Pourquoi et comment arrêter les rayonnements électromagnétiques

(mise à jour du mardi 28 août 2012)

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Le 31 mai 2011, l’OMS-CIRC a reconnu que les ondes électromagnétiques étaient cancérigènes !

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(la traduction française de ce communiqué de presse sera insérée dès que possible)

1)        Effets biologiques des rayonnements électromagnétiques (non ionisants)

«Un adolescent qui a un portable contre la tête une demi-heure ou plus par jour aura un ALZHEIMER à trente ans»  (Prof. Salford, univ. de Lund, Suède)

Il convient de ne pas confondre le champ électrique (mesuré en volts par mètre ou V/m) et le champ magnétique (mesuré en ampères par mètre ou A/m), dont le produit VA/m2 est la puissance surfacique (exprimée en W/m2). Les deux graphiques ci-dessous donnent une idée générale de l’intensité des champs magnétiques et électriques à basse fréquence dans notre vie quotidienne, en fonction de la distance entre notre corps et ces émetteurs.

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Le graphique ci-dessous montre que la téléphonie mobile, les fours à micro-ondes et le WiFi ont des longueurs d’onde très proches de celles des tissus biologiques, pouvant donc créer des phénomènes de résonance électromagnétique.

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Les ondes WiFi à 2 450 MHz possèdent une raie spectrale à 12,25 cm (2,4 GHz), très proche de la fréquence de l’eau (12 cm ou 2,45 GHz), intermédiaire entre les raies des radicaux biologiques OH (18 cm/1,67 GHz) et CH (9 cm/3,33 GHz). Cette dernière fréquence de 3 GHz est aussi (réf. Science et Vie, avril 2009, p. 96-99) celle des rayonnements cosmiques, qui viennent donc amplifier les rayonnements électromagnétiques d'origine humaine, biologiques et artificiels. Les fréquences utilisées par les radars et les fours à micro-ondes ont en effet une raie à 21 cm/1,42 GHz) proche de celle de l'hydrogène (22 cm/1,36 GHz), cette proximité étant justement utilisée afin de provoquer un échauffement par résonance (frottement des molécules les unes contre les autres à cette très haute fréquence) dans les aliments. L'hydrogène présente d'autres raies de résonance à de plus hautes fréquences (656,3 nm/456 791 GHz et 486,1 nm/616 730 GHz).

Les rayonnements électromagnétiques propagent des photons, visibles (dans la fenêtre spectrale de la lumière) ou invisibles (hors de cette fenêtre) mais perçus par notre glande épiphyse (pinéale). Celle-ci, qui produit un pic de mélatonine au cours de la nuit, règle de nombreuses fonctions comme les cycles circadiens et les biorythmes. C'est également un des meilleurs destructeurs de radicaux libres, dont l'accumulation perturbe les échanges intracellulaires et extracellulaires par opacification des membranes cellulaires. La pinéale règle la libération des hormones sexuelles comme les oestrogènes et la testostérone. Une exposition aux rayonnements électromagnétiques (REM) augmente le taux d'oestrogène chez les femmes et diminue celui de testostérone chez les hommes: "chute hormonale associée aux cancers du testicule et de la prostate. Deux études ont déjà montré une réduction de 30 % dans la numération des spermatozoïdes chez des utilisateurs de téléphones portables." (Nexus 53, nov.-déc. 2007, p. 73). Les REM augmentent l'adrénaline et donc l'agressivité. Ils font diminuer la production de dopamine, l'hormone du plaisir, dont l'insuffisance se manifeste à terme par la maladie de Parkinson.

La mort des abeilles est vraisemblablement due à leur désorientation (comme les dauphins ou les pigeons voyageurs) par résonance électromagnétique entre leur système d’alignement sur le champ magnétique terrestre et les hyperfréquences de téléphonie mobile, comme cela est exposé dans cette vidéo de 3 min 34 s. Ces ondes perturbent en effet leurs photorécepteurs (cryptochromes). Or Albert Einstein a prédit que l’humanité n’aurait plus que 4 ans à vivre en cas de disparition des abeilles.

Dans le "Guide de l'Habitat Sain", les docteurs Déoux consacrent un chapitre à l'environnement électromagnétique et mettent en garde contre les diverses pollutions invisibles. Ils précisent que le courant électrique à 50 Hz (secteur) émet un rayonnement magnétique nocif s'il dépasse 0,25 μT (250 nanoteslas). D'après eux, ce rayonnement n'est arrêté par aucune matière (hors matériel de l'armée) contrairement au rayonnement électrique qui peut être éloigné grâce à certains matériaux reliés à la terre. Ce rayonnement magnétique artificiel est très différent du rayonnement magnétique terrestre car il n'est pas continu mais alternatif (changeant de sens 50 fois par seconde). La valeur limite de 0,25 µT est très souvent dépassée dans l'environnement plus ou moins proche de certains transformateurs (parfois bien cachés et miniaturisés), appareils électriques, installations urbaines, etc. (allant de quelques centimètres à quelques mètres, même à travers 20 cm de béton !). Le courant électrique 50 Hz émet aussi un rayonnement électrique de très basses fréquences (ELF) très proches des fréquences de notre organisme (ions de calcium, potassium, etc.), d'où une forte perturbation de certains métabolismes, et nocives si elle dépassent 25 V/m (à ne pas confondre avec la limite des 0,6 V/m des hyperfréquences du paragraphe suivant).

