : Tous les êtres sont en mouvement. Ils vont quelque part à chaque moment de leur vie. Si ce n'est pas un mouvement physique, leur esprit est en mouvement. Leur subconscient est toujours en mouvement, interagissant avec le courant de données de plusieurs univers. Le mouvement de l'être est simplement le terme que nous utilisions à l'ACIO pour définir le compas interne.

Sarah : Et le compas interne c'est ?

Dr Neruda : C'est le système radar de l'individu qui définit son chemin dans la vie à la fois au niveau macroscopique et microscopique et partout entre les deux.

Sarah : J'ai le sentiment que ce sujet est sans fin.

Dr Neruda : Ce n'est pas si complexe, Sarah. Pensez aux décisions que vous prenez dans votre vie. Lesquelles diriez-vous ont été prises pour vous par des sources externes, lesquelles étaient les vôtres, et lesquelles étaient une combinaison à la fois de sources externes et des vôtres ?

Sarah : Vous voulez un pourcentage ?

Dr Neruda : Essayez et estimez.

Sarah : Cela dépend de l'époque de ma vie que je considère. Quand j'étais un bébé, mes parents prenaient toutes mes décisions.

Dr Neruda : Non, cela s'applique à toutes les époques. De la naissance à la mort. Donnez juste une estimation.

Sarah : Je ne sais pas, peut-être 40 % d'externe, 30 % de ma part, et 30 % en combiné.

Dr Neruda : Alors vous seriez surprise si je vous disais que vous déposez une image dans votre ADN avant que vous naissiez et que cela définit votre mouvement d'être. Et quand ce dépôt est fait, votre mouvement d'être est défini par vous. Personne d'autre. Aucune force externe ne prend vos décisions, une force externe peut seulement informer et activer une décision déjà prise.

Sarah : Je suis perdue. Voulez-vous dire que chacune des décisions de ma vie étaient déjà prises avant que je naisse ?

Dr Neruda : Non. Chaque décision causale l'était.

Sarah : Alors quelle est la différence entre une décision causale et une décision habituelle ?

Dr Neruda : Pensez au nombre de décisions que vous prenez par jour. Ne seriez-vous pas d'accord sur une centaine, sinon mille par jour ? C'est le cas, comme vous dites, des décisions habituelles. Les décisions causales sont définies par la manière dont elles sont essentielles au substrat individuel de l'être. Êtes-vous réceptive aux idées nouvelles ? Êtes-vous capable de synthétiser des idées opposées ? Considérez-vous les informations dominante dans un contexte visuel ou numérique ? ce sont les décisions causales que vous définissez avant de naître, et elles sont codées dans l'ADN qui active votre matrice de décisions. Les forces externes, comme les parents, professeurs et amis, informent ce que vous avez au préalable défini comme mouvement de votre être.

Sarah : Est-ce aussi l'opinion des Corteum ?

Dr Neruda : C'est une part de l'apprentissage que j'ai personnellement recueilli de mes expériences de la MCRL. Toutefois, les Corteum souscrivent à une croyance similaire.

Sarah : Vous me parlez d'une variation de la réincarnation, n'est-ce pas ? Quand vous disiez que nous déposons une image dans notre ADN -avant de naître- qui exactement fait cette déposition ?

Dr Neruda : Seule la conscience sans forme peut déposer une image au niveau de la base de l'ADN.

Sarah : Je présume que vous parlez de l'âme ?

Dr Neruda : Cela dépend encore de votre définition de l'âme. La conscience sans forme est ce qui observe et expérimente à travers les formes ou structures, pas seulement les incorporations physiques. Par exemple, la conscience peut être contenue dans une structure ou une forme, mais pas être fixée physiquement. Quand elle est physiquement incorporée, elle regarde à travers l'esprit comme quelqu'un regarde au moyen d'une fenêtre. L'âme est souvent confondue avec l'esprit et vice versa. La conscience sans forme est cette particule divine qui a abaissé sa fréquence par rapport à Dieu dans l'individualité où elle peut devenir autonome et expérimenter volontairement. Pensez comme si c'était un photon ou une particule subatomique qui est projetée dans un réseau de particules interconnectées d'intelligence, c'est-à-dire que toutes les particules ont une fréquence similaire ou vitesse de rotation, et elles sont capables d'abaisser leur fréquence pour enfin entrer dans la membrane de conscience qui peut seulement prendre une forme. Alors l'informe prend forme, et juste avant d'entrer dans le corps, la conscience active l'ADN adaptant ses expériences désirées à l'intérieur de la membrane de réalité qu'elle a choisie.

Sarah : Que voulez-vous dire par le terme "membrane" ?

Dr Neruda : Les Univers sont une collection de membranes de réalité regroupées ensemble dans une matrice dimensionnelle qui répond aux circuits de pensées et aux champs de gravité de notre conscience sans forme. Nous avons été entraînés, à travers les échelles temporelles d'évolution, à accepter le monde tridimensionnel comme notre réalité. Ces membranes de réalité ne sont pas structurées comme des plans parallèles ou des échelons d'échelle, mais plutôt comme un treillis de cellules emboîtées. Si vous voulez, je peux les décrire plus en détail, mais je pense que cela devient plus abstrait que ce que je vous ai déjà dit et je suppose que votre regard serait chargé d'incompréhension.

Sarah : Tout cela semble incroyable. Je commence à me demander si vous êtes la réincarnation de Jésus ou de Bouddha.

Dr Neruda : (riant) Je suis réincarné pour autant que je puisse l'attester.

Sarah : Vous souvenez-vous de vos incarnations antérieures ?

Dr Neruda : antérieures est un terme relatif. Je préfère penser à mes incarnations non pas tant en fonction de la mémoire mais en fonction de quelque chose se rapprochant plus d'un style qui s'écoule au moyen d'une membrane de réalité de façon simultanée. Les compartiments dans lesquels chaque expérience humaine est divisée ne sont pas étanches au point d'empêcher une vie d'entrer ou d'influencer une autre. Et de par mon expérience, ces compartiments représentent des moments parallèles dans la vie d'un individu au moyen d'un large éventail de temps et d'espace.

Sarah : Alors vous soutenez que notre passé, notre présent et notre futur sont tous vécus en même temps, même s'ils semblent prendre place en des lieux et des temps différents ?

Dr Neruda : Oui.

Sarah : d'accord, expliquez comment c'est possible parce que cela n'a pas de sens pour moi.

Dr Neruda : Notre conscience sans forme est comme une sphère avec beaucoup, beaucoup de rayons partant de son noyau central et conduisant vers l'extérieur. Chacun de ces rayons est connecté au continuum de temps vertical par le biais des formes, et ces formes - humaines ou non - alimentent la conscience sans forme avec discernement au sujet des différentes membranes de réalité dans lesquelles elles prennent forme. De cette façon, la forme et la non-forme deviennent conscientes des différentes membranes de réalité, qui ensuite sont traitées par la non-forme et transmises au moyen de la Force unificatrice de Dieu.

Sarah : Dieu est le destinataire de toute cette information ou expérience… De chaque chose vivante… De tous les temps et de tous les endroits ? Comment ?

Dr Neruda : Je n'en ai aucune idée.

Sarah : Mais c'est ce en quoi vous croyez, et je dois présumer que vous n'y croiriez pas sans quelque support évident à votre croyance.

Dr Neruda : Parfois, vous suivez une voie d'évidence jusqu'à un point où la fin arrive abruptement, mais vous pouvez toujours imaginer la manière dont la voie continue, en dépit du manque de preuves sur son tracé futur dans une direction particulière. Vous pouvez saisir par intuition son cheminement. Appelez cela inspiration ou pure conjecture, je m'en moque, mais c'est ce que j'ai fait dans ce cas. Je ne sais vraiment pas comment cette puissance de données pourrait ainsi agir pour toute intention utile, mais j'y crois.

Sarah : d'accord, donnez-moi une seconde pour revoir mes notes… parce que je veux revenir à quelque chose que vous avez dit plus tôt. Écoutez cela. Vous avez dit que tout le monde définit son mouvement d'être au niveau causal. Si c'est le cas, et en supposant que l'âme soit intelligente, pourquoi voudriez-vous que les âmes choisissent d'être affaiblies mentalement, émotionnellement ou physiquement ?

Dr Neruda : Que voulez-vous dire ?

Sarah : Disons qu'une âme qui intègre un corps mais choisit d'être un esprit fermé, stupide, une tache quoi. Pourquoi une conscience intelligente choisirait cela et le coderait dans son ADN, alors que sa vie sera rendue plus difficile, ou au pire plus ennuyeuse ?

Dr Neruda : Laissez-moi vous poser une question. Pourquoi Dieu imposerait-Il cette situation à une personne ?

Sarah : Ah, mais vous commencez avec la supposition que Dieu existe.

Dr Neruda : Faites cette supposition et répondez à ma question

Sarah : Je vois ce que vous voulez dire, mais pourquoi Dieu ou l'âme imposerait ces décisions stupides ?

Dr Neruda : Cela a un lien avec des systèmes complexes et leurs lois inhérentes à la dynamique.

Sarah : Pourriez-vous être un peu plus précis ?

Dr Neruda : Tout d'abord pour étendre finalement divers supports de formes de vie, l'Univers nécessite un système complexe de principes et de lois incalculables en corrélation. Plus le système est complexe, plus dynamiques sont ses pôles d'interaction. Pensez à un diamant non taillé. Quand vous envoyez un rayon de lumière focalisée dans une chambre noire, il y a seulement une lumière blafarde. Mais si vous taillez le diamant en facettes, le rendant plus complexe, il irradie de ses éclats sur les murs de la pièce. La complexité œuvre de la même manière avec la conscience, elle taille, polit l'expérience humaine et répand la lumière de cette conscience sur tous les murs de l'expérience, y compris l'ignorance, la stupidité, la méchanceté, la beauté, la bonté, et toute autre condition possible de l'espèce humaine. La conscience sans forme n'est pas stupide en choisissant d'expérimenter quelque chose qui pourrait être considéré comme difficile ou ennuyeux. Cela confirme simplement que la membrane de réalité de la Terre le nécessite. Personne ne peut vivre à l'intérieur d'une membrane de réalité et rester intact au contact de la dynamique de l'expérience humaine. Personne n'est exempté des difficultés et de la douleur. Est-ce que cela prouve que chacun de nous prend des décisions stupides ? Non cela prouve simplement que nous vivons dans un monde complexe, rien de plus.

Sarah : Ce n'est pas pour sembler sur la défensive, mais seriez-vous d'accord pour dire que certains ont des vies plus faciles que d'autres ?

Dr Neruda : Oui, mais ce n'est pas en relation avec l'intelligence de la conscience sans forme.

Sarah : d'accord, alors est-ce en relation avec l'âge de la conscience sans forme ?

Dr Neruda : Êtes-vous en train de me demander si la conscience sans forme -quand elle a acquis plus d'expériences- devient meilleure dans la sélection de ses mouvements d'être ?

Sarah : Exactement.

Dr Neruda : La conscience sans forme regarde au-delà des épreuves et de la tranquillité, de la façon où vous regarderiez au-delà des bornes positive et négative d'une batterie. Avec une indifférence relative, j'imagine.

Sarah : Il n'y a pas de différence, est-ce ce que vous voulez dire ? Pas d'importance à être un Einstein par rapport à un Hitler ? Je ne crois pas à cela.

Dr Neruda : Le choix n'est pas de décider d'être démon ou mauvais, ou de sélectionner un chemin de vie atrocement difficile pour soi-même ou les autres. Dans le cas d'Einstein, a t-il choisi de contribuer à la compréhension de l'humanité dans la voie de la création de la bombe atomique? Dans la conscience sans forme de ces individus -antérieurement à leurs plus récentes incarnations- ils n'ont pas fait les choix de nuire ou d'aider l'humanité. Ils ont fait les choix d'expérimenter les aspects de cette membrane de réalité qui contribuait à leur propre compréhension.

Sarah : Alors, vous dites que les âmes choisissent leur mouvement d'être en accord avec leur désirs égoïstes ? Cela ne fait pas penser à la grande bonté de tout ?

Dr Neruda : Il n'y a pas besoin de penser à la grande bonté. C'est ce que fait la Force unificatrice.

Sarah : C'est une philosophie intéressante. Nous pouvons être aussi égoïstes que nous le désirons, et laisser le soin à Dieu de faire contribuer, au bien commun de l'Humanité, nos actions égoïstes et maladroites. Est-ce que c'est vraiment ce que vous êtes en train de dire ?

Dr Neruda : Non, je dis que Dieu, travaillant par le biais de Sa Force unificatrice, orchestre les mélanges de vies afin d'amener la transformation dans l'Univers. Dieu est comme l'alchimiste cosmologique qui transforme les intérêts égoïstes d'un seul dans les conditions de transformation de tous.

Sarah : Alors vous dites que Dieu résout toutes nos impotences humaines. Nous pouvons tout faire et cela n'a pas d'incidence puisqu'Il arrange tout. Si cette philosophie était enseignée dans notre monde, nous serions en piteuse situation.

Dr Neruda : Alors que cela ne peut pas être appris de façon formelle, l'Humanité est inconsciemment avertie que cela marche comme cela.

Sarah : Sur ce point, je suis en désaccord avec vous. Les intérêts égoïstes, les mauvaises intentions, la stupidité, … ne sont pas les caractéristiques d'une société responsable, et je ne connais de personne la croyance que nous devrions agir de telle façon puis laisser Dieu contrôler les dégâts ou nettoyer après nos tristes jugements.

Dr Neruda : Vous comprenez mal. Peut-être que je ne m'explique pas très bien. Laissez-moi essayer encore. Pour commencer, les intérêts égoïstes de la conscience sans forme sont de se façonner elle-même de façon qu'elle puisse recevoir et irradier la Force unificatrice. A cette fin, elle peut se connecter consciemment à cette Force et en devenir sciemment un conduit dans un grand éventail de membranes de réalité. Maintenant, la conscience sans forme sélectionne les membranes de réalité capables de façonner cette conscience. Rien de cela n'est fait avec une attitude de contribution universelle ou de noble but. Toutefois ce n'est pas le résultat d'un comportement égoïste comme vous pouvez le penser. C'est le résultat de sa nature, la façon dont elle a été conçue. Je ne suis pas en train de dire que Dieu remet de l'ordre après nos erreurs. Je dis que nos erreurs ne sont pas forcément des erreurs. Nous vivons dans un système complexe de membranes de réalité interdépendantes. Vous pouvez penser à ces membranes comme aux écailles d'un serpent, celui-ci représentant la conscience collective humaine. Chaque écaille protège l'âme humaine, et collectivement l'actionne dans son environnement. Dans ce cas, ce sont les nombreux Univers. Les grosses erreurs que nous faisons individuellement et collectivement sont responsables de l'existence de ces nombreux Univers aussi bien que nos plus nobles contributions.

Sarah : Voyons si j'ai bien saisi. Vous dites que nos erreurs à la fois individuelles et d'espèce rendent possible notre existence, alors, donc, il n'y a pas d' erreur ?

Dr Neruda : Comme je l'ai dit plus tôt, les systèmes complexes nécessitent presque une infinité de domaines dynamiques en fonctionnement pour soutenir le système. Notre membrane de réalité est une forme adaptée à notre Univers, lequel ensuite a créé l'environnement terrestre et ses différentes formes de vies. Oui, nos erreurs, ou individualités, sont une partie centrale de notre capacité comme espèce, à se soutenir elle-même dans cette expression complexe de structures de mondes quantiques interconnectés et le Cosmos. La moisson d'expériences aux motivations égoïstes façonne notre conscience, qui à son tour est moissonnée par la Force unificatrice et utilisée pour transformer les membranes de réalité vers des passages par lesquels les espèces peuvent retourner à l'état de Dieu. Les erreurs pèsent autant que les contributions égoïstes dans ce processus, rien n'est gaspillé.

Sarah : Si tout cela est vrai, alors pourquoi s'inquiéter des Animus ou d'autre chose ? Laissons Dieu prendre soin de tout.

Dr Neruda : Parce que les Animus ne sont pas connectés à la Force unificatrice.

Sarah : Pourquoi ? Je pensais que tout l'était.

Dr Neruda : La conscience sans forme ne sélectionne pas les supports de l'âme qui n'utilisent pas l'ADN comme structure formatrice. Elle sait que ces structures ne sont pas capables de se connecter à la Force unificatrice et donc Elle ne peut leur faire confiance.

Sarah : Et pour quelles raisons ne peut-Elle pas leur faire confiance ?

Dr Neruda : Parce que la Force unificatrice est ce qui amène la cohérence dans l'incohérence qui va au chaos. Sans cela, les structures physiques tendent à descendre en flot régulier et à coaguler. Plus de mouvement. Elles ne se transforment pas.

Sarah : Comment est-ce arrivé ?

Dr Neruda : Quoi ?

Sarah : Que les Animus soient devenus une race indépendante déconnectée de Dieu ?

Dr Neruda : Vous connaissez l'histoire des anges déchus ?

Sarah : Vous parlez de la rébellion de Lucifer ?

Dr Neruda : Oui. Cette histoire est mal représentée dans les textes bibliques. Il faut reconnaître le fait que les auteurs de ces textes n'avaient pas une connaissance suffisante de ce qui définit la cosmologie et la physique. La Race Centrale est la plus haute forme de vie, ce qui inclut un large éventail d'êtres qui opèrent dans le monde quantique ainsi que dans les membranes de réalité. Parmi ces êtres, il y a ce que nous appelons plus couramment les anges, qui sont les intermédiaires entre les humanoïdes porteurs d'âmes et la Race Centrale. Il y en avait qui, dans le royaume angélique, pensaient que la Race Centrale contrôlait trop la structure support de l'âme. Ils sentaient qu'une structure devait être créée qui rendrait les anges capables de s'incarner dans la membrane de réalité terrestre et des autres planètes supports de vie. Ils affirmaient que cela améliorerait ces planètes et la structure physique de l'Univers en général. Pourtant, la Race Centrale refusa la proposition et un groupe de renégats a établi un support d'âme indépendant de celui de la Race Centrale.

Sarah : Attendez un instant. Vous dites que c'est Lucifer qui dirigeait cette rébellion pour créer un support d'âme qui pourrait accueillir l'esprit d'un ange, et les Animus en sont le résultat ?

Dr Neruda : C'est plus compliqué que cela. Lucifer, ou ce que nous appelons Lucifer était un très dévoué serviteur de la Race Centrale. C'était un précurseur de l'espèce angélique; doué de pouvoirs qui étaient amoindris par la Race Centrale en prototypes consécutifs.

Sarah : Vous dites que les anges sont créés… Qu'ils peuvent se reproduire comme les humains ?

Dr Neruda : Correct. La personnalité de Lucifer renfermait un fort sens d'indépendance par rapport à ses créateurs. Et même un sens tellement fort que ses créateurs furent pris en défaut en raison de leur insistance à vouloir que les supports d'âmes humanoïdes ne puissent accueillir que la conscience sans forme et pas la conscience angélique. Pour Lucifer, cela était impensable car pour lui la forme angélique était supérieure en capacité et aurait pu être d'une grande assistance pour les formes de vie physique sur Terre et sur les autres planètes porteuses de vie. Dans la perspective de Lucifer, les humains et les espèces les plus évoluées seraient incapables de se transformer eux-mêmes à cause des limites sévères de leur support d'âme, ou formes physiques. Lucifer sentait avec assurance que sans la collaboration des anges, les humanoïdes partout dans l'Univers deviendraient de plus en plus séparés de leur but et de leur être spirituel, et jetteraient l'Univers dans le désarroi, lequel causerait éventuellement sa destruction et celle de toute vie à l'intérieur, y compris bien sûr les anges.

Sarah : Alors vous insinuez que la rébellion de Lucifer était simplement un désaccord sur ce seul thème ?

Dr Neruda : Lucifer voulait s'incarner dans une membrane de réalité de la même manière que les humains. Il voulait devenir un collaborateur de l'humanité pour assurer son ascension. Bien que la Race Centrale voyasse ses intentions d'une façon noble, elle a craint que les incarnations angéliques soient prises pour des Dieux par la contrepartie humaine, et qu'elles trompent les humains involontairement au lieu de cocréer l'échelle pour remonter à l'état de Dieu. Cette question a suscité un formidable débat, formant finalement une division entre le royaume angélique et la Race Centrale. Les fidèles à la Race Centrale argumentaient que Lucifer et ses sympathisants devraient être bannis pour leurs idées radicales qui pourraient créer une division durable dans leur membrane de réalité et leur causer un formidable trouble. Lucifer, dans de vastes délibérations avec la Race Centrale, a négocié un compromis qui l'autorisait avec son groupe de sympathisants à prouver ses plans sur une simple planète.

Sarah : Vous êtes en train de dire que Lucifer a été autorisé à expérimenter sur une planète ?

Dr Neruda : Oui

Sarah : d'accord, avant qu'on aille plus loin, parlez-vous de cela dans un contexte de mythe ou représentez-vous essentiellement le point de vue des Corteum ?

Dr Neruda : Il y a 3 manuscrits très anciens en possession de l' ACIO qui décrivent cette histoire sous forme allégorique - mais le point de vue des Corteum, comme vous le sous-entendez, est beaucoup plus descriptif et définitif, comme un enregistrement de cet événement cosmique.

Sarah : Alors Lucifer a mené cette… expérimentation. Où et pour quel résultat ?

Dr Neruda : La planète est dans une galaxie connue sous le nom de M51 par nos scientifiques.

Sarah : Est-ce la même galaxie que les Animus ?

Dr Neruda : Oui.

Sarah : Vous dites vraiment que Lucifer et sa bande de sympathisants ont créé les Animus pour être les supports d'âme des anges?

Dr Neruda : C'est plus compliqué que cela.

Sarah : Je l'espère assurément, parce que cette histoire m'est très difficile à croire.

Dr Neruda : Soyez patiente, nous avançons sur un terrain inconfortable pour la plupart des gens. Respirez un grand coup et soyez indulgente avec ma tentative pour essayer d'expliquer cela. Lucifer a créé une structure physique synthétique qui pourrait recevoir l'essence d'un ange. C'était une structure très efficace, mais provoquant un fort complexe de survie dans les espèces, qui en fin de compte a dominé la tendance angélique d'altruisme et de coopération.

Sarah : Pourquoi ? Qu'est-ce qui est arrivé ?

Dr Neruda : Quand la conscience sans forme entre dans une membrane de réalité au moyen d'un support d'âme, elle se sent immédiatement déconnectée de toutes les autres forces à l'exception de la sienne. Elle est littéralement projetée dans la séparation. Dans les humains, c'est plus ou moins contrôlé par le biais d'une réalisation subtile qui demeure connectée au moyen de la Force unificatrice, et cela parce que l'ADN est destiné à émettre cette sensation de connexion subconsciemment. Pourtant, dans le cas du support d'âme conçu par Lucifer et ses partisans, cette connexion était fragmentée à la fois consciemment et subconsciemment parce que la structure n'était pas fondée sur l'ADN, lequel est strictement contrôlé par la Race Centrale. En conséquence, cela a incliné ces espèces expérimentales vers un très fort complexe de survie car ils craignaient très profondément l'extinction. Lequel est le résultat du sentiment de complète séparation de la Force unificatrice. Ce complexe de survie à créé des espèces qui ont surcompensé cette crainte d'extinction en développant un très puissant esprit de groupe. L'esprit de groupe compensait la perte de la connexion à la Force unificatrice en créant ses corollaires physiques et mentaux. C'était l'équivalent d'une unification d'espèces dans la membrane de réalité physique entière de leur seule planète. Ainsi, les anges qui entraient dans ce système perdaient la mémoire de leur nature angélique et devenaient plus intéressés à agir comme un simple collectif que comme individus. Ils sont devenus le souci de la Race Centrale et il a été demandé à Lucifer de démanteler son expérimentation. Toutefois Lucifer s'était attaché à l'espèce qu'il avait aidé à créer. Ces êtres angéliques avaient développé, au moyen d'un grand nombre de générations, de nombreux types de techniques très sophistiquées, de cultures, et d'ordres sociaux. C'était, de nombreuses façons, comme de la famille étendue pour Lucifer. Alors, il a négocié pour modifier sa création afin qu'elle ne puisse plus accueillir la fréquence angélique ou la structure quantique, mais qu'elle puisse devenir auto-animée.

Sarah : Que voulez-vous dire par auto-animée ?

Dr Neruda : Qu'ils deviendraient des androïdes sans âme.

Sarah : Et c'est ce qui est arrivé et c'est comme cela que nous avons eu les Animus ?

Dr Neruda : Oui.

Sarah : Cela n'a pas de sens. Pourquoi Dieu ou la Race Centrale en cette matière auraient-Elle autorisé Lucifer à créer une race d'androïdes ? Ne savaient-ils pas que ces êtres allaient devenir le fléau de l'Univers ?

Dr Neruda : Bien sûr qu'ils le savaient. Toutefois Dieu ne conçoit pas quelque chose d'aussi complexe que les Univers sans contrôler la manière dont tout évolue.

Sarah : Mais vous avez dit plus tôt que Dieu orchestrait ce qui arrive au moyen de la Force unificatrice.

Dr Neruda : Dieu orchestre comment la dynamique des multiples Univers vient s'unir pour former un courant de données compréhensibles qui peut informer la prochaine évolution de ces Univers. La plupart des gens penseraient que la toute-puissance de Dieu bannirait une espèce comme les Animus. Mais cela ne marche pas comme cela, parce que le côté noir de la prédation, comme dans le cas des Animus, fait étinceler les ressources et l'innovation dans ses proies futures.

Sarah : Et nous sommes les proies ?

Dr Neruda : Pas seulement nous, mais les espèces humanoïdes entières.

Sarah : Le mal engendre le bien, c'est ce que vous dites vraiment, n'est-ce pas ?

Dr Neruda : Encore que ce n'est pas le bien contre le mal. Les Animus ne se considèrent pas comme des scélérats quand ils envahissent une planète. Dans leur perspective, ils le font simplement pour se reconnecter à leur sens de l'individualité et devenir - aussi étrange que cela paraisse - plus spirituels.

Sarah : Mais quand je vous ai demandé plus tôt si vous connaissiez leurs intentions au sujet de la Terre, vous avez dit que vous ne saviez pas.

Dr Neruda : C'est vrai. Pourtant je sais quelque chose au sujet de leur intentions de réorganiser leur support d'âme pour être plus proche de L'ADN. Ils veulent introduire l'ADN dans leur support d'âme pour transformer leur espèce. C'est essentiellement ce que chaque race ferait à leur place dans ces circonstances. En fait, vous pouvez même dire que c'est noble.

Sarah : Noble ? Je ne vois rien de noble à nous confisquer notre planète et soumettre ses citoyens à des expériences génétiques et à la tyrannie.

Dr Neruda : Pour nous, non. Mais d'un point de vue complètement objectif, les uns peuvent apprécier que les Animus essaient juste de transformer leur espèce afin de devenir meilleurs. Ils n'ont pas d'autres choix, parce que sans l'ADN, ils sont simplement incapables de se connecter à la Force unificatrice.

Sarah : Pourquoi ne contactent-ils pas la Race Centrale pour demander de l'aide ?

Dr Neruda : La Race Centrale est bien informée sur les Animus et les considère comme ses ennemis les plus puissants. Peut-être considèrent-ils comme impossible des sauver. Ou peut-être que la Race Centrale s'expose au drame d'avoir un ancien ennemi qui la force à protéger ses plus précieuses possessions. Je ne prétends pas savoir. Mais pour quelques raisons que ce soit, la Race Centrale n'est pas capable ou ne souhaite pas aider les Animus à se reconnecter à la Force unificatrice.

Sarah : En fin de compte, qu'est-il arrivé à Lucifer et à ses plans ?

Dr Neruda : D'après les Corteum, il est bien vivant et complètement réintégré dans la catégorie des membres hauts dignitaires.

Sarah : Je suis claire, nous parlons de Satan n'est-ce pas ?

Dr Neruda : Les théologiens sont partis des bribes d'une tapisserie de mythes et de légendes, et ils en ont tiré leur propre et basse interprétation à travers les temps. Ce que nous avons laissé est la fiction d'au moins un millier de voix, mais c'est de cette manière que les faits sont connus. Satan, de la manière dont nous pensons à lui, n'a jamais existé. Il n'y a pas de compteur qui mesure le chemin vers Dieu. Dieu entoure toute dynamique. Il n'a aucune polarité de Lui-même qui soit au-delà de Son extension, ou qui soit personnalisée en dehors de Lui-même. L'histoire de Lucifer -à un très haut niveau- vous a juste été décrite. Je suppose que vous pouvez voir quelques similitudes à la version de la rébellion de Lucifer dépeinte dans la Bible, mais la corrélation, ce que vous admettrez certainement, est réduite à la partie congrue.

Sarah : Mais s'il n'y a pas de source du mal, pourquoi le mal existe t-il en telle abondance ? Et avant que vous répondiez, je sais que vous ne serez pas d'accord avec ma supposition que le mal existe, mais comment pouvez-vous concilier le terrorisme ou toute autre force prédatrice de l'humanité comme étant tout sauf mal, même si Satan n'a jamais existé comme vous le prétendez.

Dr Neruda : Si vous regardez des films tels que Star Strek ou Star Wars, ils impliquent que les extraterrestres peuplent chaque système planétaire dans la galaxie et au-delà . Toutefois, ce n'est pas vraiment juste. Notre planète est une extrêmement rare combinaison d'animaux et d'organismes. L'univers qui contient notre membrane de réalité physique est en fait hostile à la vie -à un niveau extrême. Et pourtant la vie à réussi à émerger sur notre planète dans les profondeurs noires de nos océans.

Sarah : Qu'est-ce que cela à faire avec ma question ?

Dr Neruda : Soyez patiente, je vais y répondre, promis.

Sarah : d'accord.

Dr Neruda : Les zones habitables à l'intérieur de notre univers sont analogues à l'extraction d'une goutte d'eau dans un kilomètre cube de l'Océan Pacifique, en la définissant comme seule partie de tout l'océan contenant toutes les conditions nécessaires pour porter une vie microbienne. Ensuite, extrayez une seule molécule de cette goutte d'eau. Définissez-la comme seule partie de la goutte qui pourrait soutenir une vie multicellulaire. Et de cette molécule, extrayez une seule particule quantique et définissez-la comme seule partie susceptible de soutenir une forme de vie aussi complexe et sensible que celle des êtres humains. La librairie génétique qui prospère sur Terre est une sorte de valeur qui n'a pas d'étiquette de prix. Tout ce que je peux dire est que cette valeur dépasse de loin ce que peut imaginer la pensée humaine. Et avec cette valeur incroyable, notre planète attise l'intérêt de nombreuses races extraterrestres, et c'est aujourd'hui vrai comme cela était il y a des milliers d'années ou des centaines de milliers d'années. Les objets de valeur inestimable et aussi rares que la Terre attirent les êtres extérieurs à notre système planétaire qui désirent les contrôler, ce qui fait de la Terre un extraordinaire objet d'attraction. C'est précisément cette attirance qui a amené le concept du mal dans notre psyché.

Sarah : Je vous ai bien suivi jusqu'à la dernière phrase mais ensuite j'ai été perdue. Comment cette attirance a-t-elle amené le mal dans notre conscience ?

Dr Neruda : Des E.T. agressifs, cherchant à s'approprier littéralement la Terre, ont visité la Terre il y a environ 11 000 ans. Ces E.T. (aliens) ont combiné leur génome à notre ADN natif et, ce faisant, ont modifié notre ADN humain en y ajoutant une tendance plus agressive à la domination, qui régit notre personnalité. Ces prédispositions ont divisé l'espèce humaine en deux catégories : les conquérants et les conquis.

Sarah : Je ne vois pas. Vous dites que les E.T. (aliens) ont imprégné des milliers d'individus de notre population native avec un gène agressif qui a amené le mal dans notre conscience ?

Dr Neruda : Ces E.T. (aliens) n'étaient pas d'une forme physique si différente de la forme native humaine. Et ils ont été traités comme des Dieux à cause de leurs techniques et de leurs capacités supérieures. Il était considéré comme un grand honneur d'avoir des rapports sexuels avec ces êtres, mais seulement très peu furent sélectionnés.

Sarah : De quelle manière leur ADN est-il devenu si influent qu'il a littéralement apporté le mal dans notre vie ?

Dr Neruda : L'une des propriété encore à découvrir de l'ADN est celle qui permet de communiquer les caractéristiques -particulièrement les caractéristiques agressives- sans interaction physique.

Sarah : Expliquez-moi, s'il vous plaît.

Dr Neruda : Il y a des circuits porteurs dans l'ADN qui transmettent les caractéristiques, les formes d'intelligence au moyen d'une membrane de réalité qui est sub-quantique. C'est un élément tributaire de la Force unificatrice qui propage les nouvelles caractéristiques et compréhensions d'un vers tous. C'est ce qui permet la transmission de nouvelles intelligences ou de caractéristiques puissantes au moyen d'une variété d'espèces qui résonnent avec ces intelligences et ces qualités, et cela se fait sans interaction physique.

Sarah : Vous dites qu'une seule personne pourrait avoir des caractéristiques qui ont été déposées dans son ADN, et qu'alors son ADN transmet ces caractéristiques comme une tour de radio, que toutes les personnes sur la planète qui sont en accord avec elles sont affectées ?

Dr Neruda : Laissez-moi clarifier les choses dans ce que vous avez dit. Premièrement ce n'est pas une personne. Cela requiert une masse critique de plusieurs centaines d'individus [sans doute selon les lois des champs morphogénétiques - DBL]  pour qu'une caractéristique soit transmise, et peut-être 10 ou 30 pour transmettre un nouveau concept ou intelligence. Dans tous les cas, une seule personne n'est pas suffisante. Ce n'est pas encore une science exacte, même pour l'ACIO. Deuxièmement, ce n'est pas transmis de la même façon qu'une tour de radio. C'est transmis sélectivement aux ADN résonnants, et l'effet n'est pas dépendant du fait que le destinataire soit analogue, ou même similaire, au donneur. Cela dépend de la réceptivité de son ADN. Certaines personnes ouvrent leur ADN aux nouvelles innovations, d'autres pas. C'est le facteur critique par lequel la nouvelle caractéristique ou idée est transmise avec succès.

Sarah : d'accord, les E.T. (aliens) avec leur personnalité agressive ont infecté les humains, et cela a amené des tendances mauvaises à notre race. Pourquoi la Race Centrale a-t-elle autorisé que cela arrive ?

Dr Neruda : Nous ne le savons pas.

Sarah : Mais vous avez dit plus tôt qu'elle protégerait notre planète avec leur meilleure technique. Pourquoi ne l'ont-ils pas protégée il y a des milliers d'années ?

Dr Neruda : C'est un mystère, nous ne le savons pas.

Sarah : Je suppose que cela doit être encore une autre raison pour laquelle Fifteen ne veut pas compter sur les Faiseurs d'Ailes pour notre protection.

Dr Neruda : Il n'a pas parlé de cela. Mais je serais plutôt d'accord avec vous.

Sarah : J'aimerais revenir au sujet de Dieu… et juste pour l'enregistrement, je suis consciente que je suis hors sujet par rapport aux Faiseurs d'Ailes, mais je ne peux pas résister à ces choses, d'accord ?

Dr Neruda : C'est bon pour moi. Je parlerai de tous les sujets que vous voulez.

Sarah : Vous avez expliqué plus tôt que, pour vous, Dieu est une force, mais est-ce la Force ?

Dr Neruda : Voulez-vous dire si Dieu est pluriel ou singulier ?

Sarah : Oui.

Dr Neruda : Dieu est les deux.

Sarah : Les deux ?

Dr Neruda : Dieu est partout parce qu'il est la Force unificatrice, mais paradoxalement, être la Force unificatrice est aussi unique et singulier. Les physiciens vous expliqueront qu'il y a 4 forces d'interaction élémentaire qui jouent dans l'Univers : la nucléaire forte, la nucléaire faible, la gravité et l'électromagnétique. Ces forces sont les facettes d'une unique force, plus fondamentale et plus causale. Einstein a travaillé près de 30 ans en essayant de prouver cela avec sa théorie d'unification, mais n'a jamais trouvé les réponses. Personne n'est supposé les avoir. Je peux seulement rapporter que le groupe du Labyrinthe -utilisant sa technique de la MCRL- a découvert cette force. Et que cette force possède indubitablement une conscience. Cela est ni le chaos, ni l'ordre. Ce sont les deux, et il s'écoule entre les mondes des périodes de chaos et d'ordre comme une onde sinusoïdale s'écoule entre les amplitudes négative et positive.

Sarah : Est-ce que nos scientifiques peuvent le prouver ou pas ?

Dr Neruda : Non, nos scientifiques ne peuvent pas prouver ce que je dis. Ils sont trop empêtrés dans des théories spécifiques en crise.

Sarah : Quel genre de théories ?

Dr Neruda : Comme la mécanique quantique, pour en citer une. Quasiment tous les physiciens, sans se soucier de leur spécialité, se tiendraient debout devant vous en toute sincérité et vous diraient que la mécanique quantique est la théorie complète et correcte qui est à la base de notre compréhension de l'Univers. Mais cela n'honore pas la conscience d'une particule, et il n'y a pas de façon de détecter les champs magnétiques infinitésimaux dans lesquels ces particules résident.

Sarah : Pourquoi ?

Dr Neruda : Ce n'est pas un sujet sur lequel les gens s'étendent, Sarah. Je ne sais pas comment expliquer cela en mots que vous puissiez comprendre. Cela a à voir avec le fait que nos scientifiques des académies manquent de la technique amplificatrice de force qui peut détecter d'extraordinairement faibles champs magnétiques qui font leur nid dans les particules subatomiques, qui à leur tour créent un réseau de circuits interconnectés de pensées. Ces circuits de pensées -pris collectivement- représentent la structure extérieure de la Force unificatrice qui infiltre les différents Univers. Les champs magnétiques représentent l'intérieur de la Force unificatrice et s'infiltrent dans la forme de la conscience sans forme.

Sarah : d'accord, je comprends que ce n'est pas un sujet sur lequel on puisse s'étendre. Vous m'avez carrément perdue dans la nature abstraite de cette discussion. Je pensais que nous parlions de Dieu. Et maintenant je ne suis pas sûre de savoir de quoi on parlait.

Dr Neruda : Restez focalisée sur la force primordiale. Dieu c'est décéléré lui-même pour montrer son incarnation physique dans les 4 forces reconnues dont je parlais plus tôt.

Sarah : Alors c'est vraiment comme cela que l'univers tourne et je devrais juste l'accepter ?

Dr Neruda : Non, non, non. Je ne veux pas vous laisser avec l'impression que ce que j'ai dit est la manière dont les univers marchent. S'il y a une vérité dont je puisse faire état sans équivoque, c'est ma compréhension des multiples univers, tandis que je suis embarrassé avec les outils des particules physiques, la cosmologie, les mathématiques: pour ces sujets, ma compréhension est au mieux partielle et est au pire complètement inexacte.

Sarah : Bien, cela ne nous mène en essence nulle part, n'est-ce pas ? Si ce que vous avez dit ce soir est juste une compréhension partielle ou un jugement erroné, où est-ce que cela laisse nos brillants scientifiques et théologiens ? Vous avez tous les avantages d'une technique avancée et la cosmologie alien, et vous ne pouvez toujours pas expliquer l'Univers avec quelque assurance. Même avec votre preuve de l'existence de Dieu, vous prétendez ne savoir pratiquement rien d'absolument vrai. Comment est-ce possible?

Dr Neruda : Aucun de ceux qui s'investissent dans l'astronomie, la cosmologie, ou la physique n'aime à penser que sa discipline est hors de propos par des hypothèses fausses ou incomplètes. Mais elles le sont. Et il y a une bonne raison.

Sarah : Laquelle ?

Dr Neruda : Imaginez que l'Univers observable soit l'échelon médian d'une échelle de longueur inconnue. Chacun des échelons au‑dessus et au-dessous notre Univers observable représente un ordre de grandeur situé au-delà de nos sens. Par exemple, disons que l'échelon au-dessus de ce que représente notre univers observable est le périmètre extérieur de la voie lactée, notre galaxie. Au moyen d'un télescope, nous pouvons voir le prochain échelon au-dessus de nous, mais le reste de l'échelle est perdu dans un épais brouillard. En regardant vers le bas -au niveau microscopique avec un microscope électronique- nous pouvons ajouter un autre échelon sous notre univers observable, et avec un accélérateur de particules nous pouvons même établir la théorie de ce que pourrait être le prochain échelon inférieur, mais le reste des autres traces de l'échelle descendent dans cet épais brouillard comme quand vous regardez vers le haut. Avec toute notre technique et nos théories, nous n'avons toujours pas d'idées sur la grandeur de l'échelle ni même si l'échelle est droite ou se courbe comme une double hélice. Nous ne savons pas si peut-être la fin du haut de l'échelle se courbe à tel point qu'il est en fin de compte connecté au bout de la fin du bas de l'échelle. Et nous ne savons même pas s'il pourrait y avoir des échelles additionnelles.

Sarah : d'accord, je pense que je sais où vous allez avec tout cela, mais alors pourquoi semble-t-il toujours que la science en sache plus qu'en réalité ?

Dr Neruda : La plus grosse partie de la population de la planète -peut-être 99 %- n'a pas d'expérience au-delà de l'échelon du milieu de l'échelle. Et ceux qui sont privilégiés d'observer les plus proches barreaux supérieurs et inférieurs par l'utilisation de la technique, supposent faussement, ou espèrent, que l'échelle garde la même forme et conserve les mêmes principes. L'ACIO a observé un autre barreau de cette échelle situé au-delà des techniques universitaires. Rien de plus. Toutefois, ce faisant, nous sommes devenus humbles devant la profondeur et l'ampleur de notre ignorance. Nous avons appris que l'échelle change. Elle commence par modifier sa forme et nous théorisons que cette forme n'est pas plus prévisible ni même stable.

Sarah : Cela ne signifie t-il pas que notre physique est fausse ?

Dr Neruda : J'aime la façon dont un écrivain obscur, du nom de Gustave Naquet [né à Paris le 1er juillet 1819 – Le 7 janvier 1871, Emmanuel Gustave Naquet, républicain, rédacteur au journal Le Peuple de Marseille, est nommé Préfet de Corse. Il crée le journal Le Bulletin Officiel de la Corse, dans lequel écrit Ghjuvan Paulu Borghetti. Le 22 janvier 1871: Emmanuel Gustave Naquet, Préfet de Corse, se fait conspuer en prenant parti pour la guerre.- DBL] émet l'idée suivante : "toutes les fois que le savoir fait un pas en avant, Dieu recule d'un pas en arrière". Chaque barreau de l'échelle nécessiterait une physique, des lois et des instruments différents. Est-ce que l'homme de Néandertal est faux face à l'homme moderne ? Il était uniquement un précurseur ou un prototype. Et c'est la même chose pour la physique et la cosmologie. Cela doit être compris comme un prototype valide qui a son utilité dans un temps donné, mais qui sera finalement détrôné par un nouveau modèle contenant plus de barreaux de l'échelle.

Sarah : Cela reste dur d'imaginer comment tout cet avantage technique que l'ACIO possède pourrait seulement éclaircir une si petite partie de ce que nous connaissons de l'Univers. Cela ne nous laisse pas plus d'espoir.

Dr Neruda : Que voulez-vous dire ?

Sarah : Bien, il me semble que si nous ne savons pas ce que nous ne savons pas, nous sommes condamnés à faire des suppositions sur des choses qui sont prises pour des faits, quand en réalité, c'est juste une opinion. A cet égard la science n'est pas meilleure que la religion, n'est-ce pas ?

Dr Neruda : La chose intéressante au sujet de la science est que ses origines révèlent comment les choses marchent. Si vous pouvez suivre les particules jusqu'à leurs origines, vous pouvez comprendre comment leur propre espace fonctionne. Si vous pouvez suivre les particules cosmiques - galaxies, quasars, trous noirs – jusqu' à leurs origines, vous pouvez comprendre comment l'espace lointain fonctionne. Quand vous mettez les deux moitiés ensemble avec au milieu l'Univers observable, vous pouvez comprendre comment les Univers fonctionnent. Le problème est que personne n'a la lentille ou la technique pour observer les origines. Et c'est là où s'arrête la théorie. La différence entre la science et la religion est que la science applique la théorie tandis que la religion applique la foi. A la fois la théorie et la foi, pourtant, tournent court pour révéler les origines. De ce point de vue elles sont similaires.

Sarah : Mais si ce que vous dites est vrai, nous vivons dans un monde que nous ne comprenons pas vraiment.

Dr Neruda : Exactement.

Sarah : Si nous ne comprenons pas notre monde, et que la science et la religion soient inadéquates, vers où se tourner ? Je veux dire, comment sommes-nous supposés faire face à notre ignorance ?

Dr Neruda : Le danger de l'ignorance est seulement de croire que vous n'êtes pas ignorant. Si vous savez que vous manquez de discernement dans le fonctionnement des choses de la dimension intérieure, vous savez que vous avez des angles morts. Vous pouvez garder un œil circonspect ouvert à tout avantage d'une vue plus profonde ou d'un plus profond sens d'expression. Vous avez à apprendre à vivre avec ce manque et à l'utiliser comme une force de motivation plutôt qu'un point de désespérance ou d'indifférence. Vers où pouvons-nous nous orienter ? C'est une difficile question à résoudre. C'est pour cette raison que toutes les tragédies sont conditionnées et vendues par les médias. Les médias sont l'endroit vers lequel le plus de gens se tournent. Ils tapotent sur leurs télés, radios, ordinateurs, journaux, magazines, et même les livres, et cela délivre des informations reliées ensemble par les médias. Les médias savent très bien que le peuple est ignorant -assez pour qu'il manque de capacité de discernement vis-à-vis des paquets d'informations incomplètes qu'ils servent à leurs clients. Les informations est incomplète, et cela jette notre population dans l'ignorance, ce qui permet des manipulations.

Sarah : Par qui ?