Les antennes relais de téléphonie mobile (parfois cachées jusque dans les clochers) émettent des micro-ondes pulsées à 217 Hz, à une puissance de 80 W avec un champ électrique compris entre 41 V/m et 61 V/m. Les antennes de radio FM ont un champ de 28 V/m et celles de TV un champ compris entre 31 et 41 V/m, mais à une puissance de 8 kW en moyenne (réf. Science et Vie 7/09). On constate que la barrière sang-cerveau, qui filtre le sang arrivant au cerveau, devient dramatiquement plus perméable aux substances toxiques de notre environnement (le phénomène est encore plus grave chez les enfants et adolescents, puisque leur encéphale est en formation). Ces hyperfréquences, comme la fréquence de 50 Hz et les très basses fréquences (ELF), réduisent dans notre organisme les taux d'hormones anti-oxydantes de l'organisme telle la mélatonine (dont l'effet inhibiteur de croissance des cellules cancéreuses se trouve alors très diminué). Elles affectent les processus enzymatiques et biochimiques. Elles perturbent les cristaux de magnétite du cerveau qui sont responsables du sens de l'orientation des mammifères. Ce sens est perdu par les vaches se trouvant au-dessous des lignes à haute tension. Les hyperfréquences modifient également la répartition de l'énergie électromagnétique des muscles car elles diminuent les taux d'équilibre des éléments suivants:

-         calcium (qui a une résonance à 35 Hz, principalement dans le système nerveux central, le cerveau et le cœur). Le biophysicien Andrew Goldsworthy a démontré que l'électrosensibilité se traduisait par une nette hypocalcémie;

-          potassium (résonance à 16 Hz);

-          magnésium et sodium.

Il convient par ailleurs de noter que ces très basses fréquences correspondent à celles des résonances de Schumann et à celles des rythmes du cerveau, qu'elles peuvent donc perturber par simple résonance.

Résonances de Schumann

7,83 Hz

14,3 Hz

20,8 Hz

27,3

33,8

Rythme cérébral

8,0 Hz (q/a)

13,0 Hz (a/b1)

b1/b2

b2/b3

b3/g

Suite de Fibonacci

8

13

21

-

34

De plus, selon certains chercheurs, les lignes électriques à très haute tension (THT) créent des particules chargées (ions) qui s'accolent aux polluants particulaires aériens. Ces polluants, une fois inhalés, adhèrent aux poumons grâce à leur charge électrique.

Une autre source de pollution électromagnétique, moins connue, est celle des ampoules dites "à basse consommation" (fluocompactes à décharge dans de la vapeur de mercure), qui sont actuellement recommandées par les "écologistes", qui veulent les voir remplacer obligatoirement toutes les lampes à incandescence dès 2010. Ces ampoules à vapeur de mercure toxique (3 mg par lampe) émettent de forts champs magnétiques (flux d'induction pouvant atteindre, selon les marques, une valeur de 15 mT (milliteslas, soit 150 G - rappel: les gauss sont les unités désuètes de l'ancien système C.G.S.)) ainsi que de forts champs électriques (jusqu'à 200 V/m, dépassant largement la norme légale en la matière, qui est actuellement de 27 V/m en France). Cet important avertissement est expliqué dans cette séquence vidéo (6 min) ainsi que dans le document intitulé Du Mercure dans les Ampoules à Basse consommation. Elles émettent également des ultrasons (de fréquence comprise entre 18 kHz et 55 kHz d’après Roland Wehrlen) à un niveau de 60 dB à 20 cm.

Un film de 32 min décrit une enquête de la Télévision Suisse Romande (« A Bon Entendeur ») au sujet des différents modèles de lampes d’éclairage proposés sur le marché avant la disparition complète des lampes à filament incandescent. Alors que la norme suédoise TCO-03, applicable aux champs électriques et magnétiques des terminaux prescrit une limite maximale de 10 V/m et de 0,2 mT à 50 cm, les ampoules fluocompactes de classe A émettent à cette distance, selon les marques, un champ électrique de 13 V/m à 38 V/m (cette dernière valeur étant mesurée sur un modèle vendu par Ikea) dans la gamme de fréquence comprise entre 200 kHz (ondes kilométriques correspondant aux anciennes « grandes ondes ») et 400 kHz (ondes hectométriques correspondant aux anciennes « ondes moyennes »). Comme le montre ce film, un simple récepteur de radio à transistors réglé sur cette bande fait immédiatement entendre ce signal parasite à proximité de ces lampes. Les ampoules LED, également de classe A, émettent entre 0,5 V/m et 1,6 V/m, tandis que les ampoules à halogène (classe C) et à incandescence (classe E) ne dépassent pas 0,1 V/m. La meilleure solution est donc de n’utiliser chez soi (ce que j’ai fait) que des lampes de type halogène (qui seront vendues jusqu’en 2016, apportant une économie de 30 % environ par rapport aux ampoules classiques) ou LED (encore trop coûteuses).