Dr Neruda : Sarah, aucune entité n'est le maître manipulateur, si c'est ce que vous me demandez. C'est tout le monde des médias qui manipule les informations et la révèle. C'est l'autre partie du processus qui fait se tourner le peuple vers les médias pour avoir des réponses. Et les citoyens sont responsables de cet état de fait parce qu'ils ne demandent pas à leurs centres éducatifs de s'assurer de la clarté, de la révélation totale des informations et de la distribution dans le domaine public.

Sarah : Voulez-vous dire que nos écoles et universités devraient être les gérants de cette information et pas les médias ?

Dr Neruda : Dans un monde idéal, oui. C'est de cette manière que les Corteum conçoivent leurs structures d'informations. Les centres éducatifs dominent la distribution des informations au moyen d'un système collectif et bien raisonné de journalisme. Ces journalistes sont des spécialistes dans les disciplines telle que la théologie, les arts et les sciences, le gouvernement, le commerce et la technique. Ces journalistes élaborent le meilleur article d'une et de toutes les disciplines et partagent les informations au moyen d'une diffusion complète. Rien n'est laissé à l'écart. La recherche est méticuleuse et laissée complètement intacte par les intérêts spéciaux du spectre politique.

Sarah : d'accord, étant journaliste moi-même, nous avons fini par atterrir sur un sujet qui m'est familier. Quand j'étais enquêtrice, je n'ai jamais senti la main des politiques influençant d'une manière ou d'une autre ce que je rapportais. Je sais qu'au niveau national cela ne pourrait pas être entièrement le cas, mais les histoires dont nous avons parlé pendant les nuits précédentes n'étaient même pas sur mon écran radar. C'est le problème réel. Ces histoires sont totalement secrètes. Étant donné que nos politiciens ne connaissent même pas l'existence de l'ACIO ni toutes les choses qui lui sont affiliées, comment pouvez-vous blâmer les politiciens ou les médias en cette matière ?

Dr Neruda : Je n'ai pas l'intention de blâmer qui que se soit, vraiment. Le système est imparfait. Tous ceux qui sont impliqués dans le système savent qu'il est plus vaste que la vie et ne peut être changé par une seule personne ou même un groupe de personnes. Les médias connaissent leurs limites et connaissent leurs marchés. Les gens veulent connaître la vérité au sujet de choses qui les affectent dans leurs livres de poche. Le domaine de la cosmologie, des ET, de l'ACIO, et les choses qui vous heurtent dans la nuit sont considérées comme des lectures légères pour les masses, réservées aux divertissements, pas des nouvelles sérieuses.

Sarah : C'est tout sauf des nouvelles légères, et vous le savez. Pourquoi semblez-vous si cynique ?

Dr Neruda : Si je suis cynique au sujet des médias, ce n'est pas à votre encontre personnellement. J'ai à l'esprit que les médias ne changeront pas significativement jusqu'à ce que les systèmes d'éducation changent d'une manière significative et produisent des étudiants qui demandent plus que de nouvelles tragédies, du sport, ou la météo.

Sarah : Alors nos écoles ne devraient pas produire seulement des étudiants avec un appétit pour la cosmologie, mais elles devraient aussi produire des informations. C'est un sacré grand mandat pour les écoles, vous ne pensez pas ?

Dr Neruda : Peut-être, mais c'est de cela que nous avions besoin avant l'ACIO ou toute autre organisation qui voudrait partager son savoir avec les masses.

Sarah : Et pourquoi cela ?

Dr Neruda : L'académie voudrait absolument détourner la tête si l'ACIO faisait le premier pas et fournissait le fruit de ses recherches, les techniques, et l'évidence des interactions avec les ET. Elle serait attaquée, et ce serait une attaque vicieuse. C'était les pires conclusions de Fifteen. L'ACIO, donc, n'a pas d'autres façons d'amener ses trouvailles au domaine public qu'à travers le secteur privé et les alliances qu'il a avec les projets de laboratoire spéciaux de la NSA.

Sarah : Donnez-moi un exemple de quelque chose -une technique ou découverte- qui a été tout d'abord dévoilé par l'ACIO et exporté au secteur privé.

Dr Neruda : Le transistor serait un bon exemple.

Sarah : Vous me dites que l'ACIO a inventé le transistor ?

Dr Neruda : Non, les laboratoires BELL ont inventé le transistor, mais l'ACIO travaillait avec les laboratoires BELL, ou plus spécifiquement, avec Mervin Kelly qui mit en marche les opérations dans le milieu des années 50. M. Kelly s'était attaché Bill Shockley, physicien plutôt brillant pour ce projet qui a été conscient de la face extérieure de l'ACIO.

Sarah : Comment est-ce arrivé ?

Dr Neruda : Un petit fait assez connu : M. Shockley, travaillant avec un de ses amis, a inventé le premier réacteur nucléaire mondial. Le département de la défense en a entendu parler par l'intermédiaire de M. Kelly, et le voulait a tout prix. C'était avant que le projet Manhattan soit mis en route. M.Kelly voulait un brevet pour la découverte, mais le gouvernement lui a mis d'innombrables bâtons dans les roues. Ils ont gardé la découverte entière sous complète confidentialité et négocié d'avoir un de nos scientifiques pour travailler avec M. Shockley en secret.

Sarah : Quand était-ce ?

Dr Neruda : C'était en 1944 et 1945.

Sarah : Pourquoi le gouvernement s'est-il querellé pour le brevet ?

Dr Neruda : Ils savaient que M. Shockley pouvait jouer un rôle dans la guerre, et ils voulaient utiliser cela comme moyen pour s'assurer de son engagement aux aider. C'était difficile de travailler avec cet homme, il m'a été dit. Il n'a jamais fait le premier pas ou été volontaire pour faire quelque chose à moins qu'il ne sache que d'une manière ou d'une autre cela lui serait profitable. Alors notre gouvernement à soutenu les brevets jusqu'à ce qu'il soit recruté.

Sarah : Et l'a-t-il été ?

Dr Neruda : Oui.

Sarah : Et comment cela lui a-t-il été bénéfique ?

Dr Neruda : Il y avait dans notre gouvernement une agence nouvellement formée -c'était le précurseur de la NSA. Il était connu comme " le service général des projets de laboratoires spéciaux " , et à ce jour, très peu reste connu à son sujet. Le SPL fut inclus dans la NSA en 1953 comme un service inconnu. Et finalement l'ACIO a été créée dans le SPL en tant que laboratoire de recherche inconnu. Alors l'ACIO se situait à deux niveaux de profondeur, d'où son nom "black root" : racine noire.

Sarah : Quelle était la motivation pour toute cette sécurité ? La guerre ?

Dr Neruda : Cela peut vous surprendre, mais la guerre n'avait pas un grand intérêt pour les forces avec lesquelles l'ACIO était en rapport. L'intérêt était les E.T. (aliens) et qui serait capable en premier d'utiliser leur technique dans les applications militaires. Au début des années 1940, l'observation d'OVNI était assez commune -même plus commune qu'aujourd'hui. Et notre gouvernement était convaincu que ces observations étaient réelles et étaient le fait de forces extraplanétaires. Il voulait 2 choses : voler la technique d'un vaisseau écrasé ou établir une alliance.

Sarah : Mais comment tout cela concernait-il Shockley ?

Dr Neruda : Je me suis un peu éloigné du sujet. M. Shockley a été introduit dans le SPL et tenu au courant de beaucoup d'initiatives secrètes du SPL. S'il n'avait pas eu mauvais caractère, il aurait été recruté pour rejoindre le SPL. Il était très brillant. De toute manière, il lui a été donné accès à la recherche du transistor à effet de champ qui était en cours dans le SPL. C'était avant que les laboratoires BELL découvrent le transistor de jonction, lequel a été découvert par ses collègues. M. Shockley était autorisé à utiliser quelques éléments de recherche dans le SPL pour créer sa propre version de transistor a effet de champ et devenir grandement connu comme son inventeur. Cela a été fait en échange de sa coopération à l'Army et à la Navy pendant les opérations stratégiques durant la guerre. Il était au courant de l'existence du SPL, et connaissait une partie de son agenda. Et il m'a été dit qu'il voulait rejoindre le SPL après la guerre pour la qualité de ses laboratoires supérieurs mais, là encore, son mauvais caractère empêcha son admission.

Sarah : Alors les laboratoires BELL ont reçu le brevet pour le transistor en échange de l'assistance de Shockley durant la guerre. Qu'a-t-il fait exactement de si important ?

Dr Neruda : Je ne suis pas sûr, mais en général son rôle était d'aider à optimiser les armes de déploiement.

Sarah : Quel était le rôle de la NSA durant tout cela ?

Dr Neruda : La NSA n'a pas eu d'existence avant novembre 1952. Pendant ce temps, le SPL et L'ACIO étaient les 2 laboratoires secrets les plus avancés existants. Et ils avaient chacun un unique laboratoire du secteur privé avec lequel travailler : les laboratoires BELL. Et cela parce que M. Kelly était un ami du directeur exécutif du SPL.

Sarah : Alors quelle était la relation entre le SPL et l'ACIO ?

Dr Neruda : Vous voulez dire dans les années 1940 ?

Sarah : Pour commencer, cela remonte à quand ?

Dr Neruda : Le SPL a été formé en 1938. Il y avait un fort développement -particulièrement en Europe- dans l'énergie de la fission. Le SPL a été initialement conçu pour examiner la fission comme source d'énergie substitutive aussi bien que dans de possibles applications militaires.

Sarah : Pourquoi cela a-t-il été gardé secret ?

Dr Neruda : A la fin des années 1930, il y avait un important trouble politique en Europe, et les Etats-Unis d'Amérique n'étaient pas sûrs de savoir en qui avoir confiance. Il y a eu suspicion que la fission était la réponse d'une technique supérieure de guerre, et ils ne voulaient pas la partager inconsciemment. Ils s'étaient aussi alarmés par quelques soudaines avancées qui avaient pris place dans la communauté de la physique européenne, et ils sentaient qu'il était nécessaire de concentrer leurs meilleures ressources pour s'équiper d'un laboratoire de niveau mondial et d'une équipe composée des meilleurs esprits de la planète.

Sarah : Comment les meilleurs esprits de la planète ont-ils soudain été rassemblés par le gouvernement US sans que cela ait été remarqué par la communauté scientifique ? Je veux dire, comment avez-vous gardé cela secret ?

Dr Neruda : Ils n'ont pas pris les dirigeants établis dans le domaine de la physique. Ils ont recherché les jeunes, les génies en herbe qui étaient encore relativement méconnus, mais qui, avec de bonnes directives et la meilleure technique disponible, pouvaient produire quelque chose d'extraordinaire.

Sarah : Comme le transistor ?

Dr Neruda : Comme le transistor.

Sarah : Alors si le SPL a été fondé en 1938, quand est-ce que l'ACIO a existé ?

Dr Neruda : Elle a été fondée en 1940, peu de temps après l'organisation du SPL organisé.

Sarah : Pourquoi ?

Dr Neruda : En partie parce que la haute direction à l'intérieur du SPL craignait la découverte par le Congrès. Alors ils ont décidé de construire la "racine noire" qui avait le nom de code ACIO, pour ordonner la construction d'un laboratoire qui était intouchable par les forces politiques ou les médias. Deuxièmement, ils ne voulaient pas que l'agenda des recherches du SPL concurrence le sujet des ET. Quand tout cela eut lieu pour la première fois, les E.T. (aliens) et les OVNI étaient toujours un sujet de grand débat à l'intérieur du SPL. La plupart des dirigeants du SPL ne croyaient pas en leur existence. Il n'y avait pas de preuves physiques. Mais quand le premier vaisseau a été trouvé intact, cela a changé l'esprit de tout le monde dans le SPL et il a été admis qu'un agenda de recherche séparé avait besoin d'être développé, et c'est ce qui était de plus urgent et secret dans les 2 laboratoires. Alors, le "black root", ou l'ACIO comme il est devenu connu plus tard, fut établi derrière le SPL à un niveau de secret encore plus profond. Il restait caché sous deux niveaux de profondeur.

Sarah : Vous référiez-vous à l'affaire de Roswell alors… au sujet du vaisseau récupéré?

Dr Neruda : Non, c'était un vaisseau abandonné et trouvé dans l'eau au-delà des côtes de Floride en 1940.

Sarah : Il était juste abandonné ? Qui l'a trouvé ?

Dr Neruda : comme l'histoire le dit, un plongeur en randonnée l'a trouvé dans l'eau à environ 18 m de profondeur. Il était parfaitement préservé.

Sarah : Qu'est-il arrivé au plongeur ?

Dr Neruda : C'était un avis anonyme qui avait été donné à la NAVY. La personne qui a découvert le vaisseau n'a jamais été retrouvée. Toutefois nous avons appris plus tard que la découverte avait été une mise en scène.

Sarah : Une mise en scène ?

Dr Neruda : C'est-à-dire que la découverte a été orchestrée par les Corteum.

Sarah : Alors c'était un vaisseau des Corteum qui avait été laissé en arrière afin d'être découvert par la NAVY ?

Dr Neruda : C'est la manière dont ils ont choisi d'établir le premier contact.

Sarah : En laissant derrière eux un de leurs vaisseaux dans l'océan, puis en appelant ensuite la NAVY pour leur dire où le trouver ? Comme c'est étrange !

Dr Neruda : Oui, mais cela a pris 3 appels pour que quelqu'un se donne la peine d'enquêter là-dessus.

Sarah : d'accord, c'est comme cela que l'ACIO a été amenée à s'en occuper. Quand avez-vous été impliqué ?

Dr Neruda : en 1956, mon père a découvert un vaisseau endommagé dans la jungle bolivienne durant un safari de chasse. C'était un vaisseau de forme triangulaire, presque équilatéral, d'environ 70 m de long, contenant un équipage de 26 membres, tous morts.

Sarah : Des Corteum ?

Dr Neruda : Non, ce vaisseau, comme il a été confirmé plus tard, était celui des Zeta (Gris). Il était en mission similaire à celle de mon père -chassant les animaux. Malheureusement, il a mal fonctionné en vol durant un orage électrique. Mon père était un marchand d'électronique, spécialement en liaison avec l'armée bolivienne.

Sarah : Je sais, vous me l'avez déjà dit mais, s'il vous plaît, répétez-le pour l'enregistrement.

Dr Neruda : Mon père a rétabli une technique spécifique du vaisseau, puis a approché un officiel militaire dans le gouvernement bolivien qui était un ami de confiance. Initialement, mon père était intéressé à vendre le vaisseau aux militaires boliviens. Mais c'est vite devenu un sujet d'intérêt pour les militaires US. Spécialement le SPL. Un directeur du SPL et mon père se sont rencontrés pour s'assurer de la localisation du vaisseau et établir une opération complète de sauvetage dans un intervalle de 3 jours. Cela a été fait pour que mon père obtienne en échange la citoyenneté américaine et un poste à l'intérieur du SPL.

Sarah : Pourquoi votre père a-t-il négocié cela plutôt que de l'argent ?

Dr Neruda : Il savait que c'était l'unique façon de préserver sa vie et la mienne. Il a maintenu le contrôle sur la technique de navigation qui était à bord du vaisseau et a échangé tout le reste avec le SPL.

Sarah : Et le gouvernement bolivien ?

Dr Neruda : Il a été joliment payé.

Sarah : Cela s'est passé comme cela ?

Dr Neruda : Dans les sept ans entre 1952 et 1959, six autres vaisseaux ont été trouvés dans des circonstances similaires à celle de mon père. Seulement un de ceux-ci fut trouvé en territoire US. Les 5 autres furent volontairement remis à nos militaires en échange d'argent.

Sarah : Je comprends, ces pays ne voulaient pas traiter avec le système politique ?

Dr Neruda : Ils voulaient l'argent et aussi un alignement amical sur les forces militaires US. Ils ont vu les futurs bénéfices sous la forme d'un partage de techniques, d'une protection militaire, d'emprunts, et de beaucoup d'autres bénéfices impalpables. En raccourci, c'était une politique intelligente; en outre, aucun autre pays, en dehors de l'Union Soviétique, n'avaient des laboratoires comme l'ACIO. Qu'auraient-ils fait de ces vaisseaux ?

Sarah : Votre père et vous avez fini aux Etats-Unis d'Amérique… Qu'est-ce qui le qualifiait pour son admission dans le SPL et que faisait-il à l'intérieur ?

Dr Neruda : Mon père n'était pas seulement un vendeur pour le gouvernement bolivien, il était expert en électronique, avec l'équivalent d'un niveau avancé d'ingénierie électrique. Il a déposé plusieurs brevets, mais était considéré comme un rêveur et une âme perdue je suppose.

Sarah : Est-il toujours vivant ?

Dr Neruda : Non.

Sarah : Je suis désolée, et le reste de votre famille ? Est-ce qu'il n'y avait que vous et votre père à venir en Amérique ?

Dr Neruda : J'étais fils unique, ma mère est morte peu de temps après ma naissance. J'avais seulement 4 ans quand nous sommes venus aux Etats-Unis. Je n'ai vraiment pas grande mémoire de ma maison à Sorata.

Sarah : Où est Sorata ?

Dr Neruda : Au nord de La Paz, à l'est du lac Titicaca.

Sarah : Peut-être ai-je vu trop d'épisodes du feuilleton X-files, mais cela semble un peu dur à croire que votre père ait pu négocier un job et la citoyenneté US avec le SPL. Pouvez-vous expliquer comment il a fait cela ?

Dr Neruda : Il l'a demandé. Ce n'était pas si dur que cela. C'est un homme qui parle un anglais parfait et qui connaît l'électronique. Mais le plus important est qu'il a conduit le SPL à une découverte majeure. Évaluée en milliards de dollars en recherche et développement. Et mon père était suffisamment intelligent pour photographier le vaisseau et mettre à l'abri les composants électroniques appartenant à la navigation. Il les avait mis en lieu sûr avec des instructions sur leur distribution si quelque chose arrivait à lui ou à moi.

Sarah : Ne le prenez pas mal, mais n'avez-vous pas dit que seuls les jeunes génies étaient embauchés à l'ACIO ? Je suppose que votre père n'était pas qualifié.

Dr Neruda : Non, il n'était pas un génie. Mais il était suffisamment intelligent pour ajouter de la valeur aux expérimentations au sein de l'ACIO. Particulièrement celles qui concernaient les semi-conducteurs.

Sarah : Et tout cela s'est passé dans le milieu des années 50 ?

Dr Neruda : Oui

Sarah : Est-ce qu'à cette époque Fifteen était là ?

Dr Neruda : Non, il a rejoint l'ACIO au printemps de 1958.

Sarah : Alors il connaissait votre père ?

Dr Neruda : Mon père, que vous le croyiez ou pas, est devenu un directeur de haut niveau de l'ACIO vers la fin de sa carrière, grâce à Fifteen qui se prit d'une affection immédiate pour lui. Rappelez-vous, Fifteen est Espagnol. Mon père connaissait Fifteen comme personne, et il avait un respect extrême pour lui.

Sarah : Est-ce que votre père faisait partie du groupe du Labyrinthe ?

Dr Neruda : Oui

Sarah : Quand avez-vous découvert le groupe du Labyrinthe et ses missions ?

Dr Neruda : Fifteen m'y a introduit dans une réunion que je n'oublierai jamais

Sarah : quand était-ce ?

Dr Neruda : Le 18 septembre 1989

Sarah : Qu'est-ce qui s'est passé ?

Dr Neruda : Fifteen me montrait une gamme de techniques qui participaient au TTP (programme de transfert technique) avec les Corteum. Il expliquait qu'il activait certaines parties du cerveau pour fusionner le courant de données inconscient avec la conscience. Il permettait la capture par l'esprit conscient d'un courant de données beaucoup plus important et puissant.

Sarah : Pouvez-vous expliquer comment cela marche ?

Dr Neruda : Je ferai de mon mieux. Mais c'est très technique. Je ne connais pas d'autres façons de le faire.

Sarah : Essayez, je vous dirai quand je serai perdue.

Dr Neruda : Il y a une partie du cerveau connue comme le système thalamocortical. La technique des Corteum active cette section spécifique du cerveau, induisant un petit faisceau fonctionnel à l'intérieur de ce système pour étendre la conscience à un niveau plus haut. Il y a des coordonnées neurales de conscience concernant la résonance au haut niveau. Lesquelles sont très utiles à la recherche scientifique, mathématique, et à la résolution des problèmes en général. Oui ?

Sarah : Je ne suis pas encore totalement perdue, mais quel est le rôle de cette technique du groupe du Labyrinthe ?

Dr Neruda : Fifteen connut le premier le TTP des Corteum et a été le premier à l'utiliser sur son cerveau.

Sarah : Oui je me rappelle maintenant, il a eu la vision de la BST ensuite, c'est cela ?

Dr Neruda : Correct.

Sarah : Et c'est pourquoi il a fondé le groupe du Labyrinthe, pour poursuivre le développement de la BST, c'est cela ?

Dr Neruda : Oui.

Sarah : Alors tous ceux qui ont été choisis par Fifteen avaient à utiliser cette technique et comme résultat tous sont devenus plus intelligents. Et personne en dehors du groupe du Labyrinthe ne suspecta son existence.

Dr Neruda : Personne à ma connaissance.

Sarah : d'accord, retournons à votre histoire avec Fifteen, que s'est-il passé ?

Dr Neruda : Tous ceux qui connaissaient bien Fifteen savaient qu'il était intensément intéressé par le voyage temporel, mais je n'avais pas d'idée du degré d'intensité jusqu'à ce jour. Il expliquait la physique derrière ses plans de la BST et comment les Corteum jouaient un rôle vital dans son développement. Il voulait m'assigner à un nouveau projet en relation avec le développement de la BST. Et quand il expliquait la nature du projet, je restais comme sidéré du fait qu'il pensait que je pouvais convenir au job.

Sarah : Qu'est-ce que c'était ?

Dr Neruda : C'était un projet qui impliquait la conception et le développement d'une technique de sélection neuronale pour le cerveau humain ; un sujet que je connaissais très peu. J'ai émis cette objection, mais Fifteen expliquait que personne d'autre ne le connaissait non plus. Alors, c'était aussi bien que je me charge des recherches. Et alors par hasard il expliqua la technique des Corteum pour l'amélioration du cerveau. C'est alors qu'il m'a dit que toutes les personnes avec le niveau de sécurité 12 étaient invitées à éprouver le procédé.

Sarah : Je suppose que tout le monde a accepté l'invitation.

Dr Neruda : C'est une bonne supposition, bien qu'il y ait eu des inconvénients à la technique.

Sarah : Comme ?

Dr Neruda : La capacité d'information de l'esprit conscient est très limité. Quand vous intensifiez la connexion entre le conscient et l'inconscient, l'esprit conscient rejette l'ampleur des informations du courant de données et tend à devenir un observateur des états altérés de conscience. En d'autres mots, le procédé d'amélioration du cerveau déclenche des déplacements rapides et fluides entre les états de conscience, pas très différents du défilement d'une bande annonce où chaque scène représente un état différent de la conscience.

Sarah : Je pense que je vous suis, mais est-ce la peine si vous ne pouvez pas contrôler cet effet secondaire ?