A titre de référence, citons l’excellent article paru dans le quotidien Le Monde le mardi 13 octobre 2009 sous le titre « Le grand bazar des ampoules basse consommation », sous la plume de Rafaële Rivais : « Bien que les fluos compactes soient très économes en énergie, certains consommateurs hésitent à les choisir parce que leur éclairage peut demander jusqu’à deux secondes, et qu’elles ne sont pas compatibles avec les variateurs. Elles ne conviennent pas pour une pièce (comme les toilettes) où il faut les allumer plus de 5 ou 6 fois par jour, car leur durée de vie se réduit alors. Surtout, elles contiennent du mercure (en moyenne 3 mg)- une dose qui devra figurer sur l’emballage à partir du 1er septembre 2010. Si elles se brisent, il faut aérer, ramasser les débris –avec un balai et une pelle- et les mettre dans un sac plastique fermé. Comme en fin de vie, elles sont, de ce fait, des déchets dangereux : il ne faut pas les jeter à la poubelle mais les rapporter chez le marchand ou dans une déchetterie, sous peine d’amende et … de prison. Emettent-elles des ondes dangereuses ? Le Centre de recherche et d’informations indépendantes sur les rayonnements électromagnétiques (Criirem) les déconseille comme lampes de chevet ou de bureau. Il affirme que leurs rayonnements dépasseraient la valeur limite de 87 volts par mètre recommandée par l’Union européenne. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) va lancer une campagne de mesures sur une centaine de lampes en se fondant sur un protocole défini, à sa demande, par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset), en mars 2009. Les résultats sont attendus pour janvier 2010. »

Il est donc préférable d'utiliser des ampoules à diodes électroluminescentes (LED) ou de simples ampoules à incandescence traditionnelles, non émettrices de champs électromagnétiques, d'ultraviolets et d’ultrasons comme les lampes fluocompactes mais absorbant dix fois plus d’énergie électrique.

Les hyperfréquences (GSM, GPS, radars, UMTS, DECT, Bluetooth, Wifi, micro-ondes...) et le courant du secteur à 50 Hz provoquent, au-delà de certaines limites, des leucémies et des maladies cardio-vasculaires et neurodégénératives (Alzheimer, sclérose latérale amyotrophique, etc.). Selon le Criirem, le corps humain ne devrait jamais être irradié par des hyperfréquences ayant un champ électrique supérieur à 0,6 V/m ou une puissance surfacique supérieure à 1 mW/m2 (voire 0,06 V/m ou 0,01 mW/m2, valeurs déjà préconisées dans certains lieux en Autriche). Dans notre environnement, ces valeurs peuvent être très largement dépassées au voisinage d'un nombre croissant d'appareils électriques ou de transmission audio et vidéo. L'atelier Arkitekto réalise sur devis des mesures du rayonnement électromagnétique à 50 Hz (courant électrique du secteur), aux très basses fréquences (ELF), aux fréquences comprises entre 800 MHz et 2 500 MHz (relais de téléphonie mobile, téléphones GSM et DECT sans fil, UMTS, Bluetooth, Wifi, micro-ondes, GPS, Radar...) et vérifie les liaisons à la terre. Le réseau téléphonique 3G (3e génération) fonctionne à 2 GHz au débit de 384 kbit/s tandis que le réseau 2G (GSM) fonctionne à 1,8 GHz au débit de 9,6 kbit/s.

2)        Recherches actuelles sur les rayonnements électromagnétiques (non ionisants)

L'excellent film "Téléphoner et avoir une tumeur au cerveau?" (9 min) décrit la position de l'Agence européenne de l'environnement, qui applique la Note de synthèse 05/2001 FR - PE 297.563 de février 2001, publiée par le Parlement européen sous le titre "Champs électromagnétiques et santé". Ce document officiel justifie le principe de précaution qui est retenu actuellement par l'Union européenne. Une autre vidéo de 9 min décrit l'omerta française au sujet des dangers de la téléphonie mobile.

Une pétition internationale allant au-delà de la position officielle, est proposée par le groupe scientifique BioInitiative afin d'abaisser les "normes" actuelles, dont les valeurs équivalent à interdire aux voitures de dépasser la vitesse de 1 000 km/h! Les valeurs limites demandées par cette pétition sont les suivantes: induction magnétique à basse fréquence (ELF) = 2 mG (200 nT) (et 1 mG (100 nT) pour les écoles); radiofréquences extérieures = champ électrique de 0,614 V/m ou puissance surfacique de 0,1 μW/cm2; radiofréquences intérieures = champ électrique de 0,194 V/m ou puissance surfacique de 0,01 μW/cm2. Les valeurs maximales officielles sont par exemple de 10 mW/cm2 en Russie et comprises entre 2 et 28 mW/cm2 aux Etats-Unis d’Amérique !

La direction de la Bibliothèque nationale de France, à Paris, a décidé d'appliquer –temporairement- un moratoire sur l'installation du Wi-Fi, qui devait permettre l'accès sans fil à Internet pour ses visiteurs. C'est ce que révèle un communiqué des syndicats FSU-BNF et Supap-FSU. La décision s'appuie sur les résultats de l'étude américaine "Lee & Al" qui "prouve les effets génotoxiques des ondes de 2 450 MHz", c'est-à-dire la fréquence du Wi-Fi qui échauffe les tissus biologiques, et sur "le rapport de BioInitiative". (Relaxnews). Ce rapport, réalisé par 14 scientifiques internationaux et publié le 31 août 2007, a révélé de graves risques en matière de santé publique liés à l'exposition aux champs électromagnétiques. Selon ces travaux, les tumeurs au cerveau mettant quinze à vingt ans à se développer, l'évaluation précise des risques est actuellement impossible.

Les 12 bons réflexes à adopter lors de l'utilisation d'un téléphone mobile sont exposés par le CRII-REM. L'effet biologique du mobile sur les végétaux a été démontré par l'étude des chercheurs de Clermont-Ferrand résumée dans la revue BioContact de septembre 2007 sous le titre "L'effet génotoxique des ondes de la téléphonie mobile est confirmé". On peut y lire ceci: « Travaillant dans le cadre d'un programme de recherche lancé par le ministère de la Recherche en juillet 2004, une équipe de chercheurs de l'université de Clermont-Ferrand vient de mettre en évidence les effets du rayonnement des champs électromagnétiques de 900 MHz (la fréquence la plus utilisée par la téléphonie mobile) sur le fonctionnement génétique des végétaux (tomates). Les chercheurs ont démontré qu'à des valeurs de champ électrique de 5 V/m (volts par mètre), très inférieures aux normes réglementaires actuelles (41 V/m et plus selon les fréquences utilisées) et à l'issue d'une courte exposition (5 à 15 min), on observe des effets biochimiques comparables à ceux que l'on observe à la suite d'un choc ou d'une blessure. Les résultats de cette recherche "permettent d'établir un lien formel entre ces rayonnements électromagnétiques et une réponse physiologique immédiate, éliminant toute ambiguïté liée à l'intervention de facteurs externes à l'expérience ou de paramètres subjectifs difficiles à contrôler. Il s'agit là d'une preuve importante de plus de l'effet génotoxique des rayonnements de la téléphonie mobile, qui vient compléter et conforter les résultats de plusieurs autres recherches fondées sur des cellules animales et humaines, parmi lesquelles on peut citer, notamment, les résultats du programme européen REFLEX et ceux d'autres études récentes, américaine et indienne notamment. Ces résultats devraient mettre un terme définitif aux interprétations hâtives, émises par certains experts officiels, sur le caractère psychosomatique des maux dont se plaignent de nombreux riverains d'antennes relais." Ces recherches sont des signaux d'alerte qui doivent conduire les autorités publiques à la plus grande prudence. Une politique de gestion de risques doit enfin être mise en oeuvre. » Cette étude a été signalée dans la presse car Le Figaro a repris une information parue dans Le Parisien où on lit ceci: "...L'expérience sur les tomates, menée par une équipe très sérieuse, ne permet pas de conclure que le mobile est dangereux pour la santé, mais simplement qu'il n'est pas neutre. Et qu'en attendant de plus amples études, notamment sur l'homme, le principe de précaution s'impose », commente Françoise Boudin, directrice de la Fondation Santé et Radiofréquences, association reconnue d'utilité publique, regroupant d'éminents scientifiques.

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3)        Solutions techniques et réglementaires de protection contre les rayonnements non ionisants

Les solutions de protection contre les rayonnements électromagnétiques non ionisants peuvent être d’ordre technique ou d’ordre réglementaire. Dans ce dernier cas, le législateur peut imposer l’extinction obligatoire des routeurs-émetteurs WiFi, BlueTooth, UMTS, GSM, etc. aux heures normales de repos (22h-7h p. ex.), cette règle devant par ailleurs être intégrée au règlement locatif légal (et aux normes de politesse élémentaire). Le législateur peut également faire le choix d’un fibrage optique généralisé, permettant de remplacer les bornes wifi actuelles par des bornes de raccordement optique offrant par ailleurs une meilleure sécurité et une plus grande stabilité de connexion que les liaisons radioélectriques.  

3.1)     Affaiblissement par écran

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La petite entreprise Swissvoice a mis au point un téléphone sans fil ni rayonnement pendant l'attente: le full-eco. Ce combiné passif n'est activé par sa base que lors de l'arrivée d'un appel, ce qui offre par ailleurs une économie d'énergie de 50 % environ. Il s'agit donc d'un notable progrès technique.

En l’absence de lois, règlements ou conventions imposant l’arrêt total des émetteurs, la seule solution de protection individuelle contre la pollution électromagnétique sera d’ordre technique (affaiblissement, réflexion ou absorption de ces ondes) plutôt que réglementaire. Les ondes électromagnétiques sont d’autant plus difficiles à arrêter que leur fréquence est importante. En matière de blindage électromagnétique, le meilleur alliage est le mumétal (fer + nickel). En ce qui concerne les ondes électromagnétiques ionisantes (rayons X par exemple), c’est le plomb qui absorbe le mieux les photons à grande énergie (voir in fine le paragraphe 6, intitulé « Rayonnements ionisants »). Les tresses d'acier des câbles HF (p. ex. les câbles coaxiaux des antennes de télévision) sont mises à la terre afin d’évacuer les charges absorbées. Noter que le cuivre est transparent à la composante magnétique des ondes. Une simple tôle d'acier ou de fer galvanisé, mise à la terre, peut remplacer les tresses afin de construire un blindage rigide (cage de Faraday). Le problème posé par une cage de Faraday est toutefois que celle-ci arrêtera aussi le champ électrique (V/m) naturel (150 V/m à la verticale du sol), qui est bénéfique. Une toile d’acier à mailles fines (de type moustiquaire) peut remplacer une tôle si les mailles ont une dimension inférieure à la longueur d’onde à arrêter (ondes centimétriques dans le cas de la téléphonie mobile et du WiFi). L’installation électrique des bâtiments doit impérativement utiliser des câbles blindés VMVB (à bourrage de ferrite sous gaine), seuls capables d’empêcher les fuites électriques et magnétiques.