Dr Neruda : Je le pensais alors, comme tout le monde. Il y en avait qui étaient plus affectés que d'autre par cela. Typiquement, cela pouvait perdurer pendant quelques semaines jusqu'à ce que la partie haute de l'esprit ait commencé à l'intégrer dans son centre dynamique.

Sarah : d'accord, assez au sujet du cerveau, j'aimerais revenir au groupe du Labyrinthe. Vous avez mentionné dans le premier entretien qu'il est le plus secret de toutes les organisations de la planète, même si c'est l'une des plus influentes. Comment opère-t-il en secret et exerce-t-il son influence ?

Dr Neruda : Le groupe du Labyrinthe est un sous-ensemble de l'ACIO qui est absolument secret. Ses principaux buts étaient de créer une organisation pour étudier l'état pur des techniques qui participaient au TTP que Fifteen avait négocié avec les Corteum et les Zéta. Fifteen ne voulait pas de ces techniques dans l'ACIO, où elles étaient accessibles par le SPL et éventuellement par la NSA. Il voulait être capable de revoir, d'analyser, de synthétiser ces nouvelles techniques avant de comprendre comment les diluer en techniques moins puissantes, exportables au SPL ou syndicats privés qui travaillaient avec nous. Nous avons utilisé la meilleure technique existante en matière de sécurité. Par cela, je veux dire que nous pouvons sécuriser nos techniques contre toute force hostile. Ce qui a permis au personnel du groupe du Labyrinthe de se focaliser sur les applications de ces techniques à l'état pur pour l'avancement de notre agenda concernant la BST. Notre influence n'est pas comprise par tous parce que nous nous arrangeons pour délivrer en coulisse ces techniques diluées par les techniques utilisées par nos militaires, la NSA, le DARPA et les syndicats privés que nous avons choisis.

Sarah : Je pensais que vous aviez dit que vous travailliez avec l'industrie privée ?

Dr Neruda : Le groupe du labyrinthe ne travaille pas directement avec le secteur privé. Mais quelques-unes de nos techniques filtrent dans le secteur privé.

Sarah : Comme le transistor ?

Dr Neruda : Non, en réalité le transistor à effet de champ était plus le développement du SPL.

Sarah : Alors donnez-moi un exemple de quelque chose de plus récent qui a impliqué le groupe du Labyrinthe et le secteur privé. Quelque chose dont je sois au courant.

Dr Neruda : Je ne pense pas que quoi que ce soit vous soit connu pour l'instant. Nos techniques n'apparaissent pas sur la couverture de "Newsweek" ou du "Time" .

Sarah : Je veux juste une information que je puisse vérifier plus tard. L'histoire du transistor, bien qu'intéressante, ne me donne pas quelque chose que je puisse suivre. Je doute que Shockley soit toujours en vie. L'est-il ?

Dr Neruda : Premièrement, s'il l'était encore , il ne voudrait pas divulguer l'influence du SPL dans ses recherches. Deuxièmement, il est mort il y a 8 ans.

Sarah : Que pouvez-vous partager avec moi qui puisse me faire corroborer -même à une petite échelle- que le groupe du Labyrinthe pourrait exister ?

Dr Neruda : Rien. Il n'y a rien que vous puissiez faire pour pister le groupe du Labyrinthe. Je ne peux pas insister plus. Nos façons d'infiltrer les techniques du secteur privé sont extrêmement subtiles.

Sarah : d'accord, donnez-moi juste un exemple.

Dr Neruda : Le groupe du labyrinthe a développé un système informatique, que nous appelons ZEMI. Une partie des caractéristiques de ZEMI est que la structure des informations est fondée sur une forme nouvelle de mathématique pour le stockage des données, produit d'une combinaison de cryptage et de compression de données. C'étaient les mathématiques qui fournissaient une quantité d'améliorations dans chacun de ces domaines. Et nous l'avons partagé avec les scientifiques chargés de la conception du MIG-29.

Sarah : La Russie ? Voulez-vous dire que le groupe du labyrinthe travaille avec le gouvernement soviétique ?

Dr Neruda : Non, nous n'avons jamais travaillé directement avec le gouvernement. Dans ce cas, nous avons travaillé avec la compagnie de recherche et de production Phazotron Research à Moscou. Nous les avons fournis avec un assortiment d'algorithmes, qu'ils ont à leur tour adaptés pour l'utilisation à l'intérieur de leur système radar du contrôle des informations et de la mise à feu à bord du MIG-29. Ces mêmes algorithmes ont été découverts par l'intérêt américain et sont maintenant adaptés pour l'utilisation d'un système à large bande de fréquences sur le marché global.

Sarah : Qui est l'intérêt américain ? Pouvez-vous donner des noms ?

Dr Neruda : Ce n'est pas une compagnie très connue, mais elle a pour nom OMNIGON, fondée à San Diego.

Sarah : Et OMNIGON possède cette technique, laquelle a été originellement développée par le groupe du Labyrinthe pour le stockage informatique, et maintenant ils l'utilisent pour construire un système à large bande de fréquences ? En termes courants, pouvez-vous me dire ce que ce réseau de communication fera ?

Dr Neruda : En supposant qu'ils utilisent la technique de façon appropriée, cela permet à OMNIGON d'encastrer un nombre important de fonctionnalités dans le changement du réseau ATM qui augmentera la vitesse et la fonctionnalité habituelle du réseau et de ne pas envisager des solutions de type " serveur ".

Sarah : pour moi, ce ne sont pas là des termes courants mais ce n'est pas grave. Est-ce que le groupe du Labyrinthe a créé cette technique ou est-ce que ce retour d'ingénierie est parti de sources E.T. (aliens) ?

Dr Neruda : Un peu des deux. En fin de compte, elles ont été créées au sein du groupe du Labyrinthe, mais quelques-unes des idées initiales sont des Zeta, laquelle était un retour d'ingénierie de l'un de leur vaisseau.

Sarah : Comment l'organisation russe a-t-elle eu la technique du groupe du Labyrinthe?

Dr Neruda : Fifteen connaissait un des scientifiques de Phazotron et lui a présenté l'idée. C'était un geste amical, avec lequel il croyait plus tard pouvoir recruter ce scientifique. Cette méthode de partage crée la loyauté et cela peut être fait dune façon si habile que celui qui reçoit l'idée peut croire que c'est son idée et non une qu'on lui a donnée.

Sarah : Mais vous devez pister ces techniques, ou comment autrement sauriez-vous l'usage qu'en fait OMNIGON ?

Dr Neruda : Nous avons des employés de la communauté d'espionnage qui nous fournissent des renseignements. Ce sont essentiellement des taupes qui vivent à l'intérieur des laboratoires de recherche majeurs du gouvernement et dans les complexes industriels militaires. Dans ce cas, un de nos employés à la General Dynamics nous a souligné ce sujet. Nous avons même utilisé notre technique de vue à distance pour dépister quelques-unes de nos techniques les plus avancées qui avaient été placées à l'intérieur de syndicats majeurs.

Sarah : peut-être devrions-nous arrêter ici. Je sais que vous préférez faire de courts entretiens, bien que je sois très tentée de plonger dans le sujet des syndicats. Y a-t-il autre chose que vous vouliez ajouter avant que nous nous séparions pour la nuit ?

Dr Neruda : Non, pas vraiment. Je pense que nous avons relaté beaucoup d'informations ce soir au sujet de ma philosophie personnelle. Et c'est pour cela que je voudrais vous remettre en tête que c'était ma philosophie et que je ne force personne à y adhérer. Et je ne prêche certainement pas un message particulier de style de vie. Je voudrais que, dans notre prochaine session, avec votre aide, nous nous concentrions sur les Faiseurs d'Ailes et peut-être minimiser mes vues personnelles sur la cosmologie ou autres.

Sarah : J'essaierai. Mais je ne peux pas faire de promesses. J'avais une liste complète de questions à vous poser ce soir au sujet des Faiseurs d'Ailes, mais à un moment j'ai pensé qu'il serait intéressant de mieux comprendre la façon dont vous pensez. J'essaierai de faire de mon mieux demain soir pour me concentrer sur les Faiseurs d'Ailes. Avez-vous des suggestions ?

Dr Neruda : Je pense que les artéfacts sont extrêmement intéressants. Je vous recommanderais de vous focaliser sur ce sujet.

Sarah : Je ferai de mon mieux. Merci.

Dr Neruda : Je vous en prie Sarah, merci à vous.

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4e entretien

Par Sarah

Ce qui suit est un entretien du Docteur Neruda enregistré le 31 décembre 1997. Il m'a autorisée à enregistrer ses réponses à mes questions. C'est la retranscription de cette séance. Ce fut l'une des 5 fois où j'ai pu enregistrer nos conversations. C'est la retranscription exacte de ce qu'il s'est dit. Il n'y a eu aucun montage et j'ai fait de mon mieux pour conserver les mots, phrases et expressions grammaticales du Docteur Neruda.

Sarah : Existe-t-il d’autres sites, semblables au Site de la Flèche Antique, dans lesquels l’ACIO est impliquée ?

Docteur Neruda : Non. Il n’y a rien d’autre de cette ampleur. Mais l’ACIO s’implique dans tout ce qui est anormal et peut avoir une influence extraterrestre.

Sarah : Pouvez-vous me donner un exemple ?

Docteur Neruda : Au milieu des années soixante, on a découvert, au Pérou, une installation souterraine de pierres gravées. Il y a des similitudes avec ce site.

Sarah : Comment cela ?

Docteur Neruda : Cette installation souterraine était d’une complexité considérable. Elle contenait des dizaines de milliers de pierres, gravées de façon complexe, avec des pictogrammes qui dépeignaient un vaste dossier historique, de la terre et de la culture préhistorique, le tout sculpté sur une pierre que l’on nomme andésite.

Sarah : Et ce site aussi, a été tenu secret ?

Docteur Neruda : Non, au contraire, mais il y a eu une lourde désinformation, et finalement, il a été discrédité par les institutions universitaires, qui sans nul doute, se sentaient menacées par cette révélation.

Sarah : Je ne comprends toujours pas comment une organisation gouvernementale comme l’ACIO peut manœuvrer en coulisses, et comment nos élus officiels ne sont pas au courant de son existence ou des ses plans.

Docteur Neruda : Certains de nos élus sont au courant pour l’ACIO. Mais vous avez raison sur un point : ils ne connaissent pas ses vrais objectifs.

Sarah : Alors qui sait et qui ne sait pas ?

Docteur Neruda : Ce n’est pas si simple que cela de vous fournir une liste de noms. Ceux qui savent, et qui sont parmi les élus, forment une liste vraiment très courte.

Sarah : Courte comment ?

Docteur Neruda : Je préférerais ne rien dire pour l’instant, mais ils ne sont pas 10. Le corps politique mondial n’est pas simplement divisé entre les Républicains et les Démocrates, ou entre les Libéraux et les Conservateurs. La division se fait au niveau de la stratification des connaissances et de l’intelligence vitale. L’oligarchie financière du réseau secret que j’ai mentionné la semaine dernière, possède des connaissances supérieures. Elle en partage certaines avec les puissances militaires et certaines avec les forces isolationnistes. Le monde est principalement organisé entre ces trois forces. Et la présumée organisation alpha est l’Incunabula, parce qu’elle contrôle une part dominante de la réserve d’argent mondiale et des fonds lourds.

Sarah : d'accord. Arrêtez-vous un moment, parce que j’ai effectué quelques recherches depuis notre entretien de samedi, et j’ai appris certaines choses sur l’organisation appelée les Illuminatis. Est-ce la même organisation ?

Docteur Neruda : Non. Les Illuminatis font partie du réseau secret, mais ce n’est pas l’organisation alpha. Les Illuminatis sont affiliés à d’autres organisations de sang bleu, la plupart originaires d’Europe, mais ils n'ont pas les mêmes buts et objectifs que l’Incunabula.

Sarah : Comment cela ? Parce que d’après mes lectures, il me semblait que c’était le réseau secret auquel vous faisiez allusion.

Docteur Neruda : Tout d’abord, vous devez comprendre que le réseau secret auquel je faisais référence est très vaguement assemblé, et très lâche, pour cause de concurrence de programmes. Néanmoins, certains des groupes les plus puissants possèdent le sens de la camaraderie, surtout parce qu’ils partagent un statut élitiste, au niveau du commerce, du monde universitaire, ou du gouvernement. Cependant, ces groupes sont généralement destinés à aider leurs membres à construire de plus grandes richesses, et à créer des contacts dans les réseaux des membres des affaires et du gouvernement. C’est en quelque sorte comparable à une organisation de réseau de haute puissance.

Sarah : Etes-vous sûr que nous parlons de la même organisation ?

Docteur Neruda : Il existe beaucoup d’histoires sur les Illuminati, mais qui sont davantage fondées sur des légendes que sur la réalité. On leur attribue beaucoup trop de conspirations, et ils ne sont pas organisés à cette fin. Leur chef est trop visible et il est observé avec soin par les médias. Dans ces conditions, vous pouvez, la plupart du temps, dissiper le fait qu’une conspiration mondiale soit en jeu.

Sarah : Qu’en est-il des références occultes aux Illuminati ? Sont-elles vraies ?

Docteur Neruda : Les dirigeants supposés des Illuminati ne sont pas des gens occultes, ni des adorateurs de Satan, bien qu’ils en soient parfois accusés. Encore une fois, cette théorie de la conspiration a fait des ravages, surtout chez ceux qui cherchent à définir des ennemis qui pourraient personnifier Lucifer. Car pour eux, occulte et Lucifer sont synonymes. Mais les Illuminati, bien que ce soit une organisation d’élite, rassemblent des hommes et des femmes qui ne se conforment pas à un seul système de croyance. Les croyances spirituelles de chacun ne sont pas un critère pour devenir membre. Ce qui compte, c’est le réseau de contacts personnels des membres.

Sarah : Mais n’ont-ils pas une influence immense en politique ?

Docteur Neruda : Oui, ils ont de l’influence, de même que les Francs-Maçons, la société Skull and Bones et 27 autres organisations qui composent ce réseau élitiste extrêmement souple, mais les gens qui contrôlent ce plan magistral ne sont pas directement affiliés à l’une de ces 30 organisations. En réalité, ces organisations opèrent vraiment dans une des trois forces qui sont alignées sous le contrôle des Incunabula.

Sarah : Donc, vous dites que la scène politique mondiale est organisée suivant ces trois forces, et que le groupe le plus riche possède également le plus grand savoir, et contrôle les deux autres groupes ?

Docteur Neruda : Les Incunabula n’imposent rien aux deux autres forces. Stratégiquement, ils laissent filtrer des informations qui amènent les deux autres forces dans la direction qu’ils veulent. En fait, vous pouvez voir ces trois forces comme partie intégrante d’un triangle équilatéral. Les Incunabula au sommet, les Forces Militaires Mondiales à une base et les Forces Isolationnistes à l’autre. C’est la vraie structure du pouvoir mondial.

Sarah : Je ne comprends pas bien les différents objectifs de ces trois forces.

Docteur Neruda : Les Incunabula sont concernés par la mondialisation des chaînes monétaires et par les ressources vitales, tels que le pétrole et le gaz naturel. Les Forces Militaires sont concernées par la propagation et la préservation de la démocratie à travers le monde, et ce faisant, elles protègent les propres intérêts des superpuissances dominantes d’Amérique et d’Europe Occidentale. Et les Forces Isolationnistes sont concernées par l’industrie et la construction de richesses pour les citoyens, au niveau de l’Etat.

Sarah : Mais comment font les Incunabula pour amener les deux autres forces à faire ce qu’ils veulent ? Vous pouvez me donner un exemple ?

Docteur Neruda : Pourquoi pensez-vous que Saddam Hussein a envahi le Koweit ?

Sarah : Pour accaparer leurs puits de pétrole et se faire plein d’argent.

Docteur Neruda : En gros, c’est assez proche de la vérité. Suite à la guerre Iran-Irak, Saddam avait épuisé une bonne partie des richesses de son pays, et pour sûr, il était intéressé par la production des richesses koweïtiennes. Mais il savait aussi que son armée n’était pas conçue pour envahir et annexer des pays, et il était au courant que les superpuissances protégeraient leurs intérêts au Koweit. C’était un vrai dilemme pour Saddam. Il se retrouvait avec plus d’un million de soldats, sans travail après la guerre Iran-Irak, et l’économie irakienne ne pouvait pas absorber ces hommes. Les Forces Militaires étaient informées du dilemme de Saddam et, par le biais d’une campagne de désinformation conséquente (de la part des Forces Militaires), Saddam a été amené à croire qu’il pourrait envahir le Koweit sans aucunes représailles de la part des superpuissances. Les Forces Militaires possèdent des opérateurs de haut niveau, qui sont également les yeux et les oreilles des Incunabula. Il était clair que l’Irak possédait des armes de destruction massive, qui avaient été développées au cours de la guerre contre l’Iran. Les Forces Militaires ont vu cela comme un élément perturbateur de leur politique à long terme d’établissement de la démocratie ( The American Style ) dans les régions productrices de pétrole. Les Incunabula ne contrôlent pas le pétrole du Moyen Orient. C’est la seule ressource vitale sur laquelle ils n’exercent pas leur autorité. Saddam a été convaincu par la désinformation, et il a attaqué le Koweit. Ainsi, les Forces Militaires ont pu, et ce sous les regards du monde entier, démanteler les défenses irakiennes. Ce fut un événement d’impact mondial, organisé par les Incunabula et mené à bien par les Forces Militaires, trompées au même titre que l’Irak dans ce conflit.

Sarah : Et tout cela parce qu’un certain triumvirat élitiste veut contrôler la production mondiale de pétrole ?

Docteur Neruda : C’est un petit peu plus compliqué que cela ; mais cela fait partie du problème. Je ne sais pas jusqu’où vous voulez que j’aille.

Sarah : C’est difficile de s’arrêter après de telles révélations. Où tout cela conduit-il?… Je veux dire, quel est le but final des Incunabula ?

Docteur Neruda : Vous voulez dire dans le contexte Moyen Oriental ?

Sarah : Oui.

Docteur Neruda : Ils veulent contrôler la production de pétrole brut. Ils veulent exercer leur autorité sur cet atout critique, si fondamental au développement des économies mondiales. Ils ont des contrôles sur les raffinages et la distribution des produits finis, mais il leur manque le contrôle de la production, particulièrement au Moyen Orient. C’est le but fondamental, mais ils le dissimulent sous l’apport d’une culture à l’occidentale dans cette région, pour doucement mais sûrement atteindre à l’homogénéisation de la culture mondiale. Ils veulent cadrer cette culture mondiale pour contrôler le monde.

Sarah : Et combien de temps cela va-t-il prendre… en supposant qu’ils réussissent ?

Docteur Neruda : Du point de vue de l’ACIO, la probabilité de réussite est d’environ 35% pour les 10 prochaines années et elle grimpe à 60% en 20 ans. Par la suite, elle augmente à chaque décennie, jusqu’à la quasi-certitude en 2060.

Sarah : Et lorsque vous dites contrôler le monde, qu’entendez-vous par là ?

Docteur Neruda : La capacité de contrôler les ressources vitales de la planète, comme un simple organisme politique mondial.

Sarah : En quoi cet objectif est-il si difficile pour les Incunabula ?

Docteur Neruda : La baisse des ressources de gaz naturel et de pétrole. Ce sont des sources d’énergie non renouvelables. Il a fallu un milliard d’années pour créer 3,2 billions de barils de pétrole utilisable et seulement 110 ans pour le réduire à 1,8 billions de barils. La provision de pétrole est l’âme de la planète. Comme elle diminue, il en est de même pour le système économique qui fait vivre la population mondiale. Si les conditions économiques s’érodent, l’instabilité augmente et si rien n’est fait, le chaos s’ensuit.

Sarah : Encore une fois, vous dites que le problème vient du pétrole.

Docteur Neruda : Essayez de comprendre que, pour moi, il serait aberrant de ne pas y croire. Quiconque connaît la situation de la production pétrolière peut, sans extrapoler, en conclure que nous sommes approximativement à 50 ans de l’épuisement du pétrole, et ce, en étant optimiste. En étant pessimiste, il ne peut en rester que pour 25 ans. [voir cependant la page "Encore 500 ans de pétrole"-DBL]

Sarah : Comment est- ce possible ? Je ne me souviens pas d’en avoir entendu parler dans les médias ? Ce serait une histoire incroyable si ce n’était pas si évident et si menaçant.

(...)

Sarah: Comme promis, pendant cet entretien, entre autres choses, je voudrais insister sur le site de la Flèche Antique. D'après ce que vous disiez l'autre jour, le site de la Flèche Antique a été entièrement dépouillé de ses artefacts. Où sont-ils maintenant et que pensez-vous que l'ACIO a l'intention d'en faire?

Docteur Neruda: Avant mon départ, les antichambres et les 23 chambres du site ont été mesurées et analysées précisément, et chaque artefact a été catalogué. Tous les artefacts trouvés dans les 23 chambres ont été envoyés dans les laboratoires de l'ACIO pour des tests rigoureux. Nous espérions qu'ils contiendraient des techniques accessibles nous permettant d'accélérer le programme de déploiement de la BST. Cependant, je pense que cette attente évolua après la découverte de la 24° chambre.

Sarah: Auparavant, vous n'aviez jamais parlé des chambres en détail. Qu'avait la chambre 24 de si particulier?

Docteur Neruda: Ce qui était intéressant dans les chambres, à part les artefacts qu'elles contenaient, c'était que le site était aussi stérile qu'un bloc opératoire, à l'exception de la chambre 23. Souvenez-vous que ces chambres donnaient sur un couloir central qui montait en spirale à l'intérieur d'une solide masse rocheuse. Du sommet de la chambre 23 à l'antichambre en dessous, il y avait à peu près 50 m. Nous savions qu'il y avait 24 paragraphes ou segments sur le disque optique, nous supposions donc que l'antichambre, malgré l'absence d'artefacts, était incluse. En fait, nous supposions à tort que la 24° chambre était comptée.

Sarah: Ce n’était pas le cas ?

Docteur Neruda: Non. Une autre chambre était cachée.

Sarah: Comment cela ?

Docteur Neruda: Le sol de la 23° chambre était jonché de débris de roche. Le travail ne semblait pas terminé, comme si les constructeurs avaient dû partir soudainement, ou comme s'ils n'avaient pas eu la patience d'achever leur mission. Nous avons passé un certain temps à analyser et étudier les murs et les débris de la chambre 23, mais nous n'avons jamais suspecté l'existence d'un passage secret caché sous les débris.

Sarah: Alors, il y avait une trappe?

Docteur Neruda: Peu de temps après mon départ, les chercheurs de l'ACIO découvrirent une trappe, en photographiant l'intérieur du site aux rayons X.

Sarah: À quelle fin?

Docteur Neruda: Ils essayaient de déterminer si, à long terme, une quelconque déficience de la structure causerait des instabilités pour le site. En effet, nous avions cassé l'entrée du site et ébranlé quelque peu la structure. Comme Fifteen est très minutieux, il voulait être sûr que nous n'avions pas compromis l'intégrité de la structure par inadvertance. Il était certain que la conservation du site pouvait être critique.

Sarah: D'accord. Ces rayons X montrèrent l'existence d'une trappe vers une autre chambre. Comment a-t-elle pu vous échapper avant? Etait-elle complètement cachée?

Docteur Neruda: Pas vraiment. On nous avait dit de quitter les chambres aussitôt après en avoir retiré les artefacts et tout catalogué. Aussi, nous n'avions pas réalisé que les 15 cm de débris de roche sur le sol de la 23° chambre dissimulaient un passage vertical.

Sarah: Il descendait tout droit ?

Docteur Neruda: Oui. Il descendait sur environ 50 m…

Sarah: Mais je pensais que l’antichambre était 50 mètres plus bas que la 23e chambre. Docteur Neruda : Oui, mais pas directement en dessous. La 24e chambre est séparée de seulement 4 m du mur de l’antichambre.

Sarah : Y avait-il un passage entre les deux, ou seulement une entrée par la 23e chambre ?

Docteur Neruda: L'unique entrée se faisait par la chambre 23, et il était quasiment impossible de l'emprunter.

Sarah: Pourquoi ?

Docteur Neruda: Parce que le passage était bien trop étroit pour un adulte, et la distance à parcourir était trop longue.

Sarah : Avec toute votre technique, ne pouviez-vous pas l’élargir ?

Docteur Neruda: C'était une possibilité, mais Fifteen ne la trouvait pas fiable.

Sarah: Pourquoi ? Cela semblait être une découverte essentielle - peut-être la clé de tout le site ?

Docteur Neruda: L'ACIO possédait des techniques qui nous permettaient de passer des caméras dans le passage et de photographier toute la chambre de là où nous nous trouvions.

Sarah: Qu'avez-vous vu?

Docteur Neruda: C'était la plus grande des 24 chambres, toutes dimensions confondues. Sa peinture murale était la plus grande, et comme celle de la chambre 23, elle était orientée horizontalement, et non verticalement. Il y avait un artefact technique que nous avons sorti de la chambre, et qui, de ce que j'en sais, comme les autres, est inaccessible aux sondes de l'ACIO.

Sarah: Mis à part le fait que la chambre soit plus grande, y avait-il d'autres différences?

Docteur Neruda: Elle était similaire à la chambre 23, dans le sens qu'elle ne paraissait pas non plus achevée, mais elle faisait trois fois son volume. Sur le mur opposé à la peinture, on pouvait voir une série de glyphes incisés, organisés en 7 groupes de 5 caractères.

Sarah: Vous m'avez montré des photos des peintures des chambres. Ai-je vu celle-ci?

Docteur Neruda: Non.

Sarah: De quoi avait -elle l'air?

Docteur Neruda: C'est la plus abstraite et la plus complexe de la collection, et par conséquent, il est difficile de la décrire. Comme pour toutes les peintures des chambres, nous avons passé un temps considérable et avons fait de gros efforts pour décoder les symboles et analyser leur contenu, mais nous n'avons que des spéculations sur son réel objectif.

Sarah: Aucune hypothèse sur le fait que la chambre 24 était cachée?

Docteur Neruda: Souvenez-vous que la plupart des membres du Groupe Labyrinthe interprétaient le site comme étant vaguement fondé sur le génome humain…

Sarah: A cause de sa forme en hélice?

Docteur Neruda: Cela et le fait qu'il y avait 23 chambres, le nombre précis des chromosomes, ou paires de chromosomes dans une cellule humaine normale. Ces facteurs, ajoutés à certains détails des peintures des chambres, et des textes philosophiques que nous avons décodés, nous ont menés à conclure que le site avait été désigné pour nous conter l'histoire du génome humain.

Sarah: d'accord, mais pourquoi la chambre 24 était-elle cachée, et en quoi cela se rapporte-t-il au génome humain?

Docteur Neruda: Je ne sais pas avec précision, mais souvenez-vous que le 23° chromosome détermine le sexe de l'individu. La peinture murale de la chambre 23 est la seule qui montre - quoique abstraitement - les organes génitaux externes d'un homme et d'une femme. Nous supposons que c'est délibéré. Le fait que la chambre 23 ne soit pas terminée suggère que le 23° chromosome n'est en quelque sorte pas terminé non plus, ce qui implique qu'il doit y avoir d'autres fonctions que le déterminisme sexuel qui n'ont pas encore été découvertes.

Sarah: Mais le génome n'a-t-il pas été entièrement décodé? Je me souviens avoir lu que 95% du génome était inutilisé. Ce n'est pas vrai?

Docteur Neruda: Il est exact que les instructions contenues dans les gènes sont la plupart du temps non utilisées, mais les gènes eux-mêmes, de même que leurs ordre d'assemblage, ne sont pas incomplets, pour ce que nous en savons. Il y a, bien sûr, des mutations génétiques qui se produisent de temps en temps, mais là encore, qui ne sont pas un état de non finition, mais plutôt une adaptation spontanée à une interfusion génétique.

Sarah: Alors qu'en est-il avec la chambre 24? Existe-t-il des gens avec 24 chromosomes?

Docteur Neruda: Tout d'abord, il faut parler de 23 paires de chromosomes. Eh oui, certaines personnes ont un chromosome surnuméraire, mais ce n'est généralement pas souhaitable et c'est souvent mortel. Dans nos recherches, nous n'avons jamais rencontré 24 paires de chromosomes chez un humain normalement constitué et en bonne santé.

Sarah: Mais n'est-il pas possible qu'il ne soit pas question de paires de chromosomes? Il n'y a aucune paire de chambres, alors, peut-être parlent-ils du stade des 24 chromosomes?

Docteur Neruda: Cette possibilité a certainement été explorée.

Sarah: Et…?

Docteur Neruda: Il n'y eut aucune preuve fiable, donc, on a éludé cette théorie.

Sarah: Donc, aucun humain n'a 24 chromosomes ou 24 paires de chromosomes? Alors pourquoi les Faiseurs d'Ailes auraient-ils construit quelque chose de si évidemment génétique dans sa forme et auraient-ils commis une telle erreur?

Docteur Neruda: Aucun membre du Groupe Labyrinthe ne pense que c'est une erreur. Les chimpanzés, les orangs-outans et les gorilles, possèdent 24 paires de chromosomes.

Sarah: Des singes?

Docteur Neruda: N'importe quel biologiste moléculaire vous dirait que notre génome égale celui d'un chimpanzé à 98%.

Sarah: Suggérez-vous que les Faiseurs d'Ailes ont créé ce site en hommage aux chimpanzés?

Docteur Neruda: Non. Je dis simplement la vérité. Avant 1955, les scientifiques pensaient que les humains possédaient 24 paires de chromosomes, comme les chimpanzés ou les gorilles, puis on a découvert que, quelque part dans l'histoire, les hommes ont fusionné 2 chromosomes en 1

Sarah: Et en quoi tout cela est-il en rapport avec la découverte de la chambre 24?

Docteur Neruda: Il n'y en a probablement pas. Le génome humain est comme une encyclopédie en 23 volumes. Il est fort possible que la chambre 24, dans ce cas, soit l'équivalent de l'index, ou de la table des matières.

Sarah: Mais ce n'est pas visible comme les 23 autres chromosomes?

Docteur Neruda: Nous pensons qu'il y a une signification au fait que la chambre 24 était cachée, et était seulement connectée à la chambre 23 par un passage vertical étroit. Il est possible, en théorie, que le 24° chromosome ne soit pas un dépôt de gènes de base moléculaire. Il peut y avoir une mutation prévue pour notre futur, ou bien la 24° chambre est la métaphore d'une nouvelle fonction de l'espèce humaine, qui est - encore maintenant - dormante ou non codée.

Sarah: Et que Fifteen pense-t-il que cela signifie?

Docteur Neruda: ZEMI a effectué une recherche minutieuse des variables et je pense que Fifteen a plus ou moins accepté l'option la plus probable, à savoir que le 23° chromosome serait destiné à muter, à créer, ou catalyser la création d'un 24° chromosome qui agirait comme un système de navigation ou un index pour les futurs généticiens.

Sarah: Et ZEMI a pu déduire cela d'une simple peinture?

Docteur Neruda: ZEMI possède 62 analyses des peintures de la chambre 24, et chacune d'entre elles a des probabilités de plus de 40%. Cela est sans précédent, à moins qu'un objet ne soit codé avec une complexité suffisante et que la méthode de son codage soit rigoureusement appliquée pour produire un effet de possibilités. La peinture, puis les glyphes sur le mur opposé, cela boucle la boucle. L'ACIO appelle ce phénomène Complexity Interlocks (l'engrenage de Complexité), avec des facteurs sur une échelle de 0 à 100. Si un objet ou un événement a un CI de 15, il est considéré comme un objet codé. L'artefact de la chambre 24 a le CI le plus élevé de toutes les chambres: 94,6. Pour faire une comparaison, la chambre la plus haute après la 24, la chambre 6, a un CI de 56,3.

Sarah: Pourquoi est-ce si important?

Docteur Neruda: Parce que Fifteen pensait que la chambre 24 est la clef de la compréhension du site de la Flèche Antique. Les analyses de ZEMI étaient très spécifiques, bien plus que je ne peux en parler.

Sarah: Pouvez-vous me donner un exemple de la manière dont ZEMI déterminait l'index de CI?

Docteur Neruda: La peinture ou l'objet était scanné et réduit à des composants numériques. La couleur, l'échelle, la position, la forme et la répétition étaient établis et analysés. Par exemple, une des figures abstraites de la peinture de la chambre 24 flottait la tête en bas, et possédait 23 étoiles en son milieu. ZEMI associerait des significations à cela, et cela deviendrait un fil sur l'effet de toile. ZEMI continuerait à créer des fils, cherchant un plan consistant. Si un plan émerge avec des cohérences mathématiques suffisantes et un contexte, il en déduit que l'objet a un certain but.

Sarah: En d'autres mots, un CI élevé indique un but élevé?

Docteur Neruda: Oui, mais surtout si la distinction est importante, comme dans le cas de la chambre 24.

Sarah: Si toutes les pièces s'accordent entre elles, l'image qui en découle est que le site de la Flèche Antique a été créé comme une métaphore du génome humain, et il prédirait une mutation qui produirait un 24° chromosome, qui nous mènerait tout droit vers nos cousins poilus. Ne serait-ce pas une dévolution?

Docteur Neruda: Non.

Sarah: Pourquoi non?

Docteur Neruda: L'environnement moléculaire du 23° chromosome est le plus antagoniste et dynamique de tous les chromosomes humains. Cela fait de lui un chaudron pour toute mutation potentielle. Les biologistes moléculaires et les biologistes de l'évolution reconnaissent seulement maintenant la réalité inhérente du 23° chromosome. L'analyse de ZEMI était que la peinture de la chambre 24 ne concernait pas notre identité sexuelle, comme c'est le cas du 23° chromosome, mais notre identité spirituelle.

Sarah: Comment cela?

Docteur Neruda: Cela me prendrait au moins 20 minutes pour expliquer ce raisonnement. Voulez-vous que je poursuive?

Sarah: Pouvez-vous me faire un résumé?

Docteur Neruda: Je vais essayer. Il y a plusieurs rapports entre les chambres 23 et 24. Le plus notable étant que la chambre 24 n'est accessible que de la chambre 23. Cela suppose que la 24 n'existe que suite au comportement et aux conditions de la 23. En un sens, le tunnel qui lie les 2 chambres serait un canal natal, et la chambre 24 est le bébé. Depuis que le chromosome 23 est le chromosome du sexe, il détermine l'identité physique et sexuelle de l'individu et son but est en grande partie binaire. Il est logique de conclure que s'il devait donner naissance à un nouveau chromosome, il aurait quelque chose à voir avec notre identité spirituelle, particulièrement à la lumière de toutes les informations que nous avons sur la Race Centrale.

Sarah: J'ai le sentiment que vous y croyez.

Docteur Neruda: Je pense que c'est une hypothèse fiable. Mais le but exact du site de la Flèche Antique doit maintenant être déterminé avec davantage d'assurance.

Fin des extraits…

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Philosophie des "Faiseurs d'Ailes"

Chambre 1 - Principes de vie de l'Intégral Souverain

Le but de l'entité-modèle d'expression est d'explorer de nouveaux champs vibratoires à l'aide d'instruments biologiques et de se développer, par le processus de découverte, vers une nouvelle étape de compréhension et d'expression : l'Intégral Souverain. L'Intégral Souverain est la plus complète expression de l'entité-modèle, dans les univers spatio-temporels et est ce qui donne le meilleur exemple des capacités de l'Intelligence-Source. C'est aussi l'état d'existence naturelle de l'Entité, qui s'est transformée au-delà du modèle d'existence évolution/rédemption et qui s'est retirée des aspects de contrôle de la hiérarchie, par l'activation complète de ses Codes-Source enfouis. Lorsque l'entité-modèle fut initialement conçue par le Créateur Premier, ce niveau de capacités a été "semé" dans l'entité-modèle d'expression. Toutes les entités, dans les univers spatio-temporels, en sont à différents stades d'expérience de transformation et chacune est destinée à atteindre le niveau de l'Intégral Souverain, à mesure que leurs Codes-Source deviennent activés.

L'expérience de transformation est la réalisation que l'entité-modèle d'expression est capable d'accéder directement aux informations de l'Intelligence-Source et que les informations du Créateur Premier sont découvertes au niveau de l'entité de l'intégral Souverain. En d'autres mots, l'Instrument humain, avec toutes ses capacités biologiques, émotionnelles et mentales, n'est pas le dépositaire des Codes-Source de l'entité. Et l'instrument humain ne peut, non plus, atteindre et rassembler cette information libératrice, cette liberté glorieuse d'accéder à Tout Ce Qui Est. C'est l'entité qui est le dépositaire ( et l'instrument pour y accéder) de l'activation des Codes-Source, qui permet l'expérience transformationnelle de manifestation, par l'intégration de l'instrument humain et de l'Entité souveraine.

L'expérience de transformation consiste en la réalisation que la réalité perçue est la Réalité-Source personnifiée sous la forme des préférences individuelles. Donc, la Réalité-Source et la réalité souveraine deviennent inséparables, comme le vent et l'air. Cette confluence n'est accomplie que par l'expérience de transformation, qui est quelque chose de complètement inconnu dans les univers spatio-temporels.

Quelques êtres, sur terre, ont expérimenté un léger souffle de vent de cette puissante tempête. Certains l'ont appelé ascension, d'autres lui donnent le nom d'illumination, vision, nirvana ou conscience cosmique. Même si ces expériences sont très profondes, selon les normes humaines, elles ne sont que les premiers étirements de l'Intégral Souverain, à mesure qu'il devient de plus en plus apte à toucher et à éveiller les coins les plus reculés de Son existence. Ce que la plupart des espèces définissent comme la bénédiction ultime, n'est que l'impression de l'Intégral Souverain, aspirant à ses coins les plus reculés de forme, et les poussant à regarder à l'intérieur, vers leurs racines d'existence et à s'unir à cette intelligence sans forme et sans limites, qui envahit tout.

L'expérience de transformation va au-delà du calibre des drames humains, comme les étoiles du ciel sont au-delà de l'atteinte humaine. Vous pouvez voir les étoiles avec vos yeux humains, mais vous ne pouvez les toucher avec vos mains humaines. Il en est de même avec l'expérience de transformation, vous pouvez la voir avec l'instrument humain, mais vous ne pouvez la vivre avec l'instrument humain. Elle n'est accessible que par l'intégralité de l'entité, car ce n'est que par cette dernière que les Codes-Source (et leurs effets résiduels de perception de la Réalité-Source) peuvent exister. Et, en vérité, cette intégralité ne peut être obtenue que lorsque la conscience de l'individu est séparée du temps et est capable de voir l'existence comme étant "intemporelle".

Néanmoins, le rôle de l'instrument humain est critique pour faciliter l'expérience de transformation et faire en sorte qu'il déclenche ( comme dans une métamorphose ) l'intégration des identités de forme dans l'Intégral Souverain. Cela est l'étape suivante de perception et d'expression pour l'entité-modèle et cela est activé lorsque l'entité dessine sa réalité à partir des principes de vie qui sont des symboles de la Réalité-Source, contrairement à la réalité d'une source extérieure, reliée au modèle d'existence par évolution/rédemption.

Ces principes de vie sont les creusets de création de l'Intégral Souverain. Ils ont pour but de créer la réalité à partir de la perspective de l'Intégral Souverain et de hâter Sa manifestation dans des champs vibratoires qui le repoussaient auparavant. Ce sont des principes qui mettent en place des opportunités pour l'intégration des identités ( sans forme et avec forme) de l'entité. Ce sont des ponts par lesquels l'instrument humain peut ( avec tous ses composants intacts ) expérimenter la perception d'intégralité de l'Intégral Souverain.

Lorsque l'instrument humain devient de plus en plus réceptif à l'Intelligence-Source, il s'approche alors des principes de vie qui expriment symboliquement les principes formatifs de la création première. Il y a une grande variété d'expressions qui peuvent induire l'expérience de transformation de l'Intégral Souverain et libérer l'entité du conditionnement de l'espace-temps et des contrôles externes. Autant l'expression peut-elle varier, autant l'intention de l'expression peut-elle être étroitement définie comme l'intention de se développer dans l'état d'intégration où l'instrument humain devient de plus en plus aligné avec la perspective de l'Intégral Souverain.

Il y a trois principes de vie en particulier, qui accélèrent l'expérience de transformation et aident à aligner l'instrument humain avec la perspective de l'Intégral Souverain. Les voici :

1. Relation à l'Univers par la gratitude.

2. Observation de la Source dans toute chose.

3. Entretien de la vie.

Lorsque l'individu applique ces principes, son expérience de vie révèle une signification plus profonde aux événements apparemment dus au hasard, dans un contexte autant universel que personnel.

1. Relation à l'Univers par la gratitude.

C'est le principe selon lequel l'Univers de l'Intégralité représente une intelligence collective, qui peut être personnalisée comme une simple Entité Universelle. Donc, dans ce modèle de déduction, il n'y a que deux entités dans le Cosmos tout entier : l'entité individuelle et l'Entité Universelle. Dans la même mesure où l'individu est sensible et constamment en changement pour s'adapter à de nouvelles informations, ainsi en est-il de l'Entité Universelle, qui est un creuset dynamique et vivant d'énergies et d'expériences potentielles, lesquelles sont cohérentes et aussi facilement reconnaissables que la personnalité et le comportement d'un ami.

L'Entité Universelle est réceptive à l'individu et à ses perceptions et expressions. C'est un peu comme une omni-personnalité composite, imbibée de l'Intelligence-Source et qui réagit aux perceptions de l'individu, de la même manière que la surface de l'eau reflète l'image qui s'y projette. En fait, chaque personne, à l'intérieur de l'instrument humain est ( dans son noyau le plus interne), une entité souveraine qui peut transformer l'instrument humain en instrument à l'usage de l'Intégral Souverain. Cependant, cette transformation dépend du choix de l'individu, soit de projeter une image de l'Intégral Souverain sur le "miroir" de l'entité, soit une image amoindrie, qui serait une distorsion de son véritable état d'être.

Le principe de relation à l'Univers par la gratitude met principalement en cause le fait de se faire une image de soi-même, par l'appréciation du miroir que supporte l'Entité Universelle. En d'autres mots, l'Entité Universelle est un partenaire dans la formation de l'expression de la réalité, dans la vie de quelqu'un. La réalité est un processus interne de création, complètement libre de toute condition et de contrôle extérieur, si l'individu projette une image souveraine sur le miroir de l'Entité Universelle.

Ce processus est un échange d'énergie de soutien, à partir de l'individu vers l'Entité Universelle et cette énergie trouve son application de meilleure façon par l'appréciation de la perfection et de l'exactitude de cet échange, à tout moment de la vie. Si l'individu est conscient du support parfait de l'Entité Universelle envers la réalité souveraine de l'individu, il y a alors un sentiment de gratitude puissant et naturel, qui part de l'individu et qui va vers l'Entité Universelle. C'est le puits de gratitude qui ouvre le canal de support de l'Entité Universelle vers l'individu et établit une collaboration, afin de transformer l'instrument humain en expression de l'Intégral Souverain.

C'est principalement la gratitude ( l'appréciation du fonctionnement de l'inter-relation entre l'individu et l'Entité Universelle), qui ouvre l'instrument humain à sa connexion à l'entité souveraine et à sa transformation finale en l'état de perception et d'expression de l'Intégral Souverain. Il est essentiel de cultiver et de nourrir la relation entre l'individu et l'Entité Universelle parce que, plus que quoi que ce soit d'autre, cette relation détermine le degré d'acceptation de l'individu face aux myriades de formes et de manifestations de la vie.

Lorsque l'individu accepte les changements, dans la réalité souveraine, comme étant une personnalisation changeante de l'Entité Universelle, il vit alors en plus grande harmonie avec la vie. Celle-ci devient un échange d'énergie entre l'individu et l'Entité Universelle, qui a alors la permission de jouer, sans jugement et sans expérimenter la peur. C'est la signification sous-jacente de l'amour inconditionnel : d'expérimenter la vie dans toutes ses manifestations, en tant qu'intelligence simple, unifiée, qui répond parfaitement à l'image projetée de l'instrument humain.

C'est pour cette raison que l'instrument humain projette de la gratitude vers l'Entité Universelle, sans égards aux circonstances, ni aux conditions; la vie devient de plus en plus un soutien, en ouvrant l'instrument humain pour activer les Codes-Source et vivre la vie dans le cadre de la synthèse de l'expression du modèle. Le sentiment de gratitude, couplé avec le concept mental de l'appréciation, est exprimé comme un message invisible, dans toutes les directions et tous les temps. Dans ce contexte particulier, la gratitude envers l'Entité Universelle est la clé de voûte sous-tendant toute forme d'expression, à laquelle aspire l'instrument humain. Chaque respiration, chaque mot, chaque toucher, chaque pensée, toute chose est centrée sur l'expression de ce sentiment de gratitude envers le fait que l'individu est souverain et est supporté par l'Entité Universelle, qui s'exprime elle-même à travers toutes les formes et les manifestations de l'intelligence, avec le seul objectif de créer la réalité idéale qui activera les Codes-Source de l'individu et transformera ainsi l'instrument humain et l'entité en Intégral Souverain. C'est cette forme spécifique de gratitude qui accélère l'intégration des Codes-Source et de leur capacité particulière d'intégrer les composants disparates de l'instrument humain et de l'entité, et de les transformer en l'état de perception et d'expression de l'Intégral Souverain.

Le temps est le seul facteur qui déforme la connexion, autrement claire, entre l'individu et l'Entité Universelle. Le temps intervient et crée des "poches" de désespoir et de sentiment d'abandon. Cependant, ce sont ces mêmes "poches" qui, souvent, activent les Codes-Source de l'entité et établissent une relation plus intime et plus harmonieuse avec l'Entité Universelle. Le temps établit la séparation de l'expérience et cela crée un doute envers le système d'équité de l'Entité Universelle, et envers Son but profond. En retour, cela crée la peur que l'Univers ne soit pas un miroir quantique mais plutôt une énergie chaotique, entropique et capricieuse.