En 1980, l’entreprise Bayer Faser GmbH a obtenu un brevet pour « utilisation d’un tissu métallisé comme réflecteur de micro-ondes » avec la revendication suivante : «L’invention concerne un tissu métallisé en polymères synthétiques ou en fibres natives sur lequel on a déposé sans courant une couche de métal chimiquement humide, tissu convenant particulièrement comme réflecteur pour les ondes électromagnétiques dans la gamme de 10 MHz à 1000 GHz. Dans les tissus métallisés et étirés, le rayonnement réfléchissant est partiellement polarisé, ce qui peut augmenter ou faciliter la perceptibilité d’un objet grâce aux rayons du radar. Par étirement ou relâchement périodique du tissus, on peut même obtenir une modulation des micro-ondes réfléchies. » Cette invention géniale n’a cependant jamais été mise en application. Ce brevet appartient maintenant à la société Dorlastan, qui n’a pas répondu à mon courriel.

L’on pourrait également envisager une peinture magnétique à forte concentration d’oxydes de fer (rouille pulvérisée p. ex.) mais (d’après un fabricant que j’ai interrogé par téléphone) le résultat n’est pas garanti. A Migros-Balexert (Genève), une boîte d'un litre de peinture magnétique –couvrant seulement 2 m2- coûte 58.- CHF (34 €). A mon avis, il devrait être possible de fabriquer soi-même une solution ferreuse/ferrique associée à un liant (comme le Sikalatex) puis d’en imprégner des fibres tissées, synthétiques ou naturelles afin de réaliser des vêtements et tissus radioprotecteurs. On trouve de tels vêtements (gilet à 180 € p. ex.) ou peintures graphitées (au carbone) à 92 € le litre, mais les fabricants ne donnent pas de détails sur leur composition métallique exacte. Si ces produits ne comportent pas de métaux ferromagnétiques (fer, nickel, cobalt), ils sont transparents aux champs magnétiques, de quelque fréquence que ce soit.

Il existe aussi des peintures « blindées » au carbone, lequel conduit le champ électrique des ondes électromagnétiques sous forme d’électricité évacuée vers la terre. Le carbone (même pur comme le diamant) n’arrête cependant pas les champs magnétiques, dont l’intensité (en A/m) ne se mesure pas avec les mêmes appareils que les champs électriques (V/m). Les peintures au carbone absorbent une grande partie de l’énergie des ondes et c’est sans doute une bonne solution, assez coûteuse cependant et n’arrêtant pas le champ magnétique (non bloqué par le cuivre et l’argent non plus). Seul le fer (ou l’acier) peut arrêter totalement le champ magnétique et le champ électrique, sous forme de grillage mis à la terre, dont les mailles doivent être calculées en fonction de la longueur d’onde à arrêter (comme expliqué

Une autre solution est celle des carreaux adhésifs en acier inoxydable, relativement chers mais très décoratifs et permettant de construire une véritable cage de Faraday.

3.2      Affaiblissement par opposition de phase

Une solution élégante et économique consiste à propager un contre-rayonnement en opposition à la phase de l’onde perturbatrice, comme cela se fait déjà pour annuler les ondes acoustiques par émission d’un rayonnement anti-bruit. Les compensateurs passifs de type Mega-Protect, GreenPatch, Dephasium, LifeMax ou Dfaz appliquent ce principe par simple dessin d’antennes imprimées sur des pastilles de papier. Le (très partiel) déphasage des ondes incidentes obtenu ainsi ne s’applique cependant qu’aux ondes analogiques (non pulsées). Le port en pendentif d’un petit compensateur-affaiblisseur de ce type paraît être une toute première mesure à prendre. En ce qui concerne la protection par circuits oscillants de Lakhovsky, voir schémas, instructions détaillées et succès dans l’excellent livre Médecine et Habitat (2007) du Dr Colonel Guy Laplane, topopathologue.

La revue Nexus 62 (mai-juin 2009) a publié un article de 4 pages (78-81) sur les recherches de Roland Wehrlen, (vidéo de 5 min) inventeur de la pastille-antenne Mega-Protect. Un brevet concernant un "dispositif multidéphaseur de protection des personnes vis-à-vis des ondes électromagnétiques" a été déposé en 2005 par M. Abel Franco-Garcia.