Lorsque l'instrument humain est aligné avec l'Intégral Souverain et vit selon la perspective d'une réalité en développement, il attire naturellement un état d'harmonie. Cela ne signifie pas cependant que l'instrument humain n'a pas de problèmes, ni d'inconfort, mais cela signifie plutôt qu'il perçoit un but intégral à ce que la vie lui révèle. En d'autres mots, l'harmonie naturelle perçoit que l'expérience de vie est significative dans la mesure où vous êtes aligné avec l'Intégral Souverain et l'harmonie naturelle perçoit que votre réalité personnelle doit vous parvenir à partir de cette couche des univers multi-dimensionnels afin de créer une joie durable et la paix intérieure.

La gratitude est une facette primordiale de l'amour, qui ouvre l'instrument humain à la reconnaissance du rôle de l'Entité Universelle et redéfinit son rôle comme étant une extension de support de la réalité souveraine, plutôt qu'étant une partie capricieuse du destin ou la réaction exacte d'un univers mécanique et détaché. L'établissement d'une relation avec l'Entité Universelle par l'épanchement de la gratitude attire aussi des expériences de vie transformatrices. Des expériences richement vouées à découvrir la signification la plus profonde de la vie et son but le plus formateur.

2. Observation de la Source en toutes choses.

C'est le principe selon lequel le Créateur Premier est présent dans toutes les réalités, à travers toutes les manifestations de Son Energie. Il est intimement lié à toutes choses comme une mosaïque dont les pièces adhèrent au même mur et est, par le fait même, unifiée. Cependant, ce n'est pas l'image de la mosaïque qui l'unifie, mais le mur sur lequel les pièces adhèrent. De la même façon, le Créateur Premier peint une image si diversifiée, et apparemment sans lien aucun, que l'unification n'est pas apparente. Cependant, ce n'est pas la manifestation extérieure qui unifie, mais le centre intérieur de l'énergie, sur lequel les pièces diverses sont étagées: c'est ce qui unifie toute manifestation.

Cette pièce centrale d'énergie est l'entrepôt collectif de toute vie, dans tous les champs vibratoires, dans l'Univers de l'Intégralité. C'est le Créateur primaire qui se dévêt Lui-même, dans toutes les formes, par la projection de SON Intelligence-Source, dans tous les fragments de la vie. Donc, l'Intelligence-Source, agissant comme une extension du Créateur Premier, est l'Energie unificatrice, laquelle est le "mur" sur lequel toutes les pièces de la mosaïque de la vie adhèrent. La vie découle d'une source d'énergie qui lie tout au Tout et l'un à l'Un.

L'observation de la Source en toutes choses est le principe selon lequel toutes les manifestations de la vie sont une expression du Créateur Premier. Que l'énergie unificatrice soit distordue ou pervertie importe peu, on peut quand même y observer la Source. C'est le principe selon lequel l'énergie unificatrice peut être perçue, même lorsque les manifestations extérieures semblent dues au hasard, ou distordues, sans lien ou même chaotiques.

Lorsque toutes les manifestations de vie sont véritablement perçues comme étant des expressions fragmentées du Créateur Premier, la vibration d'égalité, qui sous-tend toutes les formes de vie, devient perceptible à l'instrument humain. La vie émerge initialement comme une extension de la Réalité-Source, puis, en tant que fréquence énergétique individualisée, investie dans une forme. Elle vibre, dans son pur état intemporel, et est précisément la même pour toutes les manifestations de la vie. C'est le point commun que toute vie partage. C'est la vibration tonale de l'égalité qu'on peut observer dans toute forme de vie, qui unifie toutes les expressions de la diversité, à la base de l'existence, connue comme étant le Créateur Premier. Si un individu est capable de regarder toute forme de vie sous l'angle de l'égalité, alors il voit la Source dans toutes choses.

Cela peut sembler un concept abstrait, mais il se réalise par la pratique de l'observation des manifestations extérieures et intérieures du Créateur Premier. Dans un sens très réel, les individus s'attendent à observer le travail de l'Intelligence-Source dans chaque facette de leur expérience. C'est l'attente indiscutable que toute chose est à sa véritable place, remplissant sa fonction de façon optimale et atteignant son but, qui est d'activer la pleine expression de sa vie, dans le moment présent. C'est l'observation que toute vie est dans un état optimal de réalisation et d'expérience, sans égards aux conditions ni aux circonstances. C'est la perception que la vie est parfaite dans son expression, parce qu'elle vient de la perfection et que, peu importe la divergence de ses manifestations, la vie est une extension de la Réalité-Source.

Lorsqu'on voit l'agitation évidente et l'apparente destruction qui accompagne la vie sur Terre, cette sorte de regard, ou de perception, peut sembler naïf. Comment la vie, dans toutes ses formes et ses expressions, peut-elle être perçue comme optimale et parfaite? C'est le grand paradoxe de la vie et cela ne peut s'accorder avec les capacités mentales et émotionnelles de l'instrument humain. Cela ne peut être compris que dans le contexte de l'entité, qui est souverain, sans limite, sans temps, sans mort. Les paradoxes existent parce que le drame humain est trop limité pour permettre l'intervention de la perception de l'intégralité, afin qu'elle puisse faire la lumière sur la façon dont les pièces du jeu de patience sont unies, en parfaite relation.

Le drame humain est circonscrit par les dimensions de temps et d'espace et par les éléments d'énergie et de matière. La pièce se joue sur la scène de la survie et du comportement dysfonctionnel, à cause des méthodes de contrôle des informations et de la manipulation des conditions, exercés par la Hiérarchie. L'entité, dans l'instrument humain, est très peu exprimée et sous-utilisée dans le drame humain. La perversion et l'imperfection apparentes de la vie sont donc vues isolément comme des entraves à la perfection plutôt que comme étant la perfection elle-même.

La vie est parfaite dans sa détermination à se développer et à exprimer une intelligence qui est sans limite. C'est le but fondamental de la vie, dans ses diverses manifestations, et c'est la présence du Créateur Premier, s'exprimant Lui-même comme vibration d'égalité, qui peut être observée en toutes choses. Les données sensorielles dérivées de l'instrument humain sont limitées aux fréquences de portée spécifique, qui ne peuvent apporter qu'un écho harmonique de cette vibration de la Source. La véritable fréquence ne peut être comprise que par la contemplation délibérée et concentrée sur l'égalité inhérente à toute chose et par la capacité d'aller au-delà de l'image d'une chose, d'aller à l'origine de l'image.

Ces visions requièrent un nouveau système sensoriel, qui va au-delà des cinq sens, ces derniers gérant le monde humain de votre temps. Ces nouveaux sens sont des excroissances de l'activation des Codes-Source et représentent la première étape de l'expérience de transformation. Avec cette nouvelle capacité perceptuelle, l'instrument humain sera capable, non seulement de ressentir la présence du Créateur Premier, mais aussi de percevoir l'essence intemporelle qui est à l'intérieur de toute vie individualisée et simplement séparée du Créateur Premier.

La méthode idéale pour accéder à cette sensibilité durable aux vibrations de la Source consiste à faire appel aux perceptions de l'entité à l'intérieur de l'instrument humain. C'est ainsi qu'un individu peut développer la capacité d'observer la Source dans toutes choses. Non seulement le Créateur Premier se trouve-t-il dans chaque manifestation individuelle d'énergie, mais bien l'intégralité de la vie elle-même. Donc, ces principes requièrent une observation de la Source dans TOUTES ses formes diverses de manifestation, dans la même mesure que l'intégralité de la vie.

3. Entretien de la vie

La vie, par définition, est une réalité individuelle souveraine. Elle est subjective et sensible pour l'instrument humain. La vie est l'ensemble des expériences s'étendant au-delà du champ de perception de l'individu, dans la dimension du présent. Il n'y a jamais de fin à la vie, ni aucun chapitre final. Elle est éternelle, non pas dans le sens abstrait où elle n'a ni début ni fin, mais dans le sens très réel qu'elle est en éternelle expansion afin de pouvoir exprimer l'Intelligence-Source dans tous les champs vibratoires de l'Intégralité.

L'entretien de la vie est le principe selon lequel l'individu est en accord avec l'expansion naturelle de l'intelligence, inhérente à toute vie. Cela rehausse l'énergie de vie qui dépasse l'individu ayant la nette intention de soutenir doucement la vie. C'est l'action d'identifier la motivation la plus élevée de toute forme d'énergie et de supporter le flot de cette énergie vers son expression ultime. De cette façon, l'action est accomplie sans jugement, ni analyse, ni aucun attachement à un résultat. C'est simplement supporter l'énergie qui découle de toute manifestation et supporter son expression de vie.

Cela est différent de la perception normale selon laquelle l'entretien de la vie ne peut être accompli que lorsque l'énergie est en accord avec la volonté personnelle. Cependant, lorsque l'individu peut voir la vie comme une énergie intégrée, se mouvant vers l'expression d'une intelligence en expansion, la vie est alors honorée comme étant une extension du Créateur Premier. Dans ce contexte, il n'y a aucune énergie qui soit mal dirigée, ou qui ne mérite pas de support. Même si cela paraît contraire à l'usage évidemment abusif de l'énergie sur Terre, l'énergie ayant l'étiquette "d'intention malveillante" est quand même de l'énergie qui s'extériorise, à la recherche d'une expression plus élevée.

Toutes les formes d'énergie peuvent être nourries et supportées vers leurs plus hautes expressions, et c'est l'action fondamentale de ce principe. Cela requiert la capacité de percevoir le motif causal et l'expression ultime de l'énergie de vie, qui est si subtilement tissé à même la forme que les deux ne font qu'un ; un peu comme l'espace et le temps sont inextricablement liés. L'énergie est un moteur. Elle est intelligente au-delà de la capacité de l'esprit de le comprendre. Malgré le fait que c'est une force qui peut être sujette aux applications humaines, qui nient sa plus haute expression, l'énergie imbibe la vie de motivation à se développer et à évoluer. L'énergie de vie est toujours en état de "devenir". Elle n'est jamais statique ou régressive dans son état naturel. L'instrument humain est parfaitement capable de nourrir cette expansion naturelle d'énergie pour créer de nouveaux canaux d'expression et d'expériences. En fait, c'est le but premier de l'instrument humain : développer l'énergie de vie qui entoure sa réalité souveraine dans son existence physique et la transformer en de nouveaux stades d'expression qui refléteront plus adéquatement la perception de l'Intégral Souverain.

De nombreuses actions spécifiques peuvent être entreprises pour nourrir la vie. Chaque entité est, en un sens, programmée par ses Codes-Source, pour transmuer l'énergie par une extraordinaire variété de moyens. En travaillant avec l'instrument humain, l'entité est capable d'assembler et d'entreposer l'énergie à l'intérieur de l'instrument humain, et ensuite de rediriger son objectif ou son application. La transmutation de l'énergie peut se produire à un niveau personnel ou universel. C'est-à-dire que, à l'intérieur de la réalité souveraine d'un individu, l'énergie peut être transmuée pour se conformer à une vision de bien-être personnel, ou à une vision de bien-être et de bonne volonté universels.

Une des meilleures méthodes pour transmuer l'énergie est d'utiliser les systèmes de croyances. Toutes les croyances ont des systèmes d'énergie qui agissent comme des incubateurs pour la manifestation de cette croyance. À l'intérieur de ces systèmes d'énergie, se trouvent des courants qui dirigent l'expérience de vie. L'instrument humain connaît ces courants, consciemment ou non, et leur permet de l'amener à des royaumes d'expériences qui lui donnent l'exemple de ses vrais systèmes de croyances. En cultivant ces croyances qui développent et transforment l'énergie, l'instrument humain est alors capable d'activer des systèmes d'énergie qui nourrissent la vie, dans ses myriades de formes. Lorsque les croyances sont clairement définies comme étant les états d'être préférés de l'individu, le système d'énergie est activé dans le présent, et non pas dans le futur. Maintenant. Le système d'énergie devient inséparable de l'instrument humain et est tissé dans son esprit comme un fil de lumière. La clarté de croyance est essentielle pour activer le système d'énergie d'une croyance et pour permettre à l'entretien de la vie de prévaloir sur toute autre activité. Donc, répétons que l'entretien de la vie est un élément critique, autant pour les réalités personnelles qu'universelles, à l'intérieur de l'Univers de l'Intégralité qui contient tous les champs vibratoires inter-reliés, comme les fils d'un tissu en expansion infinie. Donc, au fur et à mesure que l'individu s'éveille à son pouvoir créatif de transmutation de l'énergie, et qu'il le rehausse par sa nette intention de supporter doucement la vie, il devient transmetteur de la Réalité-Source et l'architecte du modèle synthétisé de l'existence.

Par l'application continuelle de ces principes de vie, l'Intelligence-Source devient de plus en plus l'identité de l'entité, et l'entité devient l'identité de l'instrument humain. Donc, l'identité est transformée et dans le sillage de cette transformation, l'Intégral Souverain unit l'instrument humain à l'entité et celle-ci à l'Intelligence-Source. C'est cette unification et ce changement d'identité qui sont le but explicite de l'expression des principes de vie de l'Intégral Souverain. S'il y avait tout autre intention ou objectif, ces principes resteraient mal compris et leurs pouvoirs catalytiques seraient inactifs.

Dans la perspective de l'Intégral Souverain, toute vie est amour pur, dans sa plus complète expression et, selon ce simple concept, toute vie est conçue et existe pour toujours. Cela devient la croyance centrale, de laquelle toutes les autres croyances émergent et, par leur extension, le système de croyances de quelqu'un émerge alors, avec la nette intention de supporter cette perspective fondamentale. Nourrir, observer et apprécier l'Univers de l'Intégralité comme étant le berceau duquel toute vie est créée, évolue et finalement est reconnue.

Ces principes de vie ne sont que des symboles formulés en mots qui servent à l'instrument humain de recette potentielle, pour stimuler les tisons de lumière qui, inlassablement, brûlent à l'intérieur. Il n'y a aucune technique spécifique, ni aucun rituel requis pour invoquer le pouvoir de ces principes. Ils ne sont que des perspectives. Ce ne sont, véritablement, que des intentions qui attirent les expériences qui développent la conscience. Ils ne fournissent pas de remèdes instantanés ou de réalisations immédiates. Ce sont des amplificateurs de la volonté et de l'intention, qui clarifient la façon de vivre de quelqu'un. Leur pouvoir transformationnel est contenu exclusivement dans l'intention de leur application. Par ces principes de vie de l'Intégral Souverain, l'individu peut devenir Maître de la non-limitation du Soi. Les frontières sont mises en place, les voiles sont jetés et la lumière est atténuée, simplement parce que les contrôles extérieurs de la Hiérarchie créent la peur de l'inconnu et la peur des pratiques mystiques d'un être souverain. Lorsqu'ils sont véritablement appliqués avec l'intention adéquate, on trouve dans ces principes de vie les outils nécessaires pour accélérer l'émergence de l'Intégral Souverain et pour ressentir Sa perspective, Sa vision et Ses puissantes capacités de créer de nouvelles réalités et de les sculpter en aventure d'apprentissage qui libère et développe la conscience. C'est le but sous-jacent de ces principes et, peut-être, la meilleure raison de les explorer.

Philosophie – Chambre 3

La Source première a créé un plan de l'exploration pour se redéfinir Elle-même et donner un but au multi-univers et à toute existence que ces derniers contiennent. Le but de ce système est d'explorer les mondes de création et d'augmenter la capacité de la conscience individuelle à acquérir et exprimer la sagesse. Chaque conscience individuelle est le fragment d'une mosaïque magnifique qui dépeint le personnage de la Source Première. Le plan de l'exploration organise ces fragments disparates et leur assigne leur place afin de restaurer l'intégralité de la Source Première, qui est alors reconfigurée pour accomplir la création, la colonisation et la transformation d'un autre univers.

Il y a de la vie dans tout le cosmos - expression de la Source Première dans la forme individuelle. Il y a des fragments divins en perpétuel processus de séparation, pour expérimenter l'expression individuelle du soi, et qui ensuite se "coagulent" pour expérimenter l'expression universelle de la Source Première. Nous sommes nés des entrailles du cosmos et c'est là que nous retournerons en temps voulu. Il n'est pas important de savoir quand, ni comment. Il importe de savoir pourquoi.

La distance entre ce lieu de naissance et votre Terre est presque infinie, et cependant, si près de vous que votre cœur tremblerait si vous saviez jusqu'où peut aller votre imagination. Au tout début de votre existence, en tant que conscience sans forme, vous avez choisi d'expérimenter l'expression individuelle et de vous séparer de votre Source. Et lorsque vous avez choisi le monde tridimensionnel comme plate-forme d'expériences, vous avez alors pris pied dans le monde du temps, dans lequel vous auriez à rencontrer tous les obstacles et défis imaginables, vers la restauration de l'unité avec votre Créateur.

Ce plan de l'exploration est la base sous-jacente du cosmos et il consiste en cinq étapes de base, se rapportant à la conscience individuelle.

 1- La création de la conscience de l'entité.

Chacun de vous est né de l'essence-esprit de l'Intelligence Source découlant de la Source Première. En tant que particules de lumière élevées par l'Intelligence Source pour faire surgir et stabiliser la conscience individuelle, vous êtes nés comme entité immortelle qui partage l'essence de la Source Première dans le non-temps et le non-espace. C'est la conscience de l'entité, imprégnée du Navigateur de l'Intégralité qui permet à l'entité de se séparer de la Source Première dans l'individualité; mais l'entité continue d'être guidée par l'Intelligence Source.

L'entité est l'état de conscience le plus élevé, habitant dans l'état de connaissance totale de tous les instruments, ou corps, moins élevés ; c'est elle qui nourrit l'expérience et l'introspection. La conscience de l'entité est l'observateur infaillible de l'expérience et fait la synthèse de l'introspection. C'est, à tous égards, une miniature de la Source Première, et il ne lui manque que la relation expérimentale du temps et de l'espace ( qui développe son sens de reprise de pouvoir) pour agir indépendamment de la Source Première.

La naissance de l'entité apporte précisément ce sens de l'indépendance. C'est la partie centrale du plan de l'exploration, parce que sans ce sens d'indépendance, l'exploration du cosmos et de ses champs vibratoires variés serait limitée à la perception de la Source Première, observant par la lentille de l'Intelligence Source. C'est, par définition, une perception uni-dimensionnelle, donc, une exploration incomplète. La Source Première a ordonné cette exploration suite à sa création du multi-univers et lorsque celui-ci fut créé, la Source Première s'est assigné à elle-même la forme de particules de lumière et a induit ces particules à la séparation.

La première de ces créations a reçu une identité individuelle par l'utilisation d'un instrument physique connu sous le nom de corps de lumière. La densité de ce corps était suffisante pour faire barrière entre les particules séparées et la réalité dominante de la Source Première. Ainsi, les particules devenaient des explorateurs autonomes qui ont rapidement peuplé les royaumes intérieurs de l'Univers de l'Intégralité. Cependant, ils ne se sont jamais aventurés dans les royaumes extérieurs de création, où la densité des vibrations décélérait tellement le temps que l'exploration dans des corps était impossible, à cause de la très grande distance.

Ces entités initiales comprenaient que leur existence avait un but très spécifique, qui était de construire un véhicule que la conscience de l'entité nouvellement créée pouvait utiliser. Ainsi la forme-esprit individualisée pouvait pénétrer dans les régions les plus éloignées du multi-univers et explorer, expérimenter et apprendre. C'est un peu comme de fabriquer un vêtement de plongée sous-marine qui permettrait au plongeur d'aller au fond de la mer. La Source Première, à travers l'Intelligence Source, pouvait percevoir les régions les plus éloignées de la création, mais ne pouvait les expérimenter, donc, elle ne pouvait acquérir la sagesse des toutes premières choses qu'Elle avait créées.

Les Faiseurs d'Ailes ont été les premières créations qui ont abrité la conscience de l'entité. Nous sommes les architectes et les concepteurs de l'instrument humain dans toutes ses différentes formes, à travers le multi-univers. L'espèce humaine n'est pas unique dans le multi-univers. Il y a plusieurs autres variations sur d'autres planètes, dans votre propre Univers connu. Presque chacun d'entre vous a déjà fait l'expérience de ces autres royaumes de l'Univers, mais vous ne pouvez traduire ces expériences dans votre esprit conscient. Comme la Source Première donnait naissance à la conscience de l'entité, les Faiseurs d'Ailes créaient les instruments d'exploration qui permettaient à cette conscience nouvellement formée d'explorer les royaumes vibratoires denses de la création éloignée.

En réalité, même si vous êtes dans un instrument humain, vous êtes des consciences lumineuses immortelles venues de la même substance que la Source Première. Vous êtes nés de cette substance et vous n'en mourrez jamais. Il n'est pas possible de rejeter ou de révoquer cette vibration des plus pures qui est votre identité centrale. Et, très profondément en vous, vous n'en doutez pas. La seule question importante à se poser c'est : pourquoi avez-vous été individualisés ?

2- L'Individu, dans le Temps et la Densité Génétique.

L'entité est poussée à explorer la création, de par sa propre nature. C'est l'identité centrale de la Source Première, et cela a été transmis à toutes ses créations, de la même façon qu'une caractéristique génétique est passée d'un parent à un enfant. L'instinct primaire pousse l'entité à s'immerger dans les royaumes de création, afin de les explorer, sans attente d'accomplissement ni de conquête.

Cette forme d'exploration n'a pas simplement pour but la découverte de nouveaux sites géographiques ou d'autres états physiques de l'existence. Plus important encore, c'est de découvrir de nouveaux états émotionnels de perception, qui rehaussent la sagesse collective de la Source Première. L'exploration apporte la sagesse. C'est la perspective pratique de la conscience de l'entité et c'est précisément cette qualité innée qui attire l'entité vers la descente dans le temps et la densité.

La conscience de l'entité sait qu'elle a une connexion avec la Source Première, à travers l'Intelligence Source. Elle sait aussi qu'elle a une opportunité d'amener sa pure vibration d'état dans d'autres dimensions du temps et de l'espace, par les instruments créés par les Faiseurs d'Ailes. Par ces instruments, ou corps comme vous les percevez, l'entité peut explorer les états de décélération vibratoire, comme votre planète.

Lorsque l'entité endosse son corps de lumière, elle est essentiellement sans forme. Son identité, quoique séparée de la Source Première, n'est pas séparée des autres entités, à l'intérieur du corps de lumière. Donc, elle n'est pas encore moulée dans l'individualité. Cette dernière étape ne survient que lorsque le corps de lumière entre dans un instrument de densité génétique. Ce que vos scientifiques nomment A.D.N. est l'instrument créé par les Faiseurs d'Ailes, qui permet au corps de lumière d'explorer le multi-univers et d'acquérir l'état de séparation entre la Source Première et ses particules de conscience lumineuse que nous appelons entités.

Les vastes conditions de la création induisent le corps de lumière à fabriquer un instrument et à suivre son instinct d'exploration. À l'instant où cela se produit, l'entité devient consciente d'elle-même en tant qu'individu. Cependant, cette identité n'est pas bouleversante et ne fait pas peur. Ce n'est qu'un nouveau sens d'indépendance ; le microcosme de l'auto-apprentissage commence à germer.

Contrairement aux dires de vos enseignements religieux, il n'y a pas de punition à cet état d'indépendance. L'entité n'est pas punie à cause de ses choix d'exploration, sinon l'état d'indépendance ne pourrait s'accomplir. Ce n'est que par l'état d'indépendance, ou libre arbitre, que l'entité peut avoir une perspective unique. Si les limites étaient trop étroites, et que l'entité soit punie ou puisse accumuler des péchés chaque fois qu'elle erre, elle deviendrait plus un robot qu'un explorateur.

Si l'exploration authentique dans les mondes de création n'est pas présente, la valeur de l'expérience est grandement diminuée, autant pour l'entité que pour la Source Première.

3- L'acquisition de l'expérience par la Séparation

Lorsque l'entité devient unique, elle acquiert à ce moment-là une expérience et une introspection uniques. Et c'est ce précieux bagage que l'entité a comme but de transmettre à la Source Première. L'individualité et l'indépendance sont des cadeaux donnés à l'entité et, en retour, celle-ci donne le cadeau de l'introspection unique. C'est ainsi qu'a été planifié le multi-univers et le plan de l'exploration est indifférent à la nature de l'instrument, son apparence extérieure, son utilité pour telle ou telle espèce ou sa contribution au monde sur lequel il est né. Son seul objectif valable est que l'entité obtienne pour elle-même, puis fournisse à la Source Première, une perspective unique lors de son séjour dans le temps et la densité génétique.

Lorsque l'entité séjourne dans l'instrument humain, elle demeure harmonisée avec la Source Première, mais l'esprit apprend à s'identifier avec l'instrument d'exploration et n'atteint que rarement l'impression durable de la vibration de l'état pur de l'entité. Cependant, la conscience de l'entité se souvient toujours de cette vibration et elle l'exprime dans le royaume tridimensionnel par son sens de l'égalité et du but commun que toutes les entités possèdent.

L'instrument humain, une fois fait par l'entité, devient une réalité dominante dans laquelle le stade d'observation de l'entité est moulé. Un peu comme fait un pilote s'installant dans un avion et fixant son attention sur le panneau de commande. L'entité évolue dans un éventail de réalités dominantes simultanées ( entre une et approximativement un millier ) chacune survenant séquentiellement dans le temps. Par conséquent, l'entité est capable d'accélérer autant que d'équilibrer son apprentissage sur un vaste réseau de plates-formes d'expériences.

Nous comprenons que ce concept de plates-formes d'apprentissage d'expériences simultanées est un concept qui heurte toutes les fibres tridimensionnelles de votre corps et de votre esprit, mais c'est vraiment ainsi que vous avez été faits. Les Faiseurs d'Ailes ont produit pas moins de cent mille variantes de l'instrument humain, toutes structurées selon le même creuset d'A.D.N. et éparpillées dans les sept univers physiques du multi-univers. Au moment même où vous lisez ces mots, vous évoluez dans des dizaines, sinon des centaines de réalités simultanées, à travers le multi-univers, mais l'entité est la seule à percevoir ces réalités.

Lorsque l'entité devient indépendante, elle agit initialement dans une réalité dominante et devient graduellement apte à gérer les multiples courants de données, parvenant de multiples instruments. Souvenez-vous que l'entité est, avant tout, dans un corps de lumière et que ce corps n'a pas de structure, comme vous le savez. C'est, tout à la fois, un point fixe dans le temps et l'espace et une conscience omniprésente. L'instrument humain a été planifié pour avoir une ouverture, une fenêtre, qui focalise la conscience omniprésente en de multiples canaux de perception, mais qui, en même temps, limite la perception de l'instrument humain à une réalité dominante.

Cela était nécessaire parce que l'esprit, les émotions et le corps ne peuvent supporter l'expérience conjointe de multiples instruments. Cela surcharge le système et amène l'instrument à l'épuisement et finalement à l'écroulement. Et cela rend aussi plus nébuleuse la délicate connexion entre la conscience de l'entité et les émotions et l'esprit. Malgré tout cela, le royaume du subconscient permet à ces courants de simultanéité de se disperser et fournit un espace pour nettoyer l'esprit et les émotions.

L'entité est semblable à un faisceau de lumière blanche et lorsqu'elle passe dans la densité génétique de l'instrument humain, elle se sépare en un large spectre d'expériences. S'identifiant aux structures génétiques dans lesquelles l'énergie lumineuse de l'entité passe, elle acquiert une perspective unique, qui se moule en sagesse émotionnelle qui peut être transmise à la Source Première et aux autres espèces.

4- La Spirale Ascendante de la Véritable Sagesse.

Les séjours de l'entité dans les royaumes physiques du multi-univers sont très vastes, mesurés en temps et en espace. Ils comprennent, dans la plupart des cas, un agrégat de dizaines de milliers d'années et chacune de ces années produit un effet sur l'entité. Ces messages du temps les moulent en de nouvelles formes. Et ces formes émergent comme des exemples de ce qui sera dans un futur lointain. Ce sont les Intégraux Souverains dont nous avons déjà parlé.

Ces êtres sont capables d'envisager leur expérience dans toutes les formes, tous les endroits ainsi que dans le temps et peuvent ensuite intégrer l'expérience totale en une expression qui est importée par l'espèce humaine. C'est le pinacle du témoignage et cela ne survient que rarement, jusqu'à ce qu'une espèce définisse sa véritable sagesse.

Vous proclamez votre sagesse dans vos livres religieux, vos journaux scientifiques et vos écrits philosophiques, mais ce n'est pas la véritable sagesse qui appartient à votre espèce. La différence est simple : votre véritable sagesse ne divisera pas votre espèce. Elle l'unira. Et cette unification n'aura pas lieu par l'amour ni les émotions, mais par une connexion partagée de votre signification véritable dans le multi-univers, parce que c'est la seule lentille qui, lorsque focalisée, établira votre place en tant qu'espèce.

Sommes-nous en train de vous dire que la science vous mènera à votre véritable sagesse ? Non, nous vous disons qu'il y aura une poignée d'êtres de votre espèce, qui se proclameront Intégraux Souverains, possédant une nature scientifique et philosophique équilibrée et ils auront le bénéfice d'une espèce instruite qui écoutera l'évidence inconvertible.

Même la Source Première ne peut mener une espèce à sa véritable sagesse. Les guides de l'espèce doivent accomplir cela par des méthodes organiques, originales. La Source Première, par son plan originel d'exploration, a donné ainsi aux espèces humanoïdes la capacité et les moyens d'acquérir ce savoir. Si la sagesse était apportée aux espèces par une source extérieure, ces espèces seraient méfiantes, par inhérence, et ne seraient pas aiguillonnées à unifier leur espèce.

Vous avez eu de nombreuses révélations, qui ont été données à votre espèce par des entités non physiques, par le moyen que vous appelez canalisation. Il y a aussi de grandes parties de vos livres saints qui ont été canalisés de cette façon. Cependant ces écrits étaient destinés à une minorité. Ils ne contenaient pas toute la véritable sagesse, ils n'ont donné qu'un faible indice de l'ombre qu'elle projette. Les Intégraux Souverains émergeront de votre espèce comme des phares et élèveront les perceptions mentales et émotionnelles de l'espèce entière.

Lorsqu'un Intégral Souverain émerge, alors, par la force catalytique de sa propre conscience d'entité, il en amène un autre à s'élever, puis un autre, et encore un autre et cela fait cascade à partir d'un seul vers un millier, en une seule génération. De ce millier suivra un million à la génération suivante et de ce million, la population entière s'élèvera, imprégnée de l'introspection obtenue par le portail du multi-univers. Et de ce portail s'élèvera l'organisation de la véritable sagesse, dans une forme qui ne craindra aucune attaque. Cela est la grande unification de l'espèce, autour de la nouvelle structure, sans hiérarchie, qui transmet l'expérience de la véritable sagesse aux nouveaux-nés de l'espèce, pour perpétuer l'unification de l'espèce. En six générations, l'esprit génétique de l'espèce est devenu stable et devient alors un puissant outil d'exploration, que l'espèce finit par percevoir comme son "vaisseau spatial" du multi-univers.

L'espèce humaine de votre planète deviendra l'enseignant qui canalisera les contours ombrageux de la véritable sagesse vers une nouvelle espèce qui, inconsciemment, attend votre arrivée. Le processus continue ainsi encore et encore, ayant toujours des variations et des exceptions qui déclenchent des introspections plus profondes et des chemins nouveaux vers l'Univers Central où est la Source Première. C'est le plus puissant des champs gravitationnels et ultimement, il mène l'espèce et ses entités individualisés à Sa périphérie où nous, les Faiseurs d'Ailes, résidons en tant que vos futurs Sois.

5. Le Voyage Intérieur du développement de la Création.

L'entité, dans l'univers spatio-temporel, est perçue comme une particule évolutive d'exploration à laquelle la Source Première a demandé d'explorer, de peupler, de développer et de transformer les avant-postes de création, en enclaves de l'Intelligence Source. Dans les dimensions de non-temps et de non-espace ( son habitat naturel), elle est perçue comme une facette immortelle de la Source première, qui a été individualisée. Mais dans l'environnement tridimensionnel de densité génétique, elle apparaît comme une facette temporelle de son espèce. L'espèce, dans ce cas-ci l'espèce humaine, évolue dans le temps comme race aînée qui guide une race en développement, pour la formation de ses bases métaphysiques et scientifiques. Ils deviennent les architectes de la culture d'une nouvelle espèce. L'évolution d'une espèce s'étend, de ses origines dans l'Univers Central, en tant que modèle génétique unifié, adapté pour l'exploration de l'univers, jusqu'à la fragmentation de l'espèce en diversité biologique, puis vers sa réunification par la culture et la technique, puis vers son ascension en tant qu'Esprit Génétique unifié, non physique, puis vers l'application de cet Esprit Génétique comme moyen d'explorer les confins du cosmos, et aider ainsi le développement d'une espèce, pour enfin fondre cet Esprit Génétique avec celui de sa race ancestrale.

Vos scientifiques ont défini l'évolution de votre espèce sur une échelle qui est l'équivalent d'une brindille de bois dans la vaste forêt du temps et de l'espace. Dans cette vaste forêt, l'évolution de l'espèce humaine est un processus extrêmement dense, qui est constitué d'innombrables niveaux de progrès qui permettent finalement à l'Esprit Génétique de l'espèce de se fondre harmonieusement à la Source Première.

Ce qui alimente ce processus, c'est la pulsion, génétiquement donnée à l'entité, d'explorer les mondes de création et d'acquérir finalement la sagesse et la compassion nécessaires pour qu'elle puisse mener une espèce plus jeune vers sa véritable sagesse. Vous vous demandez peut-être pourquoi ce processus semble si tortueux et si fertile en faux-pas et erreurs. Nous vous disons que le processus n'est pas ce qu'il semble être. L'Esprit Génétique de la race ancestrale qui travaille avec votre espèce sur la planète Terre, agit dans une fenêtre temporelle beaucoup plus compréhensible et inclusive que vous ne pouvez l'imaginer.

Le portail vers votre futur passe par l'achèvement du plan et ce plan est codé profondément dans votre espèce. À vos racines, vous n'êtes pas une impression psychique immortelle, ni un écho mental, mais bien l'être trinitaire et sans défaut de la Source Première, de l'Intelligence Source et de l'entité souveraine, s'assemblant en une danse d'Energie éternelle. Votre esprit doit comprendre la plénitude de votre vraie nature et la profondeur de votre être, sinon vous deviendrez la proie de l'impression psychique et de l'écho mental de votre soi inférieur.

Si vous croyez en votre soi inférieur, comme on vous l'a enseigné, vous trouverez ce qui nourrit l'ombre et non pas la substance. La substance de votre dessein est éveillée par les mots qui forment les concepts de votre auto-image élargie. Et ces mots sont à peine dits, ils sont plutôt vus, ressentis et entendus. Ils vous mènent vers la totalité de l'égalité et la perception de l'intégralité. Permettez à ces mots de vous laver comme une douce vague, qui vous apporte flottement et mouvement. Elle vous amènera à un nouveau rivage où vous commencerez à découvrir votre vraie nature et votre véritable but.

Le plan de l'exploration est le sous-produit de votre dessein. Toutes les formes de vie dites "inférieures" sont les "membres" de votre espèce. Sans eux, vous ne pourriez exister. Donc, lorsque nous parlons de l'espèce humaine, nous parlons vraiment aussi de la forme de vie composite. Nous ne vous séparons pas du royaume végétal et animal. Nous les voyons comme une espèce composite. Ce sont vos scientifiques qui ont choisi de séparer une espèce en milliards de sous-espèces. L'intégralité ne peut être classifiée et analysée.

Les outils de l'esprit suppriment la vraie nature de votre espèce. Il n'y a que lorsque l'observation se fait sur la fréquence de l'égalité avant tout, dans votre cœur et dans votre esprit, que vous pouvez alors contourner cette suppression et ressentir les liens qui agencent votre espèce en un organisme maître. C'est cet organisme qui est en alignement parfait avec la Source Première, comme deux cercles se recouvrant si parfaitement qu'on n'en voit qu'un. C'est la véritable nature de la Source Première de créer d'innombrables fragments d'Elle-même et de mener chacun de ces fragments vers la cohésion d'un organisme maître, en permettant à chaque fragment de garder sa souveraineté. Cela est le don parfait de l'amour.

Même si la Source première ne peut être trouvée par la recherche, si vous vous abandonnez à l'impulsion-guide de l'entité souveraine à l'intérieur de vous, vous serez immanquablement guidés, pas à pas, vie après vie, univers après univers et âge après âge, jusqu'à ce que vous regardiez les yeux de votre Créateur et que vous réalisiez que vous êtes Un . Et vous réaliserez que l'espèce de laquelle vous émergez, est aussi Une . Les fragments de l' Un se "coagulent" par le plan de l'exploration dont on ne voit pas la fin et dont le début n'est pas mesuré en temps.

Philosophie – Chambre 4

Toutes les croyances ont des systèmes d'énergie qui agissent comme des chambres de naissance à la manifestation de ces croyances. À l'intérieur de ces systèmes, se trouvent les courants qui dirigent votre expérience de vie. Vous connaissez ces courants, consciemment ou inconsciemment, et vous leur permettez de vous emporter dans le royaume d'expériences qui démontrent le mieux votre système de croyances.

Les systèmes de croyances sont en résonance avec le système d'énergie dominant d'un groupe, d'une culture ou même d'une espèce solidaire, et ils en sont aussi le sous-produit. Mais les systèmes d'énergie sont plus fondamentaux que les croyances et ils créent l'expérience, qui crée la croyance. Il y a un vaste éventail de systèmes d'énergie chacun dans leur contexte, mais lorsqu'on parle de croyances, on peut les définir comme étant des formes-pensées primordiales, cristallisées dans l'A.D.N. humain. Certains appellent ces systèmes d'énergie fondamentale, la connaissance instinctuelle.

À l'intérieur de chaque entité, se trouve le composé génétique de ses ancêtres, se déployant en d'innombrables générations et espèces, dans la vastitude du temps galactique, et ce composé génétique accumule les systèmes d'énergie ayant trait à la façon de survivre dans un univers tridimensionnel. Donc, la survie est le système d'énergie dominant chez l'entité humaine et il donne cette information à son code génétique et déclenche les expériences de vie et les croyances.

La survie est le point focal de la conformité. Lorsque l'entité croit profondément en la survie, il est alors pour elle presque impossible de se libérer de la conformité que la survie requiert. Ainsi, l'espèce humaine, enracinée dans le système d'énergie de la survie, est devenue conforme aux préceptes de ses prédispositions et instincts génétiques et son expérience le reflète, obligeant le système de croyance à suivre.

Les circonstances de la vie ne différencient, ni n'isolent une entité de cette réalité pénétrante. Alors, l'équation d'une espèce tridimensionnelle est la suivante:

Système d'énergie fondé sur la survie + Temps galactique = Expérience de vie conforme = Croyance

Cela signifie que si la survie est le système d'énergie central d'une espèce, ce système donnera, après une longue période de temps, une expérience de vie qui produit la conformité requise par la survie. Conséquemment, les systèmes de croyances sont, en grande partie, un sous-produit de l'instinct de base génétique : de se conformer pour survivre.

Le cycle de la conformité entraîne les systèmes d'énergie des individus et des groupes et ce cycle moule les systèmes de croyances qui obéissent à ce système d'énergie, de la même façon qu'une ombre se conforme à l'aspect général de l'objet qui la forme. À l'intérieur des frontières d'un système d'énergie fondé sur la survie, se trouvent des zones de transition qui permettent un remodelage du système de croyances, en accord avec les systèmes d'énergie cosmologiques, multidimensionnels. Imaginez ces zones de transition comme des portails d'énergie isolés, qui traversent le système d'énergie dominant, un peu comme les vortex d'énergie qui traversent l'espace.

Le système d'énergie qui imprègne la Terre (créant des systèmes prévisibles de croyances de conformité), sera énergétiquement transformé pour permettre à l'humanité d'avoir meilleur accès aux zones de transition. Le point tournant du 21e siècle sera l'accès à ces portails ou zones de transition et l'utilisation de leur système d'énergie.

Voyez ces zones de transition comme étant des portails qui amènent l'individu hors du système d'énergie prévalant, ( i.e. conformité de l'esprit / corps pour la survie), vers un nouveau système d'énergie esprit / âme. Le système d'énergie de l'esprit / âme est caractérisé par l'énergie créatrice dirigée vers la réalisation que le Navigateur de l'Intégralité est la personnalité qui est permanente et qui est donc créateur des croyances durables et de l'expérience de vie. Lorsque cette réalisation est accomplie, en accédant à ces zones de transition ou portails, l'entité peut commencer à restructurer son système de croyances indépendamment du temps et de la notion prédominante de survie.

Il y a deux sortes de zones de transition : les Zones Tributaires et le Grand Portail. Les Zones Tributaires fluctuent à travers le temps et on les trouve généralement dans les cultures élevées d'une civilisation robuste, et de façon notable, dans les mouvements artistiques enracinés dans des principes spirituels, des mythologies sacrées et dans un contexte cosmique. Cet art, que ce soit de la musique, de la peinture, de la poésie, du théâtre ou de la danse, peut être trouvé dans une zone de transition qui amène l'entité à découvrir le Grand Portail.

Le Grand Portail est l'accomplissement qui attend l'humanité dans le dernier quart du 21e siècle. Ce sera la découverte irréfutable de l'âme humaine par la science officielle. Ce Grand Portail introduira une nouvelle conscience à l'humanité, ce qui lui permettra de transformer le système d'énergie fondé sur la survie, de l'esprit / corps, en un système d'énergie esprit / âme, fondé sur l'exploration. Ce système d'énergie exploratoire manifestera le système de croyances de l'Intégral Souverain ; l'Âge d'Or si souvent prophétisé.

Les Faiseurs d'Ailes, travaillant conjointement avec la Hiérarchie existante, ont créé ou inspiré les Zones Tributaires, à travers l'histoire humaine. Chacune de ces Zones Tributaires émerge à un moment de l'histoire humaine, non pas en tant que mouvement religieux ou spirituel, mais comme des expressions artistiques de beauté raffinée et d'adoration spirituelle. Plus le temps de la découverte du Grand Portail approche, plus les expressions artistiques deviendront multidimensionnelles, intégrées et, ainsi que des phares, guideront l'humanité vers la découverte du Grand Portail.

Cela est la voie de l'Illumination de l'espèce humaine. Les Faiseurs d'Ailes ont créé les Zones Tributaires initiales dans des dimensions accélérées, non physiques, comme des avants-postes d'énergie créatrice reliés aux plus hauts circuits de la Source Première, et ces zones agissent en tant que balises qui incitent les représentants les plus raffinés de l'humanité, dans le monde des arts et de la culture, à créer des Zones Tributaires fondées sur la physicalité et qui, en retour, poussent les représentants les plus raffinés de l'espèce humaine, dans le monde des sciences, à découvrir et finalement prouver l'existence du Navigateur de l'Intégralité. Ainsi, l'humanité part d'un système d'énergie fondé sur la survie et se dirige, pour de bon, vers un système d'énergie fondé sur l'exploration.

Cet événement sera celui qui changera le plus profondément l'expérience de vie de l'humanité, durant le 21e siècle. Onze mille ans de civilisations culmineront dans cet événement et cela arrivera par la science et l'art. Les religions y seront aussi pour quelque chose, mais seulement comme facteur subsidiaire. Lorsque cette découverte sera faite, les religions n'auront d'autre choix que de l'honorer et d'adopter ces implications très étendues. Les religions auront peur d'être remplacées par la science et il n'y aura pour elles qu'un chemin : s'intégrer à la nouvelle science qui combinera la technique, la psychologie, la métaphysique et la cosmologie.

Les Zones Tributaires deviendront la nouvelle religion du 22e siècle. Elles deviendront les pierres de touche pour accéder à la nouvelle énergie qui arrivera sur la planète, comme résultat de la découverte du Grand Portail. À ce moment-là, la nouvelle structure de la Hiérarchie, tel un gant tourné à l'envers, ira parfaitement à la "main" humaine. Cela annoncera le Retour des Grands Maîtres, qui sont restés derrière le voile du secret à cause des intérêts ( fondés sur la survie), de la religion, des affaires, du gouvernement et de la science.

Cependant, ces institutions seront reformées autrement et ces Grands Maîtres seront révérés et finalement appréciés par l'humanité entière, ces Grands Maîtres qui détiennent les informations vitales sur les moyens qu'a un individu pour utiliser le Grand Portail, pour s'explorer lui-même ainsi que l'univers. À l'aube du 22e siècle, le Grand Portail sera présent partout dans la culture humaine et reconnu dans toutes les classes d'études.

La découverte du Grand Portail est le résultat d'une succession d'événements orchestrée avec soin et celle-ci a des composantes innombrables. La raison de cet événement a été, et est encore, orchestrée avec tant de soins qu'elle attisera l'Esprit Génétique de l'espèce humaine vers l'exploration du multi-univers, et non pas seulement celle de la Terre et de son système solaire. Ce sera l'événement qui établira l'humanité sur le Réseau de l'Intégral Souverain et qui changera le système d'énergie de l'espèce humaine d'où toute manifestation émerge.

Lorsqu'une espèce d'un univers tridimensionnel découvre la preuve scientifique irréfutable du multi-univers et la topologie la plus profonde du Navigateur de l'Intégralité, cela a une implication sur chaque aspect de l'espèce. C'est le changement de conscience le plus profond que l'on puisse trouver, et c'est cet événement qui déclenche le retour des Grands Maîtres, dans un rôle exotérique et une influence explicite.

Il y a plusieurs applications pratiques à la restructuration de l'énergie et du système de croyances de quelqu'un et, dans la plupart des cas, les individus ont besoin d'une immersion active dans une Zone Tributaire. Cela signifie l'interaction avec la Zone Tributaire à un niveau personnel profond, traduisant sa signification par une considération profonde et intérieure, pour y trouver ses messages personnels. Chaque Zone Tributaire est comme une maison de miroirs. Il n'y a aucune image à refléter, pas de contenu personnel à transmettre, tant que quelqu'un n'y a pas mis les pieds.

La manière la plus répandue d'accéder à une Zone Tributaire non physique est par la méditation ou l'état de rêve. Lorsqu'elle se trouve dans ces états altérés de conscience, l'entité peut commencer à changer et restructurer son système d'énergie en accédant à ces Zones Tributaires. Typiquement, cela est accompli avec l'aide guidée d'un membre choisi de la Hiérarchie, passé maître dans le transfert de systèmes d'énergie.