Dans le même esprit mais en plus complexe et plus cher, le principe de base des appareils russes de type MRET (Molecular Resonance Effect Technology) consiste à transmettre directement à des systèmes biologiques des signaux d'activité moléculaire préenregistrés dans de l'eau activée ("The basic idea of Molecular Resonance Effect Technology is the direct transmission of prerecorded molecular activity signals to biological systems with the help of Activated Water"). Ces informations sont "imprimées" dans l'eau par modification de ses structures micellaires, ce qui se traduit par un abaissement de la viscosité et donc par une plus faible tension superficielle de l'eau. Celle-ci est en fait une solution d'eau dans de l'eau, car sa phase liquide est un état intermédiaire entre le cristal (glace) et le gaz (vapeur).

http://dbloud.free.fr/tole.jpg4) Qu’est-ce qu’un rayonnement électromagnétique ?

(Texte original de ma lettre de lecteur ci-contre publiée dans la Tribune de Genève (avec les liens hypertexte) : « Dans votre édition de mercredi 16 juillet, p. 7, vous indiquez qu'il serait possible d'empêcher les émissions électromagnétiques d'une puce d'identification RFID en l'enveloppant de "papier alu". Bien que conducteur de l'électricité, ce métal est toutefois transparent aux champs magnétiques, ce que montre un essai avec un téléphone sans fil. Même en enveloppant la base émettrice dans une tôle d'étain de 3 dixièmes (métal moins transparent aux champs magnétiques que l'aluminium), je n'ai pas constaté de différence. La seule solution pour arrêter les ondes électromagnétiques consisterait à interposer une tôle de fer blanc ou d'acier. Il faudrait aussi signaler le fait qu'une discothèque de Barcelone (le Baja Beach Club) propose à ses clients de se faire implanter sous la peau une puce RFID afin de payer leurs consommations plus facilement: s'agirait-il déjà de la "marque de la bête" de l'Apocalypse? »)

Rappel concernant les unités conformes au Système International d’unités: l'induction magnétique (ou flux surfacique) doit s'exprimer en teslas [T] et non en gauss [G] (unité de l’ancien système CGS): 100 nT (nanoteslas)= 1 mG (milligauss) = 100 nWb/m2. Le flux d'induction du champ magnétique s'exprime en webers [Wb] et l'inductance (ou perméance) en henrys [H]. L'aimantation (ou excitation magnétique) s'exprime en ampères par mètre (A/m) et non plus en oersteds (Oe) ni en ampères-tours par mètre (1 A/m = 1 Oe = 79,58 At/m). Le produit de l’aimantation par le champ électrique (A/m x V/m) donne la puissance surfacique en watts par mètre carré. Dans la table des éléments, seuls le fer, le nickel et le cobalt sont des corps ferromagnétiques (dont les atomes sont orientés selon des moments magnétiques parallèles). L'aluminium et le platine sont des métaux paramagnétiques (dont les atomes prennent l'orientation du champ magnétique). Le cuivre, le zinc, l'argent, l'or et le plomb sont des métaux diamagnétiques (sans moment magnétique). Le chrome est antiferromagnétique (à moments parallèles et antiparallèles) et les ferrites sont des composés ferrimagnétiques dont les moments sont antiparallèles. Un moment magnétique est le champ magnétique créé par la rotation des électrons autour du noyau atomique, chaque atome étant un aimant nanoscopique.

Les unités du S.I. sont nécessaires et suffisantes pour exprimer toutes les grandeurs physiques actuellement mesurables. Il faut veiller à respecter ce système sous peine de passer pour des rigolos. Ce qui est "employé" actuellement par les uns et les autres n'est pas toujours très scientifique ni très correct, comme je l'ai souvent constaté. Plutôt que de tenter de valoriser "ce qui se fait" à droite ou à gauche, souvent par des non-scientifiques, je pense qu'il faut essayer d'abord de s'en tenir aux unités existantes, qui permettent d'exprimer tout ce qu'on peut mesurer objectivement.

Le problème me paraît plutôt être du côté des appareils de mesure, qui n'existent pas toujours ou ne sont pas toujours adaptés (échelles insuffisantes) aux grandeurs qu'on souhaite mesurer. Une analyse vraiment scientifique, avec des unités scientifiques, permettrait de faire passer plus facilement ce qu'on veut faire valoir (dangers des rayonnements é.m.). Les équivalences (conversions) sont les résumées dans mon "Tableau des Equivalences entre unités du SI":

Le rapport W/m2 exprime la densité de flux thermique = puissance surfacique = éclairement énergétique = intensité énergétique = exitance énergétique. Il faudrait peut-être lui donner un nom (p. ex. le "maxence") et un symbole (Mx). Cette grandeur physique correspond à des watts par stéradian (W/sr) (angle solide). Si l'on peut mesurer l'absorption d'une dose d'énergie par un rayonnement, ionisant ou non, on doit alors utiliser les unités de dose absorbée existantes, avec leur valeur mesurée. La dose absorbée s'exprime en grays (Gy) (autrefois "rad" et "rem" mais ces unités sont obsolètes). L'équivalent de dose s'exprime en sieverts (Sv). 1 Gy = 1 Sv = 1 J/kg (= 100 rd (rads) = 100 rem). Les joules par kilo mesurent la chaleur de transformation massique = énergie massique interne, donc une dose absorbée.

Le rapport W/kg (beaucoup utilisé actuellement) exprime un débit de dose absorbée, donc tout simplement des grays par seconde! On a 1 W/kg = 100 Gy/s (autrefois 1 rad/s = 0,01 W/kg). Il n'y a donc pas besoin d'un "indice DAS", qui prête à confusion puisqu'on dispose déjà des unités nécessaires en physique classique.

Autrefois mesurée en röntgens, l'exposition aux rayonnements est maintenant exprimée en coulombs par kilogramme (1 R = 1 C/kg). 1 coulomb (flux électrique) = 1 joule/volt (ou ampère-seconde) et 3,6 kC = 1 Ah (ampère-heure). L'énergie d'un rayonnement peut être exprimée en joules. 1 J = C x V (coulomb x volt) = 1 WbA (weber x ampère) = 1 VsA (volt.seconde.ampère). Le weber (Wb) exprime le flux (d'induction) magnétique. La radio-activité = intensité de rayonnement ionisant s'exprime en becquerels (Bq) (anciennement "curie"). Toutes ces unités (dont la définition est donnée dans mon Tableau des Unités et dans le document du BIPM-SI) permettent d'exprimer tout ce qu'on peut mesurer objectivement. Le problème est plutôt de trouver des appareils de mesure possédant les échelles adaptées aux unités et symboles ci-dessus.

5         Tableau du spectre électromagnétique

La pollution électromagnétique est également appelée électrosmog. On peut y inclure tout le spectre des rayonnements, depuis les très basses fréquences (infrasons) jusqu’aux rayons ionisants: X, gamma et cosmiques, conformément à ce tableau. Les définitions des bandes mentionnées dans le tableau sont les suivantes (normalisation internationale effectuée par l’UIT) ; elles sont aussi communément désignées par leur catégorie de longueur d’onde métrique.

Bande de fréquences

Longueurs d’onde

Usages

Bande TLF
(Tremendously Low Frequency)

moins de
3 Hz

Ondes gigamétriques

à
100 Mm

Champs magnétiques, ondes et bruits électromagnétiques naturels, ondes gravitationnelles

Bande ELF
(
Extremely Low Frequency)

3 Hz à
30 Hz

Ondes mégamétriques

100 Mm à
10 Mm

Ondes électromagnétiques naturelles, résonance terrestre de Schumann, ondes du cerveau humain, recherches en géophysique, raies spectrales moléculaires

Bande SLF
(
Super Low Frequency)

30 Hz à
300 Hz

Mm à
1 Mm

 

 

 

 

999 km à
100 km

Ondes électromagnétiques naturelles, résonance terrestre de Schumann, ondes physiologiques animales et humaines, ondes des lignes de distribution électriques, usages inductifs industriels, télécommandes EDF Pulsadis, harmoniques d’ondes électriques

Bande ULF
(
Ultra Low Frequency)

300 Hz à
kHz

Ondes électromagnétiques naturelles notamment des orages solaires, ondes physiologiques humaines, ondes électriques des réseaux téléphoniques et ADSL, harmoniques d’ondes électriques, signalisation TVM des TGV

Bande VLF
(
Very Low Frequency)

3 kHz à
30 kHz

Ondes myriamétriques

99 km à
10 km

Ondes électromagnétiques naturelles, radiocommunications submaritimes militaires, transmissions par CPL, systèmes de radionavigation, émetteurs de signaux horaires,

Bande LF
(Low Frequency)

30 kHz à
300 kHz

Ondes kilométriques

km à
1 km

Ondes électromagnétiques naturelles des orages terrestres, radiocommunications maritimes et submaritimes, transmissions par CPL, radiodiffusion en OL, émetteurs de signaux horaires, systèmes de radionavigation

Bande MF
(Medium Frequency)

300 kHz à
3 MHz

Ondes hectométriques

hm à
1 hm

Systèmes de radionavigation, radiodiffusion en OM, radiocommunications maritimes et aéronautiques, radioamateurs, signaux horaires.

Bande HF
(High Frequency)

3 MHz à
30 MHz

Ondes décamétriques

dm à
1 dm

Radiodiffusion internationale, radioamateurs, radiocommunications maritimes et aéronautiques, radiocommunications militaires et d’ambassades, aide humanitaire, transmissions gouvernementales, applications inductives autorisées, signaux horaires, CB en 27 MHz, radar NOSTRADAMUS

Bande VHF
(
Very High Frequency)

30 MHz à
300 MHz

Ondes métriques

m à
1 m

Radiodiffusion et télédiffusion, radiocommunications professionnelles, transmissions militaires, liaisons des secours publics, radionavigation et radiocommunications aéronautiques, radioamateurs, satellites météo, radioastronomie, recherches spatiales

Bande UHF
(
Ultra High Frequency)

300 MHz à
GHz

Ondes décimétriques

dm à
1 dm

Télédiffusion, radiodiffusion numérique, radioamateurs, radiocommunications professionnelles, transmissions militaires y compris aéronautiques, liaisons gouvernementales, liaisons satellites, FH terrestres, radiolocalisation et radionavigation, services de la DGAC, usages spatiaux, satellites météo, téléphonie GSM et UMTS, liaisons Wi-Fi et Bluetooth, systèmes radar, fours micro-ondes.