Le but de ce maître est de guider l'entité à être moins dépendante du système d'énergie complexe de la survie, qui invite la conformité et l'expérience de vie qui va de pair. Ces entités sont invitées à participer au processus pour activer leur sens de pouvoir créateur et d'autorité, pour ainsi manifester un canal plus profond et plus pénétrant de l'univers tridimensionnel vers le royaume mystérieux du Navigateur de l'Intégralité.

Les entités sont choisies selon leur désir accumulé d'aider la venue de la succession d'événements du Grand Portail. Comme on l'a déjà dit, les Faiseurs d'Ailes créent les Zones Tributaires dans des dimensions accélérées, auxquelles les entités peuvent accéder par l'état onirique ou, dans quelques cas, par la méditation. L'exposition à ces Zones Tributaires ( même si elle n'est pas retenue en mémoire ), permet à ces entités de transférer un semblant de Zones Tributaires non physiques au monde tridimensionnel de la Terre.

Ces créations physiques initiales ont trait à des valeurs spirituelles et sont souvent exprimées par la poésie, l'art, la musique et le théâtre. À l'aube du 21e siècle, elles combineront l'art, les valeurs spirituelles, la technique et la science et deviendront des Zones Tributaires de plus grande importance, parce qu'elle préfigureront le Grand Portail. Elles créeront ainsi le canevas de la Découverte, sur la planète Terre.

Ces Zones Tributaires physiques serviront de catalyseurs pour les entités nées au 21e siècle, d'une manière qui est impossible aux Zones Tributaires non physiques. De façon plus spécifique, elles seront la cause d'une résonance au niveau sub-moléculaire, à travers la musique et l'art, qui reconfigurera la structure protéinique quadridimensionnelle du cerveau et du système nerveux humain. Ainsi, le système nerveux humain recevra et transmettra à des niveaux plus élevés d'énergie, qui permettront une mutation subtile dans la région du cerveau où se situe l'intuition (ou le sixième sens).

Il y a un sixième sens où le cerveau devient un organe de l'Esprit Génétique, plutôt que du corps physique de l'entité individuelle. C'est un état de conscience séparé de l'Intégral Souverain, parce que celui-ci ne peut être supporté. Il n'est qu'entr'aperçu, pendant de brefs moments, mais pendant ces brefs passages temporels, l'Esprit Génétique peut transférer des idées, des introspections et des innovations qui rendent possible la découverte du Grand Portail.

Il y a un vaste répertoire de connaissances qui a été semé dans l'Esprit Génétique, il y a près de 11 000 ans, par les Faiseurs d'Ailes. Cette connaissance est le plan menant à la découverte du Navigateur de l'Intégralité. La Hiérarchie humaine s'est approchée de ce Saint Graal par les efforts de ses meilleurs représentants. Nous, les Faiseurs d'Ailes, avons inclus tout le nécessaire pour le succès de votre réalisation. Aucun détail n'a été oublié. Nous avons entrepris ce processus de transfert de système d'énergie, sur d'innombrables planètes dans le Grand Univers, et vos meilleurs représentants réussiront.

Cependant, le Grand Portail n'est pas facile à comprendre. Pour y arriver, l'humanité doit avoir une bonne compréhension de la cosmologie, de la technique et de la science. C'est pour cette raison que prendront place des techniques médicales, dans le domaine génétique et neurologique, pour permettre à l'humanité d'accéder à une nouvelle intelligence spatiale, pour ceux qui le désirent. Même si cette technique médicale peut sembler artificielle pour certains, elle sera requise pour plusieurs membres de la race humaine, pour pouvoir comprendre le Grand Portail, et cela ne doit pas vous faire peur.

Cette technique accélérera l'activité d'une portion d'un centre cérébral responsable des constructions spatiales, multidimensionnelles, ainsi que des processus de pensée hautement abstraite. Elle permettra au système d'énergie du Grand Portail d'être compris par un esprit humain moyen et donc, d'être accepté comme un principe scientifique aussi évident que la force de la gravité.

Le système d'énergie des Zones Tributaires qui préfigurent le Grand Portail sera traduit, à partir des Faiseurs d'Ailes, à l'intentin de vos meilleurs représentants à l'aube du 21e siècle. Ces Zones Tributaires se manifesteront dans le monde tridimensionnel de votre Terre, mais elles prendront racine dans une dimension non physique, connue seulement des Faiseurs d'Ailes et de la Source Première. Dans un certain sens, ces Zones Tributaires sont des échos d'une réalité de votre futur, qui arrive sur vous comme un champ d'énergie qui rend possible le pas de géant requis par votre espèce pour permettre au Navigateur de l'Intégralité d'incorporer complètement l'humanité.

Il est raisonnablement vrai de dire que si l'humanité de votre ère croyait qu'elle est un véhicule collectif de la Source Première, doté de Sa virtuosité exploratoire, elle se reconnaîtrait immédiatement dans les Faiseurs d'Ailes. Dans le même ordre d'idées, il est aussi vrai que les Faiseurs d'Ailes n'existeraient pas si nous ne réussissions pas à rendre visible le Grand Portail à l'humanité. Par notre existence, l'humanité est assurée de son futur. Lorsque vos prédictions parlent de calamités sur votre planète et que quelqu'un vous dit que votre damnation est vue en termes de cataclysmes et de guerres, l'événement qui vous "sauvera" est la découverte, l'acceptation et l'application du Grand Portail.

Ce nouveau système d'énergie peut être apporté à votre royaume personnel. Lorsque vous croyez cela : "Je suis un fragment de la Source Première, imprégné de ses capacités", vous mettez en action ce système d'énergie, inhérent à votre sentiment de connexion. Vous attirez à votre réalité un sens de connexion à votre Source et à tous Ses attributs. Cette croyance est inséparable de vous, parce que son système d'énergie est assimilé à votre propre système d'énergie et est tissé dans votre esprit comme un fil de lumière.

Cependant, ces fils doivent être variés, sinon ils se briseraient et votre système d'énergie resterait dans l'ombre de la conformité de la survie. Au fur et à mesure que vous aurez conscience des Zones Tributaires, vous aurez alors plus d'introspections du nouveau système d'énergie pour ancrer ces nouveaux systèmes aux vôtre. Il y a des techniques spécifiques pour tisser ce système d'énergie au vôtre et pour échanger ( avec le temps), votre système d'énergie fondé sur la survie, contre le système d'énergie exploratoire de l'âge qui vient. Ces techniques fournissent un moyen de souder le système d'énergie de survie à celui de l'exploration pour créer un pont qui permettra de traverser le fossé qui sépare ces deux champs d'énergie. Ces techniques sont divisées en trois catégories:

-Techniques de mouvements Esprit / Corps

-Techniques de compréhension Esprit / Âme

-Techniques d'acquisition Émotions / Âme

Mouvements Esprit / Corps :

Ces techniques impliquent l'expression de la musique sous la forme de mouvements du corps, focalisant l'esprit sur le rythme du corps, dans un flot d'improvisations. L'esprit suit le corps et le corps suit la musique. La musique, en tant que principe d'organisation, doit être faite à cette fin explicite, sinon elle ne conduira pas au système d'énergie exploratoire. Les compositions musicales des chambres 17 à 24 ( de chacune des 7 Zones Tributaires créées par les Faiseurs d'Ailes ) ont été conçues à cette fin.

La technique requiert une volonté mentale focalisée de suivre l'interprétation du corps dans son "ressenti" de la musique. Ce serait comme d'entrer dans un pré, en plein printemps, les yeux fermée, sachant que votre sens de l'odorat vous guidera vers les fleurs. De la même façon, votre esprit doit faire confiance à votre corps, savoir que le corps peut écouter la musique et capturer le sens de ce nouveau système d'énergie codé dans le "champ" de la musique.

En plaçant l'esprit dans la position de "suiveur", il revient alors au corps de faire l'interprétation des mouvements, en se fondant seulement sur la musique. Alors, la musique peut pénétrer directement dans l'esprit et l'entraîner dans un nouveau système d'énergie. La musique produira, par dessein, des mouvements du corps qui seront de haute énergie, complexes, rythmiques et stimulants pour le centre émotionnel du cerveau.

Cela est une forme de méditation enseignée par les Faiseurs d'Ailes, qui démontre la confiance envers l'intelligence du corps et la volonté de l'esprit à écouter cette intelligence. C'est un des filaments de ce nouveau système d'énergie, extériorisé par cette technique. Il y a des portails insérés dans la musique qui ouvriront le centre émotionnel du cerveau à cette nouvelle énergie et lorsque ces portails seront découverts, vous ressentirez l'immanquable changement de votre champ d'énergie. Les mouvements de votre corps signifient l'extériorisation du "nouveau", à l'opposé direct de "l'ancien". Cela démontre la compatibilité entre les deux systèmes et comment un individu peut se trouver dans ces deux champs simultanément, en toute confiance et confort.

Il n'y a pas de règles à suivre dans ces mouvements. Ce n'est pas une chorégraphie ayant de bons ou de mauvais mouvements. C'est une expression improvisée du corps, contournant l'esprit et permettant à la voix de la musique d'être entendue aussi clairement que possible par l'intelligence du corps. Le corps physique devient la voile, la musique est le vent et l'esprit est la coque du navire. La seule chose requise est une intention claire. À part cette différence qualitative, rien d'autre n'a d'importance.

Le processus d'ancrage requiert un cycle minimum de sept expressions de chaque composition des chambres 17 à 24. Il y a une période du cycle qui requiert l'achèvement sur une période d'environ un mois de votre temps terrestre. Donc, chacune des sept expressions, pour une seule des chambres, devrait être complétée dans une période de trente jours. Cela peut être moins long, mais ne devrait pas être plus long. Il est recommandé de ne pas focaliser votre attention sur plus de deux chambres durant un cycle.

Chacune des sept expressions d'une chambre particulière devrait être différente d'une fois à l'autre. Cette progression peut avoir des variations radicales ou de simples raffinements ; cela dépend du développement du corps de l'entité, de son confort, de sa capacité à entendre les niveaux subtils de la musique, ainsi que de sa capacité à focaliser son attention sur le moment présent. Ce qui s'adressera à l'intelligence du corps ne sera pas seulement l'énergie des rythmes de basses fréquences ou des fréquences de percussion, mais aussi les voix et les mélodies.

Cette approche est différente de votre actuelle forme d'art de la danse, car chaque expression des huit chambres développera l'intelligence du corps à reconnaître le système d'énergie fondé sur l'exploration. En fait, il activera le radar naturel du corps pour ce système d'énergie, aidant ainsi l'instrument humain à naviguer dans cette nouvelle énergie. C'est aussi une question de confiance envers l'intelligence du corps, confiance que ce ne sont pas les mouvements dans l'espace qui importent, mais plutôt l'écoute du corps aux vibrations et la réponse du corps à celles-ci.

Un grand cycle consiste en un minimum de 56 expressions et ce grand cycle est le filament physique qui apporte la conscience de ce nouveau système d'énergie dans le corps. Il est important d'ancrer cette conscience dans le corps, parce que l'intelligence du corps est l'aspect le plus instinctif de l'instrument humain et, même si vous avez cette conscience dans votre esprit et dans votre âme, si ce n'est pas présent dans votre corps, votre changement vers cette nouvelle énergie sera entravé parce que le corps gravitera instinctivement dans le système d'énergie fondé sur la survie. Certains d'entre vous ne se sentiront pas à l'aise dans la pratique de cette technique. On vous a enseigné que votre corps ne possède pas sa propre intelligence: donc, lorsqu'on vous dit d'écouter (et de vous exprimer avec) l'intelligence de votre corps, vous hésitez même à essayer. Cela est naturel et fait partie de l'ancien système d'énergie qui contrôle vos mouvements et vos perceptions sensorielles.

Il est indispensable d'écouter avec votre corps, de vous exprimer avec votre corps et de ressentir avec votre corps les mouvements que la musique vous dicte. Lorsque vous arrivez à la fin de votre expression, vous pouvez vous asseoir ou rester debout, en silence, et écouter les réverbérations qui vous appellent de l'intérieur, puis transmettre ces informations à l'instrument humain en entier. Cela se fait en visualisant le corps comme un transmetteur de l'énergie produite par l'expression qui vient d'avoir lieu et projetant cette énergie dans l'instrument humain comme un serpentin enfin libéré.

Si vous êtes incapable d'accomplir ce grand cycle, vous pouvez trouver les outils pour bâtir votre pont dans les deux techniques qui suivent.

Compréhension Esprit / Âme :

Cette technique a trait à la connaissance de la nouvelle psychologie qu'obtiendra l'humanité au 21e siècle. C'est la psychologie qui intégrera la métaphysique et la perception spirituelle de l'Esprit Génétique, avec la science du cerveau et les influences modelantes de la culture et de la génétique personnelle.

Les entités individuelles acquièrent leur perspicacité psychologique en étudiant les comportements des autres, ainsi que les conséquences de ces comportements. C'est le sous-produit de l'étude psychologique qui aide à établir les propres frontières comportementales de l'entité. Lorsque la psychologie ignore l'incompréhensible, la psychologie de l'espèce est alors, en grande partie, fondée sur les phénomènes de comportements observables. À mesure que la psychologie évolue, elle tient de plus en plus compte du cerveau, de l'esprit et de l'interaction émotionnelle.

L'incompréhensible, c'est la Source Première, ainsi que toute la structure et l'interconnexion de toute Sa création. La psychologie humaine a ignoré cet aspect de la condition humaine, ne s'aventurant pas plus loin que l'état onirique, qui, en comparaison, serait l'équivalent de vouloir atteindre le soleil en se plaçant au sommet d'une montagne. La condition humaine est perçue comme n'étant pas touchée par l'incompréhensible, cependant elle y est incluse comme une chenille dans son cocon. Si la chenille n'était pas touchée par le cocon, émergerait-elle comme un papillon ?

La technique de compréhension Esprit / Âme focalise l'esprit sur l'incompréhensible, par l'utilisation de symboles visuels, qui sont à l'extérieur des zones intelligibles de confort, telles que mises en place par la psychologie humaine. En étudiant des symboles visuels avec l'aide de l'œil du cerveau, l'esprit peut jeter un regard furtif dans la conscience de l'Intégral Souverain et dans la psychologie spéciale qu'elle contient.

Une entité peut (par un scénario imaginatif fondé sur une Zone Tributaire) comprendre cette nouvelle psychologie. La technique est effectivement abstraite, mais très efficace. Dans ce scénario visuel, l'esprit devient une identité personnelle, l'âme aussi. Ensemble, ces deux identités coexistent sur une île (autrement) déserte. L'esprit a découvert les symboles des peintures des Faiseurs d'Ailes et doit les expliquer à l'âme. L'esprit et l'âme ne parlent pas le même langage, donc l'esprit doit expliquer le but de ces symboles à l'âme par des moyens télépathiques.

Examinez une des peintures des chambres et faites-en une analyse mentale complète. Une fois que c'est fait, vous pouvez partager cette connaissance et traduire votre compréhension à votre âme, sans utiliser de langage. C'est hautement conceptuel, mais c'est conçu ainsi et les introspections qui en découleront sont profondes et extensives, car elles démontrent comment agit la compréhension Esprit / Âme, pour enrichir la compréhension de l'incompréhensible. Cela ne vient pas de l'âme vers l'esprit, mais plutôt des enseignements de l'esprit lui-même.

Lorsque l'esprit comprend l'incompréhensible par des symboles (que ce soit des formules mathématiques ou le langage des dieux), cela focalise la lentille de la psychologie sur le personnage invisible de l'âme humaine et sur le système d'énergie qui régit ses comportements dans le monde du non-temps.

Voici la difficulté de la nouvelle psychologie : elle est fondée sur le non-temps et dans ce monde-là, l'esprit est muet et aveugle. Si vous observez la peinture de la chambre n° 2 en utilisant la technique décrite plus haut, vous apprendrez une nouvelle dimension du temps. Si vous étudiez la peinture de la chambre n°3, vous aurez connaissance d'une nouvelle dimension de l'espace intérieur. Si vous regardez la peinture de la chambre n°12, vous découvrirez une nouvelle dimension d'énergie. Dans la chambre n°4, vous apprendrez une nouvelle dimension de la matière.

Tout cela est codé dans ces quatre peintures, mais peut être décodé par cette technique. En utilisant cette technique, rappelez-vous de percevoir l'esprit comme une personnalité séparée de l'âme et comme étant son instructeur. Dans cet exemple, l'esprit est la voile, la peinture est le vent et l'âme est la coque du navire.

Il est recommandé de répéter cette procédure trois fois, pour les quatre peintures. Pendant chaque dialogue entre l'identité de l'esprit et de l'âme, enregistrez vos descriptions clés et voyez les liens entre elles. Vous décrivez une dimension de temps, d'espace, d'énergie et de matière qui s'enfoncent dans l'incompréhensible. Après avoir complété cette technique, vous verrez que vous ferez plus confiance qu'avant à la capacité de votre esprit d'exprimer les introspections de l'Esprit Génétique. Et vous commencerez à apprécier le rôle de la nouvelle psychologie où l'esprit prend possession de l'incompréhensible pour devenir le Navigateur de l'Intégralité, tout comme la chenille prend possession du cocon pour devenir un papillon.

Acquisition Émotions / Âme :

L'âme acquiert des réponses émotionnelles à travers l'instrument humain. Les émotions sont, par définition, des réponses à des événement fondés sur le temps, une énergie, un souvenir ou des attentes. De façon prédominante, ce sont l'esprit et le corps qui conditionnent les réponses émotionnelles, tandis que l'âme observe et acquiert l'essence constructive de l'union, de l'appréciation et de l'introspection spéciale. Le corps et l'esprit, eux, acquièrent l'apprentissage de la part des réponses émotionnelles, mais, à l'inverse de l'âme, sont incapables de distinguer la forme constructive de la forme destructive: ils sont donc plus affectés par les réponses émotionnelles de la colère, de l'avidité et de la peur. Ces émotions ancrent fermement l'esprit dans le système d'énergie de la survie, aussi fermement que toute autre chose de la création.

L'essence-Esprit de l'instrument humain, qui guide celui-ci vers l'intégralité avec l'Intelligence Source, est émotionnellement personnifiée sous la forme d'une voix. La voix est entendue dans l'abstraction de la poésie, qui est écrite avec un rythme spécifique et une vibration significative.

La technique de l'acquisition Émotions / Âme consiste à discerner la voix émotionnelle d'un poème, en faisant intentionnellement résonner cette voix à l'intérieur de l'âme et en libérant ensuite les émotions qui surgissent de cette résonance, en les laissant errer loin de vous, comme un animal sauvage relâché dans son habitat naturel.

Il y a dix poèmes sur le site Ancient Arrow qui sont faits pour cette technique. Les voici :

- Cercle

- Toujours

- Un jour

- Écouter

- Après

- De cet endroit

- Chaleureuse Présence

- Un autre esprit ouvert

- De choses lumineuses

- Comme le chant des baleines

Chaque poème fait résonner une corde émotionnelle de discordance subtile. C'est la discordance qui cause les réponses émotionnelles et place entre les mains de l'âme la "laisse" de la discordance, pour s'assurer que les émotions auront droit de parole et qu'elles influenceront la formation de l'introspection, du jugement et du raisonnement de l'âme. C'est l'émotion tranquille de la séparation et de l'abandon qui nourrit l'émotion stridente de la peur, de l'avidité et de la colère. La poésie peut mettre en lumière les émotions tranquilles et libérer leur présence à l'âme, et ainsi leur permettre d'être honorées et comprises, durant ce processus.

Cette compréhension aide à diminuer la colère et la peur présentes dans l'esprit et le corps, ces émotions se dressant entre l'instrument humain et l'Intelligence Source ainsi que la réalisation de la connaissance du Navigateur de l'Intégralité. Donc, cette technique a comme principe de retracer la voix de ces dix poèmes, vers les subtiles émotions d'abandon et de séparation, leur permettant d'émerger de l'être et des étaler devant votre âme. Ces émotions sont comme des cordes qui tirent les émotions stridentes vers votre courant de vie qui vous ancrent dans le système d'énergie de la survie. Vous pouvez éliminer ou diminuer les "cordes" des émotions tranquilles, autant que celles des émotions stridentes.

Assurez-vous de pratiquer ces techniques en notre présence. Vous n'êtes jamais seuls et vous n'échouez jamais. Si vous n'obtenez pas les résultats auxquels vous vous attendiez, abandonnez vos attentes. Mettez-les de côté et ayez comme but de ne pas avoir de but ni de normes. Reconnaissez aussi que la réalisation du changement dans votre système d'énergie peut se manifester de manière inattendue et peut donc rester invisible pour vous, si vous avez mis des attentes dans une matérialisation.

C'est à dessein que ce changement se fait avec un certain degré de luttes, autant au niveau de l'espèce que celui de l'individu. En tant qu'espèce, l'humanité doit être en mesure d'utiliser les outils techniques appropriés pour harmoniser l'instrument humain, ce qui permet au Navigateur de l'Intégralité d'habiter autant que de contrôler les centres cérébraux, le système nerveux et les artefacts subconscients de Ses racines ancestrales. Il faut l'équivalent de 5 200 000 ans pour qu'une espèce humanoïde évolue jusqu'au seuil de Grand Portail.

Au niveau de l'individu, ces techniques lui permettent d'avoir une immersion réfléchie dans une Zone Tributaire, où il peut transformer son système d'énergie, ce qui en retour, transforme ses croyances et son expérience de vie. Cependant, même si un individu applique effectivement ces techniques, il n'accomplira pas la découverte du Grand Portail par lui-même. Le Grand Portail est une découverte de l'humanité entière. C'est le point culminant de la science, de l'art et de la technique, opérant à l'unisson, focalisés sur la cosmologie et la métaphysique.

La majorité des humains a été élevée avec la notion de karma ou de destin. Il est temps maintenant de comprendre que, même si ces doctrines sont toutes deux valides, elles sont englobées dans la réalité du Plan de l'Exploration. Le karma ou le destin peuvent expliquer l'expérience de vie d'un individu, mais l'Intelligence Source orchestre une espèce, à partir de sa toute première émergence sur la planète, pour découvrir le Grand Portail qui établit Sa suprématie sur cette planète.

Le Grand Portail devient ainsi une balise qui attire le système d'énergie cosmique vers cette planète et qui la connecte au réseau de l'énergie galactique. Lorsque cela arrive, l'espèce n'en est plus une ayant une planète comme base. L'humanité sera intergalactique dans tout son éventail d'expériences et de domaines d'influence.

L'individu peut participer à cette orchestration d'énergie, devenant consciemment aligné et supportant les changements requis pour accomplir la découverte du Grand Portail, ou il peut choisir de vivre sa vie dans un système d'énergie fondé sur la survie et de dériver dans le Grand Portail avec ses compagnons humains. Ce n'est ni le destin, ni le karma qui pousse l'espèce humaine au rebord du Grand Portail. C'est la succession d'événements de la Source Première: les résultats de chaque action et pensée des humains sont donc des éléments de ce voyage.

Poésies

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