Bande SHF
(
Super High Frequency)

3 GHz à
30 GHz

Ondes centimétriques

cm à
1 cm

FH terrestres et par satellite, systèmes radar, liaisons et FH militaires divers, systèmes BLR, radioastronomie et usages spatiaux, radiodiffusion et télédiffusion par satellite, liaisons Wi-Fi,

Bande EHF
(
Extremely High Frequency)

30 GHz à
300 GHz

Ondes millimétriques

mm à
1 mm

FH terrestres et par satellite, recherches spatiales, radioastronomie, satellites divers, liaisons et FH militaires, radioamateurs, systèmes radar, raies spectrales moléculaires, expérimentations et recherches scientifiques

Bande THF
(Tremendously High Frequency)

300 GHz à
300 EHz

Ondes micrométriques
ou nanométriques

µm à
nm

o   Infrarouges extrêmes (300 GHz à 19,986 THz)

o   Infrarouges lointains (19,986 à 49,965 THz)

o   Infrarouges moyens (49,965 à 99,930 THz)

  • Infrarouges proches (99,930 à 399,723 THz)

o   Ondes infrarouges B (100 à 214 THz)

o   Ondes infrarouges A (214 à 374,740 THz)

o   Transition vers le rouge (374,740 à 384,349 THz)

o   Ondes visibles rouges (745 à 625 à nm)

o   Ondes visibles oranges (625 à 590 à nm)

o   Ondes visibles jaunes (590 à 565 nm)

o   Ondes visibles vertes (565 à 520 nm)

o   Ondes visibles cyanes (520 à 490 nm)

o   Ondes visibles bleues (490 à 445 nm)

o   Ondes visibles indigos (445 à 420 nm)

o   Ondes visibles violettes (420 à 380 nm)

  • Transition vers les ultraviolets (788,927 THz à 749,481 THz)
  • Ultraviolet :

o   Ultraviolets UV-A (749,481 THz à 951,722 THz)

o   Ultraviolets UV-B (951,722 THz à 1070,687 THz)

o   Ultraviolets UV-C (1070,687 THz à 1498,962 THz)

o   Ultraviolets V-UV (1498,962 THz à 3 PHz)

o   Ultraviolets X-UV, transition vers les rayons X (3 PHz à 300 PHz)

o   Rayons X :

§ Rayons X mous (300 PHz à 3 EHz)

§ Rayons X durs (3 EHz à 30 EHz)

o   Rayons gamma :

§ Rayons gamma mous (30 EHz à 300 EHz)

§ Sursauts gamma durs (plus de 300 EHz) (au-delà de la bande THF)

6)        Rayonnements ionisants

Les rayonnements THF peuvent ioniser la matière, qu’elle soit biologique ou minérale, c'est-à-dire lui communiquer une certaine énergie, sous la forme d’une quantité de chaleur (joules) par kilogramme. L’unité internationale correcte est le Sievert (Sv), qui mesure l’équivalent de dose énergétique absorbée. Les équivalences avec d’autres unités physiques sont les suivantes : 1 J/kg = 1 Sv = 1 Gy = 1,60219.1019 eV (électron-volt). L’on utilisait autrefois le « rem » (Röntgen Equivalent Man), dont l’équivalence est la suivante : 1 rem = 10 mSv. Les doses de rayonnements ionisants absorbées dans la vie quotidienne –indiquées ci-dessous en millisieverts par année- vont se cumuler aux doses énergétiques reçues par les rayonnements non ionisants indiqués au début du présent document. Le risque de cancer est de 5 % pour une dose de 1 Sv et de 5 °/°° pour une dose de 100 mSv.

 

Dose absorbée pendant une année

Radioscopies et radiographies médicales

1 mSv

Rayons cosmiques (gamma, etc.)

0,4 mSv

Radioactivité du sol, des murs et sous-sols

0,4 mSv

Télévision (écran cathodique)

0,1 mSv

Radiations atmosphériques

0,02 mSv

Collisions dans l’ancien LEP du CERN

0,02 mSv

Cadran de montre lumineuse

0,01 mSv

Total annuel typique :

1,95 mSv

20 cigarettes par jour pendant 365 jours

7,3 mSv

Total annuel pour un fumeur :

9,25 mSv (@ 1 rem)

Limite autorisée par le Code de Santé publique

1 mSv/an/personne

Limite autorisée par le Code du Travail (FR,CA...)

20 mSv/an/ouvrier (moyenne sur 5 ans)

7)        Références complémentaires

- Des scientifiques critiquent les conclusions de l'étude Eltiti et al. 2007 sur les antennes GSM, UMTS - 28/01/2008

- Téléphone portable, WiFi et CEM : baisse de la fertilité masculine - 08/01/2008

- Preuves scientifiques des effets de la téléphonie mobile sur la SANTE - 'Rapport Bioinitiative' - 24/11/2007

- 'Antennes relais de téléphonie mobile, technologies sans fil et santé' - Livre du Dr Jean Pilette - 12/11/2007

- Accroissement du risque de cancer du cerveau chez les utilisateurs de portables sur plus de 10 ans  - 21/10/2007

- Etudes INTERPHONE et REFLEX : Documentaire diffusé sur TV5 Monde - 01/05/2006

- Rapport « REFLEX » de l'Union européenne - 20/11/2004

- Rapport TNO - rapport gouvernemental hollandais - 30/09/2003

- Résolution et Appels de médecins ou d'experts | Etudes et rapports scientifiques

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